Akhilleus Posté(e) le 3 août 2014 Share Posté(e) le 3 août 2014 a titre personnel, je me pose plusieurs questions: est-on réellement prêt ? les procédures ont elles été rédigées à la suite de directives budgétaires ou technico-médical ? quelle est la politique du gouvernement chinois vis à vis de cette épidémie 1-Pour une douzaine de cas, oui, nous sommes pret : les structures de confinement existent ainsi que les procédures (notamment à Georges Pompidou ou à la Pitié, me rappelle plus lequel des deux) 2-Les procédures sont anciennes et relatives à tout risque de fièvre hémoragique (et ce risque existe depuis au moins 1976). Elles ont été evidemment améliorées entre temps. Je doute que l'on joue a minima pour des raisons budgétaires avec un pathogène P4 3-aucune idée mais ils sont assez peu concernés, on parle de l'Afrique de l'Ouest qui a plus d'echanges (en terme de transport de personnes) avec l'Europe qu'avec la Chine. Les virus mutent en permanences (principe de l'évolution), mais il est rare qu'une seule mutation change radicalement les symptômes d'un virus (d'ailleurs chaque mutation n'induit pas forcement un changement). En pratique ces mutations influent surtout sur le pouvoir pathogène (et donc le taux de mortalité), mais dans le cas de l'Ebola ça sera difficile d'être pire... Après avec l'évolution tout est possible, mais ça prend du temps. A priori il est peu probable qu'il change au point de le rendre aéro-transmissible (si c'est bien ce qui est sous entendu dans la question initiale). La seule souche soupçonnée de transmission aérienne est la souche Reston et encore c'est soupçonné, pas prouvé à ma connaissance. Il est possible que ce soit un mauvais entretien de l'animalerie de Reston qui ait été à l'origine du passage de cages isolées à cages isolées. De toute façon cette souche est bcp moins pathogène et ne tue pas les humains. Une mutation radicale comme celle permettant de devenir aérosolisable aura de toute façon un effet délétère sur les caractères de transmission et virulence. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 4 août 2014 Share Posté(e) le 4 août 2014 (modifié) 1-Pour une douzaine de cas, oui, nous sommes pret : les structures de confinement existent ainsi que les procédures (notamment à Georges Pompidou ou à la Pitié, me rappelle plus lequel des deux) Au delà des structures de confinement (chambres en pression négatives - HLIU), je pense au transport du point A vers des centres équipés de structures. Les US ont bien fait rapatrier les deux américains contaminés (http://www.bfmtv.com/international/ebola-washington-rapatrie-deux-americains-malades-dafrique-louest-823171.html) http://www.dailymotion.com/video/x22odni_l-un-des-deux-americains-infectes-par-le-virus-ebola-est-arrive-aux-etats-unis_news http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2014/08/20140802-122512.html "La sécurité et la sûreté des citoyens américains sont une préoccupation primordiale", a assuré le département d'Etat dans un communiqué, faisant état du rapatriement de ses deux ressortissants avec l'aide des centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC intérieur de l'avion spécialement équipé ??? Je suis curieux de savoir la configuration du ventilateur de réanimation (appareil en dessous de la poche de perfusion) utilisé par la société Phoenix Air Group lors du transfert afrique/USA. 2-Les procédures sont anciennes et relatives à tout risque de fièvre hémoragique (et ce risque existe depuis au moins 1976). Elles ont été evidemment améliorées entre temps. Je doute que l'on joue a minima pour des raisons budgétaires avec un pathogène P4 Est-il suffisant d'équiper le corps médical avec des masques FPP2 , de transporter dans une ambulance lambda les patients infectés avec un pathogène P4 alors que dans le même temps un laboratoire P4 est nécessaire pour analyser celui-ci ? A titre d'information, une figure illustre les vols internationaux partant des trois pays où sévit l'épidémie d'Ebola: le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée Modifié le 4 août 2014 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 4 août 2014 Share Posté(e) le 4 août 2014 Les labos p4 sont plus securises que les zones hospitalieres pour 2 raisons: on y travaille avec de tres fortes concentrations de pathogenes obtenus par culture , concentrations qui n existent pas a l etat naturel mm chez un patient fortement infecté. et on y pratique des experiences a risque comme des autopsies d animaux, coupes de tissus etc qui generent des aerosols par ailleurs je ne croie pas qu on se contente d un ffp2 dans ce cadre. la video du retour du medecin US montre une prise en charge par un personnel en combi Racal autonome. