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Le maghreb dans sa course à l'armenent.....Ou cela va-t-il mener?!


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Il vient de passer une commande de 18 Rafale français Kadhafi se surarme à quelle fin? Source : L'Expression La Libye va commander 13 à 18 avions de chasse Rafale pour un montant évalué à 2,5 milliards d’euros. Le constructeur aéronautique Dassault part à l’assaut du Maghreb. Le Maroc n’est pas le seul client du groupe. Le marché est en perpétuelle expansion, surtout que quatre cent soixante-treize Rafale équipent les armées de l’air de l’Afrique du Sud, de l’Espagne, de la Grèce, du Koweït, de la Libye, du Maroc, de l’Equateur, de l’Irak, de la Jordanie et du Qatar. Après le contrat d’armement passé avec le Royaume chérifien, portant sur l’acquisition, sur financement saoudien, de pas moins de 15 avions Rafale, c’est au tour de la Libye de se poser en client potentiel du groupe français. Il en est même le premier dans la région du Maghreb, indique-t-on de sources sûres, puisque dans les années 80, Tripoli avait déjà commandé à Dassault une importante flotte de près d’une centaine d’avions de chasse Mirage. C’est à l’époque où la France giscardienne apportait son soutien militaire à l’ancien président irakien Saddam Hussein. Cette fois encore, la Libye va commander 13 à 18 avions Rafale pour un montant évalué à 2,5 milliards d’euros fabriqués par Dassault Aviation, afin de moderniser son armée, devenant ainsi le premier client étranger du Rafale, rapporte Le Journal du Dimanche, citant une source proche des milieux gouvernementaux à Tripoli. Il s’agit, pour le gouvernement libyen, outre la modernisation de son matériel militaire, d’«acheter» le soutien de Paris; un soutien politique qui permettrait à Tripoli de sortir de son isolement, surtout après l’affaire des infirmières bulgares. Selon la publication française «l’un des fils du colonel Kadhafi l’a lui-même essayé en France et des pilotes l’ont également testé en Libye lors du Salon de défense de Tripoli, début décembre». Un autre responsable du même ministère de la Défense française, cité par l’AFP, avait indiqué, fin novembre, que la France devrait exporter plus de cent avions de combat Rafale, sans donner de précision de calendrier ou de destination de ces appareils. Cette acquisition vient confirmer les déclarations de la ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie, qui a révélé, le 21 octobre dernier, en marge du Salon de l’armement de Paris, que la Libye compte acquérir des avions Rafale et des hélicoptères Tigre. Par ailleurs, abondant dans le même sens, une source au ministère français de la Défense avait indiqué déjà, fin octobre, à l’AFP que la Libye était intéressée par l’achat d’avions Rafale et d’hélicoptères Tigre et pourrait le manifester à l’occasion d’une visite en France du chef d’Etat libyen, Mouammar Kadhafi. Même si aucun calendrier n’avait été avancé pour cette visite, cette source jugeait «possible que le colonel Kadhafi souhaite l’effectuer sous le mandat du président Jacques Chirac», qui s’achève en mai 2007. La région est ainsi devenue un vaste marché de vente d’armement, puisque Russes et Français y livrent, depuis des années, une véritable guerre d’influence. Il est question de rétablissement de rapport de force, qui, au cours des dernières années, penchait plutôt du côté algérien. D’après le même journal, «la décision politique d’acheter des avions de chasse français Rafale a été prise récemment au plus haut niveau de l’Etat libyen». Même si un porte-parole de Dassault, cité par l’AFP, dément toute négociation avec l’Etat libyen, estimant que ce genre de décision est du ressort des deux Etats, il reste, effectivement, que ce marché répond à l’accord militaire-cadre visant à moderniser les armements libyens, dans le cadre de la coopération de défense renouée entre les deux pays en 2005, à l’occasion de la visite à Tripoli de Michèle Alliot-Marie. Cette dernière avait signé un accord définissant les futures relations de défense entre les deux pays. Cet accord comprend trois volets: dialogue stratégique, coopération militaire et coopération en matière d’armement. Selon des sources au fait du domaine militaire, l’accord viserait surtout à permettre à la Libye de retrouver la capacité opérationnelle qu’elle avait avant l’embargo international sur les armes entre 1986 et 2004. Par ailleurs, outre les 18 Rafale, les discussions en cours porteraient sur la modernisation de 38 Mirage F1 achetés par la Libye entre 1978 et 1980. Des patrouilleurs maritimes pourraient également, être modernisés avec des missiles anti-navires Otomat de Mbda (société commune d’Eads, BAE Dynamics et Alenia). Qu’est-ce qui justifierait l’intérêt des autorités libyennes à se doter d’avions de chasse aussi performants que le Rafale? Le renouvellement par l’Algérie et le Maroc de leurs flottes de guerre respectives, aurait-il inspiré le dirigeant libyen, préférant prendre ses dispositions à l’avance, même si, a priori, aucun danger ne menace son pays. Il convient de rappeler que la France va livrer au Maroc pas moins de 18 Rafale d’ici à la fin de l’année en cours, affirme-t-on de sources sûres. Avant de préciser que, selon des informateurs proches du constructeur, le budget nécessaire à l’acquisition de cette flottille se monte à environ 2,5 milliards d’euros, près de quatre milliards de dollars, soit l’équivalent du contrat passé entre l’Algérie et la Russie, lors de la dernière visite du président Poutine. En effet, l’acquisition récente par Alger d’une aviation moderne et puissante en Russie, qui livrera, d’ici à 2010, 37 chasseurs Mig-29 et 28 SU-30, motive pour une large part la volonté du Royaume de renforcer sa propre armée de l’air. Le Maroc a déjà entrepris la rénovation de sa flotte de 28 Mirage F1, confiée à un GIE composé de Thalès et de Safran, et disposera donc, d’ici quelques mois, d’une puissance significative pour des attaques au sol. La course aux armements est donc lancée dans la région du Maghreb, chaque pays cherchant à rétablir les rapports de force. Arezki Louni

