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Brouillage électronique


Jan-Rémy

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Le brouillage existe depuis la seconde guerre mondiale et les premiers radars. Desormais chaque avion dispose d'un systeme de brouillage pour son autoprotection. Certains avions notament américain ont été specialisé comme le EA6B Prowler le EF 111 et bientot le F18G Growler. Leurs missions est de brouiller les SAM adverses pour permettre à un raid de passer sans trop de souci. Pour resister: il faut que le radar soit protégés ou capable d'annuler le brouillage. Identifier le type de brouillage et adapter le radar en fonction pour qu'il ne soit plus aveugler. L'eternel guerre bouclier/épée. Je transfere dans la partie US.

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  • 2 months later...

la guerre électronique est universelle et n'est pas l'apanage des forces aériennes américaines.

Les capacité européennes ne sont pas aussi systématiquement employées et le matériel ne reçoit pas uen attention aussi soutenue mais les compétences sont bien là.

voici quelques liens intéressants:

http://www.guerrelec.asso.fr/

http://www.netmarine.net/armes/ge/index.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_%C3%A9lectronique

Jan

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Le brouillage électronique à quand même un défaut : n'importe quel pays équipé de systèmes d'écoute électronique (de plus en plus facile à obtenir) repèrent directement l'origine du signal brouilleur et là il suffit de caler un missile sur le fréquence et plus d'appareil émetteur. C'est moins risqué de former des pilotes au vol à basse altitude assisté avec des JVN, on a plus de chance de passer inaperçu.

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Le brouillage électronique à quand même un défaut : n'importe quel pays équipé de systèmes d'écoute électronique (de plus en plus facile à obtenir) repèrent directement l'origine du signal brouilleur et là il suffit de caler un missile sur le fréquence et plus d'appareil émetteur. (...)

à ma connaissance, la guerre électronique est un peu plus complexe que çà mais je serai ravi d'en apprendre plus, pourrais tu donc développer et préciser de quel système d'écoute, si facile à obtenir, tu parles, du missile "qu'il suffit de caler un missile sur le fréquence" de la source? des faits et des chiffres ;)

(...)C'est moins risqué de former des pilotes au vol à basse altitude assisté avec des JVN, on a plus de chance de passer inaperçu.

c'est assez réducteur ce qu tu affirmes là car voler bas est en effet un moyen d'être plus discret mais dépend des défense antiaériennes locales et n'est pas adapté à toutes les missions, par exemple aux missions de supériorité aérienne.

Jan

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L'attaque électronique implique donc l'utilisation de moyens actifs, donc indiscrets

(merci wiki)

Un système de brouillage est actif puisqu'il "attaque" le radar adverse.

Il existe des systèmes d'écoute électronique et des radars  passifs qui détectent un système dit actif (comme ce brouillage). L'avantage du système passif est qu'il repère un système actif à une distance plus grande que le champs d'action du système actif suscité. Si tu parviens à couplé une tête chercheuse à la source (ton avion brouilleur) et qu'il est guidé par le système passif du défenseur, l'avion brouilleur voit ses chances de survie fortement diminuées. Tu peux ensuite tirer plusieurs missiles ce qui condamne l'avion brouilleur (couplé avec des missiles style S-400 ça fait mal à un RC-135).

Le 160th SOAR je crois bien possède des blackhawk de commandement avec des armoires électronique de brouillage. L'hélico est furtif face à un radar classique mais face à un système d'écoute électronique c'est comme si un flic branchait sa sirène pendant une filature....

C'est entre autres pour ça qu'on développe des avions furtifs sinon il suffirait à n'importe quel avions d'emporter un système de brouillage avec lui. Ces systèmes sont bons pour assurer sa domination sur une république bananière mais joue avec des brouilleurs face à des pays comme la Russie où de gens disposant d'une électronique militaire de bonne qualité et il vont déchanter les avions brouilleurs.

Les sysèmes électroniques de pointe deviennent "si facile à obtenir" depuis que certaines puissances émergeantes ont décidé de moderniser leur armée, que la Russie recommence à vendre des systèmes anti-aériens et de détection de très bonne qualité à veut bien payer et qu'une partie de ces cargaisons peuvent très bien se "perdre" en cours de route.

Je n'ai malheureusement pas de chiffres à avancer.

c'est assez réducteur ce qu tu affirmes là car voler bas est en effet un moyen d'être plus discret mais dépend des défense antiaériennes locales et n'est pas adapté à toutes les missions, par exemple aux missions de supériorité aérienne.

Effectivement tu as raison mais pour un raid éclair les forces de supériorité aériennes et donc de couverture peuvent intervenir que lorsque l'alerte a été donnée et quand ça ne sert plus à rien d'évoluer discrètement.

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Le brouillage électronique à quand même un défaut : n'importe quel pays équipé de systèmes d'écoute électronique (de plus en plus facile à obtenir) repèrent directement l'origine du signal brouilleur et là il suffit de caler un missile sur le fréquence et plus d'appareil émetteur. C'est moins risqué de former des pilotes au vol à basse altitude assisté avec des JVN, on a plus de chance de passer inaperçu.

C'est tout de même un peu plus compliqué.

