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Résilience à une nouvelle pandémie


Guest grinch

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  • 2 weeks later...

repost du fil économie et covid

La relocalisation de production pharmaceutique progresse à petit pas : reprise de Famar (producteur de chloroquine), et négociation pour reconstruire une filière complète de production de paracétamol en France.

 

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  • 3 months later...

Pendant ce temps là, la rougeole continue de sévir (200 000 morts en 2019 dans le monde selon l'OMS, surtout des jeunes enfants)

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-rougeole-a-fait-plus-de-200-000-morts-en-2019-alerte-l-oms_149190

La cause: le nombre de vaccination insuffisant ...
Pour cause des antivaxx (pays développés), et dans le Tiers Monde, d'autres antivaxx plus traditionnels (surtout des prédicateurs religieux) .
+ en 2020 la pandémie de covid qui perturbe les soins "normaux".

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  • 1 month later...
Le 11/02/2020 à 12:45, rogue0 a dit :

Synthèse (en français) des études scientifiques sur les chauve-souris, en tant que réservoir à virus.

Je ne suis pas connaisseur sur le sujet, mais c'est scientifique, non polémique, et ça référence des articles pré-épidémie de 2019.
Rétrospectivement, ils n'étaient pas visionnaires : ils constataient juste que le prochain SRAS/SARS avait d'énormes chances de venir des chauve-souris.

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/02/10/les-chauves-souris-reservoirs-de-coronavirus-emergents-en-chine/

https://www.scmp.com/news/china/society/article/3049397/bat-ladys-cave-exploits-offer-hope-beat-virus-sneakier-sars

 

https://www.mdpi.com/1999-4915/11/3/210/htm

cette étude est aussi référencée dans le résumé du monde

Pour ceux qui en doutaient, illustration de la chauve souris comme "hôte à virus".

En France, un mort de la rage, contaminé par une chauve-souris

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/limousin-retour-sur-le-cas-rare-d-un-habitant-decede-apres-avoir-ete-en-contact-avec-une-chauve-souris_4251057.html

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  • 3 weeks later...

Nouveau suspect pour le Patient Zéro du Sida :

https://www.cnews.fr/monde/2021-01-31/sida-le-patient-zero-identifie-1041427

Le mystère de l'origine du sida résolu ? Dans une version mise à jour de son célèbre livre «Aux origines du sida», l'infectiologue et épidémiologiste canadien Jacques Pépin affirme que le «patient zéro» du VIH est un soldat de la Première Guerre mondiale affamé, blessé lors d'une chasse aux chimpanzés dans une forêt du Cameroun.

Ce militaire ferait partie de l'armée de 1.600 soldats français et belges des forces alliées ayant pris part à l'invasion du Cameroun, colonie allemande à l'époque, durant la «Grande Guerre». Cette opération les a menés notamment en 1916 à Moloundou, un village à la frontière avec le Congo, que ses habitants ont quitté avant l'arrivée des troupes européennes, par peur des massacres et des viols.

Les soldats se sont donc rapidement retrouvés en manque de nourriture et ont été contraints d'aller chasser dans la brousse. «Mon hypothèse est que l'un des militaires a été infecté en chassant dans la forêt. Un chimpanzé a été tué et en coupant l'animal pour le ramener, ce soldat s'est fait une blessure qui a été infectée par le virus», explique au Daily Mail le Dr Jacques Pépin, médecin dans un hôpital de brousse du Zaïre (aujourd'hui la République démocratique du Congo ou RDC) avant de devenir professeur au département de microbiologie et de maladies infectieuses de l’Université de Sherbrooke, au Canada. De précédentes études ont en effet montré que l'origine du VIH se trouvait chez le virus de l'immunodéficience simienne (VIS), équivalent du sida chez les singes.

Cette version diffère donc de celle figurant dans la première édition de l'ouvrage de Jacques Pépin «Aux origines du sida», sortie en 2011, selon laquelle le «patient zéro» du sida était un chasseur local. Cette nouvelles conclusion résulte de recherches supplémentaires de l'infectiologue canadien dans les archives médicales africaines et européennes.

KINSHASA BERCEAU DE L'ÉPIDÉMIE

Selon Jacques Pépin, après la Première Guerre mondiale, le soldat contaminé «est retourné à Léopoldville», aujourd'hui Kinshasa, une ville qui appartenait à l'époque au Congo belge (la RDC) et par laquelle était passée l'armée alliée avant d'envahir le Cameroun. C'est à ce moment-là qu'il «a probablement démarré le tout premier train de transmission, à Léopoldville même», indique Jacques Pépin.

