herciv Posté(e) mardi à 15:34 Share Posté(e) mardi à 15:34 il y a 1 minute, rendbo a dit : ce sera un vote à l'unanimité ou à la double majorité ? C'esr dans l'article. Il y a dzs chances raisonnable que ca se fasse tellement les opinions sont remontées. La clef ce sont l'Allemagne et l'Italie. Ce serait une suspension des accords commerciaux. C'est pas rien. Israël exporte 30% de sa marchandise vers l'Europe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) mardi à 15:38 Share Posté(e) mardi à 15:38 En complément : https://news.un.org/fr/story/2025/09/1157475 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Colstudent Posté(e) mardi à 16:09 Share Posté(e) mardi à 16:09 il y a 41 minutes, herciv a dit : L'UE sur le point de prendre des sanctions contre Israël. https://www.lesechos.fr/monde/europe/lunion-europeenne-va-proposer-des-sanctions-commerciales-contre-israel-la-france-favorable-2186469 Allemagne et Italie pourraient voter pour poussées par leur opinion publique. J'espère que Fitch nous rendra un A par notre action Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 18:16 Share Posté(e) mardi à 18:16 https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250916-une-commission-d-enquête-de-l-onu-accuse-israël-de-commettre-un-génocide-à-gaza Selon une commission d'enquête indépendante de l'ONU, Israël se rend coupable d'actes génocidaires dans la bande de Gaza. Elle a accusé, dans un nouveau rapport présenté mardi 16 septembre le président israélien Isaac Herzog, le Premier ministre Benyamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant d'avoir « incité à commettre un génocide ». Si la commission a été mandatée par l'ONU, elle ne s'exprime toutefois pas au nom de l'organisation. https://www.theguardian.com/world/2025/sep/16/israel-committed-genocide-in-gaza-says-un-inquiry La commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies (Commission of Inquiry, COI), qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a conclu que « un génocide est en cours à Gaza et se poursuit », a déclaré sa présidente, Navi Pillay. « Lorsque des signes et des preuves évidents de génocide apparaissent, l'absence de mesures pour y mettre fin équivaut à de la complicité », a-t-elle ajouté. « Tous les États ont l'obligation légale d'utiliser tous les moyens raisonnablement à leur disposition pour mettre fin au génocide à Gaza. » La COI, créée par l'ONU en 2021 et composée de trois experts indépendants, a cité le meurtre de civils et d'enfants dans le cadre d'une « stratégie militaire de la terre brûlée », la famine et les décès causés par les restrictions sur la nourriture et les médicaments, les mauvais traitements infligés aux détenus, les déplacements forcés et la dévastation physique d'une grande partie du territoire pour étayer ses conclusions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) mardi à 21:36 Share Posté(e) mardi à 21:36 Il y a 6 heures, herciv a dit : Ce serait une suspension des accords commerciaux. C'est pas rien. Israël exporte 30% de sa marchandise vers l'Europe. Un "boycott" ? Rhoooo putain on va être classé terroriste par les USA ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) mardi à 21:38 Share Posté(e) mardi à 21:38 Il y a 3 heures, Wallaby a dit : https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250916-une-commission-d-enquête-de-l-onu-accuse-israël-de-commettre-un-génocide-à-gaza Selon une commission d'enquête indépendante de l'ONU, Israël se rend coupable d'actes génocidaires dans la bande de Gaza. Elle a accusé, dans un nouveau rapport présenté mardi 16 septembre le président israélien Isaac Herzog, le Premier ministre Benyamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant d'avoir « incité à commettre un génocide ». Si la commission a été mandatée par l'ONU, elle ne s'exprime toutefois pas au nom de l'organisation. https://www.theguardian.com/world/2025/sep/16/israel-committed-genocide-in-gaza-says-un-inquiry La commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies (Commission of Inquiry, COI), qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a conclu que « un génocide est en cours à Gaza et se poursuit », a déclaré sa présidente, Navi Pillay. « Lorsque des signes et des preuves évidents de génocide apparaissent, l'absence de mesures pour y mettre fin équivaut à de la complicité », a-t-elle ajouté. « Tous les États ont l'obligation légale d'utiliser tous les moyens raisonnablement à leur disposition pour mettre fin au génocide à Gaza. » La COI, créée par l'ONU en 2021 et composée de trois experts indépendants, a cité le meurtre de civils et d'enfants dans le cadre d'une « stratégie militaire de la terre brûlée », la famine et les décès causés par les restrictions sur la nourriture et les médicaments, les mauvais traitements infligés aux détenus, les déplacements forcés et la dévastation physique d'une grande partie du territoire pour étayer ses conclusions. Je recite l'article de Wikipedia "anglais" qui est très copieux sur le sujet avec quantité de source https://en.wikipedia.org/wiki/Gaza_genocide Et la longue