2023 Guerre de Soukhot

[Titus K]

Le missile R-160 du Hamas, avec une portée de 160km (je ne sais pas si c'est portée estimée ou portée revendiquée)
Notez au passage le travail de présentation... Peut être qu'ils cherchent des marchés export

[Titus K]

il y a 1 minute, Banzinou a dit :

Grosse update sur les pertes israéliennes

https://armadarotta.blogspot.com/2023/10/israel-at-war-tracking-equipment-losses.html#more

 

C'est un blog d'un des anciens collaborateur de Oryx ?

[herciv]

Va falloir que les Israélien y regarde à deux fois avant de commettre des massacres à Gaza. Les politiques sont en train de changer leur casaque.

 

[olivier lsb]

il y a 20 minutes, Titus K a dit :

C'est un blog d'un des anciens collaborateur de Oryx ?

Je me suis fait la même réflexion, le mec d'Oryx a vraiment défini un standard graphique et méthodologique en matière d'OSINT.

On devrait l'appeler l'Oryx 9001...

Modifié le 11 octobre 2023 par olivier lsb

[herciv]

Les ambulanciers palestiniens morflent :

https://twitter.com/OnlinePalEng/status/1712142793307480276

 

[GOUPIL]

Il y a 12 heures, herciv a dit :

Va falloir que les Israéliens y regarde à deux fois avant de commettre des massacres à Gaza. Les politiques sont en train de changer leur casaque.

 

C'est un rapprochement de mots choisis pas très judicieux après ce qui s'est passé.

[Banzinou]

Mélenchon : "Si nous acceptions de caractériser comme terroriste une action de guerre, nous la soustrairions au droit international"

 

 

Modifié le 11 octobre 2023 par Banzinou

[olivier lsb]

Beaucoup plus banal et moins sexy, mais indispensable quand même, les articles du Monde (ou d'un autre canard, mais enfin c'est celui-ci que j'ai sous le coude). Alors on fait ses devoirs sans chouiner. 

Mohammed Deif d'abord, un mystère, le chat à 9 vies, mais il n'en fallait pas moins pour le dirigeant de la branche militaire du Hamas. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/11/mohammed-deif-le-stratege-de-l-ombre-du-hamas_6193702_3210.html

Citation

Mohammed Deif, le stratège de l’ombre du Hamas

Chef des Brigades Ezzedine Al-Qassam, c’est lui qui a annoncé le début de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », lancée depuis Gaza contre Israël, le 7 octobre.

Par Hélène Sallon(Beyrouth, correspondante)

Mohammed Deif sur une photographie diffusée par la télévision israélienne, le 14 mai 2000. AFP

De Gaza à Naplouse, jusqu’aux faubourgs de Jérusalem-Est, son nom est scandé dans la rue palestinienne. « Nous sommes le peuple de Mohammed Deif », reprennent en chœur des partisans. Du commandant suprême des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche militaire du mouvement terroriste Hamas, ils ne connaissent pourtant pas grand-chose. Un visage sur une photo floue datant de son incarcération en Israël, en 1989. Et une voix, rare, qui s’élève dans les déclarations diffusées par le mouvement islamiste palestinien quand vient la guerre.

Samedi 7 octobre au matin, la silhouette de cet homme mystérieux est apparue, en ombre chinoise à la télévision, dans un bureau décoré d’une carte en relief de la Palestine. D’une voix claire et forte, il a annoncé le début de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa ». Des centaines de ses combattants venaient d’envahir, par les airs, la terre et la mer, des localités israéliennes frontalières de la bande de Gaza, dans une attaque inédite qui a fait une hécatombe en Israël, puis dans l’enclave palestinienne sous l’effet des représailles.

Cerveau de la stratégie militaire du Hamas depuis plus de vingt ans, déterminé à « mettre fin à tous les crimes de l’occupation » israélienne, Mohammed Deif a fait basculer le sort du peuple palestinien. Aux yeux d’experts sécuritaires israéliens, c’est un suicide qu’il lui promet.

