lm2 Posté(e) le 14 octobre Share Posté(e) le 14 octobre (modifié) J'ai pas trouvé de sujet dédié, mais ce post m'a doucement fait penser au sujet qui "défraye la chronique" en ces temps de numérisation forcée : On 1/28/2025 at 4:49 PM, Castor said: Il faudrait qu'il y ait un échange automatique des données avec les pays qui scannent le passeport, ce qui n'est pas forcément le cas. De plus, en coupant le trajet en plusieurs tronçons et en étant précautionneux sur les moyens et le timing de paiement, tu peux passer sous les radars. Je ne suis pas spécialiste du sujet, mais j'émets une hypothèse : Tu achètes un billet aller-retour vers une destination où, à l’arrivée, il n'y a pas d’échange d'informations automatique. Sur place, tu as une autre réservation payée par un tiers (une boîte basée dans un pays tiers hors UE) avec une compagnie qui ne fera pas non plus l'échange automatique. Au final c'est facile de savoir ou tu es sur la première escale, beaucoup moins sur la deuxième. Pour le coup on a un ancien douanier sur le forum peut être a-t-il un avis a défaut d'avoir des recommandations Dans certains pays (notamment en Asie je crois) la numérisation faciale est obligatoire... Quels pays l'appliquent? À chaque frontière? (gares, aéroports, ports..) En Europe, les entrées et sorties de Schengen arrivent à grand pas, mais n'ont pas l'air d'être dispo à chaque point. Malgré que certains pays n'y soient pas inclus (Irelande et Chrypre), mais d'autres le sont (Islande, Norvège, et la Suisse) C'est un point intéressant pour : -mieux controler les frontières -fluidifier le passage? -s'aligner sur la modernité mondiale -coute moins cher que le système humain? Mais y'a plein de "mais" : -quelle confiance envers le traitement de ces données? -embouteillages de passagers? -les passagers feront le travail du personnel qui avait cela à charge (caisses électroniques, guichets..) -cela n'empechera pas clandestins et apprentis terroristes à trouver des failles -quid en cas de refus de s'y soumettre? -quid si le système se fait pirater? qui conçoit les machines? -encore un flicage? -bon courage si la procédure déconne.. edit: pour certaines réponses, voir tout en bas https://youtube.com/watch?v=VNBj7Pw74B4 https://www.lefigaro.fr/international/les-controles-biometriques-aux-frontieres-entrent-en-vigueur-en-europe-ce-dimanche-20251012 Les contrôles biométriques aux frontières entrent en vigueur en Europe ce dimanche Par Florentin Collomp, correspondant à Bruxelles Le 12 octobre 2025 à 17h19 Les contrôles biométriques aux frontières, ici dans le hall des départs du Terminal 1 de l’aéroport de Francfort, entrent en vigueur en Europe. ANDREAS ARNOLD / dpa Picture-Alliance via AFP Les visiteurs extérieurs à l’Union européenne devront enregistrer leurs empreintes digitales et leur photo à leur arrivée. Une mise en place progressive étalée sur six mois. Avec près d’un an de retard, les contrôles biométriques aux frontières de l’Union européenne entrent en vigueur ce dimanche 12 octobre. La mise en œuvre sera toutefois progressive sur six mois, avant une généralisation le 10 avril 2026. Sont concernés, les visiteurs ressortissants de pays non-membres de l’UE, à leur arrivée dans les 29 pays de l’espace Schengen, y compris la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein. L’Irlande et Chypre, qui n’en font pas partie, ne l’appliqueront pas. Les titulaires de titres de séjour ne sont pas concernés. Concrètement, le coup de tampon sur le passeport sera remplacé par l’enregistrement des données biométriques du voyageur: ses empreintes digitales et sa photo. Par ailleurs, seront collectés le numéro de passeport, le nom, la date de naissance, la nationalité, ainsi que la date et l’heure d’entrée et de sortie du territoire ou des informations sur d’éventuels refus d’entrée. Ces éléments seront conservés trois ans dans une base de données commune à tous les pays européens, hébergée à Strasbourg au sein de l’agence eu-LISA. L’objectif est de