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ka campagne de 1813 pouvait etre gagné malgré l'intervention Autrichienne.


Lathan

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Le traité de Pleiswitz, accepté par les coalisés, donna à l’Autriche le temps d’achever ses derniers préparatifs militaires. Il permit également à l’ensemble des puissances de la coalition de renforcer leurs armées, tandis que Napoléon put enfin reconstituer une cavalerie dont il avait un besoin crucial.

Près de 250 000 Autrichiens allaient ainsi rejoindre les forces coalisées, ajoutant un poids décisif à la balance stratégique en leur faveur.

Le plan de Trachenberg fixait un principe clair : éviter Napoléon lui-même, battre d’abord ses lieutenants, puis concentrer toutes les forces disponibles afin d’affronter l’Empereur dans des conditions favorables.

Le prince Schwarzenberg fut nommé généralissime des armées coalisées.
Le plan autrichien reposait sur la concentration d’environ 90 000 à 100 000 Autrichiens, 40 000 à 50 000 Russes, et 40 000 à 50 000 Prussiens.

L’objectif était d’attaquer Dresde, de couper Napoléon de sa voie de retraite vers le sud de l’Allemagne, de l’éliminer de cette région, puis de permettre la jonction avec les Russes et une partie de l’armée prussienne.

Cette manœuvre aurait profondément modifié l’équilibre du théâtre d’opérations au profit des coalisés et entraîné l’effondrement partiel de la ligne de défense de l’Elbe, établie par Napoléon.

Face à cette menace, Napoléon conçut l’une des manœuvres les plus redoutables de toute sa carrière. Si elle avait pu être exécutée pleinement, elle aurait probablement anéanti l’armée autrichienne avançant lentement sur Dresde. Celle-ci comptait sur la solidité de la place et de ses redoutes, défendues par les 26 000 hommes du corps de Saint-Cyr, pour contenir l’ennemi. Cette force se révéla toutefois insuffisante, malgré les fortifications, obligeant l’Empereur à modifier son plan afin de défendre personnellement la ville, où il remporta une grande victoire tactique face à près de 180 000 hommes.

Napoléon avait placé le corps de Vandamme, fort d’environ 32 000 hommes, au camp de Pirna, sur l’Elbe. À son arrivée à Dresde, il comptait sur ce corps pour poursuivre les coalisés en retraite et leur infliger une nouvelle défaite, ceux-ci devant se retirer par trois axes principaux, dont l’un longeait l’Elbe et devait tomber directement sur Vandamme.

Mais la malchance — l’une des sept fatalités qui marquèrent cette campagne — frappa de nouveau Napoléon. Pris de violents vomissements, au point que l’on craignit un empoisonnement, il fut contraint par ses maréchaux de se retirer en arrière. Cette décision entraîna l’annulation immédiate de la préparation de la poursuite qu’il avait prévue.

Ainsi, l’occasion d’exploiter pleinement la victoire de Dresde s’évanouit.
Seul Vandamme poursuivit l’ennemi, mais il se heurta à Kulm à une force supérieure en nombre, qui captura près des trois quarts de son corps d’armée.

Cette défaite annula presque entièrement les avantages obtenus par la victoire de Dresde.

Voilà pour l’historique.

À bientôt pour la suite…

 

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