Tout d'abord ni la brouillage ni les systèmes de détection électronique ne sont 100% efficaces ni 100% précis. Ensuite il est possible de leurrer par des lobes secondaires des radars, ce qui dissimule en partie l'angle d'arrivée du brouilleur. De plus, il n'est pas si simple de faire du guidage sur brouilleur, on a tous vu les limitations des HARM qui tirent pourtant sur des cibles immobiles, alors tirer sur une cible volant à plusieurs centaines de km/h et susceptible de manoeuvrer en 3D ... Je ne connais aucun exemple de tir de ce genre ayant réussi en combat (si vous avez des info ...). Troisièmement, il existe plusieurs types de brouillages plus ou moins discrets, le brouillage de saturation ou de barrage est sans doute le plus facile à détecter et à attaquer, les brouillages en déception seront bien plus complexes à contrer, pas sûr qu'il soit rentable de gaspiller un missile contre ce type de brouilleur.

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Tu veux pas parler d'un brouillage directionelle, ou on envoie un faisceau de brouillage sur un radar.

je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire, est ce que cela a rapport avec la génération de faisceaux de brouillage très fins (faible ouverture) qui seront pointés très précisément sur l'antenne du système à brouiller et ne pourront pas être interceptés par des capteurs déportés ?  Le Spectra du Rafale utilise cette technique avec ses antennes de brouillage offensif actives (AESA). Avec Spectra, le Rafale dispose d'un système AESA bien avant le RBE2AA. Cela permet de créer et de pointer des faisceaux très discrêtement avec une précision de 1° pour brouiller précisément une cible sans alerter d'éventuels systèmes d'écoute présent sur le théâtre d'opération.
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quoi qu'il en soit la guerre électronique est une matière complexe où il est dangereux de s'en tenir à des raccourcis ou penser qu'on pourrait s'en passer par économie (qui se payerait en vie humaines en opération) =)

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quoi qu'il en soit la guerre électronique est une matière complexe où il est dangereux de s'en tenir à des raccourcis ou penser qu'on pourrait s'en passer par économie (qui se payerait en vie humaines en opération) =)

Tout dépend du nombre vies dont tu disposes, certains états sont prêts à perdre pas mal de monde sans trop de remords.

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Tout dépend du nombre vies dont tu disposes, certains états sont prêts à perdre pas mal de monde sans trop de remords.

il est certain que ceux pour qui la guerre électronique peut être remplaçé par le "vol à basse altitude assisté avec des JVN" sont plutôt mals ;)

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on a une idée de la dégradation d'éfficacité que les systémes ECM modernes entrainent sur les missiles AA radars et les SAM ( je parle de ceux intégrés aux avions de chasse ou d'attaque ) ?

j'avais lu à propos des missions SEAD et de la guerre électronique qu'elle avait fortement dégradée les systémes SAM anciens serbes en 19999 ( 2 kills sur 700 missiles lançés ) et une dizaine de kill pour les irakiens en 1991. 

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effectivement le taux de pertes a drastiquement chuté mais je voulais savoir si on avait une idée de la part de chaque composante ( protection ECM des chasseurs-bombardiers, missions SEAD, guerre électronique etc....... ) dans ce résultat .......( pour ma part je n'ai réussi à lire que des études globales )

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  • 2 years later...

Insurgent Comms Targeted By Growler

The EA-18G Growler has passed its operational tests and is in demand for U.S. joint expeditionary forces.

So what does that mean when you’re up against a foe that doesn’t have aircraft or radar warning or radar-guided surface to air missiles? It means the Growler’s other operational forte will be in play – fooling with the foe’s communications.

Officials are loath to discuss what specifically the need for airborne electronic attack (AEA) is in someplace like Afghanistan or Iraq. But it’s the aircraft’s digital communications emitter geo-location and identification capability that’s at the top of the list. It allows tracking of enemy command and control, network mapping and signals intercept. It also can be an important factor in combating improvised explosive devices.

The EA-18G Growler is now on the road to full rate production decision and it could benefit from an expected Quadrennial Defense Review decision that U.S. expeditionary forces need another 26-30 airborne electronic attack (AEA) aircraft.

Successful completion of operational testing for the U.S. Navy’s digital, electronic attack aircraft might trigger the production of more EA-18Gs. Senior Pentagon officials have discussed the expeditionary operational shortfall openly in congressional hearings.

Production pressure on the F/A-18E/F and EA-18G production line would likely be driven by the expeditionary requirement. So far 12 aircraft have been delivered to the Navy, and two more will follow in Sept. and Oct. as part of the current 34 aircraft contract. Each cost about $65 million. The Navy’s operational validation of the Growler opens the door to a full rate production decision in the fall for another 54 aircraft. The Navy’s current program is set at 88 total aircraft.

After years of criticism for being – potentially -- too concurrent, not evolutionary enough and increasingly expensive, the EA-18G shrugged off its critics by being declared operationally effective and suitable in late July with a recommendation for introduction into the fleet.

The determination was made by the Navy’s commander of operational test and evaluation forces. It means, roughly, that the Growler is deemed capable of performing its operational mission of electronic attack. Suitability refers to the adequacy of maintenance, reliability and support.

The Growler has been designed to bridge the gap between the new, digital ICAP III electronic attack system which has just been introduced into the Grizzly and the EA-6B that the EA-18G will replace in Navy squadrons. It will later be modified with the Next Generation Jammer program which is to make a quantum leap into the world of advanced electronic attack, cyber warfare and network exploitation.

As proof of the system’s flexibility, Navy officials like Capt. Mark Darrah, F/A-18 & EA-18G program manager, PMA-265 point to software problems found and fixed during the test program by developing a software update release which will go into the aircraft in the next software release later this year.

The software problems were not associated with the Growler's ability to transmit or receive, but rather involved integration of the electronic attack pod on the wing and electronic attack suite on the aircraft, Martin says.

Correction: $55 million above was changed to $65 million.

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