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Guerre contre le Terrorisme


mohamed

Messages recommandés

dans l'armée Algériennes il est interdit aux hommes de porté la barbe et au femmes de mètre le voile et ce la depuis l'indépendance en 1962 .

de même pour la Tunisie et la Turquie , il me semble qu'il leurs est interdit de porté le voile dans les écoles et les universités ..

bref les islamistes accusent la France de chose qui ne se font même pas dans des pays musulmans , a mon avis il cherchent a persuadé certains faibles d'esprits dans la communauté musulmane de France qu'ils sont opprimé car ils sont musulmans .

Apres ils ne leurs restera plus qu'a recruté des français musulmans pour cométre des attentats sur le sol français .

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:O C'est sur ? Je sais qu'en Turquie, le voile est plus ou moins interdit mais que ''l'intégrale'' soit interdit en Iran, si vous me donnez des sources va faire étouffer nombres de gus sur le dailymotion  :lol:

Pourtant, sur le Wiki, une phrase dit que la burka à était adopté en Iran :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Burqa

Attention, ne pas confondre le Chador iranien et la Burka. Le tchador se porte comme un "drap", il n'est pas fermé par le devant donc ne cache pas le visage même si que de tradition, en présence d'un homme les femmes âgées se couvre la bouche ( A part dans les tribunaux et le parlement, le port de Tchador n'est plus obligatoire)

Pas de source internet, désolé mais j'ai demandé moi même à un ex-policier iranien pour connaitre la situation. Il m'a dit que dans un pays comme l'Iran, chaque personne doit être identifiable donc le port de Burka afghane en est interdite même si qu'il reconnait que dans certaines tribus sunnite du sud on porte le Niqab. Pour l'anecdote, Bani Sadr était déguisé en bonne femme sous un Tchador pour fuir l'Iran  =)

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Tentative d'attentat devant l'ambassade française en Mauritanie:

http://fr.news.yahoo.com/4/20090808/tts-mauritanie-france-attentat-urgent-ca02f96.html.

Kamikaze mort, deux gardes blessés.

Peut on dire qu'une puissance étrangère est derrière l'attaque?

Punir la France d'avoir normaliser avec le nouveau président issu d'un coup d'état, qui qui n'arrange pas les affaires de certains pays.

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  • 2 weeks later...

Il y a sacré buzz au sujet de son retour au pays en fanfare, on va sans doute assister a miracle en medecine et voir sa maladie en phase terminale disparaitre  >:(

Sinon, Obama cree une equipe special pour les interrogatoires :

http://www.lexpress.fr/actualites/1/terrorisme-obama-autorise-la-creation-d-une-unite-d-interrogateurs_781917.html

Desole pour les accents, mais j'ecris depuis Barcelone  8)

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Voiture piégée: le bombardier du pauvre

Tout a débuté par « une journée ensoleillée de septembre 1920, quelques mois après l’arrestation de (…) Nicolas Sacco et Bartolomeo Vanzetti », explique Mike Davis.

interessante lecture mais historiquement ils sont loins du compte : pour memoire Napoleon a failli finir transforme en etoile filante par un charriot bourre de poudre a canon rue St Nicaise

PS : a ma connaissance les premiers VIED (bien qu utilisés dans un contexte militaire a l epoque mis a part quelques exceptions notables) sont les brulots ou vaisseaux remplis de poudre et de matiere inflammables lancés sur les navires ennemis

c est encore anterieur a la "machine infernale" decrite pour notre bon corse

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l'Algérie soutien ces voisins du sud militairement dans le cadre de la lutte contre AL Qaida

L'Algérie aide le Mali à combattre la menace Al Qaida

Le matèriel ne doit pas être utilisé contre les rebelles Touaregs

28.08.2009 - El Khabar rapporte que dans le cadre des efforts visant à renforcer la capacité militaire des pays du Sahel contre Al Qaida, l'Algérie a envoyé une seconde cargaison d'aide militaire au Mali, jeudi 28 août.Quelques 20 camions militaires chargés de munitions, d'armes et d'équipements satellite sont arrivés au nord du Mali à partir de Tamanrasset.