dispute concernant la page Wikipedia "genocide" https://www.haaretz.com/israel-news/2024-11-07/ty-article/.premium/wikipedia-editors-add-article-titled-gaza-genocide-to-list-of-genocides-page/00000193-0749-d3a2-a3d7-4f491b760000 Wikipedia Editors Add Article Titled 'Gaza Genocide' to 'List of Genocides' Page The decision marks the end of a long dispute among editors and highlights how Wikipedia's English-language site has become yet another battleground for arguments over Israel's war in Gaza The popular open-source information website Wikipedia has officially added the article titled "Gaza genocide" to its "List of genocides" article, effectively putting an end to a months-long disagreement among site editors over whether it should be included, according to a recent report in the Jewish Journal. According to the page titled "List of Genocides," all events which have been classified as genocide by "significant scholarship" are included on the list, but the article also acknowledges that because there are varying definitions of the word events that are subject to "ongoing scholarly debate" also qualify. New research documents how Wikipedia distorts the Holocaust Human rights groups: Israel's Channel 14 has repeatedly called for genocide in Gaza Israel is unleashing an apocalypse in northern Gaza Because the list is presented in reverse chronological order, "Gaza genocide" now appears as the first entry. "Israel has been accused by experts, governments, UN agencies and non-governmental organizations of carrying out a genocide against the Palestinian population during its invasion and bombing of Gaza during the ongoing Israel–Hamas war," the article reads. "By March 2024, after five months of attacks, Israeli military action had resulted in the deaths of over 31,500 Palestinians – 1 out of every 75 people in Gaza – averaging 195 killings a day and nearly 40,000 confirmed deaths by July. Most of the victims are civilians, including over 25,000 women and children and 108 journalists. Thousands more dead bodies are under the rubble of destroyed buildings." The debate over whether to include Gaza in the article began back in July with what Wikipedia refers to as a Request for Comment, a formal process initiated by an editor in which input is gathered from the broader Wikipedia community with the goal of resolving a dispute. This process allows editors to state their position and offer arguments to back it up on a central noticeboard where others can also weigh in. ICJ President Joan Donoghue speaks at the International Court of Justice prior to the verdict announcement in the genocide case against Israel, brought by South Africa, in The Hague on January 26, 2024.Credit: REMKO DE WAAL - AFP According to July's RFC, those in favor of including Gaza on the genocide list argued that it made logical sense given an earlier decision to change the entry "Allegations of genocide in the 2023 Israeli attack on Gaza" to "Gaza genocide." Others added that it qualified under the definition of "classified under significant scholarship," arguing that the label of genocide for the war in Gaza was much less controversial than some other events already on the list, such as Darfur and Rohingya. Those who opposed Gaza's inclusion contended that the label was too widely disputed, especially before the International Court of Justice had ruled on the matter. Ultimately, British Wikipedian Stuart Marshall ruled in favor of including Gaza on the list in September. "Based on the strength of the arguments … and it's not close … I discarded the argument that scholars haven't reached a conclusion on whether the Gaza genocide is really taking place," Marshall wrote. "The matter remains contested, but there's a metric truckload of scholarly sources linked in this discussion that show a clear predominance of academics who say that it is." "We follow the scholars" he concluded, before closing the RFC to comments. Marshall's ruling was generally accepted by his Wikipedia colleagues, but one editor, speaking on the condition of anonymity, told the Jewish Journal that "When Marshall says 'we follow the scholars,' he's saying 'we follow a subset of sources guaranteed to find Israel guilty of everything, including the Lindbergh kidnapping'… Anti-Israel bias is baked into the Wikipedia power structure, as he could have easily used his discretion not to have Wikipedia accuse Israel of genocide in 'wikivoice (term for the specific, neutral tone used in the site's articles).'" The ruling is part of a larger debate taking place across Wikipedia about what qualifies as a reputable source, particularly when it relates to the highly contentious Israel-Palestine conflict. In June, editors voted to declare the Anti-Defamation League "generally unreliable" on the subject, adding it to a list of banned and partially banned sources. An overwhelming majority of editors involved in the vote also voted to deem the ADL unreliable on the topic of antisemitism, its core focus. A formal declaration on that count is forthcoming. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) hier à 00:34 C’est un message populaire. Share Posté(e) hier à 00:34 https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/16/en-israel-le-debat-balbutiant-et-brulant-sur-les-accusations-de-genocide-a-gaza_6641331_3210.html En Israël, le débat balbutiant et brûlant sur les accusations de génocide à Gaza Pour l’immense majorité des Israéliens, la possibilité que leur armée ait commis « le crime des crimes » dans l’enclave côtière reste inenvisageable. Mais, aux yeux d’une poignée d’intellectuels, sidérés par l’ampleur du carnage et des destructions qui y ont été perpétrées, cette qualification est désormais fondée. L’Etat d’Israël est confronté à une des questions les plus difficiles de sa courte existence : faut-il parler de génocide à propos de la guerre à Gaza ? Cette interrogation sera tranchée un jour par la Cour internationale de justice (CIJ). Mais cette question n’est plus seulement l’apanage de défenseurs des droits humains palestiniens, d’ONG internationales comme Human Rights Watch ou de responsables politiques étrangers. Signe du trouble quant à l’ampleur des dégâts, vingt-trois mois après le début du conflit lancé par le Hamas, l’usage de ce terme est désormais défendu en Israël même par une poignée d’historiens et d’intellectuels, tandis que des pancartes « Arrêtez le génocide » apparaissent désormais ponctuellement lors de manifestations contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou. La question existe en Israël depuis fin 2023. Mais elle n’avait alors été évoquée que pour la réfuter. L’Afrique du Sud a en effet déposé, très tôt, le 29 décembre 2023, une requête contre l’Etat d’Israël l’accusant de ne pas respecter la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide adoptée en 1948. Dans sa requête introductive, Pretoria avait insisté sur les déclarations « génocidaires », selon elle, proférées par une partie des dirigeants, et souligné la brutalité de la riposte israélienne après l’attaque terroriste du Hamas, à l’origine de plus de 1 200 morts et 250 otages. « Les actes et omissions dont l’Afrique du Sud fait grief à Israël revêtent un caractère génocidaire en ce qu’ils visent à entraîner la destruction d’une partie importante du groupe national, racial et ethnique des Palestiniens, celle qui vit dans la bande de Gaza », indiquait la requête. Pour les Israéliens, même les opposants au premier ministre, Benyamin Nétanyahou, la démarche était inaudible. D’abord parce que, dans son argumentation, l’Afrique du Sud avait aussi exprimé une critique plus politique, évoquant lors des premières auditions, en janvier 2024, « le contexte plus large de l’apartheid imposé par Israël depuis soixante-quinze ans, de l’occupation depuis cinquante-six ans et du siège depuis seize ans, imposés à la bande de Gaza ». Ensuite parce que l’initiative de Pretoria suivait le début de la guerre de quelques semaines, ce qui enlevait, aux yeux des Israéliens, toute légitimité à la démarche. Les premières qualifications de génocide étaient également apparues dès le lendemain du 7 octobre 2023 sur les réseaux sociaux. Notamment parmi des militants propalestiniens. L’historien israélien Raz Segal, enseignant-chercheur à Stockton (New Jersey), spécialiste des questions de génocide, a lui aussi écrit un texte, dès le 13 octobre 2023, sur le risque de génocide, en relevant à la fois les discours des dirigeants et le déluge de bombes sur la bande de Gaza. « L’attaque génocidaire d’Israël à Gaza est explicite, ouverte et décomplexée. Les auteurs de génocide n’expriment généralement pas leurs intentions aussi clairement, bien qu’il y ait des exceptions », relevait-il alors. Un raisonnement inacceptable pour l’immense majorité des Israéliens, y compris à gauche, alors que l’intention génocidaire du Hamas, à travers l’attaque du 7-Octobre, commençait à peine à être débattue. « Presque toutes les guerres entre Israël et les Palestiniens ont été qualifiées de génocides (…). Cela a rendu les Israéliens assez blasés face à la question du génocide », a soutenu l’ancien ministre des affaires étrangères, Shlomo Ben Ami (travailliste), dans un podcast du quotidien israélien Haaretz le 4 septembre. Discours de déshumanisation des Palestiniens D’autres voix ont commencé à s’exprimer début 2024 au sein du monde universitaire. Lee Mordechai figure parmi les premiers. L’historien, spécialiste de l’époque byzantine, est devenu un point de repère en Israël dans la documentation de la guerre. Lui-même raconte une prise de conscience progressive face au discours de déshumanisation des Palestiniens, y compris parmi ses collègues universitaires. « Octobre 2023 a été le mois le plus meurtrier de la guerre jusqu’à présent. En trois semaines environ, quelque 8 000 Palestiniens ont été tués. Le deuxième mois le plus meurtrier a été novembre 2023, avec quelque 7 000 Palestiniens tués. Cela n’a rien de comparable avec ce qui s’est passé par la suite », rappelle-t-il. « J’ai décidé que je voulais voir. Depuis lors, jusqu’à aujourd’hui, chaque jour, je vois des enfants morts. Chaque