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Retour au Japon d'avant ?


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Le Japon lance un sixième destroyer équipé du système radar Aegis

Le Japon a mis en service jeudi son sixième destroyer équipé du radar ultra-moderne de conception américaine Aegis, trois semaines après l'éperonnage d'un chalutier par un navire du même type qui a provoqué la disparition de deux pêcheurs.

Le système Aegis peut suivre l'avancée de missiles adverses et faciliter leur interception. Il est considéré comme un rempart pour le Japon contre la Corée du Nord et ses velléités nucléaires.

Ce sixième destroyer de 7.750 tonnes et d'une valeur de 140 milliards de yens (875 millions d'euros) avait été auparavant livré au ministère de la Défense par son constructeur, Mitsubishi Heavy Industries, selon un responsable du ministère.

Le "Ashigara" est prévu pour un équipage de 300 personnes et mesure 165 mètres de long, comme son prédécesseur l'"Atago".

L'Atago est actuellement à quai dans le cadre d'une enquête sur la collision entre ce destroyer et un bateau de pêche le 19 février à une centaine de kilomètres au large de Tokyo, un accident au cours duquel deux pêcheurs ont disparu.

L'affaire a provoqué un scandale et l'opposition a demandé la démission du ministre de la Défense, Shigeru Ishiba, pour les cafouillages qui ont accompagné les premiers temps de l'enquête. Mais le Premier ministre Yasuo Fukuda a renouvelé sa confiance en M. Ishiba.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-le-japon-lance-un-sixieme-destroyer-equipe-du-systeme-radar-aegis-3494.asp?1=1

Le Japon achève le déploiement du bouclier antimissile de Tokyo

Le Japon a achevé le déploiement du système d'un bouclier antimissile en quatre parties destiné à protéger Tokyo, sur fond de craintes d'attaques venant de Corée du Nord, a indiqué la presse.

La fin de l'installation du bouclier intervient au lendemain de l'annonce par la Corée du sud de tirs de missiles par le Nord au large de sa côte occidentale.

Des missiles antimissiles sol-air Patriot (PAC-3) ont été installés sur une base militaire japonaise de la préfecture d'Ibaraki prefecture, au nord-est de Tokyo, a précisé l'agence Jiji Press.

Ces missiles, dont l'installation n'a pas été confirmée officiellement, constituent la quatrième et dernière partie du bouclier destiné à protéger Tokyo.

La défense japonaise étudie en outre la possibilité de déployer un système antimissiles au centre même de Tokyo. De façon plus générale, elle prévoit de déployer un total de onze systèmes antimissiles sur le territoire japonais d'ici mars 2011.

Outre les Patriot PAC-3, le bouclier antimissile comprendra également des SM-3 ("Standard Missile 3"), des missiles à haute vitesse tirés à partir de navires et capables d'intercepter des missiles de courte et moyenne portées.

Les premiers missiles antimissiles Patriot ont été installés au Japon par l'armée américaine en 2006 à Okinawa (sud).

Le Japon et les Etats-Unis développent conjointement depuis 1999 un système antimissile auquel Tokyo a décidé de consacrer 1,3 milliard de dollars pour l'année 2007-2008.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-japon-acheve-le-deploiement-du-bouclier-antimissile-de-tokyo-3644.asp?1=1

La Corée du Nord teste des missiles, menace de retarder sa dénucléarisation

La Corée du Nord a procédé vendredi à de nouveaux tirs d'essai de missiles tout en avertissant qu'elle pourrait différer sa dénucléarisation si les Etats-Unis tardaient à résoudre un litige sur le dossier nucléaire qui piétine depuis plusieurs mois.

"Si les Etats-Unis continuent d'affirmer de façon insistante que ce qui n'existe pas existe et qu'ils retardent le règlement de la question nucléaire, cela aura de graves conséquences sur la désactivation des installations

atomiques", a indiqué l'agence nord-coréenne KCNA citant un communiqué d'un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"Nous affirmons très clairement que nous ne développons pas de programme à base d'uranium enrichi et que nous n'avons pas fourni une assistance nucléaire à quelque pays que ce soit", ajoute le texte.

Quasiment au même moment, l'agence sud-coréenne Yonhap a fait état du tir d'essai de trois ou quatre missiles de courte portée Styx par la Corée du Nord à 10H30 locales (01H30 GMT) en mer Jaune.

"Le gouvernement considère les tirs nord-coréens comme faisant simplement partie d'exercices de routine", a tempéré le porte-parole de la présidence sud-coréenne, Lee Dong-Kwan, cité par Yonhap.

La Maison Blanche a pour sa part critiqué ces nouveaux tirs de missiles, les jugeant "non constructifs", et a exhorté Pyongyang à se concentrer sur le démantèlement de ses installations nucléaires.

Les derniers tirs nord-coréens de ce genre datent de juin 2007, en pleine visite des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en Corée du Nord pour discuter des modalités de dénucléarisation du régime communiste.

Ceux de vendredi interviennent dans un contexte de tension avec la voisine du Sud, dont le président conservateur Lee Myung-bak prône une ligne ferme à l'égard du régime communiste. Il souhaite notamment lier l'aide économique de son pays à des progrès tangibles sur le nucléaire.

Jeudi, les autorités nord-coréennes avaient manifesté leur mécontentement en expulsant la plupart des responsables sud-coréens d'un complexe industriel implanté dans la ville frontalière nord-coréenne de Kaesong et symbole du partenariat entre les Corée.

Les tirs de vendredi surviennent également alors que les pourparlers entre négociateurs américains et nord-coréens sur la dénucléarisation du Nord se sont enlisés. La dernière rencontre, le 14 mars à Genève, n'a permis aucune avancée.

Le chef de la diplomatie chinoise Yang Jiechi et la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice se sont entretenus vendredi par téléphone, notamment sur la question des pourparlers à Six actuellement dans l'impasse, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.

Des discussions multilatérales entamées en août 2003 entre les deux Corée, les Etats-Unis, la Chine, le Japon, la Russie ont abouti le 13 février 2007 à  l'engagement du Nord à renoncer à ses activités nucléaires contre une aide énergétique à Pyongyang d'un million de tonnes équivalent-pétrole, vitale pour ce pays de 23 millions d'habitants qui souffrent de graves pénuries.

