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CILAS REALISE UNE ETUDE SUR LA DETECTION PAR IMAGERIE ACTIVE DES DRONES

Orléans, le 18 mars 2009  La Délégation Générale pour l’Armement vient de notifier à CILAS la réalisation d’un Programme d’Etudes Amont (PEA) portant sur l’étude de la capacité à détecter et poursuivre de petites cibles aériennes grâce à un système d’imagerie active haute résolution.

Les petites cibles aériennes comme les drones sont devenues une menace nouvelle qui prend de plus en plus d’importance sur les théâtres d’opérations. Elles sont, à l’heure actuelle, difficilement détectables et identifiables.

C’est pourquoi CILAS s’est vue confiée cette étude en raison de son expertise dans l’imagerie active haute résolution. L’objectif est de quantifier l’apport de cette technologie pour détecter, poursuivre et identifier ces nouvelles cibles. Il s’agit là de la validation de la première phase d’un processus permettant d’enchaîner sur le brouillage et l’endommagement des drones par des lasers de puissance.

CILAS, spécialisée dans les technologies laser et optroniques, développe, fabrique et commercialise une large gamme de produits et systèmes pour la défense et la sécurité civile et militaire, les grands programmes de lasers scientifiques et l’instrumentation scientifique et industrielle. Avec un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros, l’entreprise emploie 200 personnes réparties sur plusieurs sites en France.

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  • 3 months later...

Les armes laser bientôt embarquées

Si elles ont beaucoup stimulé l'imagination de cinéastes il y a quelques décennies, les armes laser ne relèvent plus de la science fiction. DCNS et la division navale de Thales travaillent conjointement à la mise au point d'une arme laser embarquée, qui présente bien des atouts...

En partenariat avec la division navale de Thales, DCNS travaille à la conception d'un nouveau type d'armes laser défensives, qui pourrait équiper les futures générations de navires de combat d'ici dix ans. Basées sur l'utilisation de faisceaux laser de fortes puissances, ces nouvelles armes renforceraient les défenses des navires, notamment face aux menaces rapides, qu'elles soient aériennes ou navales : missiles, avions, hélicoptères, drônes, mais aussi fast boat, jet ski, etc.

Les deux industriels étudient des armes d'une capacité de 500 à 1500 kW, d'une portée maximale de 10 km.

Par rapport aux systèmes de défense classiques, comme l'artillerie ou les missiles anti-missiles, cette technologie présente de nombreux avantages. L'un des principaux réside dans sa rapidité de mise en œuvre, quasi instantanée.

"Là où un missile doit être armé, lancé, accrocher sa cible en autonome, puis de s'en approcher et la détruire, il ne faut que quelques secondes pour actionner une arme laser, qui atteint sa cible à la vitesse de la lumière" souligne Laurent Faivre, architecte Systèmes Navals. Avec une précision redoutable puisque le faisceau se propage en ligne droite selon les lois de l'optique, assurant une cohérence totale entre le système de visée et l'arme elle-même. Autre avantage : la progressivité. La puissance du faisceau peut être modulée selon le contexte tactique : intimidation ou destruction plus poussée de la cible. Les spécialistes parlent de "létalité variable". Un atout très important à une époque où les marines cherchent à mieux se protéger contre les menaces asymétriques : pirates, petites embarcations, aéronefs divers. D'autant que ces armes permettent de visualiser en continu l'état de la cible, avant et après le tir, et donc de doser la puissance en fonction du résultat recherché. D'autre part, une arme laser ne nécessite pas de munitions, avec tous les avantages que cela implique en termes de sécurité, de coûts, d'encombrement et de disponibilité opérationnelle. Le navire n'a plus besoin de retourner à quai pour faire le plein de munitions.

La performance de ces armes est toutefois directement tributaire des conditions de visibilité. Leur fonctionnement nécessite en outre une grande quantité d'énergie. Les études ont montré (hors turbulences atmosphériques) qu'il fallait environ 1 MW d'énergie pour produire un faisceau laser de 300 kW efficace qui détruise une cible faiblement protégée (en blindage) située à 10 km et pour une illumination inférieure allant de 1 à 10 sec. DCNS et la division navale de Thalès étudient des systèmes de production d'énergie compacts, dont la masse s'établirait entre 10 et 20kg par kW produit, et dont le volume se situerait entre 20 et 40 m3 par MW. DCNS et la division navale de Thales se sont associés dans cette recherche en raison de leur complémentarité. La division navale de Thalès est l'un des acteurs les plus avancés dans la mise au point de cette nouvelle technologie laser, tandis que DCNS apporte tout son savoir-faire dans son intégration au sein des systèmes d'armes. "Disposer de la technologie laser ne suffit pas; il faut en faire une arme efficace, adaptée au navire dans lequel elle est intégrée et aux menaces qu'il doit affronter, le tout au meilleur rapport coût/performance" Laurent Faivre, architecte Systèmes Navals, considère cette coopération comme un "modèle" .

Dans un premiers temps, l'objectif des deux partenaires est que ces futures armes soient le plus possible compatibles avec les systèmes d'arme actuels, les conduites de tir notamment, afin d'en réduire le coût et de favoriser leur diffusion. Sachant qu'à plus long terme, l'introduction de ces technologies laser pourrait entraîner une évolution de l'architecture globale des navires, qui n'auraient plus besoin de zones de stockage de munitions aussi importante qu'aujourd'hui.

Pour l'heure, DCNS et la division navale de Thales mènent ensemble des études de conception amont, à un stade TRL 2 (Technology readiness level), sur une échelle qui va de 1, pour les stades les plus amont, à 7 pour la production industrielle.

Les deux partenaires ont validé la faisabilité technologique et l'intérêt opérationnel de ce type d'arme. Ils ont par ailleurs opté pour une voie technologique innovante et prometteuse, qui a donné lieu à des dépôts de brevets. Des discussions sont en cours afin de convaincre les clients potentiels de financer la réalisation d'un démonstrateur.

Comment ça marche ?

Une arme laser se compose de trois éléments principaux : une centrale d'énergie, qui peut être couplée ou non avec celle du bateau, un laser de forte puissance, et l'affût, qui sert à diriger et pointer le faisceau. L'arme est bien sûr intégrée au système de combat du navire, dont elle est l'une des composantes.

Le laser et l'affût n'ont pas besoin d'être localisés au même endroit. Le faisceau produit par le laser peut en effet être acheminé par fibres optiques jusqu'à l'affût, ouvrant ainsi des possibilités intéressantes en matière d'architecture navale. Les études menées par DCNS et la division navale de Thalès en étant encore à un stade très amont, il n'est pas possible de détailler davantage les technologies, pour des raisons de confidentialité. Aujourd'hui, officiellement, seuls les Etats-Unis travaillent sur des armes de ce type, avec des choix technologiques sensiblement différents.

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