jour. A l’exception du deuxième cessez-le-feu » L’universitaire dit avoir été abasourdi par le décalage entre le récit médiatique, en Israël et dans le monde entier, et ce qu’il voyait à travers les vidéos et les bilans humains quotidiens – plus de 64 000 morts au total selon le ministère de la santé de Gaza, dont les estimations sont jugées fiables par les organisations internationales. Il continue depuis d’accumuler des archives de toute nature sur la guerre à Gaza – sans être spécialiste des génocides, insiste-t-il – avec l’aide d’une dizaine de volontaires. Cet archivage, permettra, « dans cinq, dix, vingt ans » d’étudier et de comprendre « ce qui a été fait en notre nom », espère-t-il. Lui a la conviction que l’intention génocidaire est démontrée. « Les actions d’Israël pendant la guerre correspondent à la définition du génocide telle que je la comprends », écrit-il dans la dernière version de son rapport. Mais il n’en fait pas la question la plus importante du moment : « Nous vivons dans une réalité où chaque jour des dizaines de personnes sont tuées. Je n’ai pas le luxe de pouvoir commencer ce débat maintenant. La première chose à faire est d’y mettre un terme. » D’autres figures, plus connues, ont pris position à leur tour, alimentant les questionnements, les débats et les répliques. L’historien Amos Goldberg a signé en avril 2024 un texte sur le site d’investigation Local Call, puis s’est exprimé dans des médias internationaux, dont Le Monde. « Les Israéliens et beaucoup d’autres pensent que tous les génocides doivent ressembler à la Shoah, mais c’est faux. Ce qui se passe à Gaza est un génocide, car Gaza n’existe plus », expliquait l’historien en octobre 2024. La position de l’historien israélo-américain Omer Bartov a aussi évolué au fil de l’aggravation de la situation à Gaza. « Ma conclusion inéluctable est qu’Israël commet un génocide contre le peuple palestinien, a écrit le chercheur dans le New York Times en juillet. Ayant grandi dans une famille sioniste, vécu la première moitié de ma vie en Israël, servi dans l’armée en tant que soldat et officier, et passé la majeure partie de ma carrière à faire des recherches et à écrire sur les crimes de guerre et l’Holocauste, cette conclusion a été douloureuse à accepter, et j’y ai résisté aussi longtemps que possible. Mais j’enseigne le génocide depuis un quart de siècle. Je sais reconnaître un génocide quand j’en vois un. » L’universitaire Shmuel Lederman, quant à lui, évoque un tournant personnel mi-2024 : « Nous assistons à la destruction de la société palestinienne à Gaza par Israël, ce qui correspond fondamentalement à un génocide. Nous pouvons bien sûr nous attarder sur la définition juridique mais, en fin de compte, le génocide consiste en la destruction violente d’un groupe ou en un préjudice si grave qu’il est irréparable. » Le chercheur interroge : « Quelle pourrait être l’intention d’Israël, si ce n’est de détruire les Palestiniens en tant que groupe ? Comment expliquer autrement tout ce qu’Israël a fait jusqu’à présent ? » Les discours des dirigeants ont été suivis d’actes, insiste-t-il, ce qui distingue la simple rhétorique de l’intention génocidaire. « A maintes reprises, Israël s’est entendu intimer : “Cessez d’affamer la population.” Au lieu de cela, il a décidé en mars d’imposer un blocus total sur Gaza », se désole-t-il. « J’ai le cœur brisé » Ces intellectuels expriment leur douleur. « J’ai le cœur brisé, mais je dois le dire : c’est un génocide », a ainsi dit l’écrivain israélien David Grossman début août, dans le journal italien La Repubblica. L’historien Daniel Blatman s’est exprimé sur le « déni » dans une tribune publiée fin juillet dans Haaretz. « Le génocide ne nécessite pas une directive unique et explicite ; il résulte plutôt d’un processus dans lequel la rhétorique, la politique, le discours politique, la déshumanisation collective et des schémas d’action répétés convergent vers des actes de destruction massive », a-t-il écrit. Deux associations israéliennes de défense des droits humains ont suivi le même cheminement. Dans son rapport intitulé « Notre génocide », publié fin juillet, l’ONG B’Tselem décrit l’enchaînement des faits qui témoigne, selon elle, d’une volonté de destruction du peuple palestinien. « L’examen de la politique menée par Israël et de ses conséquences dramatiques ainsi que les déclarations de hauts responsables politiques et militaires sur les objectifs de l’attaque conduisent à la conclusion sans équivoque qu’Israël mène une action coordonnée visant à détruire intentionnellement la société palestinienne dans la bande de Gaza ». L’organisation Physicians for Human Rights in Israël est parvenue à une conclusion similaire fin juillet : « Même si Israël met fin à son offensive aujourd’hui, les destructions qu’il a causées garantissent que des morts évitables – dues à la famine, aux infections et aux maladies chroniques – continueront pendant des années. Il ne s’agit pas de dommages collatéraux. Il ne s’agit pas d’un effet secondaire de la guerre. Il s’agit de la création systématique de