L'Algérie, qui prévoit également d'envoyer de l'équipement militaire au Niger, le mois prochain, aurait accepté de fournir le matériel à la condition que les pays bénficiaires ne l'utilisent pas contre les rebelles Touaregs.

Cette initiative suit le sommet qui s'était déroulé le 12 août à Tamanrasset, où les chefs des Etats-Major de l'Algérie, de la Mauritanie, du Niger et du Mali s'étaient accordés pour "consolider la coopération dans la lutte commune contre l'activité criminelle et le terrorisme".

Source :: Magharebia

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  • 2 weeks later...

une grande première au sahel et ça promet d'être du lourd =)

Front commun contre al-Qaïda au Sahel

par  RFI

Article publié le 07/09/2009 Dernière mise à jour le 07/09/2009

Les experts militaires algériens, mauritaniens, maliens et nigériens ont achevé, dimanche à Alger, une réunion au cours de laquelle ils ont élaboré un plan précis de lutte contre la criminalité et contre les islamistes armées.

« Nous venons juste de boucler les détails d’un plan technique qui permettra à nos armées de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme et le criminalité dans le Sahel », a déclaré un responsable militaire à Bamako. Le mois dernier, les chefs d'Etat-major des armées du Mali, du Niger, la Mauritanie, et de l'Algérie s’étaient déjà retrouvés pour évoquer cette question.

Les Etats sahéliens ont été, depuis plusieurs mois, le théâtre d’actions attribuées à des groupes armés qui se réclament du réseau al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Dans cette zone sont également présents des groupes criminels qui y pratiquent du trafic et de la contrebande de toute sorte.

Une opération d'envergure imminente

Secret défense oblige, la date du début de ce que certains appellent déjà « une opération d’envergure » n’a pas été rendue publique. En revanche, on sait que de très gros moyens seront dégagés. Sur le terrain, à côté des troupes, on verra notamment des avions de combat, nécessaires pour gagner toute guerre dans le Sahel.

Le Mali, le Niger et la Mauritanie ont des frontières communes avec l’Algérie – puissance militaire régionale. Mais ces Etats ont tous les mêmes ennemis : les criminels qui écument cette vaste zone sahélo-saharienne et aussi  al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Dans le passé, les islamistes armés ont enlevé ou fait enlever des otages européens au Niger. Ils ont, en août dernier, fait des victimes dans les rangs de l’armée malienne et récemment, le 8 août dernier, un jeune Mauritanien s’est fait exploser en actionnant une ceinture d’explosifs devant l’ambassade de France à Nouakchott.

Coopération militaire renforcée

Mêmes ennemis donc même détermination et pour prendre en tenaille les islamistes d’al-Qaïda, les troupes de quatre pays travailleront main dans la main. Il y aura des échanges d’informations et des patrouilles mixtes coordonnées. Ensuite – et pour la première fois - les quatre armées auront un même territoire. Les soldats maliens pourront combattre sur le sol algérien, ou, par exemple, les Mauritaniens pourront se retrouver en plein désert nigérien.

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Algérie-Pays du Sahel

Offensive commune contre le terrorisme

Après moult tergiversations, l’Algérie, la Mauritanie, le Mali et le Niger se sont enfin décidés à collaborer dans le domaine de la lutte antiterroriste. Les experts militaires de ces quatre pays ont fixé les termes de cette collaboration, dimanche à Alger, à l’issue d’une réunion au cours de laquelle a été élaboré un plan précis de lutte contre la criminalité et le terrorisme islamiste dans la région du Sahel.

Image IPB

10.09.2009 - Cette réunion intervient après la rencontre, le mois dernier à Tamanrasset, des chefs d’état-major des armées du Mali, du Niger, de la Mauritanie et de l’Algérie et qui a permis, dans un premier temps, d’évaluer le niveau de la menace terroriste. Au regard de la quantité de travail abattue, dimanche à Alger, les troupes de quatre pays qui seront engagées dans la mission de « nettoyage » du Sahel et la sécurisation des frontières ne devraient pas tarder à être opérationnelles.