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 4 août 2014 Share Posté(e) le 4 août 2014 (modifié) Les labos p4 sont plus securises que les zones hospitalieres pour 2 raisons: on y travaille avec de tres fortes concentrations de pathogenes obtenus par culture , concentrations qui n existent pas a l etat naturel mm chez un patient fortement infecté. et on y pratique des experiences a risque comme des autopsies d animaux, coupes de tissus etc qui generent des aerosols par ailleurs je ne croie pas qu on se contente d un ffp2 dans ce cadre. la video du retour du medecin US montre une prise en charge par un personnel en combi Racal autonome. Les séminaires disent port du FPP2 Modifié le 4 août 2014 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 4 août 2014 Share Posté(e) le 4 août 2014 Ebola : les deux Américains infectés ont accepté un sérum expérimental http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/08/04/22658-ebola-deux-americains-infectes-ont-accepte-serum-experimental? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 4 août 2014 Share Posté(e) le 4 août 2014 (modifié) L'élaboration d'un traitement contre cette maladie fait l'objet de recherches actives, motivées notamment par les risques d'une utilisation du virus Ebola à des fins de bioterrorisme. Les pistes sont variées et souvent prometteuses sur les modèles animaux, mais demeurent encore au stade expérimental et peu d'entre elles ont atteint le stade d'essai clinique sur des patients humains. La difficulté majeure, outre la nécessité de concevoir des traitements et des protections qui soient efficaces sans effets indésirables rédhibitoires, réside dans la nécessité de développer des molécules qui soient transportables et stockables sur les zones d'épidémies, essentiellement en Afrique équatoriale ; cette problématique concerne notamment les traitements envisagés à base d'acides nucléiques, tels que les petits ARN interférents. Un vaccin lyophilisé — donc précisément transportable et stockable — protégeant efficacement les souris a ainsi été annoncé en 201148, dans lequel la glycoprotéine virale GP est fusionnée avec un anticorps monoclonal reconnaissant un épitope sur cette protéine pour conduire à la formation de complexes immuns Ebola (EIC) ; ce dernier est administré en même temps qu'un agoniste de récepteurs de type Toll tel que l'acide polyinosinique-polycytidylique pour en maximiser l'effet. Une étude a montré en 2010 l'intérêt de petits ARN interférents pour limiter l'expression de l'ARN polymérase ARN-dépendante du virus Ebola49 en administrant des ARN interférents ciblant l'ARN polymérase ARN-dépendante et les protéines virales VP24 et VP35 à quatre macaques rhésus pendant sept jours consécutifs suivant leur exposition au virus Ebola : ils ont tous les quatre été protégés de l'évolution létale de la maladie. Des résultats encourageants sur des modèles animaux (cobaye, souris, macaque rhésus) ont été obtenus en 2006 avec un vaccin expérimental constitué d'une forme recombinante atténuée du virus de la stomatite vésiculaire — un rhabdovirus — exprimant la glycoprotéine GP du virus Ebola50 : quatre macaques sur huit ont survécu après avoir reçu ce traitement 20 à 30 minutes après l'exposition au virus Ebola. Une étude plus ancienne avait montré en 2003 l'intérêt de la protéine de nématode anticoagulante c2 recombinante (rNAPc2) comme inhibiteur du facteur VIIa et du facteur tissulaire pour prolonger la survie de macaques rhésus infectés51. Une étude de 199952 indique que des inhibiteurs de l'adénosylhomocystéinase, notamment dérivés de la 3-déazaneplanocine A, se sont montrés efficaces pour traiter des souris exposées au virus Ebola. Un vaccin à ADN a été proposé dès 199853 sous la forme de plasmides codant la nucléoprotéine virale NP ainsi que les glycoprotéines sGP et GP. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fi%C3%A8vre_h%C3%A9morragique_Ebola#Recherches_de_traitements Modifié le 4 août 2014 par Divos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 4 août 2014 Share Posté(e) le 4 août 2014 (modifié) Ebola : les deux Américains infectés ont accepté un sérum expérimental http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/08/04/22658-ebola-deux-americains-infectes-ont-accepte-serum-experimental? en même temps, c'est quasiment leurs seules chances d'augmenter leurs taux de survie edit: Selon CNN, les deux Américains qui avaient contracté le virus Ebola au Liberia auraient été «vraisemblablement sauvés» grâce à un sérum secret envoyé des Etats-Unis. Les deux Américains qui avaient contracté le virus Ebola au Liberia auraient été «vraisemblablement sauvés» grâce à un sérum secret qui leur a été envoyé des Etats-Unis la semaine dernière. C’est ce qu’affirme lundi la chaîne américaine CNN, en citant une «source familière» avec les détails de l’opération. Selon CNN, un représentant des National Institutes of Health (des agences gouvernementales américaines en charge de la recherche médicale) aurait ainsi contacté l’ONG Samaritan’s Purse, qui emploie le Dr Kent Brantly et l’aide soignante Nancy Writebol au Liberia, afin de lui offrir ce traitement expérimental baptisé ZMapp, qui est développé par la firme de biotechnologie Mapp Biopharmaceutical Inc, basée à San Diego en Californie. Les deux patients auraient été informés que ce «sérum» n’avait jamais été testé sur des humains mais avait montré des résultats prometteurs sur des singes. Selon des documents obtenus par CNN, quatre singes infectés avec Ebola auraient survécu après avoir reçu une dose de ZMapp vingt-quatre heures après le début de la maladie. Plusieurs autres sources citées par CNN assurent que, malgré les risques, Kent Brantly et Nancy Writebol auraient accepté d’essayer le traitement. Trois flacons de ZMapp auraient alors été envoyés de Californie vers le Liberia jeudi dernier. Le sérum serait un anticorps développé à partir de cellules de souris infectées. Le premier à prendre le traitement aurait été Kent Brantly. Alors que sa condition physique s’était détériorée, selon CNN, il aurait capable de prendre une douche le lendemain matin, puis de s’envoler vers les Etats-Unis, où il est arrivé samedi. L’aide soignante Nancy Wribebol aurait réagi de façon moins spectaculaire mais était décrite lundi comme stable et devait être évacuer vers les Etats-Unis. Interrogés par Libération, les National Institutes of Health (NIH) ont publié un communiqué pour confirmer que des contacts avaient bien eu lieu entre l’ONG Samaritan’s Purse et une chercheuse des NIH travaillant en Afrique de l’Ouest qui a donné des informations sur les traitements expérimentaux en cours. Mais selon les NIH, cette chercheuse ne représentait pas «officiellement» le gouvernement américain et l’envoi du médicament aurait été organisé par le fabricant, Mapp Biopharmaceutical. certainement des travaux de recherche effectuée dans le cadre de la lutte anti-terroriste Modifié le 4 août 2014 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flippy Posté(e) le 4 août 2014 Share Posté(e) le 4 août 2014 C'est une excellente nouvelle pour ses deux patients et une lueur d'espoir pour des milliers de personnes. Maintenant c'est aussi une très bonne pub pour le labo qui a développé ce sérum. D'ailleurs ils viennent tout juste de recevoir de nouvelles subventions pour leurs recherches (http://globalbiodefense.com/2014/07/30/mapp-biopharmaceutical-awarded-funding-ebola-drug/). Comme quoi tout le monde y trouve son compte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 De la part de Mapp c'est surtout une grosse operation de comm', la R&D medicale aux US etant surtout le business des labo. D'ailleurs la reprise de l'info par CNN est un modele publicitaire, mais ils ont interet a les garder en observation dans un hopital public pour les 3 prochains mois ces patients, ebola c'est pas juste une petite grippette. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ptitponey Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 /mode cynique on Le problème est que l'épidémie reste contingentée à une partie du continent africain, qui ne dispose pas de structures pouvant engager de très très grosses sommes d'argent. Les labos recherchent une très forte rentabilité de leur R&D. Il serait dommage de fournir une solution maintenant et de perdre une poule aux œufs d'or. /mode cynique off Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 Bon il y a un prof de pharma ici donc je ne dirais que peu de choses. Ebola c'est combien de morts par an? Et ou? Pas rentable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Karg se Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 Peut de mortalité annuel certes, mais si le sérum se stock longtemps (mais pas trop) ils peuvent espérer en vendre des camions citernes entiers aux gouvernements apeurés.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 (modifié) Mode cynique 2 (et je sais que je vais me faire corriger par un modo Montpelliérain) déjà qu'ils investissent très peu sur la palu, alors ebola... En plus si je ne me trompe ce filavirus mute très vite et duc coup les bouffées épiémiques sont brèves. Mais je peux me tromper, je parle de mémoire. De mémoire aussi, travailler sur ebola nécessite un P4, et il n'y en a pas tant que cà. Modifié le 5 août 2014 par prof.566 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 (modifié) Il y a 2 P4 NSB4 en Afrique, 7 aux Amériques, 12 en Europe, 6 en Asie (Australie et Taïwan) Ebola: «ZMapp», drogue expérimentale extraite du tabac, a été administrée aux deux malades américains L’information vient d’être donnée par la BBC peu après CNN, l’International Business Times. Ou encore par Business Insider qui parle de «serum secret». Tous les projecteurs médiatiques grand public vont donc se tourner vers «ZMapp». Avec les conséquences économiques que l’on peut imaginer. «ZMapp»? Il s’agit d’une molécule expérimentale propriété de Mapp Biopharmaceutical Inc., une société de San Diego. Elle a été développée dans le cadre d’un programme de recherche soutenu depuis dix ans par l’armée américaine. «ZMapp», traitement potentiel de l’infection par Ebola, n’avait encore jamais été testé sur l’homme. Ses concepteurs-développeurs sont Larry Zeitlin et Kevin Whaley. «Zmapp»? Tout ou presque est déjà sur Wikipédia. A savoir un anticorps monoclonal «humanisé» doté de propriétés antivirales de nature à conférer une protection contre l’infection par le virus Ebola. Il n’avait jusqu’à présent été testé que sur des animaux de laboratoire (publication de 2011 et publication de 2012). Son principe actif est élaboré à partir d’un extrait du tabac (Nicotiana tabacum), une plante qui doit naturellement se défendre contre diverses infections virales. Après des essais relativement concluants chez quelques singes, les autorités sanitaires ont, urgence aidant, décidé de traiter avec le ZMapp le Dr Kent Brantly, médecin américain contaminé par le virus Ebola au Libéria et qui a été rapatrié dans hôpital d’Atlanta. L’administration de ZMapp par voie intraveineuse au Libéria aurait été suivie d’une amélioration spectaculaire de son état, et ce alors même qu’il commençait à souffrir d’une insuffisance respiratoire. Et c’est cette amélioration qui expliquerait son arrivée «sur ses deux pieds» à Atlanta. Il en irait de même pour Nancy Writebol, une aide-soignante américaine contaminée au même moment que le Dr Brantly et qui est attendue sous peu aux Etats-Unis. source: http://www.slate.fr/story/90681/ebola-zmapp-drogue-tabac#xtor=RSS-2 Modifié le 5 août 2014 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 (modifié) /mode cynique on Le problème est que l'épidémie reste contingentée à une partie du continent africain, qui ne dispose pas de structures pouvant engager de très très grosses sommes d'argent. Les labos recherchent une très forte rentabilité de leur R&D. Il serait dommage de fournir une solution maintenant et de perdre une poule aux œufs d'or. /mode cynique off /mode pragmatique on La R&D ça coute la peau du cu ,c'est pas avec des bonnes intentions que du achète un labo full équipé. À un moment donné, il faudrait aussi que les Africains se prennent en mains, la pauvreté et la famine tout ça c'est parce qu'ils se font la guerre ... /mode pragmatique off Modifié le 5 août 2014 par Divos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 /mode pragmatique on La R&D ça coute la peau du cu ,c'est pas avec des bonnes intentions