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lundi 22 janvier 2007, 21h28

Mort d'un gendarme du GIGN: "il y a eu dysfonctionnement" selon Nicolas Sarkozy

CHARENTON-LE-PONT (AP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a estimé qu'il y avait eu "un dysfonctionnement" lors de l'opération du GIGN menée vendredi à Gensac-sur-Garonne au cours de laquelle un gendarme a été tué.

"Nous devons comprendre, analyser ce qui s'est passé pour éviter qu'un nouveau drame se reproduise", a déclaré le ministre devant plusieurs dizaines d'officiers de police réunis au Novotel de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) lors de la cérémonie des voeux du Syndicat national des officiers de police (SNOP). "Les policiers doivent pouvoir rentrer chez eux le soir" a-t-il ajouté.

Pour sa part, dans un communiqué commun publié en début de soirée, la préfecture de Haute-Garonne, la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées et le procureur de la République de Toulouse ont souhaité "que l'on s'abstienne de toute polémique" dans cette affaire.

Ils estiment que "les procédures mises en oeuvre lors de l'opération de Gensac-sur-Garonne sont claires et ont fait la preuve de leur pertinence à de très nombreuses reprises".

Le communiqué, qui souligne "le professionnalisme", "le sang-froid" et "le courage" des gendarmes victimes et de leurs camarades, rappelle que "toutes les tentatives de prises de contact avec le forcené ont été vaines".

"Vers 22h, un dispositif d'intervention et d'interpellation a été proposé par le GIGN. Après avis de l'autorité judiciaire et du général de gendarmerie présents sur les lieux, le préfet a donné l'autorisation, il assume seul la décision", précise encore le communiqué.

Le maréchal des logis chef Frédéric Mortier avait été mortellement atteint lors de l'opération menée dans la soirée de vendredi par le GIGN (groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) pour maîtriser André Rouby, plâtrier à la retraite, qui s'était retranché dans sa maison de Gensac-sur-Garonne (Haute-Garonne), à 50km de Toulouse, armé d'un fusil. Deux autres gendarmes ont été blessés par les tirs du forcené dans le cadre de cette opération.

Dès dimanche, dans les médias locaux, des proches d'André Rouby avaient jugé "précipité" l'assaut du GIGN. Sur France 3 dimanche soir, la compagne du plâtrier retraité, Marcelle Auguste, avait notamment regretté que le GIGN soit "entré dans son jeu".

Source: AP

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La gendarmerie rend hommage au sous-officier du GIGN tué par un forcené La gendarmerie a rendu mercredi un hommage sobre et émouvant, lors d'une cérémonie au camp militaire de Satory, près de Versailles, au maréchal des logis-chef du GIGN Frédéric Mortier, tué vendredi dernier par un forcené. Devant ses camarades du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), décorations accrochées sur leur combinaison d'intervention bleu nuit et revolver à la hanche, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est "incliné respectueusement" face au cercueil recouvert du drapeau tricolore. Il a salué la mémoire du sous-officier, ancien parachutiste des troupes de marine, qui avait été admis dans les rangs du GIGN le 1er août 2000 après avoir rejoint la gendarmerie en 1992. Sur deux coussins noirs étaient posés le képi du sous-officier, promu major à titre posthume, et la Médaille militaire, la décoration la plus prestigieuse des sous-officiers, ainsi que la médaille de la gendarmerie avec palmes. Le cercueil a été porté, au son de la marche funèbre "Dolorosa" d'Andrieu, par les camarades de la section du maréchal des logis-chef Mortier qui ont participé vendredi à l'intervention de Gensac-sur-Garonne (Haute-Garonne), au cours de laquelle le forcené a également blessé deux sous-officiers du GIGN. Lors de son discours, le ministre de l'Intérieur a déclaré qu'il "conviendra de tirer tous les enseignements" de cette opération. M. Sarkozy, accompagné des ministres de la Défense Michèle Alliot-Marie et de la Justice Pascal Clément, a assuré que "l'heure n'est plus à la polémique", ajoutant: "Michèle Alliot-Marie et moi réaffirmons notre confiance à ceux qui ont eu à gérer sur le terrain la situation". Des proches du forcené avaient jugé que le GIGN avait à tort privilégié la force plutôt que le dialogue et la patience, malgré leurs indications sur la fragilité mentale de ce retraité. La cérémonie s'est déroulée en présence de la famille du sous-officier tué, dont son père, major de gendarmerie à la retraite, et son frère, adjudant de gendarmerie, commandant la brigade de Tonneins (Lot-et-Garonne), et d'anciens du GIGN. Des détachements de la gendarmerie territoriale, de la gendarmerie mobile dont relève le GIGN, et du Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN), dont dépend le GIGN, étaient également présents, ainsi que des gendarmes de haute montagne et de commandos-marine au béret vert, relevant des commandements des opérations spéciales tout comme le GIGN. La cérémonie s'est déroulée dans l'enceinte du groupement blindé de gendarmerie mobile à quelques centaines de mètres de la caserne du GIGN où le groupe d'alerte d'une quinzaine d'hommes est resté de permanence, prêt à partir dans les trente minutes. Dans la cour, une stèle porte en lettres dorées les noms de sept membres du GIGN morts à l'entraînement et celui d'un sous-officier, tué il y a dix ans par un forcené dans la Drôme