« Nous venons juste de boucler les détails d’un plan technique qui permettra à nos armées de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme et la criminalité dans le Sahel », a déclaré, à ce propos, un responsable militaire malien à RFI. L’accord passé entre l’Algérie, la Mauritanie, le Mali et le Niger a mis du temps à se dessiner. Plusieurs années de négociations et de discussions ont été nécessaires pour rapprocher les points de vue. L’idée de la création d’un front commun contre le terrorisme au Sahel remonte à l’été 2004 lorsque certains pays du Sahel, soutenus à l’époque par Paris, avaient appelé à la tenue d’un sommet au Mali pour élaborer une stratégie de lutte contre les groupes terroristes et les trafiquants de drogue au Sahel.

Les ingérences et le frein géopolitique

Les enjeux géopolitiques, les ingérences régulières de puissances étrangères dans la région et les rébellions cycliques des Touareg maliens ont fini, néanmoins, par avoir raison de toute volonté consistant à mettre en place une politique sécuritaire régionale coordonnée pour venir à bout des groupes terroristes qui écument le Sahel. Le plan américain destiné à former certaines armées de la région aux techniques de la lutte antiterroriste, baptisé « Plan Pan Sahel », est, pour ainsi dire, à l’heure actuelle, la seule initiative soucieuse concrètement de renforcer les capacités opérationnelles des armées des pays du Sahel et de trouver des parades aux incursions terroristes.

En raison des moyens limités dont elle bénéficie, celle-ci reste toutefois sans grand impact sur le terrain. La décision, récente, des gouvernements algérien, mauritanien, malien et nigérien de ne plus faire cavalier seul dans le traitement de ce dossier de la lutte contre le terrorisme s’explique, sans conteste, par la grave dégradation de la situation sécuritaire que connaît la région ces derniers temps (cela particulièrement en Mauritanie et au nord du Niger et du Mali) et la multiplication de kidnappings de touristes étrangers dont certains ont même été assassinés.

En août dernier, les terroristes affiliés à Al Qaïda au Maghreb avaient, rappelle-t-on, fait de nombreuses victimes dans les rangs de l’armée malienne. Durant la même période, un jeune Mauritanien s’était également fait exploser en actionnant une ceinture d’explosifs devant l’ambassade de France à Nouakchott. En guise de réaction aux actions des terroristes, les représentants des Etats ayant pris part, dimanche, à la rencontre d’Alger, ont décidé dans un premier temps de mener une opération d’envergure pour « nettoyer la région », pour laquelle de gros moyens seront dégagés.

Des sources avancent que les troupes sur le terrain bénéficieront notamment d’avions de combat. Des sources évoquent aussi, dans un second temps, des échanges d’informations et la mise en place de patrouilles mixtes coordonnées. L’on indique aussi que les troupes des quatre armées auront un même territoire. Cela veut dire que les soldats algériens auront la possibilité, à l’avenir, de poursuivre et de combattre des terroristes sur le sol malien.

source :: elwatan - Par Zine Cherfaoui

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Critiques de livres américains sur le terrorisme (en français) par l'armée canadienne :

http://www.army.forces.gc.ca/caj/documents/vol_11/iss_3/CAJ_Vol11.3_14_f.pdf

Il est souhaitable de livre ces ouvrages dans l’ordre où ils sont présentés ci-après,

étant donné que le premier expose les points de vue stratégiques et opérationnels du

mouvement, que le deuxième est un recueil d’écrits djihadistes de dix penseurs terroristes

et que le troisième expose un manifeste du djihad islamiste rédigé par l’un des écrivains

les plus prolifi ques présentés dans le deuxième livre. En exposant le point de vue des

membres du mouvement, ces volumes permettent de comprendre l’idéologie salafiste

inspirée du wahhabisme qui alimente l’activité des djihadistes et son objectif suprême, soit

le rétablissement du califat islamique.