conditions de vie impossibles.» Ces opinions apparaissent, toutefois, largement minoritaires dans la société israélienne. Deux ans après le 7-Octobre, la majeure partie des médias demeurent focalisés sur l’immense traumatisme subi ce jour-là, les otages retenus dans des conditions atroces à Gaza, les soldats mobilisés. Les accusations de génocide entraînent de vives répliques. Pour les étrangers revient l’accusation d’antisémitisme. Pour les Israéliens, l’incrimination de trahison ou de complicité avec le Hamas. « Les universitaires qui critiquent Israël mettent leur carrière en danger », constatait l’historienne Shira Klein dans un article de la revue académique Journal of Genocide Research, en janvier. Intention insuffisamment démontrée Sur le fond, des historiens, des juristes, des hommes politiques réfutent l’usage du terme « génocide ». A commencer par les membres du gouvernement. « Aujourd’hui, nous avons vu le monde à l’envers. Israël est accusé de génocide alors qu’il lutte contre le génocide », avait ainsi commenté le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, au moment des premières audiences de la Cour de justice internationale, le 11 janvier 2024. Plus tard, en août 2025, le chef du gouvernement a mis en avant à plusieurs reprises un autre argument : « Si nous avions voulu commettre un génocide, cela nous aurait pris exactement un après-midi.» La défense d’Israël se retrouve dans les mots de l’ancien président de la Cour suprême israélienne Aharon Barak, juge ad hoc désigné par son pays pour siéger au sein de la CIJ : « Pourquoi un Etat ayant l’intention de détruire un groupe fournirait-il des tentes, de l’aide humanitaire et des hôpitaux de campagne ? Pourquoi émettrait-il des avertissements et établirait-il des zones humanitaires ? », s’est-il interrogé en mai 2024, à rebours des mesures provisoires décidées par une majorité de juges de la CIJ afin de prévenir le risque de génocide. Le directeur de Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah, Dani Dayan, saisi par des universitaires pour dénoncer l’impact de la guerre à Gaza, a aussi récusé la charge : « Les accusations selon lesquelles Israël commettrait un “génocide” sont infondées et constituent une dangereuse déformation du terme », a-t-il écrit le 27 juillet dans le Jerusalem Post. Des universitaires, parfois très critiques sur la conduite de la guerre, ont réfuté le fait qu’elle s’apparente à un génocide, au motif que l’intention n’est pas suffisamment démontrée. Le professeur de droit Yuval Shany, par exemple, ancien doyen de la faculté de l’Université hébraïque de Jérusalem, a écrit deux longues analyses pour le centre de recherche Israel Democracy Forum contestant la requête de l’Afrique du Sud et le rapport d’Amnesty International en décembre 2024. Il s’explique : « Je constate effectivement de nombreuses violations du droit international par Israël, notamment la destruction massive de biens, les restrictions injustifiées imposées à l’aide humanitaire à différentes périodes de la guerre, et probablement aussi une violation du principe de proportionnalité lorsque, afin de traquer des militants de bas niveau du Hamas, la force est utilisée d’une manière qui cause du tort à de nombreux civils. Mais je ne considère toujours pas cette campagne comme déconnectée de toute logique militaire. » Quatre chercheurs – Danny Orbach, Jonathan Boxman, Yagil Henkin et Jonathan Braverman – ont publié, début septembre, un rapport au nom d’un think tank, réputé proche de l’armée, le Begin-Sadat Center for Strategic Studies. « Notre focus sur une analyse factuelle ne diminue ni n’ignore en aucune façon les graves souffrances humaines à Gaza, et ne cherche pas non plus à minimiser la rhétorique ou les échecs politiques du gouvernement israélien », écrivent-ils. Leur argumentation se concentre sur la réfutation du travail de l’historien Lee Mordechai. « La faille centrale dans les recherches qui décrivent les accusations de crimes de guerre graves et délibérés commis par Israël à Gaza réside dans l’omission totale de toute discussion sur l’adversaire d’Israël dans le conflit, à savoir le Hamas », indiquent-ils en reprenant les affirmations de l’armée sur la population utilisée comme « bouclier humain ». Les quatre auteurs contestent l’ampleur de la crise alimentaire, décrite comme une « famine » par les experts du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, un mécanisme indépendant développé par l’ONU et des ONG, basé à Rome. Ils défendent aussi l’intégrité de l’armée : « Bien que nous ayons identifié un nombre important de cas tragiques dans lesquels des civils innocents ont été tués, dont certains soulèvent des questions quant à la négligence, le manque de prudence, voire le mépris pour la vie humaine, il est clair que l’armée israélienne a pris de nombreuses mesures de protection afin de minimiser les “dommages collatéraux.” Certaines de ces précautions sont sans précédent dans l’histoire militaire mondiale, et ont coûté cher à l’armée israélienne, notamment en matière de perte d’avantages militaires tels que l’effet de surprise », indiquent-ils encore. Ce rapport a lui-même ensuite été critiqué. « Le rapport d’Orbach et de ses collègues sur Gaza, à l’instar des travaux des négationnistes avant eux, ne présente pas une véritable enquête, mais plutôt une série d’arguments sélectifs destinés à écarter de manière préventive toute possibilité de poursuites pénales contre Israël pour génocide », a pointé l’historien Daniel Blatman dans Haaretz. Le signe que le débat universitaire et intellectuel ne fait que commencer. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) hier à 09:33 Share Posté(e) hier à 09:33 Il y a 8 heures, g4lly a dit : En Israël, le débat balbutiant et brûlant sur les accusations de génocide à Gaza Pour l’immense majorité des Israéliens, la possibilité que leur armée ait commis « le crime des crimes » dans l’enclave côtière reste inenvisageable. Mais, aux yeux d’une poignée d’intellectuels, sidérés par l’ampleur du carnage et des destructions qui y ont été perpétrées, cette qualification est désormais fondée. On va essayer d'éviter dans la politique française et ne parler que du fond. Dans l'émission "la dernière" du 14 septembre (enregistrée durant la fête de l'huma) de Meurice et sa bande avait comme invité Aymeric ELLUIN, responsable « Armes et peine de mort » d'Amnesty international France. Il est juriste en droit international public et est titulaire d’un DESS en droit du désarmement et de la maîtrise des armements. On passera bien sûr les chroniques qui seront droles ou pas selon l'humour et les penchants politiques de chacun et on se concentrera sur son analyse en tant que spécialiste : si le soutien et la livraison d'armement par les USA et Israel sont évidents et en font un complice direct de ce qu'il se passe là bas, il faut que l'état français se pose rapidement des questions lui aussi car certains indicateurs semblent préoccupants (dans le cas d'Israel et la France, sur ce sujet, c'est plus spécifiquement de 36'30 à 40'50). Citation 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) hier à 12:24 Share Posté(e) hier à 12:24 (modifié) Il y a 2 heures, rendbo a dit : On va essayer d'éviter dans la politique française et ne parler que du fond. Dans l'émission "la dernière" du 14 septembre (enregistrée durant la fête de l'huma) de Meurice et sa bande avait comme invité Aymeric ELLUIN, responsable « Armes et peine de mort » d'Amnesty international France. Il est juriste en droit international public et est titulaire d’un DESS en droit du désarmement et de la maîtrise des armements. On passera bien sûr les chroniques qui seront droles ou pas selon l'humour et les penchants politiques de chacun et on se concentrera sur son analyse en tant que spécialiste : si le soutien et la livraison d'armement par les USA et Israel sont évidents et en font un complice direct de ce qu'il se passe là bas, il faut que l'état français se pose rapidement des questions lui aussi car certains indicateurs semblent préoccupants (dans le cas d'Israel et la France, sur ce sujet, c'est plus spécifiquement de 36'30 à 40'50). J'ai mis la vidéo au bon timecode pour le génocide et sur le risque de complicité au génocide en ce qui concerne la France (ça vous évitera toujours les chroniques si ce le ton de celles ci vous dérange), environ de 1:00'40 à 1:07:00 Révélation Modifié hier à 12:26 par rendbo 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PGM Posté(e) hier à 16:10 Share Posté(e) hier à 16:10 Citation Gaza: plus de 200 000 victimes, Israël a ignoré les règles de guerre, admet un ex-chef d’état-major “Plus de 10 % des 2,2 millions d’habitants de Gaza ont été tués ou blessés — soit plus de 200.000 personnes”, a déclaré le général Herzi Halevi, ancien chef d’état-major de l’armée israélienne. Les chiffres cités par Halevi sont proches de ceux du ministère palestinien de la Santé, souvent contestés par les autorités israéliennes. / AFP 13 septembre 2025 Herzi Halevi, ancien chef d’état-major de l’armée israélienne, a reconnu que les forces israéliennes avaient tué ou blessé plus de 200 000 Palestiniens depuis le début du génocide à Gaza. S’exprimant devant des habitants d’Ein HaBesor, dans le sud d’Israël, Halevi a affirmé : “Plus de 10 % des 2,2 millions d’habitants de Gaza ont été tués ou blessés — plus de 200 000 personnes”. Un enregistrement de ses propos a été publié par le site Ynet. Halevi a quitté ses fonctions en mars dernier, après avoir dirigé l’armée pendant les 17 premiers mois du génocide. “Ce n’est pas une guerre douce. Nous avons retiré les gants dès la première minute. Malheureusement, pas plus tôt”, a-t-il ajouté, laissant entendre que Tel Aviv aurait dû frapper plus fort avant l’offensive du Hamas d’octobre 2023 contre les colonies et sites militaires du sud d’Israël — implantés sur d’anciens villages et terres arabes. Les chiffres cités par Halevi sont proches de ceux du ministère palestinien de la Santé, souvent contestés par les autorités israéliennes. Ce ministère fait état de 64.756 Palestiniens tués et de plus de 163.859 blessés depuis le début du génocide, mais