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Alexandre envahit l'Italie pour conquérir les cités Grecques.


Lathan

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Suite :

 

Etape III :

 

L'ennemi est contenu et le rectangle attaqué sur presque trois coté complet, tient bien, mais l'aile droite Perse est entouré, plie et abandonne totalement le terrain, plutot que de périr dans la partie encore non encerclé.

 

( Il faut savoir qu'a l'époque, les meilleurs éléments Perses, ainsi que d'autres Nations, privilégiait leur droite, ou selon la religion d'alors de ces pays, la gauche était mauvais, et la droite, bonne, le centre étant l'équilibre. )

Ainsi, Alexandre avaient réunit ses meilleures troupes a droite contre de mauvaise troupes, et celle ci pliait et abandonna rapidement devant la surprise et l'éffet physique et moral qu'il devait subir.

 

Le centre fut menacé devant ce danger par la cavalerie des Compagnons.

Le rectangle Macédonien ne cédant toujours pas, et le moral étant bon,  Memnon de Rhodes commanda la retraite plutot que de subir encore des pertes, et voir son centre, s'éffondrer.

 

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Etape IV :


La poursuite s'engagea.
La cavalerie Grecque et Macédoniene fit encore des milliers de morts et des prisonniers.

 

L'ennemi rejoignit son camp de base, mais fut coupé des troupes de la région des Thermopyles...

 

Le temps passé cet été fut profitable, Alexandre en profitait pour habituer toutes ses troupes a manoeuvrer en grand, cela ce révéla particulièrement payant...

 

 

1726146577-bataille-du-golfe-maliaque-et

 

 

( Une parenthese, au moment ou ce déroulait la bataille, 4 000H avaient déja été prélevé de l'armée depuis Aout, afin d'assurer la ligne de ravitaillement de la Macédoine au Golfe Maliaque. )

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Suite...

 

Etape V :

En début de soirée, la bataille était terminée, l'ennemi rentré a l'abri du camp.

Alexandre saisit l'occasion d'avoir encore du temps devant lui, pour envoyer vers les Thermopyles 5 000 cavaliers dans le dos des ennemis, chargés de contenir les Grecs et les Macédoniens.

Vers la fin de la soirée, ils furent en contact avec les Perses, cette fois encerclé dans le goulot qui mene a la passe étroite si chèrement disputé pour rien si longtemps, et leur éclairèrent sur la grande défaite que l'armée Perse avait subit dans la journée, dont des sentinelles Perses placés sur le Mont Sotiros voyaient ce dérouler la bataille au loin, et étaient allés les avertir, confirmant leurs récits, ce qui ne fit que démoraliser davantage leurs chefs et les soldats qui les écoutaient.

 

Ils leur fut proposé de se rendre, sans quoi, l'armée victorieuse d'Alexandre ce retournerait contre eux et les battraient rapidement, sans pouvoir recevoir de secours d'ici là, car ils ne leur en laisserait pas le temps.

 

Ne voyant aucune issue, les commandants Perses finirent par accepter.
Tous déposèrent leurs armes et ce rendirent à Antipatros qui tenait la passe, les pris en charge.

16 000 Perses s'étaient rendue, soit la totalité de cette armée.

Ils furent attachés, et confié a la garde de 3 000 Grecs qui les conduisirent le lendemain vers la route de Thèbes.

Cela libéra 12 000H supplémentaire pour l'armée d'Alexandre qui le rejoignirent le lendemain, sans toucher aux dispositifs de protection des cotes placés en arrière en cas de débarquement possible tant que le danger pouvait exister.

 

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Au moment de la bataille, 4 000 autres Perses ce trouvaient sur l'ile D'eubée, coté camp de base Perse, au cas ou les Grecs lanceraient par là une offensive surprise.