Le choix en a certainement été fait en concertation avec le chef de la branche politique, Yahya Sinouar, mais c’est lui qui l’incarne. « Le mouvement est heureux d’avoir ce symbole, ce chef militaire qui fait peur et dont on prend au sérieux chaque déclaration. Ce statut, qu’il ait été prémédité ou qu’il soit le fruit de l’aura qu’il a développée, est entretenu par le Hamas », abonde Khaled Al-Hroub, spécialiste du Hamas à la Northwestern University, au Qatar.

« Chat à neuf vies »

Traqué par les commandos israéliens depuis les années 1990, Mohammed Deif est la cible « terroriste » numéro un d’Israël. Les experts militaires voient en lui un stratège qui a transformé l’aile militaire du Hamas en une armée capable de lancer des missiles balistiques sur Tel-Aviv et de déployer des commandos aguerris sur le sol israélien pour perpétrer attaques suicides et kidnappings.

Ils lui attribuent la paternité de la roquette Qassam, l’arme fétiche du Hamas avant que n’affluent des matériels plus sophistiqués venus d’Iran, et celle du dédale de tunnels de Gaza, dans lequel il passe la plupart de son temps pour échapper à l’armée israélienne et diriger les opérations, à l’abri des regards.

Plusieurs fois, les Israéliens ont été sur le point de l’éliminer. Il aurait échappé à au moins huit tentatives d’assassinat, qui lui ont laissé de graves blessures et des séquelles, peut-être même la perte d’un œil et d’une main.

Cet exploit lui vaut le surnom de « chat à neuf vies ». Il a ainsi survécu au bombardement qui a tué l’une de ses épouses et deux de leurs enfants, lors de la guerre de 2014, dans l’immeuble où ils habitaient à Gaza. Des failles dans le cercle très restreint qui l’entoure avaient alors été évoquées pour expliquer comment le Shin Beth, la sécurité intérieure israélienne, avait pu avoir l’information de sa présence sur les lieux.

Goût pour le secret et la clandestinité

Personne dans le quartier ne connaissait en effet l’identité de l’époux de la défunte. Le père de cette dernière affirmait ne l’avoir, lui-même, rencontré qu’une seule fois, lorsqu’il avait demandé la main de sa fille, en 2007.

Ce goût pour le secret et la clandestinité expliquerait le choix de son nom de guerre, Deif, (« l’invité » en arabe), celui qui ne dort jamais au même endroit. Sur leur site, les Frères musulmans entretiennent le mythe d’un « homme simple et solitaire, qui peut rester une année enfermé dans une pièce sans ressentir de frustration ou d’ennui ». Maîtrisant l’art du déguisement, il met un soin paranoïaque à effacer toute trace de lui, dans ses déplacements comme dans ses échanges, évitant les technologies de communication modernes.

C’est sous le nom de Mohammed Diab Al-Masri qu’il est né en 1965 dans une famille pauvre du camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Etudiant en biologie à l’université islamique de Gaza, il a pris la tête de l’Union étudiante des Frères musulmans, dans le giron desquels a été créé le Hamas en 1987.

Lorsqu’elles l’arrêtent en 1989, pendant la première Intifada, les autorités israéliennes le suspectent déjà d’occuper une place importante dans la force militaire secrète du Hamas. A sa libération, seize mois plus tard, il prend de fait le commandement de la branche Sud, la plus radicale, celle des Brigades Ezzedine Al-Qassam, créées en 1990, et il passe maître dans l’art des actions ciblées contre les soldats israéliens et des attentats à la bombe. Mohammed Deif a tout appris en matière de fabrication d’explosifs de son mentor, « l’ingénieur » Yéhia Ayache, assassiné en 1996.

Sept ans de silence, jusqu’en mai 2021

Ses multiples séjours dans les geôles de l’Autorité palestinienne, qui traque les militants islamistes dès sa création en 1994, ne mettent pas fin à ses activités. Libéré par le président palestinien en 2001, au début de la seconde Intifada, comme tous les prisonniers islamistes, il devient le cerveau de la vague d’attentats-suicides qui a tué des dizaines d’Israéliens jusqu’en 2006. Cette période est aussi celle de son accession au sommet de la hiérarchie du Hamas. Israël décapite alors une à une les têtes du mouvement. L’assassinat de Salah Chehadeh, en juillet 2002, le propulse commandant suprême des Brigades et membre de la direction secrète du Hamas.

