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Armée de l'Air Marocaine


general

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Le roi Mohammed VI, qui souhaite doter son armée de l'air de chasseurs de nouvelle génération, avait fait part à Paris, début 2006, de son intention d'acheter des Rafale. On parle d'un contrat de 18 à 25 appareils. Dassault Aviation a fait une offre à l'été 2006.

C'est alors que l'administration va commettre une série d'erreurs. « La Direction générale de l'armement a voulu faire entrer dans le contrat deux frégates multimissions et des hélicoptères. Surtout, il n'y a pas eu d'entente sur la démarche commerciale », souligne un proche du dossier. En clair, l'offre émanant de Dassault Aviation pour 18 Rafale se révèle supérieure à celle de l'administration française, soit 1,5 milliard d'euros. Malgré ce premier couac, Rabat accepte le prix de l'industriel et demande un financement.

Deux mois avant la présidentielle en France, « Bercy décide de ne rien faire », ajoute-t-on de bonne source. Le nouveau gouvernement fait finalement une proposition de financement en juillet. Mais, entre-temps, les Marocains ont écouté les propositions américaines, si bien qu'à l'automne l'affaire paraît entendue : le Maroc achèterait des F 16 à Lockheed et recevra en plus une aide au développement de 700 millions de dollars

Si vous lisez attentivement ce qui est surligné et en gras. Ce ne sont pas les commerciaux de Dassault Aviation qui sont en cause, mais bel et bien, la DGA qui veut en plus placer d'autre armement. Moralité quand tu charges la mûle, il vaut mieux le faire avec les saoudiens, émiriens ou qataris, qui sont gavés de $$$$. Et surtout, communiquer entre les services sinon on se fait griller par la CIA/NSA/LM/Bush.

mais en fin de compte il y'a bien eu achat d'une fregate et d'helicopteres, alors je pense pas que le probleme se situé a ce niveau, mais plutot la lenteur a prendre une decision et accorder le financement

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Pour mémoire: l'Etat proposait le Rafale à 50 M euro (soit le prix d'achat de l'avion , sans compter le coût du développement du standard, puisque celui-ci est cofinancé) + sa marge, alors que Dassault Aviation proposait 100 M, incluant évidemment ses divers coûts de développement spécifiques à ce marché export.

Gros disfonctionnements au niveau des agences étatiques et un industriel qui visiblement n'a pas eu les coudées franches

le tout sur fond de guerre Sarko Villepin le rôle de Matignon dans ce dossier aurait été aussi déterminant Bref nous étions bien loin d'une simple vente d'avions

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Il me semble qu'après l'Arabie Saoudite, on avait déjà un peu secouer nos vendeurs de Rafale. Après le Maroc, on n'a pas fini de se poser des questions...

Faut se mettre au point très vite là, il y a la Lybie, la Grèce, l'Inde... Moi, si on n'a pas l'un des deux derniers, je deviens militant anti-Rafale. =(

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Tout pareil TMor!!

De toute façon, si on vend pas à l'un des trois que tu as cité (si possible un des deux derniers, plus gros marchés), on aura franchement du mal à financer les upgrades et s'aligner sur la concurrence, et sur le coup, les pseudo-avantages du Typhoon risques fort de devenir de vrais avantages!!

Au rythme ou ça va, il aura une antenne AESA, des CFT et le Meteor en escadron avant nous le saligaud!  :lol: :lol:

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Il me semble qu'après l'Arabie Saoudite, on avait déjà un peu secouer nos vendeurs de Rafale. Après le Maroc, on n'a pas fini de se poser des questions...

Faut se mettre au point très vite là, il y a la Lybie, la Grèce, l'Inde... Moi, si on n'a pas l'un des deux derniers, je deviens militant anti-Rafale. =(

Pour tout ce qui est export d'armement, c'est un peu comme au PMU, faut pas miser sur des tocards, faut trouver les bon chevaux, un peu comme les jouets venant de komsomolsk sur amour ou d'irkutsk  :lol:
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Invité barbaros pacha

Il me semble qu'après l'Arabie Saoudite, on avait déjà un peu secouer nos vendeurs de Rafale. Après le Maroc, on n'a pas fini de se poser des questions...

Faut se mettre au point très vite là, il y a la Lybie, la Grèce, l'Inde... Moi, si on n'a pas l'un des deux derniers, je deviens militant anti-Rafale. =(

L'Inde choisira des avions Russes...

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je pense pas que se soit fesable la aussi , la france n'est pas du genre a vendre des usines d'armement a des pays tiers

présse marocaine

Paris a les « armes » aux yeux

Abdelkarim Chankou - Une idée qui séduit et qui fait son chemin. Ce sera l'un des sujets sensibles que Nicolas Sarkozy explorera avec ses hôtes marocains. Des armes françaises fabriquées sous licence au Maroc ? (1) Pourquoi pas ? Si le civil y a trouvé son compte, le militaire l'y trouvera aussi.