THE TERRORIST PERSPECTIVES PROJECT : STRATEGIC AND OPERATIONAL VIEWS OF AL-QAÏDA AND ASSOCIATED MOVEMENTS

THE CANONS OF DJIHAD : TERRORISTS’ STRATEGY FOR DEFEATING AMERICA

A TERRORIST’S CALL TO GLOBAL JIHAD : DECIPHERING ABU MUSAB AL-SURI’S ISLAMIC JIHAD MANIFESTO

Et bien entendu, pas de publications en Français des dits bouquins...

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Un article sur le site Slate.fr :

"Les renseignements américains redoutent «qu'Al-Qaida n'agisse qu'à la condition de surpasser les attaques du World Trade Center et du Pentagone, avec un attentat encore plus meurtrier, afin de créer un climat de terreur et d'incertitude totales quant à l'avenir.» Dans un autre livre sorti en 2008, The Way of the World («Ainsi va le monde»), Suskind cite Saad Al-Faqih, un opposant au régime saoudien qui, selon le Trésor américain, aurait des liens avec Al-Qaida depuis le milieu des années 1990, et qui prédit une attaque «plus violente que celle du 11-Septembre».

L'objectif d'une telle escalade serait de provoquer un soulèvement national qui obligerait les Etats-Unis à se retirer des pays musulmans, précipitant par là même «l'effondrement de l'ordre mondial.» La réaction américaine aux attentats du 11-Septembre, en Afghanistan comme en Irak, ne laisse en rien présager ce scénario, mais peu importe. «Les terroristes s'abreuvent au puits de leur propre propagande», écrivait l'an dernier Bruce Hoffman, spécialiste du terrorisme à la School of Foreign Service de Georgetown. «Il ne fait pas de doute que l'organisation continue de miser sur une nouvelle attaque spectaculaire qui propulserait à nouveau Al-Qaida sur le devant de la scène.»

Une attaque de cette ampleur nécessiterait probablement de recourir à une arme chimique, biologique ou nucléaire. Et il se trouve qu'Al-Qaida y a bien pensé.

En 2001, le Wall Street Journal révélait qu'un ancien ordinateur d'Ayman Al-Zawahiri contenait un dossier protégé intitulé «Yaourt», nom de code d'un projet remontant à 1999 et impliquant des armes chimiques et biologiques. «La puissance destructrice de ces armes», écrivait Al-Zawahiri avec enthousiasme (et inexactitude) «n'est pas moindre que celle des armes nucléaires.»

Particulièrement intéressé par une attaque à l'anthrax, Al-Zawahiri avait engagé un microbiologiste nommé Abdur Rauf pour acquérir les bacilles et l'équipement nécessaires. On ne sait pas précisément jusqu'où Rauf est allé dans ses expérimentations. Al-Zawahiri avait également fait appel à un Egyptien dont le nom de guerre était Abou Khabab pour mettre au point des armes chimiques. On sait cette fois que Khabab a pu tester du gaz neurotoxique sur des chiens et des lapins. (Rauf est aujourd'hui en liberté surveillée au Pakistan, qui refuse de le livrer aux Etats-Unis. Khabab a été tué en juillet dernier lors d'un bombardement effectué par un drone de la CIA dans la zone tribale frontalière du Pakistan et de l'Afghanistan, où se sont repliés les chefs d'Al-Qaida après l'invasion de l'Afghanistan par les Etats-Unis.)