Mais, grièvement blessé dans une tentative d’assassinat la même année, il débute une longue période de retrait, s’effaçant derrière son numéro deux, Ahmed Jabari. C’est seulement à la mort de ce dernier, dans une attaque ciblée en novembre 2012, qu’il reprend le commandement des Brigades, et se montre, pour la première fois, le visage flouté. Il s’attelle à façonner son « armée », décuplant ses capacités technologiques et opérationnelles.

Après la guerre de 2014, il n’a plus adressé aucun message pendant sept ans. Il n’est sorti de son silence qu’en mai 2021, pour mettre en garde Israël face aux menaces d’expulsions de Palestiniens du quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est, accompagnant sa mise en garde d’un barrage massif de roquettes contre les villes israéliennes.

Le 7 octobre, l’homme de l’ombre a refait surface avec le dessein de réaliser l’unité des Palestiniens et de la « résistance arabe » de Jérusalem à la Galilée, de la Cisjordanie au Golan occupé, du Liban à la Syrie, à l’Irak et au Yémen. « Aujourd’hui, que celui qui a un fusil le sorte ; le temps est venu », a-t-il exhorté.

 

[olivier lsb]

il y a 1 minute, Banzinou a dit :

Mélenchon : "Si nous acceptions de caractériser comme terroriste une action de guerre, nous la soustrairions au droit international"

Est-ce qu'on pourrait traiter ailleurs qu'ici ? Le propos est parfaitement outrancier, inexact et y'aurait beaucoup à redire... Et c'est précisément pour çà qu'il serait de bien de pas trop polluer en digression avec nos bisbilles de politiques nationaux. 

[Titus K]

Bombe guidée 1000 Kg Spice 

[Clairon]

Bon, au lieu de refaire l'histoire du pays où coule le lait et le miel (c'est sur un autre fil), on va parler des opérations militaires/de guerre.

Le Monde a fait un montage Vidéo de l'attaque du Festival, infos nouvelles : il apparait qu'il n'y avait qu'une douzaine de gardes israéliens avec des pistolets qui ont quand même tenté de s'opposer aux terroristes du Hamas, étonnant peu après le début de l'attaque un char Merkava est  venu "en aide" aux festivaliers, mais on en sait pas plus sur son action ou sa "vie" postérieure (les terroristes du Hamas ont peut-être réussi à le mettre hors de combat)

https://www.lemonde.fr/israel-palestine/video/2023/10/11/enquete-video-comment-le-hamas-a-massacre-des-civils-lors-d-un-festival-de-musique-en-israel_6193809_1667123.html

[img]https://i.imgur.com/Cz4GTpJ.png[/img]

Clairon

@Clairon L'image ne s'affiche pas. Collectionneur

 

[herciv]

Cette image est porteuse d'espoir.

 

[jojo (lo savoyârd)]

il y a 2 minutes, herciv a dit :

Cette image est porteuse d'espoir.

 

Oui ... Enfin à nuancer toutes fois ; les ultras, quelques soient-ils se ressemblent quelque part. 

Mais oui quand même, c'est porteur d'espoir.

[Manuel77]

Il y a 12 heures, herciv a dit :

Va falloir que les Israéliens y regarde à deux fois avant de commettre des massacres à Gaza. Les politiques sont en train de changer leur casaque.

Sans surprise, les relations entre Israël et l'Irlande sont notoirement mauvaises. Il en va de même pour Israël et la Suède.

Comme l'a dit l'analyste Dan Schueftan : "Nous, Israéliens, devrions toujours écouter très attentivement les Européens et faire ensuite exactement le contraire. 

[olivier lsb]

On poursuit avec cette analyse très très intéressante de Samy Cohen, directeur de recherche émérite à Sciences Po-Centre de recherches internationales, auteur de « Tsahal à l’épreuve du terrorisme » (Seuil, 2009) et d’« Israël, une démocratie fragile » (Fayard, 2021).