Nicolas Sarkozy D'autant que cette perspective a un double avantage : tout en rendant compétitif l'armement français face à de féroces concurrents russes, espagnols, ukrainiens, sud-africains ou chinois, elle est de nature, grâce notamment à un transfert dosé d'une partie de la technologie française aux Marocains, de doper un secteur non moins important pour l'industrie de guerre française : celui de la maintenance. Egalement non compétitif. On en a les armes aux yeux.

L'un des plus grands et difficiles chantiers du président français Nicolas Sarkozy, en première visite officielle de trois jours au Maroc, du 22 au 24 octobre courant, est de sauver l'industrie militaire hexagonale d'une mort certaine. L'arme et le matériel militaire made in France coûtent très cher et de ce fait sont peu compétitifs à l'exportation surtout vers des pays à revenus intermédiaires comme le Maroc. C'est d'ailleurs le premier constat fait par Hervé Morin dès son installation au fauteuil du ministère de la Défense en juin dernier. Et cela concerne toutes les armes françaises et matériels de guerre du simple pistolet MAB ou MAS au très sophistiqué chasseur Rafale dont aucun exemplaire n'a été encore vendu à l'étranger. Sans perdre de vue; bien entendu, frégates, chars, hélicoptères, etc.

C'est vrai que les armes françaises sont fiables. Qui ne connaît pas les qualités du FAMAS, le fameux fusil mitrailleur qui fait la fierté de la très vaillante légion étrangère. Mais il a un grand défaut : il coûte jusqu'à 3700 euros l'unité selon le modèle alors que l'immortel et très populaire Kalachnikov non moins dissuasif est proposé à des prix variant entre 400 et 1200 euros selon le pays où il est fabriqué. Des « Kalach » fabriqués au Pakistan ou en Egypte sont même vendus beaucoup moins cher. Mieux : des AK-47 d'occasion sont écoulés à moins de 20 euros dans certaines zones chaudes d'Asie ou d'Afrique ! Mieux encore, le FAMAS est même plus cher que le redoutable fusil d'assaut américain M16 qu'on peut avoir en payant un peu plus que le prix d'un AK-47.

Bref : l'industrie militaire française est bel est bien prise entre deux feux nourris ; celui de la cherté des coûts de facteurs et celui de la réduction du budget des armées qui ne peuvent plus, comme par le passé, compenser les manques à gagner à l'export.

Une solution unique s'impose donc sur fond de l'impossibilité d'une mise sur pied, à tout le moins à court terme, d'une véritable d'industrie paneuropéenne d'armement ; le fiasco du consortium EADS étant toujours dans les esprits. Cette solution se nomme « délocalisation ». Une idée qui séduit et qui fait son chemin. Ce sera l'un des sujets sensibles que Nicolas Sarkozy explorera avec ses hôtes marocains. Des armes françaises fabriquées sous licence au Maroc ? (1) Pourquoi pas ? Si le civil y a trouvé son compte, le militaire l'y trouvera aussi. D'autant que cette perspective a un double avantage : tout en rendant compétitif l'armement français face à de féroces concurrents russes, espagnols, ukrainiens, sud-africains ou chinois, elle est de nature, grâce notamment à un transfert dosé d'une partie de la technologie française aux Marocains, de doper un secteur non moins important pour l'industrie de guerre française : celui de la maintenance. Egalement non compétitif. On en a les armes aux yeux.

(1)Une version du Beretta, pistolet italien, est produite sous licence en Égypte, au Brésil (Taurus PT-92, version locale du 92S) et en Afrique du Sud sous la forme du Vektor Z-88.

Abdelkarim Chankou

Lundi 22 Octobre 2007

http://www.emarrakech.info/Paris-a-les-armes-aux-yeux_a12817.html?voir_commentaire=oui

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d'apres le canard enchaîné le maroc a cracké apres que les us lui on proposé des f-16 neuf  block 50 52 en plus de 700 million d'euro d'aide au dévelopement

la france n'a pas pensé a proposé se genre de fleurs au maroc résulta les americains on encore une fois tuer  le rafale

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Si il y a 700 millions dans la balance c'est pas forcément un mauvais choix, et la ça dépasse le cadre du renouvellement d'une flotte aérienne, c'est encore plus politique, mais il y a interêt à ce que les avions soient neufs, parce que si c'est pour devoir remplacer les moteurs et avoir un entretien très onéreux c'est pas la peine...

Quelles sont les capacités d'évolution du F-16?

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Si il y a 700 millions dans la balance c'est pas forcément un mauvais choix, et la ça dépasse le cadre du renouvellement d'une flotte aérienne, c'est encore plus politique, mais il y a interêt à ce que les avions soient neufs, parce que si c'est pour devoir remplacer les moteurs et avoir un entretien très onéreux c'est pas la peine...