 

Les Pertes :

Voici les pertes estimé de la bataille du Golfe Maliaque du 12 Septembre 333 :

Sur 35 000 Perses environ que la cavalerie, puis l'infanterie au pas de charge a encerclés - il y a  20 000 Morts et 10 000 Prisonniers dans cette partie de l'armée Ennemi.


Il y a 8 000 Morts sur le reste du front Perse

La Cavalerie Perse a droite : 2 500 Morts
La Cav Perse sous le front armée Grecs : 1 500 Morts

 

Grecs : 1000 Morts dans la partie de l'encerclement sur l'ennemi.
2 500 Morts sur le reste du front.


La Cav a droite affrontant les cavaliers Perses : 900 Morts, du fait de leurs protection et de la longue lance Théssalienne et étant une cavalerie lourde.

 

La Poursuite :
3 000 Morts Perses.
1000 cavalerie a droite.

2 000 Prisonniers.
 

Grecs : 300 Morts.

150 Cavalerie.

 

Total des pertes :

Perses : 31 000 Morts infanterie.

3 500 Cavaliers.

Grecs :  3 800 Morts dans l'infanterie.

1050 Cavaliers Morts.

 

Prisonniers :

12 000 Perses de la bataille, plus, 16 000 vers la région des Thermopyles, totalisant : 28 000H.

 

Total des pertes générale Perses avec les prisonniers : 62 500H sur 118 000H qu'il comptaient en Aout.

 

Sinon, je respecte presque le niveau de proportion des pertes donné pour Gaugamèles ou Issos, qui en vérité serait de Un pour Dix morts chez les Perses.

 

Cette victoire acheva le moral des Perses, qui choisit d'embarquer dès le lendemain avec une partie de la flotte disponible.
100 Trières, plus 80 en fin de cette nouvelle journée compléta a 18 000H le nombre de soldats qu'elle pouvait porter, sur les 44 000 du camp, envoyer dans une premier temps sur l'ile d'Eubée, rejoindre les 4 000 Perses, pour etre transporter à Toroné, en Chalcidique, avertir les 10 000 Perses installés en Macédoine, et repartir tous immédiatement pour la Perse, en avertissant au passage les 4 000H établit vers Larissa et Phères.

 

Le départ des Perses :

Le parcours de la flotte vers l'ile d'Eubée d'environ 48 Kilomètres aller-retour, demanderais 3 journées, en comptant l'embarquement et le débarquement sur l'ile de 44 000H en trois étapes, plus 150 Kilomètres par mer jusqu'à Toroné, soit, 4 jours aller-retour, pour 18 000H pour les Trières, demandant un total de 12 jours.

 

 

Entretemps, Alexandre s'avança le 13 septembre vers le camp Perse, et reçu dans la journée les 12 000H d'Antipatros, totalisant son armée au départ a 39 000 Infanterie, ( a 200 H près ) et a 9 450 Cavaliers, a 51 000 infanterie et restant a 9 450 cavaliers.

 

Plutot que d'attaquer le camp, Alexandre soigna ses blessés et resta dix jours sur place. Le camp étant trop fort, et la fourchette de temps bien trop courte pour attaquer a la dernière évacuation des Perses vers l'ile d'Eubée qui s'éffectuerait rapidement.

 

Au 23 Septembre, Alexandre partit pour la Macédoine, et libéra les 2 600 Spartiates sur les 3 000 et leur 1500 cavaliers restant sur les 2 000H, et les 1 600 Grecs, sur les 2 000 au départ.

 

La Grèce éclata de joie a la nouvelle de la large défaite des Perses et de leur départ, mais fut dépité du faible  nombre de morts Macédonien, car elle avait le secret espoir après cette confrontation, qu'elle jugeait d'avance a l'avantage d'Alexandre, qu'il en sortirait assez affaiblit après cette bataille, pour l'attaquer en réunissant toute les forces Grecques contre lui, avec les Grecs finissant leur service pour Alexandre.


De fait, la Grèce dut ce tenir tranquille.

 

A cette date, il restait encore cinq jours pour la flotte Perse pour tout rapatrier.