La encore, la classe politique Israélienne n'est pas épargnée et la politique de Netanyahou est au centre des critiques. On commence à retrouver des éléments semblables à d'autres analyses (la nécessité d'un Hamas fort pour tuer la paix, la réorientation de l'armée sur la Cisjordanie, le clientélisme politique sur une toute petite partie de l'électorat ultra orthodoxe...) et le foirage complet du renseignement, mais, et c'est une subtilité bienvenue et rafraichissante: qui a influencé qui, du politique ou de l'appareil sécuritaire ?

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/11/attaque-du-hamas-les-failles-du-renseignement-israelien-sont-le-reflet-d-une-faillite-strategique_6193720_3232.html

Citation

Samy Cohen, politiste : « Les services de renseignement israéliens, réputés tout-puissants, portent leur part de responsabilité. Ils se sont endormis »

La défaillance des services de renseignement israéliens à prévoir et à empêcher l’attaque du Hamas est avant tout la conséquence des choix politiques et stratégiques du premier ministre, Benyamin Nétanyahou.

Article réservé aux abonnés

Qui, en Israël, est responsable de ce qui s’apparente à un véritable « 11-Septembre israélien » ? Cette question dominera encore longtemps les débats dans l’Etat hébreu. Elle monopolisera en particulier l’attention des habitants du sud du pays, qui ont payé un très lourd tribut dans cette attaque digne de l’organisation Etat islamique. Une commission d’enquête, si elle est créée, fera toute la lumière le moment venu. Mais quelques grandes failles apparaissent d’ores et déjà clairement.

Que les services de renseignement portent leur part de responsabilité est évident. Ils se sont endormis. Réputés tout-puissants, ils n’avaient plus aucune source d’information au sein du Hamas susceptible de les éclairer sur ce qui s’y tramait manifestement depuis de longs mois. Ils n’ont rien vu venir. Ils ne se sont pas alarmés des préparatifs à ciel ouvert qui impliquaient pourtant de nombreux membres du mouvement.

Mais il n’y a pas que cela. Le renseignement ne fonctionne pas dans un vide : il s’imprègne de l’état d’esprit dominant dans la haute sphère politico-militaire du pays, comme cela s’est passé pendant la guerre du Kippour [1973]. Le renseignement militaire d’alors avait des informations très précises sur l’imminence d’une attaque égyptienne (ce qui n’était pas le cas le 7 octobre), mais ses chefs étaient imprégnés de l’idée dominante selon laquelle toute attaque égyptienne serait brisée par l’aviation et les chars israéliens.

Dans le cas présent, la responsabilité la plus lourde incombe à une analyse stratégique tout aussi légère. Elle a été élaborée de longue date au plus haut niveau politique, par [le premier ministre] Benyamin Nétanyahou lui-même. Selon lui, Israël avait tout intérêt à avoir à son flanc sud un Hamas relativement fort, pour pouvoir dire qu’Israël ne pouvait pas négocier avec une société palestinienne divisée. Un Hamas omniprésent était vu comme une assurance protégeant de toute pression internationale en faveur de la reprise des pourparlers israélo-palestiniens.

Bercés d’illusion

Cette stratégie s’est doublée d’une croyance naïve selon laquelle il fallait aider le Hamas à se maintenir en lui faisant des concessions qui lui permettraient d’améliorer le sort de sa population, assurant ainsi des périodes plus ou moins longues d’accalmie à la frontière. De là est venue l’idée de laisser passer de l’argent en provenance du Qatar, et de permettre à des Gazaouis de venir travailler en Israël : le pays pourrait ainsi gérer le conflit avec le Hamas « à petit feu », et ses dirigeants affirmer que la dissuasion israélienne fonctionne.

Bercés à leur tour par l’illusion que le Hamas n’avait aucun intérêt à une confrontation majeure avec Israël, les services de renseignement et l’armée ont baissé la garde. Les failles du renseignement sont le reflet de cette faillite stratégique. Le chef du Conseil national de sécurité, Tzachy Hanegbi, un proche du premier ministre, affirmait publiquement il y a peu que le Hamas n’était pas désireux de reprendre les hostilités. Ce raisonnement est revenu comme un boomerang à la face d’Israël, et ses habitants en ont payé le prix.