ces bilans pourraient être sous-estimés en raison des contraintes liées à la guerre. Des milliers d’autres victimes resteraient ensevelies sous les décombres. Selon des experts, le nombre réel de morts dépasse largement les statistiques officielles de Gaza et pourrait avoisiner les 200 000. Au cours des dernières 24 heures seulement, des frappes israéliennes auraient tué au moins 65 Palestiniens, principalement à Gaza-ville, dont beaucoup n’avaient pas pu se réfugier dans le sud. Une influence juridique limitée Halevi a également évoqué le rôle des juristes militaires dans la campagne menée par Israël à Gaza. “Pas une seule fois on ne m’a imposé de restrictions. Pas une seule. Pas même l’avocate générale de l’armée [Yifat Tomer-Yerushalmi] qui, d’ailleurs, n’a pas autorité pour me limiter”, a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que les avis juridiques n’avaient jamais influencé les décisions opérationnelles, ce qui contredit les affirmations réitérées de responsables israéliens selon lesquelles l’armée s’efforce d’agir conformément au droit international. Il a toutefois reconnu l’utilité des conseillers juridiques pour défendre les actions de l’armée sur la scène internationale. “Certains disent : nous saurons comment justifier cela juridiquement dans le monde, et c’est très important pour l’État d’Israël”, a-t-il expliqué. Des conseillers “simples tampons” Les propos de Halevi ont provoqué de vives réactions chez les juristes spécialisés en droits humains. Michael Sfard, avocat israélien reconnu, a révélé au Guardian que ces aveux “confirment que les conseillers juridiques servent de simples tampons”. Il a ajouté : “Les généraux les considèrent comme de simples conseillers dont on peut adopter ou écarter l’avis, et non comme des juristes professionnels définissant les limites de ce qui est autorisé et interdit”. Son successeur, l’actuel chef d’état-major Eyal Zamir, aurait lui aussi ignoré des avis juridiques concernant le déplacement des civils à Gaza. Selon Haaretz, l’avocate générale militaire avait recommandé de repousser les ordres d’expulsion visant environ un million d’habitants de Gaza-ville, tant que le sud ne pouvait pas accueillir un tel afflux. Cette recommandation a été écartée. D’après le quotidien, Israël s’attend à ce qu’environ 1,2 million de personnes quittent Gaza-ville : 700 000 habitants permanents et près de 500 000 déplacés qui s’y étaient réfugiés. L’armée israélienne n’a fait aucun commentaire, ni sur les chiffres avancés par Halevi concernant les victimes à Gaza, ni sur la question du contrôle juridique 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) hier à 17:29 Share Posté(e) hier à 17:29 il y a une heure, PGM a dit : ça sort de la bouche du cheval... une pensé émue vers tout ceux qui malgré l'empilement des preuves, ont minimisé les exactions de l'armée israélienne contre les palestiniens, les mettant sur le dos des inévitables vicissitudes de la guerres et ce genre de conneries. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) hier à 17:42 Share Posté(e) hier à 17:42 il y a 10 minutes, Shorr kan a dit : ça sort de la bouche du cheval... une pensé émue vers tout ceux qui malgré l'empilement des preuves, ont minimisé les exactions de l'armée israélienne contre les palestiniens, les mettant sur le dos des inévitables vicissitudes de la guerres et ce genre de conneries. ce qui serait rigolo c'est de voir si en droit ils sont justiciable pour la promotion/minimisation de l'acte, ou pour sa négation... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) hier à 17:50 Share Posté(e) hier à 17:50 il y a 6 minutes, rendbo a dit : ce qui serait rigolo c'est de voir si en droit ils sont justiciable pour la promotion/minimisation de l'acte, ou pour sa négation... A priori et pour un certain nombre d'editorialistes ou de "journalistes" présentant plus ou moins favorablement le génocide de Gaza, la réponse est oui : https://fr.wikipedia.org/wiki/Apologie_de_crime_contre_l'humanité 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures (modifié) https://responsiblestatecraft.org/arms-transfers-to-israel/ (17 septembre 2025) Cachée au cœur d'un projet de loi incontournable sur le financement du département d'État, une disposition permettrait le transfert illimité d'armes américaines vers un stock spécial basé en Israël au cours du prochain exercice fiscal, renforçant ainsi la voie vers la fourniture d'armes américaines à Israël avec un contrôle public réduit. La commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants doit examiner le projet de loi mercredi matin. Ce stock, connu sous le nom de War Reserve Stock for Allies-Israel (WRSA-I), est « le mécanisme le moins transparent pour fournir des armes à Israël », a déclaré Josh Paul, ancien fonctionnaire du département d'État, à Responsible Statecraft. Depuis le 7 octobre, Israël a discrètement acheté un nombre considérable d'armes américaines au WRSA-I, facilitant ainsi une vague de frappes aériennes que de nombreux analystes considèrent comme la campagne de bombardements la plus intense