 

Une campagne suivante allait commencer...

 

 

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Voici la carte des manoeuvres Perses jusqu'a leur rentrée en Asie Mineure et en s'appuyant sur le Granique.

 

Menace sur l'Asie Mineure :

C'est la meme route que suivra en partie Alexandre, s'arrétant avant,  et qu'il devra y laisser Antipatros en Macédoine avec ses douze mille homme et 1 500 chevaux.

 

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Pourquoi la traversée par les Dardanelles et pas à Byzance sur la carte, ce qui explique la prise de position de l'armée Perse sur le Granique ?

Parce que le courant a ce détroit au passage le plus étroit est assez fort pour etre appellé le courant du Diable ou sa vitesse peut atteindre 7 à 9 kilomètres a l'heure, génant la navigation.

Les Grecs eux disaient Mega reuma, "le grand courant".

Sinon pour le restant du parcours, c'est deux noeuds environ en moyenne =  3, 6 Kms/H.

 

Vingt jours après, le 17 Octobre 333 Av JC, les Perses ont réunit leurs armée en récupérant les quatre mille hommes sous Larissa, et les trente mille étendu de la Macédoine jusqu'en Thrace protégeant les arrières et le ravitaillement terrestre, montant leurs armée à 82 000H placé derrière le Granique.
Ils disposaient toujours de 700 navires dont 200 Trières maintenant, sans avoir eu a subir de tempète, désormais disponible pour embarquer des troupes pouvant monter a 33 000H en une seule fois, ce qui força Alexandre a ne pas trop s'avancer, pour s'arréter à  Philippes, afin d'accourir a temps pour renforcer Antipatros, au cas ou.
Un fort parti de cavalerie fut envoyer au delà de Perinthe et a Cardia, pour constater que les Perses avaient évacués la Thrace.

Alexandre ne pouvait continuer vers la Perse sans risquer un débarquement sur ces arrières, détruisant ses dépots et voir son pays remis sous controle Perse, l'obligeant a revenir en arrière s'il avait passé en Asie Mineure,  pour sauver ce qui devait etre, puisque les Grecs avaient perdu la domination sur mer, et riche de leur expérience passé, jamais plus les Perses ne tenteraient une bataille navale les engageant dans un défilé, comme à Salamine.

 

De plus, la réunion de telles forces en Grèce, l'obligea a etre prudent s'il voulait combattre les Perses.
 

Campant sur ces positions, Sept mois passèrent, quand il apprit par ses espions qu'une tempète avait détruit plus de la moitié de la flotte Perse. ( 400 navires furent détruit sur les 720 qu'ils disposaient. )

Ce qui rendait l'avantage aux Grecs sur mer qui disposait d'un total de 380 navires.

Dès lors, il pouvait passer en Asie Mineure par le détroit des Dardanelles, mais les Perses, avec un stratège comme Memnon de Rhodes avait convaincu les généraux Perses de les attendre a cet endroit pour les rejeter a la mer, dont les espions avertirent Alexandre de l'arrivée de cette armée sur cette nouvelle position, à Abydos, en laissant des guetteurs sur la cote pour éviter des surprises.

 

Entretemps, les Romains, fort de leur supériorité numérique et tactique, avec 19 000H avaient soumis les Samnites ne disposant plus que de 10 000H suite la la défaite contre Alexandre et aux conditions qu'ils avaient imposées et aux prisonniers emmenés en Grèce pour sécuriser sa conquete, qui maintenant semblait bien fragilisée et ne pouvait défendre a cause de son engagement contre les Perses.

 

La seconde armée Perse était encore en préparation, et était loin de remplir les conditions et de monter a 60 000H, il lui faudrait encore huit a neuf mois avant d'etre prete.

( Je me conforme a l'histoire pour le temps de création des armées Perses qui montait en moyenne a un an et demi. )

 

Deux mois après, a la mi-mai, 332, Alexandre avait pu faire réunir toute la flotte Grecque entre Enez et Cardia, en Thrace.

