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Conflit Hispano Marocain


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Plusieurs fois la question d'un affrontement possible entre l'Espagne et le Maroc a été évoquée. Il est vrai que le positionnement du gouvernment Aznar a eu comme conséquence, semble-t-il, une réelle tension des relations entre les deux pays (quoique a vrai dire je ne sais pas qui a vraiment commencé). Les choses semblent se calmer et revenir disons à un cours plus normal... L’Espagne a vendu il y a peu au Maroc des moyens de transport (4x4, camoins) et il était question d’une vente des M60 de l’armée espagnole à l’armée marocaine, mais je ne sais pas ou en est le dossier.... Bien qu'a mon avis les chances réelles d'un conflit entre ces deux pays soient tout à fait minimes (indépendamment de l'arbitrage des US, l'Espagne est quand même un pays européen protégé par les accords de défense UEO, etc....) j'ai pensé qu'un pétit point sur les rapports de force militaires pouvait être intéressant. Données « année stratégique 2007 » Espagne 43 millions d’habitants 2,42 % PIB mondial Armées Espagnoles 147 000 h Budget 8.800 millions. Dépenses par militaire 59864 Armée de Terre 95 500 hommes véhicules blindés 320 Armée de l’Air 23000 avions de combat 170 plus 15 aéronavale Marine 15 000 h Maroc 31 millions d’habitants 0 ,122 % PIB mondial Armées Marocaines 201 000 hommes Budget 2. 070 millions Dépenses par militaire 10 299. Armée de Terre 180 000 hommes, véhicules blindés 340 Armée de l’Air 13 000 hommes avions de combat 70 Marine 8000 hommes Marine Espagnole. 1 Porte-aéronefs Principe d’Asturias 1 BPE (à l’horizon 2008) 4 (+ une en construction) Frégates AEGIS F100 classe Alvaro de Bazan 6250 t 6 Frégates F80 de la classe Santa Maria 4000 t 5 Frégates de la classe Descubierta (reclassées patrouilleurs océaniques) un sixième navire (M11 Diana) de cette classe est utilisé comme navire d’appui et commandement. 4 sous-marins de classe Agosta La Marine Espagnole met en ligne également 2 LPD de classe Galicia et deux LST de type Newport. Environ 6000 fusiliers marins, dont une brigade d’assaut amphibie avec des chars lourds et une unité de commandos. 13 AV-8B Harrier II (certain mentionnent 5 Harriers en plus…) Marine Marocaine. 1 Frégate de la classe Descubierta (Espagne) 88 m 1500t 25 nd 1 canon de 76 mm, 6 tubes torpilles MK 32, 4 missiles Exocet, un lanzeur AA Aspide. 2 Frégates classe Floréal ( Fr.) 93 m 2600 t (2950 t pc) Missiles Exocet, canon de 76 mm 4 patrouilleurs de la classe Lazaga (Espagne) 400t, 1 canon de 76mm 4 missiles Exocet La Marine Marocaine met en ligne également 3 BATRAL, 1 Newport, 1 EDIC 1500 fusiliers marins. Armée de l’air Marocaine Principalement 3 escadrons 1 escadron avec 14 Mirage F1 EH e 1 escadron avec 16 F5-E et 4 F5-F 1 escadron avec 15 Mirages F1-CH On peut compter également un escadron école équipé 23 Alphajet en capacité d’appui au sol. Soit un total de 29 Mirages 16 F5 23 Alphajet. A dix avions près cela doit correspondre… Il y a des bruits de couloir sur la présence de quelques Mirages 2000 et des F16 (en provenance d’Arabie Saoudite) mais cela reste des bruits de couloirs et dans les forums marocains ils semblent ne pas prendre très au sérieux cette information…. Armée de l’Air Espagnole 16 Typhoon (87 prévus) 67 F18 M (je suppose US Marines) 18 F18 (US Navy) 52 F1 22 F5 semble-t-il affectés aux écoles… 92 Aviojet Armement Armée de Terre espagnole Environ 207 Char Léopard 2 Centauro canon de 105 BMR 6x6 (VCI) VEC 6X6 (véhicule de reconnaissance) Pizarro, véhicule chénillé ( VCI) Canons : Light Gun 105mm, obusier de 105 /37, Canon de 155mm autoportant, canon automoteur 155mm M-109 A5, canon automoteur 203 mm Matériels AA : Affut bi-tube AA de 35 mm, mono tube 40 mm, batteries SAM-Hawk, Hawk, Roland, Mistral , Aspide, Patriot, Nasams. Milan, TOW, lance grénades 40mm L’Infanterie de Marine est pour se part équipée de Chars M60 de MOWAG Piranha 8x8 équipés de lance-grenades MK-19 de 40mm, de véhicules amphibies AAV 7A1, d’artillerie 105mm Otto Melara, et de 155 M –109 Armée de Terre Marocaine. Je recherche des infos......

