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Le GIGN


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Personnellement j'y ai pensé depuis encore ces attentats, quand partout sur le net les critiques accusaient l'incompetence des FS russes et leur manque de preparation, aucun autre pays n'aurait meme pas pu reunir autant d'agents jusqu'à une centaire pour le theatre Nord Ost.

Ils ont mis le temps à s'organiser quand meme face au terrorisme de masse, j'espere qu'ils s'organisent pour rien et que ca va jamais servir.

Cependant une question, pour entrer dans le GIGN faut avoir passé 2 ans dans la gendarmerie, alors pourquoi ces militaires et parachitistes peuvent y postuler ?

Analyse de Jean-Jacques CECILE :

On a récemment appris que le Special Air Service britannique s’entraînait à prendre en compte des prises d’otages d’une ampleur comparable à celle qui, à Beslan en septembre 2004, s’est tragiquement terminée.

Récemment programmé en prime time sur une chaîne de télévision, un reportage a, entre autres, révélé que le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) faisait de même. Quelles erreurs s’agit-il en l’occurrence d’éviter ?

Pour le comprendre, revenons sur l’échec subi par les forces de sécurité russes. Première remarque : les troupes présentes sur place se révélèrent incapables d’isoler la zone des opérations.

Cette bourde monumentale suscita de la part de Vladimir USTINOV, Procureur Général de Russie en l’occurrence interviewé par Itar-Tass, cet étonnant aveu : « Un terroriste (...) aurait pu échapper aux unités d’élite Spetsnaz ou Omon mais n’aurait pu échapper à la rancoeur de la population locale. »

Or, en toute orthodoxie, il s’agit bel et bien d’isoler et non seulement de boucler : les autorités doivent tout d’abord empêcher les contacts physiques avec des personnes extérieures mais aussi interdire les communications.

Ceci implique en particulier de couper les lignes téléphoniques et de désactiver localement les relais de téléphonie mobile. Entre autres avantages, cette situation présente celui de placer les preneurs d’otages dans une forme de dépendance envers les négociateurs placés ainsi de facto en position d’interlocuteurs exclusifs. Que l’isolement de la zone soit mal assuré et c’est la confusion. La situation à Beslan a ainsi suscité ce commentaire désabusé de la part d’un membre des forces spéciales russes : « Dans ce bordel, je ne savais pas qui était un terroriste et qui ne l’était pas ! » Selon certains témoins, diverses unités contre-terroristes se sont même allègrement tiré dessus. On aura en effet noté le nombre relativement élevé de victimes au sein des groupes Alfa et Vympel : trois pour le premier et sept pour le second selon le porte-parole de l’association des anciens de Vympel.

Parallèlement, la coordination de l’opération a été déficiente. En Russie, contrôler au moins une unité spéciale au sein de son propre ministère ou service représente pour un haut fonctionnaire gouvernemental une preuve de son rang au même titre que la voiture de fonction. D’où une multiplication des unités avec, en corollaire, une disparité des niveaux d’efficacité ainsi qu’une diversité des procédures opérationnelles dont la standardisation constitue le moindre souci des autorités.

Selon Yelena MILASHINA, journaliste de Novaya Gazeta présente sur place, de nombreuses unités furent en effet impliquées : Alfa (unité contre-terroriste du FSB), Vympel (également unité contre-terroriste du FSB après un passage par le ministère de l’Intérieur), Spetsnaz du GRU (forces spéciales militaires), OMON (détachements d’intervention des milices des républiques), SOBR (détachements spécialisés de réaction rapide régionaux), etc.

Tous ces “spéciaux” cohabitèrent en s’ignorant, contexte ainsi décrit par Jonathan EYAL, directeur d’études au sein du Royal United Services Institute britannique : « Le groupe Alpha, par exemple, avait ses propres plans pour l’assaut du bâtiment, mais ceux-ci n’étaient pas partagés avec les unités commando du renseignement central qui étaient également sur place, ou avec les troupes régulières. » Pire : il existerait une antipathie réciproque entre les membres des groupes Alpha et Vympel. On ne peut donc formellement écarter l’hypothèse qu’une certaine forme de compétition ait amené des officiers à prendre des risques inconsidérés.

Comme de fait, selon certaines déclarations, l’explosion ayant déclenché l’écroulement du toit, la panique puis le carnage a pu être provoquée par une équipe contre-terroriste voulant dégager un trou dans un mur pour faciliter l’extraction des otages alors qu’une trêve était en cours.

Or, plusieurs témoins affirment qu’il n’y avait sur place aucune équipe d’intervention de l’unité Alpha lorsque l’action s’est déclenchée : les membres de celle-ci étaient en cours de répétition de l’opération d’assaut dans un école semblable située à 30 kilomètres de là.

On peut en outre émettre des doutes quant aux capacités réelles de toutes ces unités prises individuellement à traiter de manière satisfaisante une situation de prise d’otages : ce n’est certainement pas là le rôle des Spetsnaz militaires. A cause d’un rythme d’engagement opérationnel élevé notamment dû aux opérations en Tchétchénie, il est d’autre part probable que certaines unités pourtant hautement spécialisées telles que Alfa aient vu leurs capacités contre-terroristes émoussées par manque d’entraînement spécifique.