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Le combat naval :

La stratégie d'Alexandre fut d'abord de s'assurer la liberté de passage pour mettre le pied en Asie Mineure. Pour ce faire, la flotte Grecque maintenant réunit derrière la pointe des Dardanelles au 18 mai, avec 380 navires dont 200 Trières, descendit la cote de la Mysie. ( Voir la carte de la Grèce ci dessous. )

 

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Le 19 au matin, eut lieu une grande bataille navale, vers Assos, ou les Perses, avertit, n'avait plus que 120 trières comme plus gros navire a opposer au 200 trières Grecque, et 230 de plus petits navires Perse contre 180 des Grecs, le tout rangés sur une ligne, sauf cinquante Trières des Grecs qui placé en arrière vers le centre, une fois le combat engagé après observation des forces ennemis et dispositions, longea sa ligne de bataille, et tourna l'aile droite Perse et la prirent en tenaille.

Leur gauche, composé de 150 trières, face aux 120 Trières des Perses et aux navires plus faible, fit plier l'ennemi, ou la supériorité des armes et protections individuelle leur donna un net avantage en combat au corps a corps.

 

Le centre Perse plia lentement.
Au final, les Perses perdirent 180 navires dont 110 Trières sur les 350 navires.

Les Grecs, 30 navires.


Mais son commandant ne s'estima pas encore satisfait, ce qu'il voulait c'était détruire leur flotte, aussi, il les poursuivit jusque dans le golfe, ( seule voie d'issue pour les Perses vu la configuration de la bataille,) large au plus,  de 15 kms et profond de 35 kms, ou il n'y avait aucun moyen de s'en échapper.

Il en fit un carnage le lendemain. Aucun navires ne fut épargnés, toute la flotte Perse restante, sombra dans le golfe.

Mais cette fois les grecs ne perdirent que dix navires.

 

Le retour fut plus difficile, une tempete en détruisit une trentaine. Heureusement, les navires longeant la cote Perse purent accoster sans problème.

 

C'est donc, six jours après leur départ des Dardanelles que les navires au nombre de 310 dont presque 200 trières revinrent et traversèrent le détroit des Dardanelles pour entrer dans la mer de Marmara.

 

Et l'armée d'Alexandre, ( entretemps renforcé de 6 000H ) laissant 3 000H sur place, disparu de la vu des Perses installés sur la rive de l'Asie Mineure.

 

Memnon de Rhodes, commandant des Perses, mit au courant du désastre et dans l'impossibilité de traverser le détroit, choisi de d'aller entre la rivière Macestos et la ville de Kios, ( voir la carte Grecque ) mais plus proche de la rivière, afin d'éviter d'etre pris de cours par la flotte Grecque qui pourrait meme débarquer l'ennemi en Bithynie, et le prendre à revers, afin par cette nouvelle position de pouvoir les contrer au plus tot dans ce cas.

L'armée Perse ( 82 000H dont 10 000 Cavalerie )  mit sept jours pour atteindre son objectif, soit au 1er Juin
332.

Pendant tout ce temps, les espions Perses restés sur place ne signalèrent rien de particulier, sauf qu'au petit matin, les navires étaient revenu au point le plus étroit des Dardanelles, avec l'armée d'Alexandre qui mit un jour le traverser le détroit, puis, s'engagea vers le nord en longeant plus ou moins la cote de la Mysie, de meme les Perses avertit, avancèrent vers eux, pour occuper une position que leur commandant avait aperçu lors de leurs passage.

 

Six jours plus tard, le 7 Juin, les deux armées ce rencontrèrent sur ce lieu plaineux choisit par Memnon de Rhodes, ayant la mer a sa droite, et la montagne a sa gauche sur un front étendu de 3 455 mètres.