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A noter que l'Espagne, contrairement aux autres pays d'Europe à des SAM déployé en permanence.

4 batteries de Patriot protégent la cote sud et le détroit de Gibraltar.

J'imagine que ce n'est pas seulement à cause du Maroc, quoique vu les distances ils ont interet a être réactifs.... [08] J'imagine que cela joue également un rôle dans la défense de la base Rota, commune à l'Espagne et aux USA.
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je connais pas exactement la valeur des investissements espagnols au maroc mais j'imagine qu'ils doivent etre conséquents,proximité et stabilité politique du maroc obligent,donc je me fais vraiment pas de soucis quant a un conflit entre les deux,de plus la superiorité intrinséque de l'éspagne sans meme compter tout le bloc européen est tellement flagrante que c'est pas demain la veille qu'il y'aura quelque chose,on l'espère en tout cas. y'a 2 sources potentiels de tensions: le sahara occidental,on a vu que la position de l'éspagne varie en fonction du régime en place,c'est normal pour une démocratie. le control par les forces de sécurité marocaines des mouvements terroristes susceptibles d'opérer a partir de ou sur son sol.

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A noter que l'Espagne, contrairement aux autres pays d'Europe à des SAM déployé en permanence.

4 batteries de Patriot protégent la cote sud et le détroit de Gibraltar.

Une fois doter d'ASTER 30 la france n'est elle pas senser faire pareil, du moin pour paris?!
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je connais pas exactement la valeur des investissements espagnols au maroc mais j'imagine qu'ils doivent etre conséquents,proximité et stabilité politique du maroc obligent,donc je me fais vraiment pas de soucis quant a un conflit entre les deux,de plus la superiorité intrinséque de l'éspagne sans meme compter tout le bloc européen est tellement flagrante que c'est pas demain la veille qu'il y'aura quelque chose,on l'espère en tout cas.

y'a 2 sources potentiels de tensions:

le sahara occidental,on a vu que la position de l'éspagne varie en fonction du régime en place,c'est normal pour une démocratie.

le control par les forces de sécurité marocaines des mouvements terroristes susceptibles d'opérer a partir de ou sur son sol.

Bon si l'on exclu la période déjà citée du gouvernement Aznar, dont la logique stratégique vis-àvis du Maroc m'echappe; Fondamentalement (disons structurellement) l'Espagne est partisane d'une stratégie euro-méditerranée ; en accord d'ailleurs avec les positions Françaises et Italiennes.