Quelles sont les capacités d'évolution du F-16?

les 700 M$ du fond MILLENIUM ont été accordé au maroc bien avant le choix des F-16, les deux sujets n'ont aucun rapport l'un avec l'autre

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Achat de Cougar EC 725 caracal

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-969664@51-969776,0.html

la presse marocaine de ces derniers jours prêtait l'intention au président Sarkozy d'effectuer un ultime baroud d'honneur pour convaincre le roi Mohammed VI des mérites de l'avion de combat Rafale. Dans un entretien publié, lundi 22 octobre, par le journal marocain Assabah, le chef de l'Etat français qualifie l'appareil de Dassault de "remarquable avion de toute dernière génération". S'agissant du Rafale, il ajoute : "L'intérêt que lui porte un certain nombre de clients potentiels ne se dément pas. Et je suis personnellement désireux de proposer au Maroc le meilleur de notre savoir-faire."

Chez Dassault, on ne désespère pas de faire une percée sur deux autres marchés : la Libye a exprimé un intérêt pour l'achat d'une quinzaine de Rafale, et la Suisse est potentiellement intéressée par une vingtaine d'appareils. Les Français sont convaincus que le forcing réalisé par l'administration américaine pour supplanter le Rafale sur le marché marocain, confirme la volonté des Etats-Unis d'interdire à l'avion français tout débouché à l'exportation.

Cette lecture des événements n'est pas forcément fausse, encore que, en l'espèce, les Etats-Unis se sont surtout livrés à une politique commerciale agressive, que la France a été incapable de mener. La leçon pourrait être salutaire : "Il faut en tirer les enseignements et mettre sur pied une structure pour coordonner les administrations qui sont censées travailler à l'exportation", souligne un haut fonctionnaire.

"SOUTIEN AUX EXPORTATIONS"

Le 6 septembre, a été créée une "Commission interministérielle pour le soutien aux exportations de sécurité" (Ciedes). Elle a pour objectif d'assurer un accompagnement des grands projets d'exportation français, c'est-à-dire de garantir l'efficacité des dispositifs de contrôle des exportations "sans pour autant imposer des contraintes bureaucratiques supplémentaires aux PME". Le Maroc est cependant soucieux d'atténuer la déconvenue française sur le Rafale, et une douzaine d'accords économiques et commerciaux pourraient être signés lors de la visite de M. Sarkozy. Les négociations pour l'achat par le Maroc d'une frégate multimissions Fremm (pour un coût d'environ 500 millions d'euros), seraient en passe d'aboutir, et un accord devrait être signé pour la construction d'une ligne TGV entre Tanger et Marrakech (un investissement de plus de 2 milliards d'euros).

D'importantes avancées doivent également être confirmées dans le domaine du nucléaire civil (projet de construction d'une centrale). La coopération militaire doit, elle, porter sur la modernisation de la flotte marocaine d'hélicoptères Puma (environ 150 millions d'euros), ainsi que sur l'achat d'hélicoptères français EC-725 Caracal.

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les 700 M$ du fond MILLENIUM ont été accordé au maroc bien avant le choix des F-16, les deux sujets n'ont aucun rapport l'un avec l'autre

ouaih mais les americains sont les champions du monde du "tu fais comme on te dit et comme on veut ou on te retire nos aides"

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Off topic

Paris a les « armes » aux yeux

a mon avis l'auteur se plante complétement en prenant le FAMAS comme exemple potentiel de délocalisation de production d' armement.

_la France est signataire d'un protocole sur la limitation des armements petit calibre

_aucun intérét à voir le Famas se vendre comme des petits pains sur tous les points chauds du globe, surtout si c'est dans les bras d'un gosse

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Un contrat des retrofit à pure perte pour Safran !

Selon nos informations, après le projet de vente avorté de Rafale - bien que Dassault aviation affirme toujours que le dossier est entré dans une phase "purement politique" -, les difficultés d'exécution du contrat pour le retrofit des 27 Mirage F1 se confirment. Signé à l'époque avec la JV Astrac, ce contrat subit un retard d'au moins trois ans ! Selon un premier audit, Safran - dont ce n'est pas le métier -n'est pas en mesure de tenir le cahier des charges, ce qui lui coûtera 40 millions € de pertes qui pourraient atteindre 100 millions € ! Le groupe français tente donc de revoir à la baisse les exigences des Marocains pour diminuer les coûts :shock: . Pas facile. Sur le front de la vente des hélicoptères, les pales aussi sont en berne. Les douze EC 725 ne figureraient finalement pas sur la shopping-list marocaine. Par contre, le dossier de la frégate Fremm fait son retour. Un Memorandum of Understanding a été signé au début du mois. La frégate sera prise sur les huit Fremm déjà commandées par la marine française !

Maghreb Confidentiel

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