 

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La bataille de Kinalar du 7 Juin 332 :

 

L'armée d'Alexandre y arriva avant la soirée, les Perses, l'attendant en ligne, les dix immortels au centre, sans quitter leur position pour ne pas etre tournés, virent que les Macédoniens commençaient a s'installer pour la nuit, ce qui relacha leur discipline et en firent autant, pour ce préparer au combat du lendemain.

 

Mais une fois commencé a s'installer pour la nuit, ils virent toute la cavalerie Macédoniene ( 5 800H ) foncer subitement sur eux et l'ennemi prendre ses armes, avancer sur toute sa ligne de front, en renforçant puissament sa droite, enfoncèrent la gauche Perse encore dans l'impréparation tellement ce fut rapide et inattendu, pour ce rabattre vers l'arrière et le centre, la cavalerie Perse enfoncer et rejeté du champ de bataille.

Les pertes furent lourdes chez les Perses, 17 000 morts et 25 000 prisonniers furent le résultat de cette bataille, tandis que les Macédoniens ne déplorèrent que 1 500 morts.

Alexandre, constatant la nécessité pour les Perses de garder leur position sans mettre a mal son aile qui deviendrait ouvert, prit le risque d'un relachement apparent,  provoqué pour endormir l'adversaire, basé sur la surprise et la rapidité d'exécution accomplit par des soldats professionnel depuis les guerres de Philippe II, qui avaient fait la différence, ainsi que leurs armes et la cuirasse.

 

Ainsi, les Perses, voyant dans leur salut que la retraite, avaient perdu beaucoup d'hommes, faisant qu'il ne leur restaient plus que 45 000H sur les 82 000H qu'ils disposaient avant la bataille, dont 3 500 morts sur les 10 000 cavaliers qui c'étaient enfuit.

 

Les Grecs eurent 300 morts dans la cavalerie et 400 morts dans l'infanterie, restant 31 700 Infanterie et 5 300 Cavaliers.

 

 

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La Cavalerie Macédoniene partit en reconnaissance le lendemain, revint plusieurs jours après et confirma le départ définitif des Perses.

 

 

La route de l'Asie Mineure est ouverte :

 

Satisfait du résultat, Alexandre descendit la cote de Ionie afin d'engager des mercenaires Grecs au passage, et de s'assurer de la prise des ports Perses afin de s'emparer des navires encore disponible, entra en Lycie ( Carte ) et la Cilicie.

6 000 Grecs s'engagèrent dans l'infanterie de son armée, totalisant 37 700H et 5 300 cavaliers.

 

Cela lui prit cinq mois pour accomplir ce parcours, suivit par sa flotte le long des cotes pour le ravitaillement.

L'asie Mineure était tombée entre les mains du conquérant.

 

Entretemps, Darius, apprenant cette nouvelle, fit tout pour accélérer les préparatif de sa nouvelle armée qu'il voulait plus forte encore que prévu au départ pour disposer d'au moins 80 000H, plus les 45 000H de Memnon de Rhodes.

 

Pour gagner du temps, il offrit à Alexandre l'Asie Mineure jusqu'a l'Euphrate, avec l'Egypte et toute la cote menant a ce pays, plus la main de sa fille.

Alexandre répondit qu'il ne ce contenterait pas de si peu, et qu'il voulait tout le pays. ( Historique )

 

Il passa l'hiver près d'Issos.

 

Et l'armée Perse était presque prete.
 


 

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En armement et tactique, la cavalerie Macédoniene était supérieure a celle de la cavalerie lourde Perse, et avec la surprise, ayant pour conséquence l'impréparation Perse à la bataille de Kinalar, explique que plus de 5 000 Cavaliers Macédoniens aient pu battre 10 000 Perses.

 

Les Compagnons, présentant presque le tiers de cette cavalerie était une cavalerie d'élite de choc avec de longue lance, faite pour percer, ce qui n'était pas le cas des autres cavaleries.