Il semblerait que le statut envisagé pour le Maroc (avec l'Union) soit un peu celui qui serait proposé à la Turquie : union douanière (cf. accord economique sans faire partie de l'Union) En ce qui concerne les échanges ils ont augmenté de 50 % ces dernières années (Espagne deuxième partenaire après la France) . Par ailleurs, il semblerait que l'esssentiel des investissements espagnols au Maghreh soient a destination du Maroc (+/- 400 millons euro annuels)

http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_603/html_603/espagne.html

http://www.bladi.net/7300-investissements-espagnols-au-maroc.html

http://www.master-a.ulg.ac.be/articles.php?id=8

http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=3275666

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Très franchement il n'y pas grand enjeu du point des eaux territoriales.... Le détroit ne fait que 14 / 18 km de large..... Certains disent qu'il y aurait du pétrole dans le coin..... http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_la_mer http://es.wikipedia.org/wiki/Imagen:Perejil-neutral.png http://es.wikipedia.org/wiki/Isla_Perejil http://fr.wikipedia.org/wiki/Plazas_de_soberan%C3%ADa Il se peut que ce troisième lien ne fonctionne pas, il suffit de chercher dans google "ile persil" il y a un excellent article dans wikipedia

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Le bout de rocher te donne droit a avoir de vastes zones de pêche en général par contre la je ne sais pas si c'est également le cas.
J'ai pas compris.[10] Car le rocher était minuscule à la télé, juste de quoi planter un drapeau.
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J'ai pas compris.[10] Car le rocher était minuscule à la télé, juste de quoi planter un drapeau.
CVS regarde le lien que j'ai mis sur le droit de la mer et les diffèrentes zones de souveraineté 12 milles, 24 milles, ZEE etc.... Par exempe, l'interet des iles françaises dans les zones autrales (ou ailleurs) c'est qu'elles donnent droit à une vaste zone économique exclusive (ZEE) définié par une distance de 200 milles à partir de la côte. Cette ZEE donnant droit à l'exclusivité sur la pêche, éventuellement extraction pétrolifère ou gaz, polymères etc....

Dans le cas d'espéce l'ilot étant à environ 1 km ou peut-être moins de la côte marocaine l'espace maritime dégagé est quasi nul.....

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CVS regarde le lien que j'ai mis sur le droit de la mer et les diffèrentes zones de souveraineté 12 milles, 24 milles, ZEE etc.... Par exempe, l'interet des iles françaises dans les zones autrales (ou ailleurs) c'est qu'elles donnent droit à une vaste zone économique exclusive (ZEE) définié par une distance de 200 milles à partir de la côte. Cette ZEE donnant droit à l'exclusivité sur la pêche, éventuellement extraction pétrolifère ou gaz, polymères etc....

Dans le cas d'espéce l'ilot étant à environ 1 km ou peut-être moins de la côte marocaine l'espace maritime dégagé est quasi nul.....

Ah oui je comprends mieux. Si on construit des îles artificielles, ça marche aussi ? [08]
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Ah oui je comprends mieux. Si on construit des îles artificielles, ça marche aussi ? [08]
Je ne sais pas exactement... Mais si tu construits un ile artificielle elle est soit sur une ZEE déjà existante (dans ce cas pas possible...) soit sur les eaux dites internationales et là je ne sais.... Normalement un navire en eaux internationales dépend de son pavillon (c'est comme une extension de son territoire) si tu n'as pas de pavillon (enrégistré etc..) tu est considèré comme pirate et là n'importe qui peut te rentrer dedans...

Cepndant, il y a des cas que je ne connais pas très bien dans des eaux dependant plus ou moins de la couronne britannique. Ou des types ont achêté des iles artificielles (anciennes plateformes, phares etc..) et se sont déclarés plus ou moins indépendants (c'est un peu folklorique..) mais c'est je pense d'avantage lié au droit "féodal" qu'au droit de la mer....

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  • 2 weeks later...

Pour en revenir au conflit pour l'îlot, l'Espagne chercher a montrer qu'elle pouvais faire mal, elle sais que la plupart du matérielle Marocains et placé dans le sud, les troupes aussi; En gros c'était une mise en scène d' Aznar; Fusilier t aurais aimer un conflit armé entre les 2 pays???Moi perso non c'est ridicule!! Malheureusement Aznar ne sais pas se que sais qu'une guerre, c'est au bout de quelque millier de mort des 2 coté qu'il aurais dit "a oui c'est vraie que pour un rocher c'est ridicule tout les morts" Se qui me tue aussi c'est qu'il ya eu un sondage en espagne, et la plupart de la population étais POUR le recourt a la force. [52] ILS ont un peux trop idéaliser l'affaire il devais se dire (on leur mais une bonne leçon, et on rentre cher nous en Espagne)

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L'affaire etait peut etre ridicule mais c'est une question de principe.On ne corrige pas les frontiere à sa convenance.Si cette ilot appartiens à l'espagne,le gouvernement de l'epoque avait parfaitement raison de recourir à la "force"(tres mesuré d'ailleurs).

