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coopération européenne spatiale militaire


Philippe Top-Force

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Un rapport préconise un renforcement de la coopération européenne en matière de spatial militaire

Présidé par l'ambassadeur de France François Bujon de l'Estang, le groupe d'orientation stratégique de la politique spatiale de défense recommande dans un rapport remis à Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, une coopération accrue dans ce domaine pour "répondre à l'ampleur des besoins". La ministre appelle dans sa préface son successeur à augmenter de 50 % l'effort annuel budgétaire national.

Présidé par l'ambassadeur de France François Bujon de l'Estang, le groupe d'orientation stratégique de la politique spatiale de défense recommande dans un rapport remis à Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, une coopération accrue dans ce domaine pour "répondre à l'ampleur des besoins". La ministre appelle dans sa préface son successeur à augmenter de 50 % l'effort annuel budgétaire national.

Les efforts de la France dans le domaine spatial au-delà de 2008 doivent être construits "en coopération car seule une dynamique européenne permettra de répondre à l'ampleur des besoins, et les moyens spatiaux s'y prêtent". C'est l'une des principales conclusions du rapport du groupe d'orientation stratégique de la politique spatiale de défense (GOSPS) présidé par l'ambassadeur de France François Bujon de l'Estang, qui a remis ses conclusions à Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense fin 2004 et dont une partie est publiée par le ministère de la Défense.

"L'ensemble des recommandations détaillées établies par le GOSPS fait l'objet d'un document classifié qui constitue une référence pour les prochains travaux de programmation", indique l'introduction de ce rapport.

Dans sa préface, Michèle Alliot-Marie plaide pour "un effort national accru de 50 % pour atteindre un budget annuel de 650 millions d'euros en ayant recours autant que possible à la coopération européenne et à la dualité". Elle avait déjà dévoilé lors de son audition au Sénat la semaine dernière cette recommandation de passer de 450 à 650 millions d'euros le budget annuel consacré au spatial militaire.

Elle appelle à "un effort similaire au niveau européen", ce qui au total "permettra de franchir une première étape clé dans le cadre d'une politique spatiale européenne ambitieuse". Selon ce rapport, la période couverte par l'actuelle Loi de programmation militaire (LPM) entre 2003-2008 "devrait avoir 2,6 milliards d'euros consacrés aux systèmes spatiaux, étant rappelé que ce montant de crédits de paiement inclut les satellites, leurs lancements, les segments sol associés et leur maintien en condition opérationnelle, ainsi que les travaux d'études amont du domaine spatial".

Pour la prochaine LPM, le rapport préconise en termes de capacité un axe prioritaire dans les télécoms militaires en possédant un noyau dur haut débit sécurité et protégé pour la projection des forces (post Syracuse III dont le système va durer opérationnellement jusqu'en 2018). Le ministère étudie plusieurs solutions : achat patrimonial d'un nouveau satellite (Alcatel Alenia Space), coopération avec l'Italie à partir de Sicral 2 ou enfin achats de capacité via une la proposition non sollicitée d'Astrium et le système britannique Skynet 5.

François Lureau, le patron de la DGA (Délégation générale pour l'armement du ministère de la défense) a confirmé mardi étudier la proposition d'Astrium. Le rapport préconise également dans les télécoms militaires un réseau haut débit non sécurisé en bande EHF ou Ka compléments, via des achats de capacité par des services commerciaux achetés sous convention Astel-S et Inmarsat.

S'agissant de l'observation, le rapport recommande pour la génération à venir (post Helios 2) "de privilégier le développement d'une architecture et d'un segment sol utilisateurs commun à tous les pays européens, la programmation de chaque composante étant réalisée par un pays leader". Les autres axes prioritaires de préférence en coopération européenne portent : le renseignement d'origine électromagnétique avec les démonstrateurs technologiques ELINT (renseignement centré sur la cartographie des émissions radar) et COMINT (capacité d'intercepter les communications depuis l'espace) ; la radionavigation par satellite (système Galileo) ; la surveillance de l'espace afin de se prémunir des dangers des débris spatiaux ; l'alerte avancée, un système spatial d'alerte infrarouge capable de réaliser la détection et la trajectographie de missiles balistiques

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J'ai lu quelque part que l'ESA, en se gardant de ne pas franchir sa fonction civile, essaye de promouvoir son idée de garantir une protection spatiale contre les missiles (chinois) et tentative de'eblouissement (rechinois). Pour ce faire, une surveillance de l'espace doit être genérée (radar Graves) mais aussi des systèmes de protection developpé. Tout ceci pour garantir une efficience de Galileo

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  • 2 weeks later...