Depuis, le régime communiste a affiché sa bonne volonté en arrêtant son principal réacteur de Yongbyon, épine dorsale de son programme nucléaire militaire où est traité le plutonium.

A l'issue d'un nouveau cycle de négociations à Six en septembre 2007 à Pékin, il avait également accepté de désactiver totalement, à la date du 31 décembre 2007, ses trois installations de Yongbyon (dont un réacteur expérimental de cinq mégawatts) et de fournir une liste complète de ses programmes avant un démantèlement complet prévu courant 2008.

Mais Pyongyang a laissé passer la date butoir et affirme avoir fourni les informations demandées en novembre alors que Washington juge que l'intégralité des programmes d'enrichissement d'uranium et des activités de prolifération de Pyongyang n'a pas été communiquée.

La Corée du Nord, qui a procédé à son premier essai nucléaire le 9 octobre 2006, déplore pour sa part ne pas avoir reçu la totalité de l'aide énergétique promise.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-la-coree-du-nord-teste-des-missiles-menace-de-retarder-sa-denuclearisation-3645.asp?1=1

Japon, meurtre d'un chauffeur de taxi: un soldat américain passe aux aveux

Un soldat américain a avoué à la police japonaise le meurtre d'un chauffeur de taxi, selon les médias, suscitant la colère du gouverneur local contre les crimes liés à l'armée américaine.

Les enquêteurs japonais avaient été autorisés pour la première fois mercredi à procéder à l'interrogatoire du suspect sur la base américaine de Yokosuka, au sud de Tokyo, où il est détenu pour désertion.

Le soldat de 22 ans, de nationalité nigériane, mais engagé dans la marine américaine, a reconnu avoir poignardé le 19 mars un chauffeur de taxi qui l'avait conduit de Tokyo jusqu'à Yokosuka, ont rapporté les agences de presse Kyodo et Jiji, citant des sources de la police.

L'enquête s'était toute de suite orientée vers le militaire, car sa carte de crédit avait été retrouvée dans le taxi.

Porté manquant depuis le 8 mars, le déserteur avait été retrouvé et arrêté par l'armée américaine le 22 mars.

Selon l'agence Jiji, le suspect aurait déclaré à la police qu'il avait entendu une voix intérieure lui ordonnant de tuer quelqu'un.

D'après plusieurs quotidiens, le couteau de cuisine qui a servi au crime aurait été dérobé chez une amie japonaise du soldat.

La police japonaise va remettre au commandement américain un mandat d'arrêt et pourrait obtenir le transfert du suspect dès jeudi, a indiqué l'agence Jiji.

Le gouverneur de la préfecture de Kanagawa, dont dépend Yokosuka, a exprimé sa colère au sujet des crimes commis par les soldats américains.

"Si le marin est vraiment responsable de ce meurtre, c'est regrettable et je ressens une profonde colère", a déclaré aux journalistes Shigefumi Matsuzawa.

"Nous devons vivre avec les bases américaines car elles sont installées dans le pays en vertu du traité de sécurité nippo-américain", a-t-il rappelé. "Mais si les soldats américains continuent à commettre des crimes comme celui-là, il va devenir encore plus difficile de vivre avec eux", a ajouté le gouverneur.

En 2006 déjà, un militaire américain avait volé et battu à mort une femme de 56 ans à Yokosuka.

William Reese, 22 ans, affecté à l'époque sur le porte-avions américain USS Kitty Hawk, a été condamné à la prison à vie par un tribunal japonais.

Cette affaire survient alors que les relations sont tendues entre la population de l'archipel et le contingent américain à la suite de plusieurs incidents, dont des viols, impliquant des soldats américains.

Quelque 6.000 personnes ont manifesté le 23 mars à Okinawa (sud) pour protester contre la multiplication d'incidents liés à la présence militaire américaine.

Plus de 40.000 soldats américains sont basés au Japon dans le cadre du pacte de sécurité liant les deux pays.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-japon-meurtre-d-un-chauffeur-de-taxi-un-soldat-americain-passe-aux-aveux-3675.asp?1=1

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Les Japonais moins désireux de changer leur Constitution pacifiste

Les Japonais sont moins désireux qu'il y a quelques années de changer leur Constitution pacifiste, une majorité relative souhaitant maintenir ce texte en l'état pour la première fois depuis 15 ans, selon un sondage publié le 8 avril.

Le débat est récurrent au Japon depuis des années sur l'opportunité de réviser la Constitution entrée en application en 1947.

Selon un sondage du quotidien Yomiuri Shimbun, 43,1% des Japonais veulent garder cette loi fondamentale en l'état, contre 42,5% qui souhaitent la modifier.

Une écrasante majorité de 82% des sondés souhaite en outre garder l'Article 9, emblématique de la Constitution pacifiste, selon lequel le pays renonce pour toujours à faire la guerre, sauf légitime défense.

C'est la première fois depuis 1993 qu'une majorité relative de Japonais préfère maintenir l'ensemble du texte inchangé, selon le journal.

Près des deux tiers (65%) des Japonais désiraient modifier la Constitution en 2004, année où le Premier ministre Junichiro Koizumi avait fait envoyer des troupes japonaises en Irak pour des travaux de reconstruction. Elles n'avaient pas tiré un coup de feu pendant leurs 2 ans et demi de présence sur le terrain, mais cette mission avait constitué le premier envoi de militaires japonais dans un pays théâtre de combats depuis 1945.

Le successeur de M. Koizumi, Shinzo Abe, avait fait de la révision constitutionnelle l'un de ses chantiers prioritaires, et fait voter en mai 2007 une loi ouvrant la voie à un referendum sur le sujet, sous conditions.

L'actuel Premier ministre Yasuo Fukuda a clairement dit qu'une réécriture de la Constitution n'était pas sa priorité.

La Constitution interdit théoriquement au Japon le maintien d'une armée, mais le pays s'est toutefois doté de forces parmi les mieux équipées du monde, appelées "Forces d'auto-défense" (FAD).

