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un projet fou


mohamed

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C'est une première mondiale : des promoteurs russes envisagent de construire des micro-centrales nucléaires flottantes. Elles aideraient à résoudre le problème de l'approvisionnement en énergie des régions éloignées du Grand Nord et de l'Extrême-Orient russes.????????????

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Flotante : projet spacial ? je vois pas trop l'intéret.

La micro-centrale ressemblera à un brise-glace et sera transportée sur les lieux de son exploitation par un remorqueur. Elle restera solidement ancrée en mer, près de la côte, pendant toute sa période d'exploitation estimée à 40 ans. Elle fournira non seulement l'électricité, mais aussi le chauffage, à l'aide de tuyaux qui la relieront à une sous-station sur la terre ferme. Egalement à l'étude : une technologie permettant de dessaler l'eau à l'aide de l'énergie nucléaire. Les 60 spécialistes qui exploiteront le réacteur vivront à bord de la plate-forme flottante.

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La construction de ce qui sera la première centrale nucléaire flottante d’utilisation civile dans le monde a commencé en Russie. Le site de l’installation près de Severodvinsk sur la mer Blanche, dans l’Arctique, avait été approuvé dès avril 2004. La mise en service pourrait intervenir en 2009. La Russie prévoit de construire cinq à sept centrales nucléaires flottantes. Cette technologie se fonde sur la propulsion nucléaire utilisée pour des bateaux et des sous-marins.

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Retour au pays des soviets

Les fantômes de la dictature

En août 1991, Boris Eltsine montait sur un char pour faire un discours contre la domination du pouvoir soviétique. Les événements ont conduit à la chute du communisme et à une révolution démocratique inattendue. Quinze ans plus tard, plusieurs sont inquiets: le virage démocratique est beaucoup plus sinueux qu'appréhendé.

Vladimir Poutine dirige la Russie depuis six ans. Après la terrible crise financière de 1998, il a remis le pays sur la voix de la stabilité. Aujourd'hui, l‘argent du pétrole génère la richesse et la croissance, en plus de redonner à Moscou une importance sur la scène internationale.

Il demeure un homme extrêmement populaire auprès de nombreux Russes, qui ne veulent pas que leur pays suivent aveuglement le modèle occidental. Mais pour les défenseurs des libertés acquises depuis 1991, le président a aussi bafoué les principes mêmes de la démocratie.

L'été dernier, des groupes de défense des droits humains se sont réunis à la veille du sommet du G8 à Saint-Pétersbourg pour dénoncer les dérives antidémocratiques du gouvernement Poutine. Certains militants des régions ont été incarcérées par la police avant même d'avoir pu s'y rendre, tandis que les médias russes n'ont pratiquement rien rapporté.

« Depuis 5 ans, nous retournons en arrière, et très rapidement », affirme Ludmilla Alexeeva, à la tête du groupe Helsinki, un groupe des droits de la personne qui remonte à l'ancienne Union soviétique. Elle constate un virage autoritaire de plus en plus marquant en Russie.

« Bien sûr, nous n'allons pas retourner à l'Union soviétique, dit-elle. C'est impossible et, de fait, personne ne le veut, surtout nos dirigeants politiques. Car ils ont découvert que c'est très pratique d'acquérir la propriété privée, ce que les leaders soviétiques ne pouvaient pas faire. »

« En même temps, ils peuvent régner comme des tsars et contrôler les lois, ajoute-t-elle. On ne revient pas à l'URSS, on s'en va vers un nouveau type d'État, et j'ai peur qu'il soit très nationaliste, peut-être même fasciste. Et personne ne sait quand cela va s'arrêter. »

Mainmise sur les médias

Pourtant, la Russie n'est pas la Chine. On peut y trouver à peu près n'importe quel livre étranger ou assister à des concerts de Madonna ou de Sting. Il suffit de s'arrêter à un kiosque à journaux de Moscou pour constater les changements depuis l'effondrement du communisme.

En revanche, malgré la multiplication des chaînes et la diversité des opinions dans la presse écrite, beaucoup de journalistes déplorent la mainmise de plus en plus grande du pouvoir russe sur les médias.

Photo: AFP/EPA/STRINGER

Sergei Parkhomenko - 2001 (archive)

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Russie : Poutine serre la vis

Fin janvier le pouvoir russe a fait fermer la chaîne de télévision russe TV6, dernière télévision indépendante du pouvoir, en l’a remplaçant par une chaine sportive. Avec ce coups de force, le pouvoir s’assure d’un contrôle total de l’information télévisée en Russie. Cette fermeture comme la reprise en main de la chaîne NTV l’an dernier, marque aussi l’échec de l’opposition libérale et démocrate en Russie, qui pendant l’ère Eltsinienne, ont fait confiance à des oligarques véreux pour assurer leurs libertés, en particulier la liberté de la presse. Ne subsistent pour le moment que quelques radios privés et quelques journaux. L’indépendance de ces médias même est toute relative car ils appartiennent à des financiers qui devront passer à un moment ou un autre sous les fourches caudines du pouvoir.

TV6 n’était pas non plus le parangon de vertu qu’on veut bien le dire maintenant. Au niveau des programmes c’était un robinet à séries et films américains et c’est la seule chaîne russe à diffuser le "Loft" local.