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L'affaire etait peut etre ridicule mais c'est une question de principe.On ne corrige pas les frontiere à sa convenance.Si cette ilot appartiens à l'espagne,le gouvernement de l'epoque avait parfaitement raison de recourir à la "force"(tres mesuré d'ailleurs).

je crois qu'il n'appartient ni a l'éspagne ni au maroc,je dis bien je crois.
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L'affaire etait peut etre ridicule mais c'est une question de principe.On ne corrige pas les frontiere à sa convenance.Si cette ilot appartiens à l'espagne,le gouvernement de l'epoque avait parfaitement raison de recourir à la "force"(tres mesuré d'ailleurs).

Déjà avant de dire que le Maroc corrige les frontiére a sa convenance, regard de plus prés le conflit, si pour toi un placer un poste de surveillance sur l'îlot avec quelque gendarme pas armer c'est corriger les frontières je respect ton choix.

Et oui c'est facile de dire que l'Espagne avais raison de recourir a la force derrière son clavier, tu te rend vraiment pas compte de se que tu dit.*

La guerre c'est pas comme dans un jeux vidéo, les gens oublie vite les horreurs d'une guerre.

D'ailleur un haut placer dans l'armer espagnol avais dit a Aznar que la solution diplomatique étais meilleur que la militaire, c'était quand il réfléchissait a comment intervenir sur l'îlot.

ps;; dés que je retrouve l'article je le poste.

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Pour repondre à General. Moi personnellement je ne souhaite pas une guerre entre le Maroc et l'Espagne. D'ailleurs, je ne crois pas vraiment à cette éventualité. Je disais que cela ne pourrait naître que d'une initiative marocaine en direction des enclaves, et que, à mon avis, le Maroc n'en avait pas les moyens. Mais dans l'inconscient des Espagnols cette possibilité (une attaque marocaine sur les enclaves) existe, c'est pourquoi ils réagissent comme ça. D'autant plus s'il y a un gouvernement prêt à instrumentaliser cette question dans un but interne.... Pour bien comprendre le point de vue des Espagnols, il faut prendre en compte qu'ils considèrent ces enclaves comme espagnoles par l'anciennete de leur présence (+/- 500 ans) et par le fait que pendant très longtemps la population était quasi uniquement composée d'Espagnols. Dans le même temps, on ne peut rien comprendre à l'identité espagnole sans se réfèrer à la "Reconquista" ; la forme et "l'identité" des régions espagnoles en découle presque directement (même si c'est un peu réducteur pour les besoins de la cause..) Tu sais je suis d'origine espagnole, et ma mère me racontait quand j'étais pétit garçon quelque chose comme ça : tu sais, tes ancêtres dormaient avec l'épée sous l'oreiller.... La plupart du temps laboureurs et quand il le fallait guerriers par ce que nos terres étaient dans une zone frontière avec l'Islam. C'est un peu poussé comme exemple mais tant que ça ; si l'Espagne a été pendant longtemps un pays de paysan-soldats (assez diffèrent de ce point de vue des autres pays européens) c'est du à ça, et cela imprégne encore les mentalités. Ceci n'empêche en rien qu'au même temps on ne peut rien comprendre à l'Espagne sans les apports de la civilisation arabo-musulmane. Les rapports finalement assez complexes entre les principautes musulmanes et chretiennes ; il arrivait que des chévaliers chretiens se battent entre eux pour le compte de deux principautés musulmanes diffèrentes, comme quoi rien n'est simple.... Maintenant se battre pour trois cailloux ou il n'y a rien, je trouve ça un peu fou...