Quelque 40.000 soldats américains sont en outre présents dans l'archipel en vertu d'un accord de sécurité nippo-américain.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-les-japonais-moins-desireux-de-changer-leur-constitution-pacifiste-3783.asp?1=1

Différend territorial Russie-Japon: des pas "concrets" indispensables pour Tokyo

Le ministre japonais des Affaires étrangères Masahiko Komura a jugé "indispensables" des "avancées concrètes" dans les négociations sur le différend territorial qui empêche Tokyo et Moscou de signer un traité de paix depuis la Seconde Guerre mondiale.

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'armée soviétique avait envahi l'ensemble de l'archipel des Kouriles, dont les quatre îles les plus au sud (Habomai, Shikotan, Etorofu et Kunashiri) n'avaient jamais appartenu à la Russie auparavant.

Ces quatre îles sont toujours considérées par le Japon comme sa possession, sous l'appellation de "territoires du Nord".

"En ce qui concerne les négociations sur la conclusion d'un traité de paix, qui sont un des axes du Plan d'action russo-japonais, l'on ne remarque aucune évolution", a déploré le ministre dans une interview accordée à l'agence de presse russe Interfax, à la veille d'une rencontre lundi à Moscou avec son homologue Sergueï Lavrov.

"Il est indispensable de s'efforcer de parvenir à des avancées concrètes dans ce domaine également afin de porter les relations russo-japonaises à un haut niveau", a-t-il déclaré.

Tokyo espère que la rencontre de lundi permettra de "lancer un processus de négociations d'un traité de paix", a expliqué dimanche soir au cours d'un briefing avec quelques journalistes à Moscou le responsable de presse du ministère japonais des Affaires étrangères, Kazuo Kodama.

"Le Japon n'a aucune objection à continuer de développer une large coopération fondée sur le plan d'action adopté en janvier 2003. Ce qui nous préoccupe c'est qu'il n'y ait pas eu de progrès dans la négociation d'un traité de paix depuis" son adoption, a ajouté M. Kodama.

Ce document, adopté en janvier 2003 par le Premier ministre japonais de l'époque Junichiro Koizumi et le président russe Vladimir Poutine couvre, outre les négociations de paix, les relations économiques, militaires, culturelles et politiques et la coopération internationale.

Les échanges commerciaux entre les deux puissances ont quintuplé en cinq ans pour atteindre l'année dernière 21,2 milliards de dollars, a-t-il fait remarquer.

Le ministre japonais des Affaires étrangères doit aussi s'entretenir avec M. Lavrov de la préparation du sommet du G8 prévu en juillet sur l'île de Hokkaido dans le nord du Japon, qui couvrira notamment les questions du réchauffement climatique, de la réduction de la pauvreté, de la non prolifération des armes de destruction massive.

Le programme nucléaire nord-coréen sera également être abordé lundi, a précisé le porte-parole.

M. Komura doit rencontrer le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie Viktor Khristenko avec lequel il discutera entre autres du développement de la Sibérie orientale et de l'Extrême-Orient russe et de l'intégration de ces régions dans la zone Asie-Pacifique.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-differend-territorial-russie-japon-des-pas-concrets-indispensables-pour-tokyo-3835.asp?1=1

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Les étrangers en marche pour le droit de vote

600 étrangers, dont une majorité de descendants de Coréens, ont manifesté mercredi afin d'obtenir le droit de vote aux élections locales.

Le mouvement veut profiter de la venue du nouveau président Sud-Coréen, Lee Myung Bak, au Japon pour se faire entendre. En effet, le nouveau président coréen ne cesse de demander à Tokyo au Japon de faire un effort pour améliorer le sort des Coréens du Japon.

Le droit du sol n'existant pas, les descendants de Coréens installés au Japon depuis plusieurs décennies ne peuvent prendre aucune part active dans la vie politique de l'Archipel.

L'initiative des manifestants vise à faire bénéficier les résidents permanents du droit de vote aux élections locales. Sur les deux millions d'étrangers qui vivent actuellement au Japon, 830 000 ont un statut de résident permanent.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-les-etrangers-en-marche-pour-le-droit-de-vote-3874.asp?1=1

Japon: The Children's Investment Fund mangé à la Bulldog sauce...

Un an aprés la bataille Judiciaire autour de Bulldog sauce, un nouveau fonds d'investissement étranger a perdu la bataille du Japon. Nouveauté, c'est que c'est le gouvernement Japonais lui-même qui a bloqué, pour des raisons de "sécurité nationale", un fonds spéculatif britannique d'accroître sa participation dans la compagnie d'électricité J-Power.

C'est la première fois que l'Etat japonais met en oeuvre le dispositif légal institué en 1992 qui lui permet d'interdire l'achat, par des étrangers, de tout ou partie d'une entreprise appartenant à un domaine sensible.

The Children's Investment Fund (TCI), qui détient actuellement 9,9% des actions J-Power, avait demandé en janvier l'autorisation de monter jusqu'à 20%.

Cette autorisation est obligatoire pour les investisseurs étrangers qui veulent acheter 10% ou plus d'une entreprise dans un secteur "vital pour la sécurité nationale ou le maintien de l'ordre public", comme l'énergie.

La commission gouvernementale chargée d'accorder ce type d'autorisations a rejeté la demande à l'unanimité. En conséquence, "le ministère de l'Economie a recommandé au fonds TCI de mettre fin aujourd'hui à son projet d'investissement direct", a indiqué ce ministère dans un communiqué.

Cette "recommandation" constitue en fait une obligation: elle sera en effet suivie d'un "ordre administratif" contraignant si TCI refuse d'obtempérer.

Le gouvernement a expliqué que le projet du fonds britannique soulevait "des craintes pour la politique de notre pays en matière d'approvisionnement électrique stable, d'énergie nucléaire et de recyclage nucléaire".

J-Power, premier grossiste en électricité du Japon et seule compagnie présente dans tout le pays, gère 67 centrales hydroélectriques et thermiques d'une capacité totale de 16.380 mégawatts et dispose d'un réseau de 2.407 km de lignes à haute tension qui relient les principales îles de l'archipel.

Le groupe prévoit en outre de construire d'ici 2012 son premier réacteur nucléaire à Ohma, dans le nord du pays. Ce réacteur à eau bouillante avancé (ABWR) sera le premier du Japon à n'utiliser que du combustible MOX, à base d'un mélange d'oxyde d'uranium et d'oxyde de plutonium.