Certains faits indiquent que ces projets terroristes sont toujours d'actualité. En juillet, la neuroscientifique pakistanaise Aafia Siddiqui, suspectée de liens avec le réseau Al-Qaida, a été arrêtée en Afghanistan et extradée vers les Etats-Unis après avoir été accusée de tentative d'assassinat sur des soldats américains. Elle est actuellement en attente de procès. Siddiqui aurait été retrouvée en possession de documents relatifs à des armes chimiques, biologiques et radiologiques («bombes sales»). Fin janvier, un membre d'Al-Qaida en Algérie aurait indiqué à la direction de l'organisation qu'il avait fermé un site d'armes chimiques ou biologiques suite à un accident mortel. Si on a pu croire un temps que des terroristes envisageaient de répandre le bacille de la peste bubonique, il existe désormais de fortes raisons d'en douter.

Al-Qaida cherche à acquérir l'arme nucléaire depuis le début des années 1990, époque où Oussama Ben Laden s'était vu escroqué de quelque 1,5 million de dollars en tentant d'acheter de l'uranium à usage militaire. Un mois avant le 11-Septembre, Ben Laden et Al-Zawahiri avaient rencontré Sultan Bashiruddin Mahmood, un acteur clé du programme nucléaire pakistanais réputé pour ces théories apocalyptiques délirantes sur les ogives et l'islam. (Contre toute vraisemblance, Mahmood a assuré qu'il cherchait uniquement à recueillir des fonds pour établir une université d'ingénierie à Kaboul, mais que Ben Laden l'avait harcelé pour qu'il élabore une arme nucléaire pour Al-Qaida, ce à quoi il s'était refusé. Il est depuis sous surveillance pakistanaise.)

Lors de leur réunion, Ben Laden avait expliqué à Mahmood qu'il avait obtenu de la matière nucléaire en Ouzbékistan, mais qu'elle n'était pas suffisamment enrichie pour en faire une arme. En octobre 2001, cette information avait semé un vent de panique à la CIA, qui venait de découvrir un rapport, qui se révéla faux, exposant qu'Al-Qaida avait dérobé à l'arsenal nucléaire russe une bombe de 10 mégatonnes. Al-Zawahiri a depuis prétendu qu'Al-Qaida possédait des armes nucléaires, mais cela reste hautement improbable. Il est vrai qu'au Pakistan, la récente levée d'assignation à résidence du scientifique A.Q. Khan, qui a secrètement vendu des technologies nucléaires à la Corée du Nord, à l'Iran et à la Libye, peut augmenter le risque de prolifération nucléaire, mais l'on ne saurait dire dans quelle mesure.

Graham Allison, spécialiste reconnu des sciences politiques à Harvard, écrivait en 2004 dans Nuclear Terrorism que «dans la décennie à venir, une attaque nucléaire terroriste en Amérique avait plus de chance de se produire que de ne pas se produire.» A la sortie de la version poche de son ouvrage, il ajouta en postface qu'en un an, «il était devenu plus probable, voire inéluctable, que des terroristes commettent une attaque nucléaire, si la politique en vigueur n'était pas modifiée en profondeur». Dans le rapport «World At Risk» («le monde en danger») sur la prolifération des armes de destruction massive et le terrorisme, publié en décembre 2008, Allison et un collège d'expert du Congrès ont repoussé l'année fatidique à 2013, élargi la cible potentielle à «un endroit du monde» et ouvert les catégories d'armes aux agents biologiques et chimiques. Ces funestes prédictions font tiquer d'autres spécialistes du terrorisme. Le politologue John Mueller, par exemple, qui juge la menace terroriste exagérée, fait remarquer qu'Allison conjecturait déjà, en 1995, «la survenue d'actes de terrorisme nucléaire à l'encontre de cibles américaines avant la fin de la décennie [1990].»