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General,

Je voudrais apporter quelques éléments pour que l'on comprenne la position de l'Espagne dans cette crise:

En 1992 le gouvernement espagnol octroya à Ceuta et Melilla le statut de villes autonomes, ce nouveau statut élargissait les compétences des deux villes à l’instar des régions autonomes. Les relations entre les deux pays avaient le vent en poupe mais cette décision risquait en effet d’offusquer les autorités marocaines, en effet, en assimilant ces deux villes à des régions autonomes, toute revendication devenait irrecevable. A l’époque l’îlot du Persil qui était pour les autorités espagnoles une partie intégrante du territoire de Ceuta avait été volontairement « oublié » dans le nouveau statut. Les autorités d’alors proposèrent d’un commun accord avec le Maroc d’octroyer le statu quo ce qui impliquait une interdiction de toute présence d’autorité civile ou militaire ainsi que l’absence de tout symbole représentatif d’une appartenance nationale.

Par présence de gendarmes ainsi que l’installation de drapeaux, le Maroc à violé ce statu quo.

Face à l’immobilisme de la diplomatie marocaine (celle-ci a réagit officiellement deux jours après les protestations espagnoles en justifiant d’abord la présence des gendarmes comme une opération anti-terroriste et ensuite en invoquant la souveraineté sur l’îlot), suite au remplacement des gendarmes par des hommes de l’infanterie de marine et au refus par le Maroc au retour au statu quo l’imminence d’une intervention armée se faisait inévitable.

Quelque soient les différents (pêche, immigration, exploitation pétrolière…) elles se règlent autour d’une table, aucun Etat n’aurait accepté la politique du fait accompli.

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General,

Je voudrais apporter quelques éléments pour que l'on comprenne la position de l'Espagne dans cette crise:

En 1992 le gouvernement espagnol octroya à Ceuta et Melilla le statut de villes autonomes, ce nouveau statut élargissait les compétences des deux villes à l’instar des régions autonomes. Les relations entre les deux pays avaient le vent en poupe mais cette décision risquait en effet d’offusquer les autorités marocaines, en effet, en assimilant ces deux villes à des régions autonomes, toute revendication devenait irrecevable. A l’époque l’îlot du Persil qui était pour les autorités espagnoles une partie intégrante du territoire de Ceuta avait été volontairement « oublié » dans le nouveau statut. Les autorités d’alors proposèrent d’un commun accord avec le Maroc d’octroyer le statu quo ce qui impliquait une interdiction de toute présence d’autorité civile ou militaire ainsi que l’absence de tout symbole représentatif d’une appartenance nationale.

Par présence de gendarmes ainsi que l’installation de drapeaux, le Maroc à violé ce statu quo.

Face à l’immobilisme de la diplomatie marocaine (celle-ci a réagit officiellement deux jours après les protestations espagnoles en justifiant d’abord la présence des gendarmes comme une opération anti-terroriste et ensuite en invoquant la souveraineté sur l’îlot), suite au remplacement des gendarmes par des hommes de l’infanterie de marine et au refus par le Maroc au retour au statu quo l’imminence d’une intervention armée se faisait inévitable.

Quelque soient les différents (pêche, immigration, exploitation pétrolière…) elles se règlent autour d’une table, aucun État n’aurait accepté la politique du fait accompli.

Tout a fait d'accord avec toi, mais je voulais juste te dire que l'ordre vener du roi directement, après t'expliquer quelle et là raison ou pourquoi il a agit comme sa lui seule le sais.

Mais il y'avais sûrement une raison a sa, depuis son plus jeune âge il a étais former a diriger un pays, il a fait de briante étude une partie en France, il étais toujours derrière son père (HASSAN 2) et tout le monde sais a quelle point Hassan2 étais un homme d'une intelligence admirable;

bref c'est juste pour te dire que le jeune roi, sais bien se qu'il fait il a étais roder pour diriger un pays donc connais très biens son rôle.