En janvier, TCI, premier actionnaire de J-Power, avait exigé sans succès deux sièges au conseil d'administration. Il avait longuement critiqué les performances financières du groupe, dont le bénéfice d'exploitation a chuté de 24% sur un an lors de l'exercice d'avril 2006 à mars 2007.

TCI est déjà bien connu en Europe. Il avait en 2005 obtenu la démission des dirigeants de Deutsche Börse après avoir rallié des actionnaires contre leur tentative de rachat du London Stock Exchange. Il avait également poussé la banque néerlandaise ABN Amro à se vendre au plus offrant en 2007.

Les fonds spéculatifs sont très mal vus au Japon. L'an dernier, les actionnaires japonais du vénérable fabricant de condiments Bull Dog Sauce s'étaient ainsi conjurés, avec le soutien des tribunaux, pour empêcher la prise de contrôle de leur société par le fonds américain Steel Partners.

Le gouvernement a estimé que TCI pourrait influencer les décisions de J-Power dans le seul but d'empocher des profits à court terme, ce qui serait incompatible avec la politique énergétique nationale qui vise un approvisionnement stable en électricité sur le très long terme, a expliqué le porte-parole de l'exécutif, Nobutaka Machimura, cité par l'agence Kyodo.

"Il s'agit d'un cas qui concerne directement la sécurité du pays", a-t-il affirmé, en niant que Tokyo soit opposé à l'investissement étranger en général.

The Children's Investment Fund, baptisé ainsi parce qu'il verse une partie de ses profits à une fondation d'aide à l'enfance, ne l'a pas entendu de cette oreille.

"C'est un triste jour pour le Japon", s'est lamenté le chef des opérations du fonds en Asie, John Ho, selon qui "la recommandation du gouvernement aura des conséquences profondes pour le secteur japonais de l'énergie".

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-japon-the-children-s-investment-fund-mange-a-la-bulldog-sauce--3871.asp?1=1

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62 députés au Yasukuni

62 membres du parlement japonais ( principalement du PLD) se sont rendus le 22 avril au célèbre temple Yasukuni. Cette visite intervient alors que le Premier ministre Yasuo Fukuda a annoncé qu’il n’irait pas dans le temple controversé. Aucun incident n’a été à déplorer.

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon--deputes-au-yasukuni-3967.asp?1=1

Après Le Ponan, un pétrolier géant japonais attaqué par des pirates

Un pétrolier géant japonais a été attaqué à la roquette et à l'arme automatique lundi par une bande de pirates entre la Somalie et le Yémen, mais a réussi à en réchapper sans qu'aucun blessé n'ait été à déplorer, ont annoncé son armateur et les autorités japonaises.

Le Takayama, un pétrolier de 150.053 tonnes qui compte 23 marins à bord (16 Philippins et 7 Japonais), a subi des dégâts matériels mais a été capable de s'échapper par ses propres moyens après l'attaque, qui s'est produite vers 01H40 GMT, selon la compagnie maritime Nippon Yusen Kaisha (NYK Line).

Le pétrolier géant se dirigeait, à vide, vers le port saoudien de Yanbu, sur la mer Rouge, en provenance d'Ulsan, en Corée du Sud, a-t-elle précisé.

Il est maintenant en route pour "le port d'Aden pour des réparations", a indiqué une source maritime dans ce port. Le navire "a une fuite de pétrole dans les réservoirs des moteurs", selon cette source.

"Nous avons d'abord entendu un grand boum. Puis nous avons été pris en chasse par le groupe pendant environ une heure", a témoigné un membre de l'équipage, interrogé par la télévision publique japonaise NHK.

"Nous avons été attaqués par bâbord et par tribord à au moins quatre reprises", a-t-il raconté.

Selon la Garde côtière japonaise, l'aggression a eu lieu en pleine nuit dans le golfe d'Aden, entre la Somalie et la péninsule Arabique, à environ 440 km à l'est du port yéménite d'Aden. Le navire a été touché par une roquette au flanc gauche, mais reste capable de naviguer.

Un diplomate japonais en poste à Sanaa a indiqué à l'AFP que le navire a été attaqué "aux obus de mortier dans les eaux territoriales du Yemen", identifiant les assaillants comme "des pirates somaliens".

"Des pirates, à bord de cinq vedettes rapides, ont attaqué le pétrolier géant de la taille d'un terrain de football. Une roquette été tirée contre le navire", a indiqué pour sa part Noel Choong, responsable du Bureau maritime international (BMI), un organisme de lutte contre le crime en mer basé à Kuala Lumpur, sans toutefois préciser le nom et la nationalité du bateau visé.

Une source maritime à Kuala Lumpur a précisé à l'AFP, sous le couvert de l'anonymat, qu'il s'agissait bien du même incident.

"Les pirates ont probablement utilisé des grenades et tiré à l'arme automatique sur le pétrolier dans le but de monter à bord et de le détourner", a ajouté M. Choong. "Mais le pétrolier a accéléré et a réussi à empêcher les pirates de monter à bord et de prendre le contrôle du navire", a-t-il précisé.

Depuis le mois de février, neuf attaques de pirates ont eu lieu dans le golfe d'Aden, selon le responsable du BMI.

Dimanche, un thonier espagnol, le Playa de Bakio, avec 26 membres d'équipage à bord a été pris d'assaut par des pirates alors qu'il pêchait au large des côtes de la Somalie. Le capitaine du navire a indiqué par téléphone lundi à la radio nationale espagnole que l'équipage est en bonne santé, avant d'être interrompu par un pirate qui a réclamé de l'argent.

Un voilier de luxe français, le Ponant, avait été pris d'assaut par des pirates somaliens le 4 avril. L'équipage avait été libéré une semaine plus tard à la suite du paiement d'une rançon.