Le spatial , clé de voûte de la Défense !

Le rapport de l' Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques ( OPECST )

sur la politique spatiale , fait de nombreuses recommandations sur le volet militaire :

- doublement tous les 5 ans jusqu'en 2020 des budgets spatiaux de

défense européens , dans un cadre multilatéral restreint

- interopérabilité dans les 2 ans des systèmes de télécoms militaires des

pays européens membres de l' OTAN ( SYRACUSE , HELIOS )

- mise en chantier dès cette année d'un système protégé d' Internet à

haut débit , par satellite , pour unités militaires mobiles

- mise en place d'un système européen d'écoutes électromagnétiques

dans le cadre d'une coopération multilatérale restreinte

- lancement dès 2007 des études pour un système européen d'alerte

avancée contre les missiles balistiques ,avec l'objectif d'une mise en service

dans 10 ans

- etc

Pour François AUQUE , pdg d' EADS Astrium :

" la reconnaissance de ses faiblesses , c'est le premier stade de la correction des lacunes .Mais il faudra transmettre des idées à la prochaine législature pour ne pas avoir à repartir de zéro "

Pour Pascale SOURISSE , pdg d' Alcatel Alenia Space :

" Il est souhaitable de sortir du champ national et de faire des coopérations avec un nombre restreint de pays . Faire des programmes à 2 ou 3 pays serait déjà un progrès . Et il faut faire émerger de vrais programmes européens "

Source : " Air et Cosmos " n° 2006

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La troisième génération des satellites d’observation français s’appellera Musis, pour Multinational Spacebased Imaging System.

Cette nouvelle génération de satellite d’observation optique devrait encore accroître la résolution des images ainsi que la réactivité des satellites.

Musis possèdera un équipement optique Extremement Haute Résolution (EHR) et un équipement radar Très Haute Résolution (THR).

Le développement se fait en coopération avec les actuels partenaires Hélios : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la Grèce et l’Italie. Les études porteront sur l’architecture générale du système ainsi que le segment sol. La France fera des études supplémentaires sur la composante optique du satellite, domaine où elle est pionnière.

Le début de la phase de conception devrait intervenir cette année. La mise en orbite devrait être faite avant 2014, date prévisionnelle pour la fin de vie de Helios IIB (même si la durée de vie d’un satellite est souvent supérieure aux prévisions, par exemple Hélios IA lancé en 1995 fonctionne encore parfaitement, au contraire de Hélios IB lancé en 1999 qui a cessé de fonctionner en 2004). Le lancement par une Ariane 5 d’Hélios IIB interviendra au premier semestre 2009.

A noter qu’avec les lancements prévus cette année des satellites radars Cosmo-Skymed (Italie) et Sar-Lupe (Allemagne), la France et ses partenaires disposeront d’une capacité d’observation tout temps, même en cas de couverture nuageuse.

En ce qui concerne le successeur du démonstrateur Essaim, il s’appellera Elisa. Composé aussi de quatre micro-satellites en cours de réalisation, il devrait être lancé en 2010 pour une durée d’exploitation de trois ans.

Après cette étape, la France pourra concevoir et lancer un satellite d’écoute électromagnétique pour une mise en service opérationnel à l’horizon 2013.

Ce programme est pour le moment conduit uniquement par la France car la coopération dans le domaine du ROEM (Renseignement d’Origine Electro-Magnétique) n’est pas aisée

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c'est trop haut le géostationnaire, 36 fois plus loin que les orbites des sats de reco.

Je posais la question car il me semble qu'avec les capacités d'observation du satellite Hubble, placé sur une orbite géostationnaire, il pourrait couvrir une zone géographique de manière permanente.
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