Pour plus de précision sur ces deux cavaleries, voici les détails :

 

Quelques éléments à considérer sur la cavalerie lourde perse:

Composition: La cavalerie lourde perse était souvent composée de nobles et de guerriers d'élite, armés de lances, d'arcs et de poignards. Ils étaient généralement montés sur de solides chevaux persans.

Tactiques: Les Perses utilisaient souvent leur cavalerie lourde pour harceler les flancs de l'ennemi, pour lancer des charges massives ou pour protéger les flancs de leur infanterie.

Équipement: L'équipement de la cavalerie lourde perse était souvent plus léger que celui de leurs homologues macédoniens. Ils privilégiaient la mobilité à la protection totale.

Formation: La formation de la cavalerie lourde perse était moins serrée que celle des Compagnons macédoniens. Les Perses privilégiaient des formations plus flexibles, leur permettant de manœuvrer plus rapidement.

 

Comparaisons avec la cavalerie macédonienne:

Compagnons macédoniens: La cavalerie compagne macédonienne, notamment les Hypaspistes, était réputée pour sa discipline, sa formation serrée et son choc puissant. Ils étaient armés de longues sarisses et d'épées courtes.

Cavalerie perse: La cavalerie perse était plus diversifiée et moins homogène. Elle était souvent utilisée pour des missions de reconnaissance, de harcèlement et de poursuite.

Pourquoi ces différences ?

Traditions militaires: Les Perses et les Macédoniens avaient des traditions militaires différentes, qui se reflétaient dans l'organisation et l'équipement de leurs armées.

Terrain: Le terrain sur lequel se déroulaient les batailles pouvait influencer les tactiques employées et, par conséquent, l'équipement des cavaliers.

Ennemis affrontés: Les Perses et les Macédoniens affrontaient des ennemis différents, ce qui a pu conduire à l'évolution de leurs tactiques et de leur équipement.

En conclusion, la cavalerie lourde perse était une force redoutable, mais elle présentait des caractéristiques différentes de celles de la cavalerie macédonienne. Les deux forces avaient leurs propres atouts et leurs propres faiblesses, et leur efficacité dépendait en grande partie du contexte de la bataille.

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L'attente stratégique :

 

Le temps passé dans l'Anatolie ( Asie Mineure ) Alexandre confia a des Satrapes Perses, des postes de pouvoir afin de controler les régions et mit en place un système de surveillance très efficace pour s'assurer de leur loyauté et prévenir toute rébellion, sauf dans les régions stratégique passés sous controle Macédoniens.

 

Pendant l'hiver, il transforma toute sa cavalerie lourde pour en faire une cavalerie de choc, a l'image de celle des Compagnons, et possédant tous une longue lance.

 

Il disposait d'un vaste réseau d'informateurs, tant en Macédoine que dans les provinces conquises, qui lui permettaient de surveiller les activités des satrapes et de détecter toute menace potentielle.

 

Il enrola nombre de cavaliers Cappadocien réputé pour leurs capacités aux combat.

( La cavalerie cappadocienne était considérée comme une force d'élite. )

5 000 hommes intégra sa cavalerie.

Son armée totalisa 37 700H et 10 300 cavaliers.

 

Il envoya un message pour le Pharaon en place, figure symbolique que les Perses avaient laissé a l'Egypte afin de faciliter la transition culturelle et leur domination, lui assurant de son amitié. Préparant ainsi les lendemains pour sa conquete.

 

Arriva le début du Printemps 331 Av JC.

Alexandre ne bougea pas pour plusieurs raisons.

La Grèce commençait a remuer, Thèbes, Athene et Sparte devenaient menaçante.

Son meilleur général, Antipatros ( avec Parménion. Authentique ), avait levé jusqu'à 30 000 mercenaires, ayant sous son commandement 43, 500H dont 4 000 cavaliers.