Les eaux proches des côtes de Somalie, pays de la Corne de l'Afrique sans pouvoir central depuis plus de 17 ans, sont considérées parmi les plus dangereuses du monde.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-apres-le-ponan-un-petrolier-geant-japonais-attaque-par-des-pirates-3938.asp?1=1

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La pénurie de beurre au Japon illustre le recul de l'indépendance alimentaire de l'Archipel

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/04/29/la-penurie-de-beurre-au-japon-illustre-le-recul-de-l-independance-alimentaire-de-l-archipel_1039694_3234.html?xtor=RSS-3234

Les fabricants de beurre connaissent actuellement des problèmes d'approvisionnement en matière première. Nous vous remercions de n'acheter qu'un paquet par personne." L'avertissement apparaît sur l'étagère du rayon frais de ce supermarché de Tokyo. Habituellement pleine de divers paquets de beurre, elle est aujourd'hui vide. Quand se remplira-t-elle ? "Les livraisons ne sont pas régulières, assure un vendeur, il vaut mieux venir le matin pour espérer en trouver."

Le problème ne se limite pas à la capitale. Le Japon vit depuis plusieurs semaines une véritable pénurie de beurre, conséquence de l'effondrement de la production de lait. Celle-ci est tombée de 8,1 millions de tonnes au cours de l'année fiscale (du 1er avril au 31 mars) 2006 à 7,3 millions à l'exercice suivant.

"La canicule de l'été 2007 a fortement affecté les rendements, explique Yasuhiko Nakamura, de l'université de Tokyo. Elle est intervenue alors que le nombre d'exploitations laitières ne cesse de diminuer." La consommation de lait baisse au Japon depuis le début des années 1990, ce qui a mis en difficulté certains producteurs, d'autant qu'ils subissent aussi la hausse des prix de l'alimentation animale.

Face à la pénurie, l'île d'Hokkaido, principale région agricole du Japon, a augmenté la production de lait de 3 % en mars. Cela n'a pas suffi. Les boulangers et pâtissiers industriels du pays achètent tous les stocks de beurre disponibles pour éviter d'en importer. Les Japonais doivent donc patienter ou acheter des produits étrangers, français notamment, vendus en supermarché autour de 1 900 yens (11,6 euros) les 250 g.

Ce problème illustre les difficultés d'approvisionnement alimentaire du Japon. L'Archipel assure 39 % de ses besoins en calories, contre 70 % au lendemain de la guerre. Si le Japon parvient à assurer ses besoins en riz et, dans une moindre mesure, en légumes, il est loin de le faire en matière de fruits, de viande ou de poisson.

"Jusque récemment, le Japon avait les moyens financiers de compenser ce manque", souligne le professeur Nakamura. Le secteur agricole ne s'est donc guère modernisé. Ne contribuant qu'à 1,4 % du produit intérieur brut, cette activité concerne aujourd'hui 2,9 millions d'exploitations, dont 98 % ne dépassent pas deux hectares. Et 70 % de la population de ce secteur a plus de 55 ans.

"Aujourd'hui, souligne Yasuhiko Nakamura, la hausse de la demande dans les nations émergentes et la progression des prix obligent le Japon à réagir." En avril 2007, une loi a modifié les orientations agricoles du pays, très généreux en subventions et protectionniste face aux importations avec des droits de douane élevés.

La politique de soutien des prix est peu à peu abandonnée. Dorénavant, l'accent est mis sur l'amélioration de la compétitivité. Le gouvernement encourage l'installation de jeunes, la remise en valeur de terres en jachère et un agrandissement des exploitations. Les autorités veulent augmenter le taux d'autosuffisance alimentaire. Elles souhaitent aussi rassurer des consommateurs inquiets de la qualité des produits importés, de Chine notamment.

Depuis qu'a éclaté en janvier le scandale des raviolis fabriqués en Chine et contaminés avec un pesticide, les importations en provenance de ce pays ont chuté de 40 %, une tendance qui pose déjà aux restaurants japonais un problème d'approvisionnement.

Philippe Mesmer

Article paru dans l'édition du 30.04.08.

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Histoire pas trop connut du Japon d'avant guerre :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Fugu

Quand le gouvernement du Japon Impérial après avoir lu les ''Protocoles de Sion'' ont voulu attirer les Juifs d'Europe en Chine occupée pour relancé l'économie grace à la prétendue puissance du ''complot mondial''  :O

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Traitement de faveur pour les étrangers parlant japonais

Face aux protestations contre les tests de langues pour tous les candidats à l’immigration, le gouvernement modifie légèrement ses plans

Le Ministre japonais des Affaires Etrangères, Masahiko Komura, a annoncé officiellement ses intentions à propos de l'immigration.

Désormais, les résidents ayant un niveau élevé en japonais pourront bénéficier d'un traitement de faveur. La durée de séjour maximum de trois ans pourra ainsi se prolonger à cinq ans.

Le Ministre espère ainsi que les étrangers ayant l'intention de rester au Japon seront plus motivés pour apprendre la langue nationale. En effet, cela leur permettra de mieux s'intégrer dans la société japonaise.

Cependant,  le gouvernement n'a pas fournis de détails sur les compétences exigées en japonais qui donneront droit à ce traitement de faveur, ni comment elles seront vérifiées. Il semblerait que l'évaluation du niveau de langue se base sur différents tests déjà existants, pour éviter des coûts supplémentaires. Parmi ses tests pourrait figurer le Japanese Language Proficiency Test.

Ce qui est sûr, c'est que les étrangers ne parlant pas le japonais ne seront pas pour autant interdits de séjour.

Ce traitement de faveur devrait donc favoriser ceux qui parlent japonais, sans pour autant défavoriser les autres.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-traitement-de-faveur-pour-les-etrangers-parlant-japonais-4122.asp?1=1&IdBloc=1&Commentaires=1#Commentaires

L’armée US teste son personnel au Japon

Suite aux récentes affaires de mœurs et autres crimes perpétrés au Japon par les soldats US, ou leurs enfants, l’état major américain a décidé de prendre les choses en mains. Ce sont ainsi 20 000 personnels qui vont être « mentalement testés »

A compter du 1er mai,  ce sont pas moins de 20 000 personnes, civils et militaires, qui vont devoir répondre à une série de questions.

Ces questionnaires sont censés révéler l'état mental des personnes y répondant.

Toute  personne chez qui des troubles seront découverts devra suivre un programme de traitement, incluant des séances de psychologue. En cas d'échec, la personne en question pourra être rapatriée aux Etats-Unis.