Les citoyens israéliens qui ont le plus bénéficié de la sollicitude du gouvernement sont les colons de Cisjordanie, clientèle privilégiée des alliés extrémistes de M. Nétanyahou. Celui-ci devra répondre de la décision de son gouvernement de renforcer massivement la sécurité des colonies de Cisjordanie, déjà ultra-sécurisées, sans prêter suffisamment d’attention à celle de la population du Sud, laissée avec une protection tout à fait dérisoire. La plupart des habitants ont été abandonnés pendant de longues heures à l’ultraviolence des terroristes du Hamas. Il y a là une négligence politique et militaire qui surpasse sans doute celle de la guerre du Kippour. Ce choix est-il anodin ? Ne traduit-il pas la priorité accordée par le gouvernement israélien à une clientèle électorale plus loyale que celle du sud d’Israël ?

Erreurs et obsession

Les erreurs du « Kosem » (le magicien), comme l’appellent ses supporteurs, ne s’arrêtent pas là. Il s’est trompé lourdement – et il a trompé son peuple – en faisant croire qu’avec les accords d’Abraham [signés en 2020 entre Israël et les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Soudan] la question palestinienne passait à la trappe. Elle ne constituait plus un enjeu prioritaire, alors que les militants palestiniens de Cisjordanie lui rappellent qu’elle existe plus que jamais. Malheureusement, le premier ministre, comme sa coalition extrémiste, ne comprend manifestement rien aux ressorts de la société palestinienne. Elle n’a en rien renoncé à la lutte armée. Comment ne pas ajouter à cette liste d’erreurs l’obsession de Nétanyahou, inculpé de trois chefs d’accusation, dont celui de corruption, à réduire les pouvoirs de la Cour suprême, négligeant des sujets autrement vitaux ?

Avec plus de 1 000 morts, le Hamas a fait, proportionnellement à la démographie du pays, « pire » que les attaques contre le World Trade Center de New York, ou que les attentats-suicides de la deuxième Intifada, qui ont causé la mort d’un millier d’Israéliens, mais sur plusieurs années. La question est : que veut-il ? Quels sont ses objectifs ? S’il voulait rappeler qu’il défend seul la cause palestinienne, que les accords d’Abraham n’effaceront pas les revendications des Palestiniens, ou encore que la dissuasion israélienne n’en est pas une, alors c’est une réussite. Si, de surcroît, il réussit à entraîner dans sa lutte le Hezbollah, ce sera un succès éclatant.

Mais à plus long terme ? Le gouvernement israélien est condamné à réagir violemment. M. Nétanyahou parle de détruire le Hamas. On peut douter qu’il y arrive : il faudrait pour cela que Tsahal [l’armée israélienne] rase des quartiers entiers de Gaza, mettant en danger les otages israéliens. Mais qu’est-ce que le mouvement terroriste aura gagné à commettre un pareil massacre, s’il doit finalement se retrouver à la tête d’un territoire exsangue ? Quel bienfait aura-t-il apporté à sa population, en supposant qu’il s’en soucie ? N’aura-t-il pas fait reculer la cause qu’il prétend servir ?

 

[jojo (lo savoyârd)]

il y a 1 minute, Manuel77 a dit :

Comme l'a dit l'analyste Dan Schueftan : "Nous, Israéliens, devrions toujours écouter très attentivement les Européens et faire ensuite exactement le contraire. 

À la lettre ces dernières décennies ...

[Banzinou]

il y a 14 minutes, Clairon a dit :

Bon, au lieu de refaire l'histoire du pays où coule le lait et le miel (c'est sur un autre fil), on va parler des opérations militaires/de guerre.

Le Monde a fait un montage Vidéo de l'attaque du Festival, infos nouvelles : il apparait qu'il n'y avait qu'une douzaine de gardes israéliens avec des pistolets qui ont quand même tenté de s'opposer aux terroristes du Hamas, étonnant peu après le début de l'attaque un char Merkava est  venu "en aide" aux festivaliers, mais on en sait pas plus sur son action ou sa "vie" postérieure (les erroristes du Hamas ont peut-être réussi à le mettre hors de combat)

https://www.lemonde.fr/israel-palestine/video/2023/10/11/enquete-video-comment-le-hamas-a-massacre-des-civils-lors-d-un-festival-de-musique-en-israel_6193809_1667123.html

[img]https://i.imgur.com/Cz4GTpJ.png[/img]

Clairon

 

Justement j'ai vu les images en début d'après midi, en effet la Police locale et les gardes du festival ont tenté de ralentir la progression du Hamas.