Oui l'Espagne a agie violament, mais je peux comprendre sa réaction.

Heureusement tout et bien qui fini bien, pas d'accrochage militaire,Powel et venu tirer les oreille a tout le monde et repartie.

Les grandes puissances urai jamais laisser durer le conflit, pour mille raison.

En tous cas si conflit il ya il durera pas 2 jour a mon avis;

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Voici trois articles Wiki sur la crise en EN, FR et ES http://en.wikipedia.org/wiki/Isla_Perejil http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Elot_Persil http://es.wikipedia.org/wiki/Incidente_de_la_isla_Perejil en lisant la version FR j'ai eu le plaisir de relire la copie collée de ce que j'ai écrit plus haut, Youpie [28]je deviens célèbre![08] on prend pour source notre forum[27]

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Voici un extrait du livre de Cembrero dans Le Journal Hebdo

Morceaux choisis:

Youssoufi : Leila ? Euh connais pas !

L'échange survenu entre José Maria Aznar et le premier ministre Youssoufi au tout début de la crise de l'îlot en dit long sur l'étendue des pouvoirs du gouvernement marocain. Après « l'occupation » par le Maroc de l'îlot Leila, le 11 juillet 2002, le chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, appelle son homologue marocain, Abderrahman Youssoufi, pour lui demander des explications. « Ce que vous avez fait nous paraît un coup de force intolérable. J'exige une explication et le retrait », lance Aznar à son interlocuteur marocain. Youssoufi lui répond en espagnol qu'il ne sait pas de quoi il parle. Aznar réitère ses exigences et le Premier ministre marocain lui répond une autre fois « J'insiste que ni moi ni mon gouvernement n'avons autorisé quoi que ce soit ». « S'il ne s'agissait pas d'un sujet sérieux, je croirais que tu te fous de ma gueule », continue Aznar. En réalité, Youssoufi a raison, il ne sait rien puisque la décision d'occuper Leila est venue de très haut. Il promet de se renseigner et de répondre le lendemain. « Je suis toujours en train d'attendre cette réponse », dira Aznar à Cembrero en 2005. Quant à Ana Palacio, qui venait d'être nommée ministre des Relations extérieures, elle essaye de joindre son homologue Mohamed Benaïssa. Ce dernier esquive, parce que comme Youssoufi, il est hors jeu. Ensuite il tente une explication bidon : Il essaye de convaincre Palacio que « les Marocains sont en train de poursuivre des terroristes islamistes dans le Détroit de Gibraltar » et termine en comparant l'intervention marocaine dans Perejil avec l'opération américaine Liberté Permanente en Afghanistan en 2001. Palacio n'arrivait à croire ce qu'elle entendait. « Ne me répète pas ce que tu viens de dire », lui lâche-t-elle au téléphone, se rappelle un de ses collaborateurs. « Dis-moi des choses sérieuses », ajouta-t-elle. Il y eut un silence. (…) A partir de ce premier contact téléphonique Palacio perdit le respect envers Benaïssa et commença à chercher à contacter directement le ministre délégué des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri.

Chirac dit ce qu'il en pense

Pour Chirac, cette histoire ne fut pas une anecdote. Il piqua une colère quand il apprit que les Marocains avaient pris possession de l'îlot. Dans l'entourage présidentiel, on se rappelle encore le coup de téléphone qu'il donna à Lalla Meryem, avec laquelle il maintient une relation de grande confiance pour lui dire, à grands cris que cette affaire lui paraissait une bêtise, que Mohammed VI ne savait pas avec qui il était en train de jouer ses billes, qu'il était devenu un apprenti-sorcier. Chirac conseillera tout de même Aznar de sortir du rocher et même de restituer Sebta et Melillia aux Marocains. La petite histoire dira que, dépité, Aznar se liguera davantage avec les Américains.