L'armée américaine espère pouvoir exfiltrer ses éléments les plus perturbés avant qu'ils ne commettent d'autres crimes. L'état major espère aussi rassurer la population japonaise de plus en plus hostile aux bases américaines et à leurs occupants.

Animosité qui devrait augmenter à l'approche du mois d'août. En effet, à cette date, l'U.S. Navy, prévoit de déployer son porte-avion nucléaire le George Washington. Le nucléaire étant un autre sujet de discorde entre Japonais et Américains.

Pour l'instant, cette mesure ne concerne que la marine, mais en fonction des résultats de l'enquête, celle-ci pourrait être étendue aux autres corps d'armée.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-l-armee-us-teste-son-personnel-au-japon-4091.asp?1=1

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  • 2 weeks later...

La Chine ne sera jamais "une menace", assure le président Hu Jintao à Tokyo

Le président chinois Hu Jintao a assuré que son pays ne "deviendrait pas une menace militaire", au troisième jour de sa visite officielle au Japon.

"La Chine a une politique militaire défensive et ne s'associera pas à la course aux armements", a déclaré M. Hu, lors d'un discours à la prestigieuse université Waseda de Tokyo.

"Nous ne deviendrons pas une menace militaire pour quelque pays que ce soit et nous ne prétendrons jamais à l'hégémonie ou à l'expansionnisme", a-t-il souligné au cours de l'intervention retransmise en direct à la télévision japonaise.

M. Hu a entamé mardi une visite de cinq jours au Japon destinée à consolider l'amélioration des relations entre les deux voisins, le premier déplacement d'un chef d'Etat chinois dans l'archipel depuis dix ans.

Le Japon et son allié protecteur, les Etats-Unis, font régulièrement part de leur inquiétude face à l'augmentation du budget militaire chinois, en hausse de plus de 10% par an depuis deux décennies.

Les relations sino-japonaises ont pendant longtemps été assombries par des controverses historiques liées à l'occupation partielle de la Chine par le Japon dans les années 30 et 40.

Mais la déclaration commune adoptée mercredi à Tokyo a insisté sur l'avenir et l'attitude pacifique du Japon depuis la Seconde guerre mondiale, sans évoquer les séquelles du passé.

Le président Hu a par ailleurs été chaudement applaudi lorsqu'il a remercié le Japon pour ses prêts à bas taux d'intérêt consentis pendant des années pour soutenir le décollage de l'économie chinoise.

"Nous avons atteint un taux de croissance sans précédent, mais nous savons aussi que nous sommes (encore) le plus grand pays en développement du monde", a-t-il ajouté.

"Nous avons encore un long chemin à parcourir pour construire une société plus forte pour plus d'un milliard de personnes et assurer l'aisance de tous les habitants de la nation. Nous devons continuer à déployer patiemment nos efforts", a reconnu M. Hu.

Il a souligné que la Chine maintiendrait sa politique de "porte ouverte" pour les investissements étrangers, mais qu'elle continuerait d'appliquer "son idéologie du socialisme aux caractéristiques chinoises".

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-la-chine-ne-sera-jamais-une-menace-assure-le-president-hu-jintao-a-tokyo-4199.asp?1=1

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Histoire pas trop connut du Japon d'avant guerre :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Fugu

Quand le gouvernement du Japon Impérial après avoir lu les ''Protocoles de Sion'' ont voulu attirer les Juifs d'Europe en Chine occupée pour relancé l'économie grace à la prétendue puissance du ''complot mondial''  :O

Vraiment intéressant, ce doc. Merci

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Histoire pas trop connut du Japon d'avant guerre :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Fugu

Quand le gouvernement du Japon Impérial après avoir lu les ''Protocoles de Sion'' ont voulu attirer les Juifs d'Europe en Chine occupée pour relancé l'économie grace à la prétendue puissance du ''complot mondial''  :O

C'est bizarre, car dans un documentaire, les Japonais auraient justement livrés des juifs aux nazis pour renforcer l'alliance ou l'axe.

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Ca m'a plus l'air d'etre un de ces plans débiles concocté par quelques olibrius plutôt qu'un grand plan du gouvernement japonais de l'époque.

Je le pense aussi !

Car ce n'est pas dans l'intérêt de Tokyo de froisser son allié allemand.

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Les Japonais s'en foutait de l'allié allemand, ils se sont bien gardé de faire quoique ce soit significatif pour lui.Il ne faut jamais sous-estimé la capacité d'un bureaucrate japonais à avoir des idée foireuse.A mon avis, c'est tout à fait imaginable que dans un obscure ministère ce soit devenue une politique officielle.Je doute que le haut fonctionnaire japonais de l'époque aie été très au fait de la "question juive".

Si ce passage est vrai "En 1938 se tient la "Conférence des cinq ministres", où sont réunis les cinq hommes les plus puissants du Japon, afin de discuter des idées et des plans des "Experts en Juifs". Ce sont: le premier ministre du Japon, Fumimaro Konoe, le ministre des Affaires étrangères, Hachirō Arita, le ministre des Armées, Seishirō Itagaki, le ministre de la Marine, Mitsumasa Yonai, et Shigeaki Ikeda, le ministre des Finance, du Commerce et de l'Industrie."

Alors ça s'est decidé au plus haut niveau.

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Vue du Japon, la Chine a négligé le risque sismique

Le Japon qui est habitué aux séismes sait que les constructions nécessitent des mesures de sécurité coûteuses. La forte expansion de la Chine ne lui a pas permis de sécuriser toutes ses infrastructures. Le Monde revient sur ces pays qui font face aux catastrophes naturelles.

Parmi les bâtiments qui ont résisté au séisme du 12 mai dans les villes du Sichuan figurent notamment des constructions japonaises, des usines et des supermarchés. Ces bâtiments sont l'objet d'examens afin de vérifier leur solidité et l'absence de danger pour les utilisateurs. Mais ces équipements, construits selon les normes nippones, sont debout et, jusqu'à présent, bien que l'on soit sans nouvelles d'un tiers des 300 Japonais résidant dans la région, on ne dénombre pas de victimes.

(...)

L'expansion a permis d'élever le niveau de vie de beaucoup de Chinois, mais elle a laissé la majorité de la population dans une situation datant d'un demi-siècle en arrière. C'est le cas de beaucoup des maisons ou des immeubles du Sichuan, aux normes antisismiques inexistantes ou insuffisantes, construits en briques sans renforcement métallique.