du XXIe siècle. Le processus de transfert est simple. Lorsque Israël demande des armes au WRSA-I, le secrétaire à la Défense peut approuver la demande sans avoir à passer par les étapes habituelles, telles que la notification préalable au Congrès ou même à la Maison Blanche. Au début du conflit, les responsables de l'administration Biden semblaient contourner les règles de transparence en fractionnant les transferts importants de WRSA-I en petits lots d'armes dont la valeur était inférieure au seuil de 25 millions de dollars à partir duquel la vente doit être notifiée au Congrès. Cela explique en partie comment Israël a pu mener la guerre à Gaza malgré le peu d'armes vendues par les États-Unis qui aient été rendues publiques. Certains craignent que ces transferts d'armes n'exercent une pression supplémentaire sur les stocks d'armes américains, déjà mis à rude épreuve par le soutien apporté par les États-Unis à Israël et à l'Ukraine. Il convient de noter que le projet de loi contient également une disposition qui supprimerait toutes les obligations de reddition de comptes du Département d'État, ce qui signifie que celui-ci ne serait plus tenu de soumettre au Congrès des rapports sur des questions telles que les droits de l'homme à l'étranger. Modifié il y a 13 heures par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures Toujours plus ignoble : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures 1 commandant de compagnie et 3 cadets ( futurs officiers ) tués à Gaza : https://www.timesofisrael.com/liveblog-september-18-2025/ Ils ont roulé sur une mine ou un IED. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures il y a 6 minutes, loki a dit : 1 commandant de compagnie et 3 cadets ( futurs officiers ) tués à Gaza : https://www.timesofisrael.com/liveblog-september-18-2025/ Ils ont roulé sur une mine ou un IED. des cadets en zone de combat?, c'est normal ou ca vient du manque de personel? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures il y a 1 minute, metkow a dit : des cadets en zone de combat?, c'est normal ou ca vient du manque de personel? Je ne connais pas la doctrine israélienne sur ce point. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures il y a 53 minutes, loki a dit : Je ne connais pas la doctrine israélienne sur ce point. Oui parce qu'il me semble qu'à la sortie des classes, en "temps de paix", Tsahal affecte ses soldats sur les "fronts". Là en temps de guerre, est-ce qu'on aurait pas du stage Corps de Troupe en unité au combat ou des sections de marche de cadets pour aguerrir ? En soit ça serait pas débile. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures https://www.rcf.fr/articles/actualite/gaza-estce-un-genocide Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Voici la source concernant les déclarations de l'ancien chef d'état-major israélien Herzi Halevi L'ancien chef d'état-major de Tsahal Herzi Halevi s'est présenté hier soir (mardi) devant les habitants de la zone encerclée pour un entretien ouvert, suite à l'enquête sur la bataille du 7 octobre à Ein Besor, présentée aux habitants de la zone encerclée. Au cours de cet entretien, il a reconnu à plusieurs reprises l'échec qui a conduit au massacre perpétré par le Hamas : « Ce fut un échec immense et terrible », a-t-il déclaré. « Je suis le commandant de Tsahal en ce jour ; c'est ma responsabilité. » (...) Halevi a évoqué les erreurs commises lors des préparatifs à la veille de l'attaque du Hamas. « Rétrospectivement, nous savons qu'ils ont préparé cela à deux reprises avant le 7 octobre. Ils ont failli passer à l'acte, il y a des désaccords internes, et cela ne se produit pas. Nous n'en avons pas vu les signes non plus à ces deux occasions. Ce sont des choses que nous n'avons apprises qu'après le début de la guerre. » (...) Halevi a également été appelé à affirmer que le parquet militaire avait restreint les actions de Tsahal : « Entre un an et demi et un an et sept mois, nous avons attaqué massivement tout le Moyen-Orient. Personne ne m’a jamais restreint – pas même le procureur militaire, d’ailleurs, qui n’a aucune autorité pour me restreindre. Certains conseillers juridiques affirment : « Nous saurons défendre cette situation en justice, et c’est très important pour l’État d’Israël. Il y a 2,2 millions de personnes à Gaza, plus de 10 % ont été tuées ou blessées. Ce n’est pas une guerre douce et nous agissons dans le respect du droit international. » (...) Il a également souligné que le retour des personnes enlevées demeure une mission morale suprême « C’est une question importante, morale aussi, car nous sommes responsables de leur présence et nous devons être responsables de leur retour. » Il a ajouté : « Les décisions les plus difficiles que j’ai prises concernaient les opérations de libération des personnes enlevées et les attaques – sachant que, Dieu nous en préserve, on peut nuire aux personnes enlevées. Nous avons tout fait, mais nous avons échoué à chaque fois. » (...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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