Jamais sans ma messe

Que les Espagnols soient de fervents catholiques, c'est de notoriété publique. Mais que le ministre de la Défense trouve le temps d'assister à un office alors que l'Espagne est sur le point de déclarer la guerre au Maroc montre la ferveur qui s'est emparée des dirigeants espagnols au plus fort de la crise. En effet, juste avant de prendre stoïquement la parole devant le congrès, le ministre Trillo s'est fait réciter une messe dans la chapelle de son ministère. Une réaction épidermique marocaine à l'origine de la crise ? Le livre d'Ignacio Cembrero lève enfin le voile sur les raisons qui pourraient avoir poussé Mohammed VI à occuper l'îlot Persil. Selon le CNI, les services secrets espagnols, il s'agirait d'une réaction épidermique à des manœuvres navales espagnoles menées au tout début du mois de juillet 2002 dans la baie d'Al Hoceima, à moins de 600 mètres de la plage de cette ville. Elles ont effrayé la population et provoqué une protestation de Mohamed Benaïssa qui a d'ailleurs convoqué l'ambassadeur Arias-Salgado le 3 juillet. Réunis à Cabo Negro, le roi et son cercle le plus intime auraient alors voulu punir les Espagnols pour leur insolente démonstration de force. La suite, on la connaît…

Tous les moyens sont bons pour espionner l'« ennemi »

Pour espionner les Marocains sur leurs intentions militaires, les services de renseignements espagnols ont fait preuve d'ingéniosité… En plus des écoutes téléphoniques et des caméras du tout nouveau système SIVE (Système Intégré de Vigilance Electronique) dédié à la lutte contre l'immigration clandestine, ils ont en outre utilisé un petit avion Cessna bourré d'électronique. Pour berner l'adversaire, ce dernier a été « déguisé » en avion d'une honorable chaîne de télévision. On ne se méfie jamais assez des journalistes…

Allo Tanger ? Qu'est-ce qu'on fait ?

Cette anecdote relatée par Ignacio Cembrero est symptomatique de la pagaille militaire qui régnait du côté marocain. Alors que le ministre espagnol de la Défense et ses collaborateurs s'inquiétaient de l'éventuelle riposte d'un patrouilleur marocain situé à 640 mètres au nord de Persil, l'interception des communications radio de ce dernier révèle que les Espagnols avaient tort de se faire du mauvais sang. Ce patrouilleur a bien signalé à sa base de Tanger l'irruption de deux hélicoptères espagnols mais n'a reçu aucune instruction en retour. Silence radio !

Colin Powell joue les Monsieur Bons Offices

Tout aussi épique que le conflit lui-même, la sortie de crise n'a été possible que grâce à l'intervention du secrétaire d'Etat américain de l'époque, Colin Powell. Les Marocains, à commencer par Mohamed Benaïssa, et tous ceux qui disposaient de la moindre parcelle de pouvoir ne répondant plus aux appels téléphoniques des Espagnols, José Maria Aznar s'est trouvé dans l'impossibilité de négocier une sortie de crise ainsi qu'un retour au statu quo. De guerre lasse, il finit par demander à sa ministre des Affaires Etrangères, Ana Palacio, de convaincre Colin Powell de jouer les Monsieur Bons Offices. C'est ce qu'il a fait et confirmé dans une interview accordée à la revue américaine GQ en mai 2004.