En réalité, la probabilité d'une attaque nucléaire n'est pas si élevée. Mueller souligne que les «valises nucléaires» russes, qui alimentent généreusement les réflexions sur le «trafic d'ogives», ont toutes été construites avant 1991 et qu'elles n'ont été opérationnelles que pendant trois ans. N'acquiert pas qui veut de l'uranium enrichi. Au cours de la dernière décennie, rappelle Mueller, seuls dix vols nucléaires ont été recensés. Cela représentait en tout et pour tout environ huit kilos de matière, soit beaucoup moins que la quantité nécessaire à la fabrication d'une bombe. Et une fois l'uranium obtenu, l'élaboration de l'arme nucléaire est simple en théorie (le militant anti-nucléaire publia en 1979 un article retentissant sur la question dans la revue The Progressive), mais très compliqué en pratique. C'est pourquoi l'obtention de la bombe peut demander des années de travail, pas toujours couronnées de succès. (Le plutonium, autre matière fissile, est si dangereux et si difficile à transporter que les spécialistes de la non-prolifération y prêtent fort peu d'intérêt.)

Quant aux armes biologiques, si trouver la matière nécessaire à leur confection est peut-être plus facile, c'est la fabrication qui est plus difficile. Il suffit d'observer que ces armes ne sont presque jamais employées, même par des armées nationales. Et les rares fois où elles l'ont été, elles n'ont pas été à la hauteur de leur réputation d'armes de destruction massive. Comme le déclarait devant le Congrès en 2001 John Parachini, de la RAND Corporation : « Le plus grand frein à l'utilisation d'armes biologiques est peut-être que les terroristes peuvent causer beaucoup plus de morts et de blessés avec les armes conventionnelles qu'avec les armes non conventionnelles.» Il en va de même pour les armes chimiques.

Le journaliste Gregg Easterbrook note ainsi (en citant un rapport du Congrès américain) qu'en théorie, dans des conditions d'utilisation optimales, une tonne de gaz sarin peut tuer jusqu'à 8.000 personnes. Mais, d'une part, il est «relativement peu probable» qu'un groupe terroriste puisse mettre la main sur une telle quantité de gaz sarin et, d'autre part, les «conditions optimales» impliquent une absence totale de vent et de lumière. La moindre brise pourrait faire tomber le nombre de victimes à 800. Autant faire exploser une bombe à l'ancienne sur une place publique.

Cependant, avant le 11-Septembre, aucun ingénieur en construction n'aurait cru possible de réduire en cendres les tours du World Trade Center et ses occupants avec deux avions béliers. Une attaque encore plus destructrice relève, comme le disent les analystes du risque, «d'une probabilité basse pour un risque élevé».

Aussi peu envisageable cette menace soit-elle, les conséquences en seraient dévastatrices. Ainsi les terroristes pourraient-ils vouloir surpasser le 11-Septembre de même que Ralph Ellison eut l'ambition de surclasser son unique chef-d'œuvre."

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J'ai du mal a croire qu'il puisse y avoir une gradation dans les terreur style terrorisme...

Y a terreur ou y a pas terreur... et a par un systeme d'attentat par vague comme en 95 qui entretien la crainte d'etre au mauvais endroit au mauvais moment, mais qui en parallele augmente le risque d'echec des terroriste, je doute qu'un gros coup n'est d'effet terrorisant meme si c'est tres theatral.

Le top du terrorisme c'est le GIA en Algérie ... avec une menance permanente et concrete ... mais au final rien, a par un immense gachi.

Les gros coups genre WTC c'est bien pour la com' interne et externe ... mais guere plus. Le résultat du WTC ce fut de se faire dégager d'Afghanistan puis a force de foutre le bordel au Pakistan de se retrouver en guerre ouverte avec le pouvoir central du Pakistan. Le risque étant a moyen terme de tellement faire chier ceux qui vous accueillent qu'il vous massacre - version palestinien en Jordanie -.

Meme si ca s'agite beaucoup dans les milieux islamistes armés ... les résultats effectif sont assez moyen.

En Egypte le fief ... du terrorisme classique et dissémination vers Gazaa.

Tunisie Maroc echec.

Algérie réussite électorale - les joies de la démocratie - mais echec militaire.

Pour l'afrique sub saharienne ... terrorisme classique.

Soudan ... Erythrée ... islamisme institutionnel, mais pas forcément aussi radical que la mouvance AlQuaeda etc.

Somalie ... un beau bordel.