mieux contrôler les entrées, mais aussi les sorties du territoire et de renforcer la lutte contre l’immigration illégale ou les usurpations d’identité. En l’absence d’enregistrement de sortie au-delà de la durée autorisée du séjour, l’individu sera considéré en situation irrégulière et ses données sont conservées cinq ans. Lors d’une nouvelle visite après un premier enregistrement, le contrôle des données biométriques permet de retrouver le dossier du passager. Ces procédures pourraient allonger les files d’attente dans les ports, gares et aéroports en cas d’affluence. Pour prévenir ce risque, des bornes d’enregistrement ont été déployées à de nombreux postes-frontières. En France, elles ont été installées sur les 25 principaux points d’arrivée. Environ 120 points de passages dans l’Hexagone appliqueront ces contrôles à partir du 12 octobre, dont les aéroports de Roissy-Charles de Gaulle, Orly, Nice, Lyon, Marseille, les gares Eurostar et les principaux ports maritimes. Certains aéroports secondaires et frontières terrestres ne seront équipées que plus tard et continueront d’appliquer les contrôles manuels. Savoir qui entre, quand et où Les pays membres de l’UE s’engagent à appliquer le nouveau Système Entry-Exit (EES) dans au moins un point de passage dès dimanche. Ils avaient fait pression auprès de la Commission il y a un an pour décaler l’entrée en vigueur d’un dispositif pourtant adopté dès 2017, en raison de retards dans la préparation des systèmes informatiques et la crainte d’embouteillages aux frontières. L’ampleur du déploiement initial varie d’un pays à l’autre. L’Allemagne ou les Pays-Bas ne commenceront que par certains ports ou aéroports. L’agence européenne Frontex a apporté son aide aux gardes-frontières des pays membres sur la mise en œuvre des nouvelles mesures. Elle a aussi développé une application, Travel to Europe, qui devrait permettre aux passagers de préenregistrer leurs informations avant de voyager; celle-ci est déployée par certains États membres, à commencer par la Suède. «Nous saurons qui entre dans l’UE, quand et où. C’est la colonne vertébrale de notre nouvelle approche de la gestion des frontières», justifie le commissaire européen à l’Immigration Magnus Brunner, dans le Financial Times. Ce n’est qu’une première étape du renforcement des contrôles. Dans un an, sera déployé le système ETIAS (European travel information and authorisation system), l’équivalent européen de l’ESTA américain. Il s’agit d’une préautorisation d’entrée sur le territoire pour les ressortissants des 59 pays bénéficiant d’une exemption de visa de court séjour, qui devrait coûter 20 euros, valable trois ans. https://www.lefigaro.fr/international/les-controles-biometriques-aux-frontieres-entrent-en-vigueur-en-europe-ce-dimanche-20251012 3/ Les données biométriques Image faciale du ressortissant Empreintes digitales du ressortissant La collecte des données biométriques des ressortissants de pays tiers concernés par l’EES sera obligatoire. Si le voyageur s’oppose à la collecte de ses données biométriques, il se verra refuser l’entrée sur le territoire Schengen. N.B : les titulaires d’un visa de long séjour, d’un visa Outre-mer ou d’un titre de séjour ne voient pas leurs données enregistrées dans EES. N.B. Le dossier individuel contenant l’ensemble de ces données est conservé pendant 3 ans à compter du dernier franchissement de frontière (ou le cas échéant du refus d’entrée). En l’absence d’enregistrement de sortie au-delà de la durée autorisé du séjour, ce qui signifie que l’individu est désormais en situation irrégulière en se maintenant sur le territoire, les données sont conservées pendant 5 ans à compter de la date d’expiration du séjour autorisé. https://www.interieur.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/tout-savoir-sur-systeme-dentree-sortie-ees-de-lespace-schengen Modifié le 17 octobre par lm2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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