Rome venait de s'emparer des conquètes qu'Alexandre avait fait en Italie, profitant de son engagement contre les Perses qui l'éloignait fort loin de ce lieu, et dont il y avait tout lieu de croire dans leurs esprits qu'il n'y avait pas a redouter son retour.

 

Les Perses avait peut etre eu le temps de lever une nouvelle armée dans son calcul, depuis leur défaite au Golfe Maliaque, en Grèce, et vouloir s'engager en Syrie jusqu'en Egypte, au risque d'etre bloqué au retour par des forces trés supérieures sur d'excellente positions, voire battu, anéantirait tous les éfforts jusqu'ici entrepris, et la mauvaise situation en Grèce doit etre réglé rapidement, sous peine de devoir revenir en personne remettre l'autorité Macédoniene en place.

Et s'il devait y avoir bataille avec les Perses, mieux valait les recevoir sur leur position, entretemps, avec tous ces problèmes en cours non réglés.

 

Du coté des Perses, Memnon de Rhodes était mort pendant l'hiver. Leur meilleur stratège n'était plus. ( Historiquement, il était mort en 333. )

Bessus et Mazaios lui succédèrent et commandèrent la cavalerie, Darius, a la tete de la nouvelle armée montant a 85 000H au lieu des 60 prévu, plus les 45 000H de feu Memnon de Rhodes qu'il avait ramené, totalisait 130 000H, dont 15 000 cavaliers.

 

Les stratèges lui conseillèrent d'attendre Alexandre derrière le Tigre, mais le Roi des Rois s'y opposa, préférant le combattre, ou devant une pareille force qu'Alexandre n'avait jamais eu a affronter, devrait céder, d'autant qu'il avait 200 chariots à faux qui devrait faire beaucoup de mal en désorganisant son infanterie, dont on pourrait exploiter l'attaque, et qu'une partie de sa cavalerie avait elle aussi des longues sarisses à l'égal de celle de leur cavalerie macédoniene, et décida de ce préparer a marcher contre lui en été, en ayant une idée en tete qu'il ne confia a personne.

 

La Grèce remise au pas :

En Grèce, Antipatros prit les devant, et soumit rapidement Thèbes, puis Athene, ou l'ennemi fut rapidement battu.

Sparte subit une défaite a Mégalopolis au printemps 331.

Son roi, Agis III, fut tué dans la bataille. ( Authentique. )

 

Ainsi, la Grèce fut remise au pas.

 

Rassuré de ce coté ci, Alexandre en profita pour ce renforcer encore.
La nouvelle de ses victoires qui ce répandaient lui permit d'enroler encore 5 000 mercenaires Grecs.

 

Portant son infanterie a plus de 42 000H plus 10 000 cavaliers.

 

La nouvelle stratégie Perse :


Ses espions lui apprirent que Darius marchait contre lui a la tete d'une grande armée.
Alexandre partit a sa rencontre, délaissant entretemps la Syrie et l'Egypte pour les raisons que j'ai cités, contourna le Tigre et l'Euphrate par le nord afin de protéger aussi sa voie de ravitaillement.

Il arriva en vu du coté de Gaugamèles, et vit l'armée Perse reculer, refuser le combat.

Les jours suivants furent semblables, jusqu'a qu'ils atteignirent la ville de Suses, située plus de 500 Kilomètres plus loin.

Là, Alexandre apprit qu'il y avait des soulèvements importants en Asie Mineure et en Egypte, fomentés par des satrapes Perses, et voyait ses arrières menacés, ainsi que son ravitaillement.

Tel avait été l'idée de Darius pour mieux affaiblir Alexandre et le mettre en mauvaise posture.

 

Alexandre ne se laissa pas démonter, deux jours après, il fit une marche forcé presque jusqu'à la nuit, de sorte que le lendemain il ce retrouva face a l'armée Perse, désormais obligé de combattre car trop proche, décision qui surpris Darius qui ne s'attendait pas a une telle résolution de la part de son adversaire.

Le combat allait ce dérouler dans la plaine.

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