(...)

NORMES RENFORCÉES

L'exemple japonais montre que la réduction des risques des effets d'un séisme nécessite une longue préparation et des investissements considérables. Le Japon s'y est attaché depuis des décennies. A Kobe, en 1995, le séisme d'une magnitude de 7,3 sur l'échelle de Richter a fait 5 500 morts sur le coup, ensevelis sous les décombres de leurs maisons. Mais beaucoup de bâtiments ont résisté.

(...)

Sources :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-vue-du-japon-la-chine-a-neglige-le-risque-sismique-4297.asp?1=1

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/05/16/vue-du-japon-la-croissance-chinoise-a-neglige-le-risque-sismique_1045676_3216.html#ens_id=1043586

Le Japon connaît une dynamique économique plus forte que prévu

Le produit intérieur brut nippon a bondi de 0,8% au premier trimestre par rapport au précédent. Les exportations et la consommation des ménages ont soutenu la croissance.

L'économie du Japon a connu au premier trimestre 2008 une croissance plus forte que prévu, tirée par les exportations, la consommation des ménages et un rebond du secteur de la construction, malgré un ralentissement des investissements des entreprises. Pour les trois mois de janvier à mars, le produit intérieur brut (PIB) du Japon a progressé de 0,8% par rapport au trimestre précédent et de 3,3% en rythme annuel, a annoncé vendredi le gouvernement.

Les économistes ne s'attendaient en moyenne qu'à une hausse de 0,7% par rapport au trimestre précédent, et de 2,7% en rythme annuel, selon un sondage réalisé par le quotidien "Nikkei" auprès de 24 d'entre eux. Il s'agit du troisième trimestre consécutif de croissance pour la deuxième économie mondiale. Au dernier trimestre 2007, le PIB japonais avait crû de 0,6% par rapport au trimestre précédent ( 2,6% en rythme annuel), selon des chiffres révisés à la baisse et publiés également vendredi.

"De fortes exportations vers l'Europe et l'Asie, qui ont largement compensé la chute des exportations vers les Etats-Unis, ainsi que des dépenses relativement robustes de la part des ménages ont contribué à accélérer la croissance", a expliqué l'économiste gouvernemental, Hiroki Owaki. Pendant le trimestre de janvier à mars, les exportations nettes (les exportations diminuées des importations) ont contribué à la croissance à hauteur de 0,5 point de pourcentage. La demande intérieure a apporté le 0,3 point restant, a précisé le bureau du Premier ministre dans un communiqué. La consommation des ménages a augmenté de 0,8% par rapport au trimestre précédent et les exportations de 4,5%. Mais l'"investissement privé non résidentiel", qui correspond grosso modo aux investissements en capital des entreprises et qui était le principal moteur de la croissance japonaise ces dernières années, s'est replié de 0,9%.

Grâce aux solides exportations vers les pays émergents et vers l'Union européenne, le commerce extérieur japonais a plutôt bien supporté ces derniers mois le ralentissement de la demande américaine lié à la crise économique outre-Pacifique. Mais l'investissement a dans le même temps quelque peu ralenti, la plupart des entreprises s'attendant à des temps difficiles. Quant à l'investissement privé résidentiel, il a rebondi de 4,6% au premier trimestre. Il s'était effondré au cours du trimestre précédent en raison d'une chute spectaculaire des mises en chantier de logements, après qu'une nouvelle norme parasismique draconienne entrée en vigueur en juin 2007 eut semé la confusion dans le processus d'octroi des permis de construire.

Pour l'ensemble de l'année budgétaire 2007-2008, qui s'étend du 1er avril au 31 mars, la croissance de l'économie japonaise a atteint 1,5% par rapport à 2006-2007, soit un peu plus que la dernière prévision du gouvernement (+1,3%), mais un peu moins que celle de la Banque du Japon ( 1,6%).

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-japon-connait-une-dynamique-economique-plus-forte-que-prevu-4298.asp?1=1

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Pour ce qui est du risque sismique, les japs peuvent parler, ce n'est pas comme si ils avaient été particulièrement efficace à Kobe.

Ben en fait il se tappe des tremblement de terre presque tous les jour, les citoyen sont formé , les batiment homologué ,et vu la densité de la population  il n'y a pas tellement de mort que ça  donc...... oui il peuvent parler .

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  • 2 weeks later...

En pleine crise alimentaire mondiale, le Japon ne sait que faire de son riz

Producteur excédentaire de riz et obligé, en plus, d'en importer en vertu d'accords internationaux, le Japon est assis sur un abondant stock inutilisé dont il ne sait que faire. L'actuelle crise alimentaire mondiale constitue une excellente occasion de s'en délester.

Le prix du riz dans le monde a explosé ces derniers mois, passant de 375 dollars la tonne en décembre à 1.100 dollars la tonne en avril, selon les calculs de l'organisation américaine Center for Global Development (CGD).

Cela n'émeut guère le consommateur au Japon, où le riz est hors de prix depuis des décennies. Les prix de vente y dépassent allègrement les 2.000 dollars la tonne sans alternative possible pour le consommateur, subventions massives et droits de douane prohibitifs verrouillant jalousement le marché.

"Le marché japonais du riz est largement indépendant du marché international", note Kyohei Morita, analyste chez Barclays Capital à Tokyo.

Les Japonais aiment à appeler leur pays "mizuho no kuni", ou "pays du riz abondant". Les myriades de petites fermes rizicoles, souvent familiales, qui tapissent le paysage de l'archipel jouent un grand rôle dans l'imaginaire, la culture et bien sûr la gastronomie nationale, mais aussi dans la vie politique: les paysans sont un des soutiens traditionnels du Parti libéral-démocrate, la formation de droite au pouvoir depuis un demi-siècle.

Ces petites exploitations, inefficaces économiquement, ne survivent que parce qu'elles sont soutenues à bout de bras par l'Etat. Et ce alors même que 40% des rizières japonaises sont actuellement inexploitées et que la consommation nationale de riz ne cesse de décliner, de plus en plus de Japonais lui préférant les pâtes, le pain et autres mets occidentaux.