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Le Maroc acquiert des véhicules blindés espagnols L’Espagne a livré 2000 véhicules blindés au Maroc selon le gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) qui dénonce l’attitude du gouvernement espagnol. samedi 10 février 2007. Dans une déclaration d’une rare virulence, le porte-parole du gouvernement sahraoui a estimé que « cette décision du gouvernement de Madrid de réarmer les forces marocaines dévoile l’agenda occulte de la politique qui a toujours été celle de l’équipe actuelle au pouvoir en Espagne concernant le Sahara Occidental ». Le front Polisario affirme que l’Espagne, en donnant son accord pour la conclusion de cet important marché, commet une grave erreur de jugement qui réconforte ainsi le régime marocain « dans son escalade contre la légalité internationale et aux dépens de la stabilité » dans cette région. Il n’y a plus de doute, estime-t-on du côté sahraoui, la conclusion de ce marché de vente d’armement et le choix de la conjoncture démontrent une prise de partie du gouvernement espagnol aux côtés du Maroc dans sa stratégie d’occupation des territoires du Sahara Occidental. Le gouvernement sahraoui assure que cet équipement militaire est destiné en premier lieu pour les besoins des 150.000 soldats des « troupes marocaines d’occupation » cantonnés dans le mur dans la perspective d’une reprise des hostilités dans les territoires occupés. « Par cette décision, l’Espagne, non seulement contrarie les efforts de paix déployés par la communauté internationale, mais elle collabore aussi à la création d’une ambiance psychologique d’avant-guerre gravissime pour les efforts de médiation des Nations unies et pour les perspectives de paix et de stabilité dans la région », déplore le porte-parole du gouvernement sahraoui. Et d’enchaîner que l’Espagne a violé la politique de neutralité et tous les principes d’éthique et de respect de la légalité internationale en accordant un soutien ouvert et indéfectible au Maroc, alors que celui-ci « viole systématiquement les droits de l’homme dans les zones occupées et rompt avec la légalité internationale en reniant l’autodétermination du peuple sahraoui et les plans de l’ONU pour leur substituer une proposition d’autonomie basée sur la perversion et la négation du droit international ». Tout en exprimant son étonnement par cette position qui est en totale contradiction avec les principes prônés par le gouvernement socialiste de Zappatero et l’opinion publique espagnole, le gouvernement sahraoui accuse l’Espagne de commettre une « trahison contre le peuple sahraoui » semblable aux accords de Madrid de 1975, où le Maroc avait obtenu, avec la bénédiction espagnole, le droit d’occuper le Sahara Occidental. Avant de conclure cette déclaration, le gouvernement sahraoui a lancé un appel à la société civile espagnole et à toutes les forces politiques démocratiques de ce pays d’intervenir « en urgence pour stopper cette regrettable opération dont les effets sur la paix et la stabilité dans la région sont imprévisibles ». Sur la scène politique espagnole, les réactions contre la conclusion de ce contrat d’armement ont fusé même parmi la gauche espagnole qui détient la majorité au sein du gouvernement de Zappatero. Synthèse de Billal, algerie-dz.com D’après le Quotidien d’Oran

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