Puis, en 1960, le Congo belge devient indépendant. Sa capitale, Léopoldville, voit les migrants et les réfugiés affluer. Sa population explose, accélérant la transmission du VIH. Au même moment, un Haïtien attrape le virus dans le pays avant de le ramener chez lui. C'est le point de départ de la propagation internationale du sida, qui a fait des ravages dans la communauté gay aux Etats-Unis au début des années 1980, date à laquelle il a été découvert par des chercheurs français de l'institut Pasteur. Depuis, le VIH a tué 33 millions de personnes dans le monde et infecté 76 millions d'individus, selon les derniers chiffres d'ONUSIDA.

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Le 01/02/2021 à 17:45, collectionneur a dit :

Nouveau suspect pour le Patient Zéro du Sida :

https://www.cnews.fr/monde/2021-01-31/sida-le-patient-zero-identifie-1041427

Le mystère de l'origine du sida résolu ? Dans une version mise à jour de son célèbre livre «Aux origines du sida», l'infectiologue et épidémiologiste canadien Jacques Pépin affirme que le «patient zéro» du VIH est un soldat de la Première Guerre mondiale affamé, blessé lors d'une chasse aux chimpanzés dans une forêt du Cameroun.

Ce militaire ferait partie de l'armée de 1.600 soldats français et belges des forces alliées ayant pris part à l'invasion du Cameroun, colonie allemande à l'époque, durant la «Grande Guerre». Cette opération les a menés notamment en 1916 à Moloundou, un village à la frontière avec le Congo, que ses habitants ont quitté avant l'arrivée des troupes européennes, par peur des massacres et des viols.

Les soldats se sont donc rapidement retrouvés en manque de nourriture et ont été contraints d'aller chasser dans la brousse. «Mon hypothèse est que l'un des militaires a été infecté en chassant dans la forêt. Un chimpanzé a été tué et en coupant l'animal pour le ramener, ce soldat s'est fait une blessure qui a été infectée par le virus», explique au Daily Mail le Dr Jacques Pépin, médecin dans un hôpital de brousse du Zaïre (aujourd'hui la République démocratique du Congo ou RDC) avant de devenir professeur au département de microbiologie et de maladies infectieuses de l’Université de Sherbrooke, au Canada. De précédentes études ont en effet montré que l'origine du VIH se trouvait chez le virus de l'immunodéficience simienne (VIS), équivalent du sida chez les singes.

Cette version diffère donc de celle figurant dans la première édition de l'ouvrage de Jacques Pépin «Aux origines du sida», sortie en 2011, selon laquelle le «patient zéro» du sida était un chasseur local. Cette nouvelles conclusion résulte de recherches supplémentaires de l'infectiologue canadien dans les archives médicales africaines et européennes.

KINSHASA BERCEAU DE L'ÉPIDÉMIE

Selon Jacques Pépin, après la Première Guerre mondiale, le soldat contaminé «est retourné à Léopoldville», aujourd'hui Kinshasa, une ville qui appartenait à l'époque au Congo belge (la RDC) et par laquelle était passée l'armée alliée avant d'envahir le Cameroun. C'est à ce moment-là qu'il «a probablement démarré le tout premier train de transmission, à Léopoldville même», indique Jacques Pépin.

Puis, en 1960, le Congo belge devient indépendant. Sa capitale, Léopoldville, voit les migrants et les réfugiés affluer. Sa population explose, accélérant la transmission du VIH. Au même moment, un Haïtien attrape le virus dans le pays avant de le ramener chez lui. C'est le point de départ de la propagation internationale du sida, qui a fait des ravages dans la communauté gay aux Etats-Unis au début des années 1980, date à laquelle il a été découvert par des chercheurs français de l'institut Pasteur. Depuis, le VIH a tué 33 millions de personnes dans le monde et infecté 76 millions d'individus, selon les derniers chiffres d'ONUSIDA.

Ca me parait un peu tiré par les cheveux

Les probabilités sur le long terme vont plutôt pour les locaux plus souvent et plus longtemps exposés

Les médecins coloniaux auraient notés une explosion de syndromes atypiques entre 1916 et 1960

L'analyse de tissues inclus en paraffine datant de pré1960 confirmera ou infirmera l'hypothèse

 

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  • 3 months later...
  • 1 year later...

Résurgence de la polio aux USA, qui avaient cessé la surveillance depuis 2003, car la maladie avait été éradiquée.
https://www.propublica.org/article/polio-virus-us-new-york-vaccine

J'apprend que le vaccin oral utilisé dans les pays "en développement" pouvait rarement causer des cas (car virus atténué mais vivant).
Dans les pays "riches", on était passé à un vaccin par virus inactivé, qui évite ces problèmes.

Bien entendu, la crise du covid 19 (les confinements, et avec l'explosion des thèses antivaxx (sans parler de la récupération par certains partis politiques...)) , le taux de toutes les vaccinations obligatoires (rougeole, DT polio, hépatite) continue de baisser dans le monde ( et en particulier dans les pays "riches").

 

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