Yassine22 Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet Scène d’Ouverture Normandie, nuit du 5 au 6 juin 1944. Il est 1h32 du matin. Un vent humide souffle à travers les haies et les vergers sombres. La lune perce à peine entre deux nuages bas. Quelques explosions résonnent au loin, échos sourds de l’invasion qui vient de commencer. Tu ouvres les yeux, le souffle court, le cœur battant. Tes bottes s’enfoncent dans une terre grasse. Autour de toi, rien que l’obscurité, un champ d’herbe haute et de silence brisé, parfois, par un cri ou le crépitement d’une arme automatique quelque part… Ton parachute pend dans un pommier. Tu t’en détaches tant bien que mal, encore secoué par la violence de la descente. Le plan ne s’est pas passé comme prévu. Tu ne reconnais rien : ni route, ni clocher, ni signe de l’unité. Au loin, un feu illumine brièvement la silhouette d’une grange. Une rafale claque, puis plus rien. Tu palpes à la hâte ton équipement. Certaines poches sont vides, perdues pendant la chute ou à l’atterrissage. Tu ne sais même pas si tu es sur la bonne zone de saut. Où sont les autres ? Qui contrôle ce secteur ? Et que faire maintenant ? Tu respires, écartes les branches… À quelques mètres, une silhouette s’agite, chute dans un fossé, puis jure à voix basse. Ami ? Ennemi ? Un autre GI ? Peut-être même un civil… La seule certitude : la guerre est là, tout autour, invisible mais imminente. Instructions au groupe : Chacun décrit sa propre arrivée au sol : sensations, blessures légères ou non, état d’esprit, premiers gestes. Décidez si vous êtes seuls, ou si vous entendez/menez des voix proches. Décrivez ce que vous faites dans les deux premières minutes (rassembler du matériel, se cacher, appeler discrètement, explorer, se taire…). À partir de là, le MJ ou vous en mode coopératif lance les premiers événements aléatoires ou interactions. Les premiers choix sont cruciaux : appeler un camarade au risque de se faire repérer ? Se terrer et observer ? Se diriger vers la lumière ou l’éviter ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) jeudi à 13:05 Share Posté(e) jeudi à 13:05 @Yassine22 GI venu de la Nouvelle Orléans, dont la mère est venu de France en 1919 après avoir épousée un lieutenant Sammie venue de la Louisiane qui l'a charmé avec son accent. Je suis en temps que l'un des rares francophones désignés comme traducteur de ma compagnie de la 101e Airborne. J'ai sauté parmi les derniers de mon DC-3 qui à était bousculé par la DCA, accroché à un arbre à mon arrivée, je suis heureusement juste un peu sonné et n'est que des égratignures. Malgré un entrainement terrible, ceci est ma première opération de combat comme nombre de mes camarades et j'ai le coeur qui bat à 100 à l'heure Avec la visibilité très réduite, constatant qu'il y a eu un combat proche, je me tente de me faire discret et distingué qui est la personne tombé dans le fossé. Avec le boucan métallique que j'ai perçu, je doute qu'il soit un civil. Doit je utiliser le fameux ''criquet'' de reconnaissance ? J'hésite. Si je tente d'armer ma carabine M1, cela peut s'entendre, j'ai heureusement un Colt 1911 dont j'enlève la sécurité... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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