que du achète un labo full équipé. À un moment donné, il faudrait aussi que les Africains se prennent en mains, la pauvreté et la famine tout ça c'est parce qu'ils se font la guerre ... /mode pragmatique off ok pour le coût de R&D non ok pour le discours sur la prise en main Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 (modifié) ok pour le coût de R&D non ok pour le discours sur la prise en main c'est pourtant la triste réalité, l'exemple le plus récent c'est les luttes de pouvoir au soudan du sud qui obligent des milliers de gens à quitter leurs terres. Ils préfèrent voir 50 000 enfants mourrirs de faim que de faire une trève. Alors on comprendra que des vaccins ils en ont rien à faire ... L’actualité d’aujourd’hui, c’est le Soudan du Sud. La famine menace ce jeune pays et 50 000 enfants vont y mourir de malnutrition si les fonds n’arrivent pas pour accélérer et étendre les opérations humanitaires. Un enfant sur cinq est dénutri, selon l’Unicef. Il y en aura un sur trois dans quelques semaines. http://www.lalibre.be/debats/opinions/le-soudan-du-sud-est-un-enfer-53bc2d183570f720880531c1 Modifié le 5 août 2014 par Divos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 (modifié) bon revenons au sujet Une video de CNN explique que l'ABCS (Aeromedical Biological Containment System) est un système en pression négative par rapport à la carlingue. A l’intérieur, le patient est allongé sur une civière, les medics sont en tenue et il n'y a pas de contact direct patient/medics. En effet, une sorte de caisson avec passage de gants est mis en place sur la civière. La civière et le personnel étant désinfecté à l'aide d'une solution à 5% d'hypochlorite. Modifié le 5 août 2014 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flippy Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 (modifié) Mode cynique 2 (et je sais que je vais me faire corriger par un modo Montpelliérain) déjà qu'ils investissent très peu sur la palu, alors ebola... En plus si je ne me trompe ce filavirus mute très vite et duc coup les bouffées épiémiques sont brèves. Mais je peux me tromper, je parle de mémoire. De mémoire aussi, travailler sur ebola nécessite un P4, et il n'y en a pas tant que cà. Ne t’inquiète pas il y a assez de labo et les investissements sont là (même si les subventions ont un peu baissé avec la crise), la recherche sur ces maladies progressent de jour en jour (au niveau mondial je parle). Maintenant si on ne voit pas grand chose niveau production c'est tout simplement que les vrais clients (les occidentaux) n'en ont pas besoin, tandis que ceux qui en ont réellement besoin n'ont pas d'argent. Donc en attendant les labos continuent leurs recherches grâce aux subventions (histoire d'avoir quelque chose à proposer au cas où un touriste ramène ça de ses vacances ou si jamais un groupe "vilain-méchant-pas-beau" nous envoient ça par la poste). /mode pragmatique on La R&D ça coute la peau du cu ,c'est pas avec des bonnes intentions que du achète un labo full équipé. À un moment donné, il faudrait aussi que les Africains se prennent en mains, la pauvreté et la famine tout ça c'est parce qu'ils se font la guerre ... /mode pragmatique off Ils n'ont pas forcement besoin d'un labo tout équipé, il y a déjà tout ce qu'il faut chez nous avec plein de chaine de production qui ne demande qu'à tourner (enfin je parle en règle général, je ne sais pas trop où ça en est pour l'Ebola). Maintenant il faut du pognon. Certes arrêter de faire la guerre serait déjà un bon début mais la priorité serait d'abord de construire une vrai économie, des hôpitaux, des écoles, des infrastructures... un vrai état quoi. Et dans 20 ou 30 ans, quant ils auront enfin un état moderne produisant assez de richesse il pourront vraiment se consacrer à l'éradication de toutes ces maladies. Sauf que, qui dit état développé dit aussi concurrent économique et qui garderait en plus toutes ses ressources naturelles pour son économie (au lieu de nous laisser les prendre). Autant dire que pas mal de monde feront tout pour empêcher une telle chose. Heureusement, le reste du monde va s'occuper de tout, on va envoyer de l'aide humanitaire au soudant du Sud et des vaccins contre l'ebola au Liberia... Il ne faut pas se leurrer, nos politiques se fichent pas mal de ses