L'espion Ignacio Cembrero et Fouad Ali El Himma

Le 28 octobre 2002, le ministre délégué aux Afaire étrangères, Taieb Fassi Fihri, invite dans sa villa du quartier r'bati de Souissi des responsables de journaux et d'hebdomadaires. Il y avait également Fouad Ali El Himma, ministre délégué à l'Intérieur et Rochdi Chraïbi, directeur du Cabinet royal. Tous deux sont des intimes de Mohammed VI avec lequel ils ont étudié au Collège Royal. « Ils ont essayé de nous convaincre durant plusieurs heures de la supposée connivence entre l'espionnage espagnol, la presse espagnole et quelques médias marocains », se rappelle l'un des invités. En plus de Aujourd'hui le Maroc, « Le Matin » a publié également des informations sur le « complot » espagnol. (…) Au fait, durant l'été 2004, Fouad Ali El Himma, le puissant ministre délégué à l'Intérieur, qui avait révélé le « complot espagnol » à la presse marocaine, a ouvert au « Pais » quelques portes au Maroc, derrière lesquelles surgit l'information. (…) C'est lui qui a géré l'entretien que Mohammed VI a concédé en janvier 2005, à Ouarzazate au directeur de « El Pais », Jesus Ceberio, et à moi-même. C'est lui qui nous a attendus à la porte de la résidence royale, qui nous a présentés au monarque et qui a retouché quelques expressions orales du roi pour les transposer en langage écrit. C'était la cinquième interview politique du monarque et la première à un média espagnol. Quelques hebdomadaires comme « Tel Quel » et « Le Journal », ont signalé le paradoxe que l'un des deux interviewers avait été accusé il y a moins de deux ans de comploter et espionner contre le Maroc ».

Le PSOE et les droits humains au Maroc

Le Parti Socialiste Espagnol (PSOE) a une peur bleue d'indisposer les autorités marocaines au sujet de thèmes aussi délicats que les droits de l'Homme au Maroc, et pire encore, au Sahara. Cette peur contraste avec la facilité avec laquelle, souvent, le PSOE critique d'autres régimes, comme le cubain par exemple. « Il n'y a pas d'incompatibilité entre le maintien de bonnes relations avec un dialogue critique avec le pays qui ne respecte pas les droits fondamentaux », a souligné Trinidad Jimenez, secrétaire de Relations extérieures au parti socialiste espagnol au sujet du régime cubain en décembre 2005. Cette formule ne s'applique pas au Maroc.

Quand Bouteflika ironise

Au ministre espagnol des Relations extérieures du gouvernement Zapatero, Miguel Angel Moratinos, qui le visite, le président algérien Abdelaziz Bouteflika, lui raconte que Jacques Chirac lui a dit qu'il maintenait avec Mohammed VI une « relation familiale ». « Je ne savais pas que Chirac est aussi descendant du Prophète Mohammed », lance Bouteflika à Moratinos. Plus tard, Bouteflika se lamente devant le Premier ministre espagnol Zapatero que tout président de la République algérienne qu'il est, il n'a pas un avion aussi grand que celui du roi du Maroc. " Bien sûr, avec tous les serviteurs qu'il a et qui se prosternent devant lui il a besoin d'un avion énorme ".

La fin de l'idylle entre les deux monarchies

Les Espagnols croient que le temps des relations chaleureuses entre M6 et l'actuel roi d'Espagne se termineront avec l'ascension au trône du prince Felipe. « L'héritier du trône a une mentalité germanique et il a des difficultés pour syntoniser avec des mentalités orientales, comme celle de nos voisins », pense l'ancien ministre espagnol des Relations extérieures, Josep Piqué.

La colère du roi

Josep Piqué, ministre espagnol des Relations extérieures, a un entretien difficile avec le roi Mohammed VI à Marrakech. Mohamed Benaïssa qui le récupère à la sortie le console avec cette phrase : « Il faut que tu comprennes qu'il doit sortir tout ce qu'il a à l'intérieur ».

Le baromètre saharien

Taieb Fassi Fihri à Josep Piqué : « La bonne marche de notre relation dépend à 90% de ce que dira l'Espagne sur le Sahara ». No comment !

Source: Le Journal Hebdo

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Ce que je suis étonné et que je ne savais pas mais il y a toujours des enclaves espanoles au Maroc ! [09] Le compromis idéal serait une alliance Marocco-espagnole contre les Anglais, du style : - les Espagnoles reprennent Gilbratar et en échange ils donnent les enclaves au Maroc. De toute manière, une telle alliance est improbable !

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