Car le conflit en cours est grand consommateur d’unités spéciales : Alfa et Vympel, bien entendu, mais aussi OMON et SOBR, Kaskad (SVR, service de renseignement extérieur), Rus (contre-terroriste moscovite), Zapad (Ministère de la Défense), etc. Plus dérangeante apparaît être une autre hypothèse : celle de l’infiltration. Dans le Caucase, certaines unités spéciales, et c’est notamment le cas s’agissant des OMON, ont été mises sur pied grâce à un recrutement local. Or, les intégristes se sont fait une spécialité d’infiltrer ces formations autochtones.

On cite ainsi le cas, en Tchétchénie, de celle commandée par Musa GAZIMAGOMEDOV, qui compte 300 hommes dans ses rangs et qui aurait eu quelques problèmes à ce sujet. Plus généralement, on pourra faire observer que le respect de la vie des otages par les membres des unités antiterroristes ne semble pas, en Russie, être une priorité. Même si, performance rare, 10 membres d’un détachement de forces spéciales militaires, l’unité 641 du GRU, ont été traduits en justice pour avoir tué “par erreur” cinq civils en janvier 2002 alors qu’ils étaient à la poursuite du leader tchétchène Ibn UL-KHATTAB. S’agissant de l’opération de Beslan, Jonathan EYAL a fait remarquer : « Il est probable, par conséquent, que certaines des victimes aient été touchées en étant prises sous les feux croisés de ceux qui étaient supposés les sauver. Cette bourde n’est pas unique : lors de chacune des situations précédentes de prise d’otages en masse, les forces spéciales russes ont appliqué une trop grande puissance de feu, et l’ont appliqué de manière inefficace. » La liste est effectivement longue : crise des otages dans un hôpital en 1995, théâtre de Moscou en octobre 2002 ne sont que deux exemples. Il y en aura-t-il d’autres ? La réponse est, malheureusement, très certainement affirmative.

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Je signale juste les difficultés de gendarmes d'élite à intégrer le nouveau GIGN.

Les membres de GSPR n'ont pas put rentrer dans cette unité :

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2007/08/gspr-vir-de-lel.html

Disons que c'est un peu plus compliqué..... De toutes manières tous les membres du GSPR et de l'Escadron Para vont aller au nouveau Groupement. Ce que tu cites Collectionneur, ce sont les difficultés des démarches individuelles des membres du GSPR...

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  • 1 month later...

un menbre du  GIGN est mort accidentellement a l'age de 39 ans

lors d'entrainement,

au dessus d'un toit et pass =(er au travers

Correction Mohamed ,c'est un membre du GIPN.

COLMAR - Le voyage alsacien de Nicolas Sarkozy a été endeuillé jeudi par la chute mortelle d'une quinzaine de mètres d'un tireur d'élite du GIPN à Colmar (Haut-Rhin), a-t-on appris de source judiciaire.

Le policier a, semble-t-il, glissé et traversé un toit avant de s'écraser sur le sol d'un hall de la société Liebherr que devait visiter le président de la République. Le policier est tombé au milieu de pièces détachées. Le procureur de la République de Colmar Pascal Scultz est sur place, a-t-on précisé de même source.

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  • 4 weeks later...

Voici le nouvel insigne du GIGN. A partir du 1er septembre, un nouveau GIGN va naître, qui regroupera sous ce même nom, l'actuel GIGN, l'EPIGN, le GSPR et le GSIGN. La question des traditions et de la symbolique a été vivement discutée entre les différentes unités d'élite de la Gendarmerie nationale. Début juillet, le Directeur général de la Gendarmerie a tranché en faveur de cet insigne, qui était celui proposé par le GSPR

Image IPB

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Un film ( pas un n ieme documentaire mais un  longmetrage ) sortira intitulé "GIGN", il va raconter ce qui s'est derouler à MArignane. Croisez les doigts pour que ca soit pas genre un SWAT car depuis les chevaliers du ciel tout est possible.

Peux-tu SVP être plus explicite Soyouz ? Tu veux dire que l'ECAD va sortir un documentaire sur le GIGN ? Ou que Luc Besson va produire un film d'action français sur le GIGN ? D'ailleurs, il en produit un dans lequel les membres du RAID jouent leur propre rôle.

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  • 2 months later...
  • 2 weeks later...

Concernant les uniformes d'intervention du GIPN, c'est un peu la foire.

Chaque equipes (une dizaine en France metropolitaine et les DOM) choisis selon ses propres criteres. Y'a pas vraiment d'uniformisation même si dans l'absolu les techniques sont les mêmes.

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Concernant les uniformes d'intervention du GIPN, c'est un peu la foire.

Chaque equipes (une dizaine en France metropolitaine et les DOM) choisis selon ses propres criteres. Y'a pas vraiment d'uniformisation même si dans l'absolu les techniques sont les mêmes.

Parce que les SWAT sont tous standarisés et uniformisés aux USA.  :lol:

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