populations (après tout ce ne sont pas leurs électeurs). Si ces aides humanitaires existent c'est pour : - bien se faire voir par les pays concernés (diplomatie, faire levier dans certaines négociations) - marquer des points au niveau de son propre électorat - donner un peu de sous aux entreprises pharmaceutiques (il y a souvent pas mal de copains qui bossent là-bas) - faire tourner un peu les chaines de production (histoire de maintenir l'appareil productif) PS : même si mon post à l'air d'être assez critique envers les labo ou nos politiques je ne suis pas un virulent opposant aux entreprises pharmaceutiques, bien au contraire. C'est juste que je reste réaliste vis à vis de la situation dans ce coin du monde. Modifié le 5 août 2014 par Flippy 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 5 août 2014 Share Posté(e) le 5 août 2014 Ne t’inquiète pas il y a assez de labo et les investissements sont là (même si les subventions ont un peu baissé avec la crise), la recherche sur ces maladies progressent de jour en jour (au niveau mondial je parle). Heureux de l'apprendre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 6 août 2014 Share Posté(e) le 6 août 2014 Il y a tout de même des délais incompressible pour la réalisation d'un vaccin a grande échelle. Entre la découverte de celui ci et sa distribution a grande échelle, il faut plusieurs mois. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 6 août 2014 Share Posté(e) le 6 août 2014 (modifié) http://sociedad.elpais.com/sociedad/2014/08/06/actualidad/1407322474_061874.html :- Il s'agit d'un IsoArk N 36-2 isolation chamber données constructeurs: pression à l’intérieur de l'ordre de 6 Pa, autonomie 10 hrs En dehors de tout cela, c'est quoi ce bricolage ? Alors que les américains ont mis en place une surtente en dépression au dessus d'un tel système, les espagnols mettent du plastique sur les sièges. le système non harnaché sur le brancard. A la moindre accélération, le système bouge. Un siècle après, la grippe espagnole va revenir. Modifié le 6 août 2014 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 6 août 2014 Share Posté(e) le 6 août 2014 (modifié) Ebola: plus de 900 morts, les pays touchés s'en remettent à Dieu et à l'armée Lagos (AFP) - L'épidémie d'Ebola a tué une deuxième personne au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, alors que la progression du virus semblait irrésistible, franchissant la barre des 930 morts et 1.700 cas, selon le dernier bilan de l'OMS. En Sierra Leone et au Liberia, deux des trois pays les plus touchés avec la Guinée, les autorités cherchaient mercredi leur salut dans l'intervention de Dieu et de l'armée pour endiguer la plus grave épidémie d'Ebola de l'histoire de cette fièvre hémorragique depuis son apparition en 1976. Elle a fait 932 morts sur 1.711 cas (confirmés, suspects ou probables): 363 en Guinée, 282 au Liberia, 286 en Sierra Leone et un au Nigeria, selon le dernier bilan au 4 août de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui ne prend pas en compte le dernier décès dans ce pays. Le comité d'urgence des règles sanitaires internationales de l'OMS était réuni pour deux jours afin de décider si l'épidémie constitue une "urgence de santé publique de portée mondiale", susceptible d'entraîner des mesures à l'échelle internationale. Une infirmière qui avait soigné un passager libérien arrivé malade à Lagos - la plus grande ville d'Afrique subsaharienne - et décédé le 25 juillet, a succombé, a annoncé le gouvernement nigérian. "Le Nigeria a enregistré sept cas confirmés de la maladie d'Ebola", a précisé le ministre de la Santé Onyebuchi Chukwu, soulignant que tous avaient été contaminés par le malade libérien. La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf a appelé ses compatriotes à trois jours de jeûne et de prière de mercredi à vendredi de 06H00 à 18H00 pour implorer la protection divine contre l'épidémie. Ces trois journées de pénitence visent à "demander à Dieu d'avoir pitié de nous, nous pardonner nos péchés et soigner notre pays, le Liberia, au moment où nous poursuivons la lutte contre le virus", a expliqué Mme Sirleaf. Elles se concluront vendredi par une cérémonie de prières pour l'élimination d'Ebola et "le rétablissement spirituel, moral et physique du pays", a