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Je ne sais pas s'il mangera de l'incompressible de 15/20 ans, apparemment il est clairement à côté de ses pompes et cela pourra être la principale défense invoquée, peut être fera t il dix ans tout au plus... Cela dit sans vouloir paraître anti vieux ce n'est pas du tout la première fois que je vois l'histoire d'un vieux qui coule une bielle, prend son fusil de chasse et fait un carton sur les passant. Quand j'ai fait un séjour en centre de réeduc il y avait un minaud de même pas vingt ans qui était parce qu'un vieux con lui avait foutu une décharge dans le bassin le jour de son anniversaire sous prétexte qu'ils faisaient du bruit! [57] Faudrait peut être faire comme pour le permis à l'étranger, un bilan régulier pour voir si la personne est à même de posséder une arme. Enfin, une remise à plat de la législation actuelle serait déjà pas mal.

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Sous prétexte qu'ils sont des aînés à qui l'on doit le respect ce qui est relativement vrai, mais la sagesse ne se juge pas à l'aune des printemps vécu sur notre bonne vieille Terre, d'autres voient cela comme une sorte de baroud d'honneur mais au final il y a une famille en deuil...

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S'il est interné il ne sortira jamais, l'asile c'est comme la taule on n'est pas en cellule mais on ne peut pas sortir. Je connais une personne qui a tué et qui a été reconnu irresponsable de ses actes (schizophrénie), ça fait presque 40 ans qu'il est interné et il ne sortira jamais.

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Là ce n'est pas pareil on parle de dépression, pas de trouble neuropathologique permanent. Ce qui me fait bondir personnellement c'est que sachant de quoi était capable le gars (puisque c'est pas la première fois qu'il agit de la sorte), comment se fait il qu'il avait encore chez lui des armes de chasse et des munitions? On aurait dû lui interdire la possession de toute arme de la .22 au fusil de chasse. A chaque fois c'est la même chose, le gars est connu pour avoir des accès de violence avec usage d'arme à feu et on lui laisse... Et au final ça retombe sur toute la communauté des détenteurs d'armes qui dans leur immense majorité ne font pas parler d'eux. Et je ne parle pas des victimes de ces actes, les méfaits de ce laxisme d'état étant suffisamment éloquent dans leur cas.

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je suis d'accord avec toi,berkut

il me semble qu'il a même menacé deux de ses filles,

avec une arme à feu ,

après çà, il avait encore ses armes,

les flics n'ont pas fait leur boulot,étonnant non??????????? [20]

Ce n'est pas la police mais déjà la famille, ensuite la justice qui demanderait normalement à la police de saisir les armes si il y en avait toujours et d'émettre une interdiction. La police/gendarmerie ne peut agir que si on l'y autorise. Donc c'est bien l'appareil civil et judiciaire qui est à clouer au pilori dans cette affaire.
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je ne trouve pas, puisque, j'ai dit que c'etait etonnant, et pour finir il y a aucune provocation, la dedans, et justement je voulait le dire pour la declaration des armes, il ne faut pas crois que je suis contre les flics loin de la ma pensé pour tout te dire j'ai un ami voisin qui est flic, et je crois que toi aussi,[41]

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