Yemen ... pareil ... a cause de la proximité de l'Arabie qui y exporte son bordel.

Irak ... échec face au nationalisme local.

Tchetchénie et autre satellite, echec face a des poignes de fer et les nationalisme locaux.

Afghanistan et Pakistan echec face a des états qui ne pouvaient plus supporter la nuisance.

Reste l'Asie ... mais il semble qu'on soit dans du terrorisme classique sans réussite politique sensible.

C'est tres étonnant que l'islamisme rejete la voie politique traditionnel alors qu'il pourrait y briller ... et s'enferre dans une lutte armée qui n'a pas beaucoup d'interet que de pallier a une incapacité politique. Meme les partis fachisant occidentaux on abandonné la lutte armée qui n'est plus indispensable et surtout moins efficace que la douceur de marine lepen :lol:, la com  délicate du vlams blok, ou le dress code des facho danois.

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Je pense qu'il y a au contraire des "niveaux" de terrorisme très différent, on ne peut pas mettre sur le même pied d'égalité les bombinettes corses qui font à peine péter des portes d'agences de l'ANPE avec l'attentat suicide catastrophique du 11 septembre 2001. 

Dans le premier cas, c'est du terrorisme résiduel mélant la stupidité à l'inutilité. 

Le 11 septembre 2001 avait un objectif purement terrorisant, l'objectif c'est le chaos mondial pour détruire le monde actuel et en construire un autre, favoriser l'anarchie par la menace du massacre de masse et exploiter l'effet à travers les médias.

Avec les échecs des guerres en Irak et en Afghanistan, des interventions de paix en somalie, au moyen-orient en général, les troubles graves au Pakistan (pays nucléaire)... de plus en plus de pays cédent de plus en plus de pouvoirs aux islamistes qui n'ont pas de projets politiques ou économiques mais exclusivement des exigences religieuses par nature non négociables. 

A ce titre, il y a forcément une surenchère : on ne détourne plus les avions pour prendre des otages et exiger des solutions politiques (ça n'a jamais marché) mais on tue en masse pour forcer l'adversaire à riposter massivement et donc à entrainer la spirale de la violence par la vengeance. 

Ensuite, c'est une question de moyen : pour frapper fort, on utilise les moyens à disposition (dans le cas du 11 septembre, l'accès facile à de vrais bombes volantes), demain si al-qaida obtient des armes chimiques, biologiques ou nucléaires, ils les utiliseront, peu importe les conséquences.

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oui mais encore faut il mettre la main dessus ET savoir s'en servir

du nuke c'est quasi exclut à moins que quelqu'un leur vende une bombe toutte faite (et encore faudra pouvoir la deplacer, la stocker et l'armer au bon moment au bon endroit)

du biologique c'est en théorie plus facile , en pratique si on veut une efficacité militaire ca l'est beaucoup moins (ou alors on va avoir une epidemie de 30 morts et pis c'est tout donc moins qu'un camion suicide ou une POM)

le chimique c'est un peu pareil faut tenir compte des moyens de stockage, transport, dispersion et c'est pas à la portée du premier venu .... ca peut rapidement faire un couac ridicule

enfin reste le radiologique

possible, assez facile (après tout ce n'est qu'une bombe normale enveloppée de materiaux fissibles comme on peut en trouver quasi n'importe ou du detecteur de fumée aux centres radiologiques hospitaliers)

ca fera jamais plus de quelques dizaines de morts (l'effet de la bombe) plus quelques irradiations à long terme mais un centre ville irradié et donc inhabitable peut avoir un gros effet psychologique

maintenant cela dis les USA ont mis en place toute une batterie de detecteurs de radioactivité et à moins de faire l'engin sur place ca risque d'etre coton à transbahuter pour le ramener aux states ....

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Je pense qu'il y a au contraire des "niveaux" de terrorisme très différent, on ne peut pas mettre sur le même pied d'égalité les bombinettes corses qui font à peine péter des portes d'agences de l'ANPE avec l'attentat suicide catastrophique du 11 septembre 2001.