précisé son conseiller religieux, le révérend Jervis Witherspoon. - "Sauver le pays" - En Sierra Leone voisine, les Eglises sont "prêtes à joindre leurs forces pour éradiquer la maladie", a assuré le président du Conseil des Eglises, le révérend Gbokoyai Speck, lors d'une réunion de dirigeants d'organisations religieuses à Freetown. "Les imams ont la responsabilité de sensibiliser les leurs à la maladie parce que notre mission est de sauver l'humanité", a affirmé le représentant du Conseil des imams, Alhaji Alie Bangura. Un responsable des services sanitaires dans l'ouest du pays, jusqu'alors relativement épargné, le Dr Thomas Samba, a fait état de sept morts dans cette région et exhorté les participants à "redoubler leurs efforts pour sauver le pays de cette épidémie grandissante". Le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma a lancé l'armée dans la bataille, ordonnant le déploiement de centaines de soldats autour des centres accueillant des malades, pour faire respecter les mesures de quarantaine et dissuader leurs proches de les emmener sans autorisation médicale. La grande majorité de ces établissements se trouvent dans l'est du pays, aux confins de la Guinée et du Liberia, où se concentrent la plupart des cas. Un Saoudien de retour de Sierra Leone et présentant des symptômes semblables à ceux d'Ebola est décédé d'un arrêt cardiaque mercredi matin à Jeddah (ouest), a annoncé le ministère saoudien de la Santé, sans révéler si le virus était en cause. Au Liberia, un missionnaire espagnol de 75 ans, atteint du virus tout comme deux de ses collègues, une Congolaise et une Equato-Guinéenne, attendait son rapatriement dans la journée par avion militaire médicalisé. Avant lui, deux Américains, un médecin et une missionnaire ayant contracté le virus au Liberia, ont été ramenés aux Etats-Unis ces derniers jours. Ils ont bénéficié d'un traitement avec un anticorps expérimental jamais testé sur des humains, qui aurait eu un effet "miraculeux", atténuant rapidement les symptômes, mais les autorités sanitaires américaines ont prôné la prudence. Le directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), le Dr Anthony Fauci, a reconnu que le sérum avait "une certaine efficacité mais seulement chez deux patients", et rappelé "la très grande difficulté" à produire un nombre significatif de doses à ce stade. Le virus se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il provoque une fièvre caractérisée par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%. http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20140806.AFP3385/ebola-2e-deces-au-nigeria-les-pays-touches-s-en-remettent-a-l-armee-et-a-dieu.html Modifié le 6 août 2014 par Divos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flippy Posté(e) le 6 août 2014 Share Posté(e) le 6 août 2014 Il y a tout de même des délais incompressible pour la réalisation d'un vaccin a grande échelle. Entre la découverte de celui ci et sa distribution a grande échelle, il faut plusieurs mois. Je vais peut être dire une bêtise mais il me semble que la phase de production de masse n'est pas si longue que ça. Ce qui est long c'est surtout si on a affaire à une nouvelle souche sur laquelle le vaccin ne fonctionne plus... le temps de l'isoler, de vérifier que le nouveau vaccin marche... là ça prend énormément de temps. Et puis les technologies ont pas mal évoluées ces dernières années. On est plus obligé de prévoir des mois à l'avance à cause du temps d'incubation du virus dans un œuf pour produire ensuite le vaccin (cas du vaccin de la grippe si je me trompe pas). Dans le cas du Zmapp, les anticorps du sérum sont directement produits dans du tabac transgénique (plante entière ou cellule en bio-réacteur ça je ne sais pas par contre). Donc on cultive un peu de tabac dans un coin, on attend et le jour où on a besoin du sérum, là il y a plus qu'à récolter ce dont on a besoin. Le gain de temps est énorme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 6 août 2014 Share Posté(e) le 6 août 2014 La, je suis dépassé; par contre je sais que l'on a fermé en France une bonne part de nos usines de fabrication de médicaments pour désormais en importer d'Inde >:D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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