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Un nouveau sonar remorqué pour la frégate De Grasse


jeanmi

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En février 2006, la frégate anti-sous-marine De Grasse perdait son sonar remorqué dans le golfe de Gascogne. Cette fortune de mer était d'autant plus ennuyeuse que ce « poisson » renfermait le sonar actif à très basse fréquence DSBX-1, considéré comme le meilleur équipement de détection sous-marine de la flotte. De plus, seul un autre système de ce type est en service, embarqué sur le Tourville, les deux navires constituant le fer de lance de la protection des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) basés à l'île Longue. Avec un seul sonar, la marine n'était donc pas en mesure d'assurer la permanence du système au profit de la Force Océanique Stratégique. « Il s'agit de l'équipement ASM le plus performant, vital pour la sécurité de la FOST », nous a-t-on précisé rue Royale. Dans ces conditions, ces derniers mois, une solution de remplacement a été étudiée avec DCN. Le retrait du service des deux navires étant prévu en 2011 et 2012, l'achat d'un équipement neuf était exclu. Par chance, un corps remorqué vide était conservé à Brest, tout comme un stock de pièces de rechanges. Un tiers du prix d'un sonar neuf Un nouveau sonar remorqué sera donc reconstitué dans les prochains mois, pour un prix trois fois inférieur aux 10 millions d'euros de l'équipement neuf. Il ne disposera, néanmoins, pas de toutes les capacités de son prédécesseur. Reconstruit au « juste besoin de la mission », le poisson disposera bien d'un sonar actif à très basse fréquence mais pas de sonar à moyenne fréquence. Une fois reconstitué, il sera installé sur le De Grasse et relié au reste du Système de lutte anti-sous-marine, pour être opérationnel en 2008. Dans l'attente de retrouver l'ensemble des capacités de son SLASM, le De Grasse dispose toujours de sa flute ETBF (Ecoute à très basse fréquence), système passif consistant en une ligne d'hydrophones. Cette antenne linéaire remorquée à distance et à immersion variable, permet de mener des écoutes en s'affranchissant des bruits du navire. Outre ce système, le De Grasse embarquerait, également, le sonar ATBF d'une autre frégate brestoise, moins performant toutefois que son ancien équipement. http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=103631

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  • 4 weeks later...
  • 1 month later...

Eh Eh, j'en étais sur !!! [08]

- Mer d’Arabie – Samedi 24 mars – 07H00

Le quart au «central opérations» va se terminer dans une petite heure. Le personnel de la bordée «lutte sous la mer» qui a pris à 02H00 va pouvoir aller se reposer. Les activités de la journée sont déjà bien lancées : le ballet nautique du groupe aéronaval, articulé autour du Charles de Gaulle, développe ses corolles sur les écrans de suivi de la situation tactique. Le Lynx du Tourville qui vient de passer sous le contrôle aérien du bord s’apprête à retourner vers son bâtiment. Dans la pénombre du «CO», chacun est concentré derrière son pupitre. Un calme tendu règne. Soudain, un opérateur ASM détecte un écho suspect et informe son chef de bordée. Vérifications rapides. Il y a quelque chose. Le klaxon retentit et le CO est en effervescence. La piste est classée «POSSUB ONE», sous-marin possible. Le lynx est envoyé sur zone pour investiguer. Quelques minutes suffisent à lever l’alarme : il s’agit probablement d’un fut métallique, flottant entre deux eaux.

La tension retombe. Détecter cet intrus à plus de vingt kilomètres, avec des conditions particulièrement défavorables, est une bonne performance.

La frégate dispose de trois sonars : deux sonars actifs, un sonar de coque, situé dans le bulbe d’étrave à l’avant du bâtiment, et un sonar remorqué, gros «poisson» de dix tonnes que l’on peut immerger au bout d’un câble jusqu’à 600 mètres de profondeur. Ces appareils émettent des ondes, les fameux «bip» qu’on entend dans les films, qui se réfléchissent sur une cible et qui marquent une position. A cette détection active, s’ajoute une antenne linéaire, appelée affectueusement la «nouille», gros câble rempli d’hydrophones, que le bâtiment remorque dans son sillage entre deux eaux. Ce sonar passif va donner une signature acoustique qui permet une identification de la menace.

L’hélicoptère est le complément indispensable du dispositif. Le lynx dispose également d’un sonar, qu’il peut immerger en se mettant en stationnaire au-dessus de l’eau.

La lutte anti-sous-marine consiste à combiner ces moyens, avec éventuellement d’autres (comme des avions de patrouille maritime), pour détecter, classifier et traiter les menaces potentielles.

Le Dupleix est le premier bâtiment de la Marine équipé du 4110 conçu par Thalès pour équiper les nouvelles frégates de la Marine, type Horizon et FREMM (frégates européennes multi-missions). Installé à bord il y a moins d’un an, il représente un enjeu important pour la marine comme pour l’industriel et pour lui un défi personnel. Les premiers essais industriels puis militaires se sont révélés «souriants». Autant dire qu’ils ont dépassé les attentes des utilisateurs.

Ayant largué les amarres de Toulon il y a un mois, le Dupleix a rejoint le groupe aéronaval au large du Pakistan. Sa mission consiste à assurer la protection anti-sous-marine du Charles de Gaulle. Pendant cette période, intense pour le service «lutte sous la mer», le personnel est scindé en deux «bordées» qui se relaient pour assurer la veille 24 heures sur 24.

20H00. La dernière pontée de Rafale et de Super Étendard vient de regagner le pont du Charles de Gaulle après un raid en Afghanistan. Au CO du Dupleix, l’ambiance est toujours à la concentration. Chacun est à son poste, les sonars fonctionnent, l’immensité aqueuse est sondée, analysée. La veille pour assurer la sécurité du groupe aéronaval continue.

M.N.
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Va-t-elle le garder ? Ou Thales le reprends.

Donner c'est donner, reprendre c'est voler [08]

Je sais que le Montcalm sort d'IPER, et qu'il y a eu des travaux sur son dôme sonar, donc m'étonnerait pas qu'il soit aussi équipé.

C'est peut être des sonars achetés d'avance et qui seront remontés sur les FREMM au désarmement de ces navires (???)

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