Concernant le char, on aimerait également savoir d'où il sort, il y a des policiers autour de lui, le char semble complètement inactif, et on voit un mec torse nu mais avec un casque et treillis, peut être une partie de l'équipage ?

Possible même qu'il s'agisse simplement d'un pilote de char qui s'est enfuit seul et à tenté de rejoindre une forme de résistance sur place...

D'autant que ce groupe se fait tirer dessus juste après et se contente de se cacher derrière le Merkava, ce dernier restant complètement inactif, alors que la menace est très présente et qu'il est pas arrivé jusque ici tout seul

 

Donc je suis presque convaincu que l'équipage n'était pas complet, et qu'il s’agit d'un char qui s'est enfuit avec son pilote lors de l'attaque de la base... et qui s'est arrêté devant les premiers flics qu'il a croisés

 

 

 

Modifié le 11 octobre 2023 par Banzinou

[Titus K]

Il y a 12 heures, Clairon a dit :

Bon, au lieu de refaire l'histoire du pays où coule le lait et le miel (c'est sur un autre fil), on va parler des opérations militaires/de guerre.

Le Monde a fait un montage Vidéo de l'attaque du Festival, infos nouvelles : il apparait qu'il n'y avait qu'une douzaine de gardes israéliens avec des pistolets qui ont quand même tenté de s'opposer aux terroristes du Hamas, étonnant peu après le début de l'attaque un char Merkava est  venu "en aide" aux festivaliers, mais on en sait pas plus sur son action ou sa "vie" postérieure (les erroristes du Hamas ont peut-être réussi à le mettre hors de combat)

https://www.lemonde.fr/israel-palestine/video/2023/10/11/enquete-video-comment-le-hamas-a-massacre-des-civils-lors-d-un-festival-de-musique-en-israel_6193809_1667123.html

[img]https://i.imgur.com/Cz4GTpJ.png[/img]

Clairon

 

J'avais posté le même montage (bon ok ça avait été retiré pour "voyeurisme"), et je me demandais justement comment il pouvait y avoir un char en action alors qu'il m'y avait visiblement aucun soldat et seulement de la police faiblement armée. 

Y a t il toujours des chars en alerte a la frontière de gaza et si oui comment n'a-il pas eu de soutient d'infanterie ??? 

On peut imaginer l'état de terreur et de confusion dans lequel étaient ces civils qui se sont retrouvés entre des chars et des terroristes après une nuit de fête ...

[jojo (lo savoyârd)]

il y a 2 minutes, olivier lsb a dit :

On poursuit avec cette analyse très très intéressante de Samy Cohen, directeur de recherche émérite à Sciences Po-Centre de recherches internationales, auteur de « Tsahal à l’épreuve du terrorisme » (Seuil, 2009) et d’« Israël, une démocratie fragile » (Fayard, 2021).

La encore, la classe politique Israélienne n'est pas épargnée et la politique de Netanyahou est au centre des critiques. On commence à retrouver des éléments semblables à d'autres analyses (la nécessité d'un Hamas fort pour tuer la paix, la réorientation de l'armée sur la Cisjordanie, le clientélisme politique sur une toute petite partie de l'électorat ultra orthodoxe...) et le foirage complet du renseignement, mais, et c'est une subtilité bienvenue et rafraichissante: qui a influencé qui, du politique ou de l'appareil sécuritaire ?

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/11/attaque-du-hamas-les-failles-du-renseignement-israelien-sont-le-reflet-d-une-faillite-strategique_6193720_3232.html

 

Oui certainement, mais là aussi je serais plus nuancé ; en de tels cas c'est toujours la faute des renseignements ... Pafait bouc émissaires ... Mais ... Que fait donc le politique ? Écoute t-il ? Donne t-il les moyens ? Quand ça l'arrange ...