Par contre son équipe de journalistes était parmi la meilleure de Moscou, puisque virée l’année dernière de la fameuse NTV. C’est évidemment cette équipe qui était visée, qui avait fait ses armes sur NTV lors de la première guerre de Tchétchénie en informant sur l’enlisement, sur les exactions de l’armée rouge. Or, même si la couverture de la deuxième guerre de Tchétchénie était nettement moins critique, elle restait une épée de Damoclès, d’autant plus que les exactions de l’armée russe atteignent des sommets (escadrons de la morts, tortures, disparitions...). Alors que la NTV a perdu 40% de son audience après le coups de force, TV6 était en progression.

Le contrôle de l’information n’est que la partie la plus visible d’un iceberg de conformisme. Le parlement est dans les mains du pouvoir, après la fusion des trois partis Unité, la Patrie, et Toute la Russie et leur allégeance à Poutine. Il s’assure du contrôle étroit de l’appareil d’État, en écartant les obligés de Eltsine et de la Famille, qu’il remplace systématiquement par ses proches, souvent des anciens du KGB.

Le Kremlin a suscité un mouvement de jeunesse dont la dernière idée lumineuse a été de proposer l’échange des mauvais livres contre des bons. Parmi les auteurs à l’index on trouvait Marx ou le romancier peu conformiste Victor Pelevine. L’Église orthodoxe est de plus en plus en odeur de sainteté au Kremlin, Poutine multiplie les rencontres avec les dignitaires de l’Église orthodoxe, et les visites aux monastères. Un signe qui ne trompe pas la propagande visuelle : l’affiche de propagande est de retour à chaque fêtes (Nouvel an, 9 novembre) on revoit dans tous les magasins des reproductions d’affiches patriotiques qui datent toutes de la période stalinienne. Affiches mises en place par la Procuratura, c’est-à-dire par l’État. L’affichage en est obligatoire sous peine d’amende. J’ai même noté cette année une nouvelle affiche de propagande pour que les parents s’occupent de leurs enfants.

On semble assister à un double mouvement, tout d’abord une vaste entreprise de séduction en direction des pays occidentaux, sur le terrain de la politique extérieure (participation à la coalition antiterroriste), militaire (ouverture de l’espace aérien) et économique (appel aux investissements étrangers). De l’autre côté, la politique intérieure se referme. Ce double mouvement d’ouverture à l’extérieur et de fermeture à l’intérieur n’est pas sans rappeler le modèle chinois actuel.

Jean Raymond Moscou

[q]Fin janvier le pouvoir russe a fait fermer la chaîne de télévision russe TV6[/q]

Euh... peut-etre qu'on devrait fermer la 6 aussi?

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Si je comprends bien ils vont juste faire un brise glace avec un plus gros réacteur voire plusieurs. Y a rien de spécialement novateur mis à part que ce bateau sera employé pour sa capacité de production électrique. Y a pas de news plus fraîche concernant ce projet?

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Il s'agit de la première centrale nucléaire de ce type dans le monde. La Chine aura pour tâche de fabriquer la structure, et la Russie, le réacteur. Cette centrale devrait être mise en chantier en 2006 et achevée en 2011. Selon les plans, cette centrale sera de 152,4 mètres de long, de 140 mètres de haut, de 30 mètres de large, et de 21.000 tonnes de poids. Elle sera fabriquée à St. Pétersbourg (Russie), et une fois achevée, la centrale-navire sera installée à proximité du port d'Arkhangelsk sur la mer Blanche. Avec une capacité de 70 mégawats, elle pourra suffisamment alimenter une ville de 200.000 habitants. La Russie compte exporter des centrales nucléaires de ce type vers la Thaïlande, l'Indonésie, l'Inde, le Moyen-Orient et le Canada. - AVI

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En tout cas, bonjour pour la sécurité ! Si ça se passe en Arctique et dans la zone régionale russe pas trop de soucis à se faire mais en dehors ça risque d'intéresser les terroristes dans l'optique de s'en accaparer ou de commettre un attentat contre cette centrale nucléaire flottante. Car cette centrale flottante ne passera pas inaperçu au alentour d'une côte ou en mer, ou à moins d'être accompagnée d'un puissant armada de navires de guerre ?!

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flanker tu a trouvée des schemas parfait

L’amiral Edouard Baltine, ancien commandant de la Flotte russe de la mer Noire : je doute que les auteurs de ce projet aient trouvé une bonne solution. Premièrement, il est prévu de construire une centrale nucléaire qui ne sera pas autotractée. Par conséquent, pour la remorquer, il faudra organiser toute une opération nécessitant au moins 8 à 10 puissants remorqueurs, des hélicoptères et des navires de sauvetage.[21]

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Il est pas autotracté? C'est vraiment dommage car avec la puissance disponible y a de quoi pouvoir en faire une fusée flottante [30] . Plus sérieusement c'est assez rididule dans le sens où cela nécessite l'emploi de remorqueurs donc de toute une infrastructure plus ou moins lourde pour déplacer l'engin alors qu'installer un système de propulsion n'aurait pas été un problème insurmontable. Certes la centrale n'aurait pas eu à beaucoup bouger mais en cas de besoin elle était autonome... A bien y réfléchir c'est peut être ce qu'ils veulent éviter.

Par contre huit à dix remorqueurs ça fait beaucoup je trouve, surtout pour un bâtiment de cette taille/tonnage.

D'ailleurs une chose me chiffone, la puissance de ce réacteur est pas énorme, les Arktika développant déjà 55MW

Belle bête hein? [30] (avec ses frangins ce sont les seuls navires à pouvoir joindre le pôle)

Image IPB

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