L'effet c'est que les corses ont se qu'ils veulent ... en faisant des petit bombe presque quotidiennement ... alors qu'"al quaeda" n'arrive pas a grand chose en faisant des gros coup qui ne servent a rien d'autre que de satisfaire leur orgueil.

Dans le premier cas, c'est du terrorisme résiduel mélant la stupidité à l'inutilité. 

Le 11 septembre 2001 avait un objectif purement terrorisant, l'objectif c'est le chaos mondial pour détruire le monde actuel et en construire un autre, favoriser l'anarchie par la menace du massacre de masse et exploiter l'effet à travers les médias.

LE terrorisme corse n'est ni stupide ni inutile ... la preuve il fonctionne.

Qu'a le 11 septembre de terrorisant? Un attentat une fois qui n'a presque aucune chance de se reproduire... y a pas de permanence de la menace.

Avec les échecs des guerres en Irak et en Afghanistan, des interventions de paix en somalie, au moyen-orient en général, les troubles graves au Pakistan (pays nucléaire)... de plus en plus de pays cédent de plus en plus de pouvoirs aux islamistes qui n'ont pas de projets politiques ou économiques mais exclusivement des exigences religieuses par nature non négociables.

Il on des projets de société c'est autant politique qu'autre chose.

A ce titre, il y a forcément une surenchère : on ne détourne plus les avions pour prendre des otages et exiger des solutions politiques (ça n'a jamais marché) mais on tue en masse pour forcer l'adversaire à riposter massivement et donc à entrainer la spirale de la violence par la vengeance.

Gneuh ?! le attentat meutrier sont des vengeances ... Les attentats de 95 c'était pour chatier la France qui soutenait le le pouvoir puschiste algérien.

Les attentat anti américain d'al quaeda c'était une vengeance/retorsion contre le soutien actif US envers les empecheur d'islamisé en rond. A aucun moment il ne pensaient que ca aller engendrer une offensive rapide en Afghanistan et encore moins en Irak.

Il faut comprendre que pour les islamiste la "culture" américaine c'est le diable au sens propre...

Ensuite, c'est une question de moyen : pour frapper fort, on utilise les moyens à disposition (dans le cas du 11 septembre, l'accès facile à de vrais bombes volantes), demain si al-qaida obtient des armes chimiques, biologiques ou nucléaires, ils les utiliseront, peu importe les conséquences.

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Il faut comprendre que pour les islamiste la "culture" américaine c'est le diable au sens propre...

La culture occidentale en générale est diabolique pour eux, mais c'est pour celà qu'il n'y a pas de négociation possible et que tous les moyens seront bons pour générer le chaos, sans limitation morale.

En 40 ans de bombinettes, les beaufs cagoulés corses et leurs revendications folkloriques ont obtenus des panneaux routiers en patois et la fête annuelle du fromage corse. Les partis politiques qui souhaitent l'indépendance plafonnent à 10 % des intentions de vote. Leur plus grand acte de terrorisme a été de tiré dans le dos d'un homme désarmé (le courage et l'honneur corse dans toute sa splendeur).    

Qu'a le 11 septembre de terrorisant? Un attentat une fois qui n'a presque aucune chance de se reproduire... y a pas de permanence de la menace.

Madrid, Londres, Bali, Bombay... on est en Vigipirate permanent, et pas à cause des corses. On se bat en afghanistan et nos citoyens sont menacés aux 4 coins de la planète. L'Airbus stoppé à marignagne en 1994 aurait pu finir contre la tour eiffel ou la tour Montparnasse, impact médiatique assuré.

Personne ne pensait que des terroristes apprendraient à piloter pour précipiter des gros porteurs contre les tours du WTC et le Pentagone, comment savoir comment ils frapperont la prochaine fois ?  En Irak, ils utilisent des bombes avec du chlore... en 2002 les anglais ont démantelé un réseau qui cherchait à fabriquer de la ricine...  

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