[Clairon]

il y a 1 minute, Banzinou a dit :

Possible même qu'il s'agisse simplement d'un pilote de char qui s'est enfuit seul et à tenté de rejoindre une forme de résistance sur place...

D'autant que ce groupe se fait tirer dessus juste après et se contente de se cacher derrière le Merkava, ce dernier restant complètement inactif, alors que la menace est très présente et qu'il est pas arrivé jusque ici tout seul

Enfin il y a une doucette sur l'engin, et une quinzaine de gars autour, dont au moins la moitié à fait son service, il doit bien y en avoir un qui sait s'en servir ... Peut-être n'y avait-il pas de munitions ...

Clairon

[pascal]

il y a 34 minutes, John92 a dit :

C'est extrêmement grave

Non c'est le Pacifique en 44, le front russe durant 4 ans la Normandie ou le Bulge, sauf qu'aujourd'hui on a des médias en temps réel. En fait c'est la guerre ohé réveillez-vous c'est un séisme qui s'est produit le we dernier et les Israéliens seront sans pitié ...

[Banzinou]

à l’instant, Clairon a dit :

Enfin il y a une doucette sur l'engin, et une quinzaine de gars autour, dont au moins la moitié à fait son service, il doit bien y en avoir un qui sait s'en servir ... Peut-être n'y avait-il pas de munitions ...

Clairon

Oui possible même que le char n'était pas armé finalement

[MIC_A]

Il y a 1 heure, Alexis a dit :

 

Le ministre de la santé demande aux hôpitaux publics de ne pas soigner les terroristes capturés

"En ces temps difficiles, le système de santé devrait se concentrer entièrement sur le traitement des victimes du massacre criminel, les soldats de Tsahal et la préparation de la prochaine étape", a déclaré M. Arbel. "La tâche de sécuriser et de traiter les terroristes maudits et méprisables au sein du système de santé publique nuit considérablement à ces efforts et, par conséquent, sous ma direction, le système de santé publique ne les traitera pas".

"Le traitement de cette question devrait être confié aux FDI ou au Shin Bet et, bien entendu, le ministère de la santé est prêt et disposé à aider ces organismes, si nécessaire."

Nous ne les soignerons pas. Mais nous sommes prêts à "aider" l'armée et les services secrets à "traiter" cette question.

Je suis déjà étonné que des blessés du Hamas soient amené dans les hôpitaux !
Lors de la période Covid, en France, devant la saturation des urgences, un tri était effectué, idem lors de catastrophes, c'est par ordre de gravité et âges (soigner celui qui a le plus de chance de s'en sortir).
Là, il y a une condition encore plus précise, priorité aux Israéliens victimes des attaques, civils et militaires et il y en a eu beaucoup, les auteurs de ces massacres sont déconsidérés à juste titre pour leurs exactions sordides envers des civils.
Il est évident que ces blessés intéressent les services de renseignements et pour extorquer quelques renseignements les soins seront certainement "négociables", c'est la guerre, demandons aux Russes et Ukrainiens comment ça se passe.

Du moins, c'est comme cela que je le comprends.
 

Modifié le 11 octobre 2023 par MIC_A

[John92]

il y a 2 minutes, pascal a dit :

Non c'est le Pacifique en 44, le front russe durant 4 ans la Normandie ou le Bulge, sauf qu'aujourd'hui on a des médias en temps réel. En fait c'est la guerre ohé réveillez-vous c'est un séisme qui s'est produit le we dernier et les Israéliens seront sans pitié ...

Désolé Pascal, mais

1. Tu coupes mon message, après je comprend ton message

2. Mais, je le répète, un toubib ça soigne. Justement ça fait preuve de pitié. Même si après, il "dénonce" donc livre le combattant ennemi à ses forces.

sinon c'est pas un médecin.

C'est la ligne jaune à ne pas franchir.

 

 

[Yoram]

il y a 19 minutes, herciv a dit :

Cette image est porteuse d'espoir.

 

Si tu pouvais peut être arrêter ta propagande anti israélienne continue, ça serait cool pour suivre le reste du fil.

Merci