Selon le ministère de l'Agriculture, le Japon a produit 8,71 millions de tonnes de riz en 2007, dont seule une quantité infime a été exportée.

A cela s'ajoutent les 770.000 tonnes que le pays, longtemps totalement fermé au riz étranger, est désormais obligé d'importer chaque année, essentiellement des Etats-Unis, de Thaïlande et du Vietnam, pour garantir un "accès minimal" à son marché en vertu des règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Ces importations n'atterrissent en fait jamais sur les étals des supermarchés. "Le riz thaïlandais est inadapté à la cuisine japonaise. Quant au riz californien, il est similaire au riz japonais. Mais pour protéger les fermiers, le gouvernement leur a promis que le riz importé ne sera jamais utilisé pour la consommation directe", explique Nobuhiro Suzuki, professeur en sciences agronomiques à l'Université de Tokyo.

De ce fait, quelque 2,3 millions de tonnes de riz sont actuellement stockées par l'Etat dans une dizaine d'immenses hangars réfrigérés. Un million de tonnes proviennent des excédents nationaux. Le reste est constitué de riz importé.

Alors que de nombreux pays producteurs de riz redoutent actuellement une famine, Tokyo a exprimé son désir de revendre une partie de ses stocks, qui risquent autrement de finir jetés en pâture aux animaux.

"Le monde est confronté à une pénurie de riz mais il existe d'énormes surplus au Japon", constate le professeur Suzuki. "Le gouvernement ne sait que faire de ce riz importé, surtout du riz thaïlandais. Le réexpédier vers des pays tiers est donc une très bonne idée", estime-t-il.

Le Japon a annoncé son intention de vendre d'urgence 200.000 tonnes de riz aux Philippines, et 20.000 autres tonnes à cinq pays d'Afrique.

Quant aux Etats-Unis, ils envisagent d'autoriser le Japon à revendre à des pays tiers le riz qu'il leur achète. En vertu des règles de l'OMC, un pays ne peut en effet réexporter du riz que si l'exportateur initial donne son accord.

"Réexporter ce riz dans le cadre de l'aide au développement est une aubaine pour le Japon", commente le professeur Suzuki, en soulignant les avantages diplomatiques que Tokyo peut tirer de sa "générosité".

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-en-pleine-crise-alimentaire-mondiale-le-japon-ne-sait-que-faire-de-son-riz-4388.asp?1=1

L'économie japonaise résiste bien au ralentissement américain

L'économie du Japon fait preuve jusqu'à présent d'une "résistance bienvenue face au ralentissement aux Etats-Unis", même si elle n'échappera pas à un passage à vide dans les prochains mois, a estimé un haut responsable du Fonds monétaire international (FMI).

"L'économie fait preuve d'une résistance bienvenue face au ralentissement aux Etats-Unis et sur les marchés mondiaux jusqu'à présent", a déclaré lors d'une conférence de presse à Tokyo le directeur adjoint du FMI pour l'Asie-Pacifique, Daniel Citrin, en marge d'une séance annuelle de consultations entre son institution et le gouvernement japonais.

Il a rappelé que le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale avait progressé de 3,3% en rythme annuel au premier trimestre 2008 "tiré par les fortes exportations vers des pays autres que les Etats-Unis et par une consommation des ménages étonamment robuste".

"Ceci dit, les récents indicateurs suggèrent que nous nous orientons vers un ralentissement", a-t-il poursuivi, en confirmant les prévisions de croissance du FMI pour l'économie du Japon en 2008 (+1,4%) et en 2009 (+1,5%).

"L'expansion ralentit, même si nous nous attendons toujours à une poursuite modérée de la croissance", a ajouté M. Citrin, en avertissant que ces pronostics "sont soumis à des incertitudes considérables liées à la profondeur du ralentissement aux Etats-Unis, et aussi à ce qui se passera avec les prix des matières premières et avec les conditions sur les marchés financiers".

Selon lui, les politiques économiques du gouvernement japonais "doivent être accomodantes, et les politiques financières doivent être orientées vers le maintien de la stabilité sur les marchés et vers la préservation de la confiance chez les investisseurs et les emprunteurs".

Toutefois, "il est essentiel de ne pas trop se laisser distraire par les nécessités politiques à court terme, et d'avoir vraiment en vue les importants défis auxquels sera confronté le Japon à moyen terme", a-t-il tempéré.

"Je vais sonner comme un disque rayé, mais nous continuons à croire que la politique budgétaire devrait être guidée par les nécessités de réduire la très grande dette publique et de répondre aux demandes croissantes d'une population vieillissante", a notamment plaidé M. Citrin.

La dette publique du Japon est la plus élevée de tous les pays industrialisés (environ 180% du PIB en 2007), et la population de l'archipel est plus vieille que jamais: la part des plus de 65 ans atteint ainsi 21,5% de la population en 2007, et devrait grimper à 40,5% d'ici 2055.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-l-economie-japonaise-resiste-bien-au-ralentissement-americain-4369.asp?1=1

Le Japon lève les restrictions pour utiliser l'espace à des fins défensives

Le Japon a adopté une loi qui l'autorise à développer des technologies spatiales et à utiliser l'espace dans le but d'assurer sa défense nationale, levant l'interdiction qui l'empêchait de mener des programmes spatiaux à des fins militaires.

Doté d'une Constitution pacifiste entrée en vigueur après la fin de la Seconde guerre mondiale, le Japon avait adopté en 1969 une résolution parlementaire qui limitait ses programmes spatiaux aux applications non-militaires.

La "loi fondamentale sur l'espace" adoptée mercredi par le Parlement lève ces restrictions.

Cette nouvelle charte précise, entre autres, "qu'en se conformant aux principes pacifistes de la Constitution", les recherches spatiales et l'utilisation de l'espace ont notamment pour objectif "de garantir la paix et la sécurité internationales, d'assurer la sécurité du pays" et de protéger l'humanité contre diverses menaces (catastrophes naturelles par exemple).

Cette formulation, qui n'interdit plus explicitement les programmes spatiaux à visée militaire, a été soutenue par le Parti libéral démocrate au pouvoir (PLD, droite) mais aussi par le principal parti d'opposition, le Parti démocrate du Japon (PDJ, centre). Le Parti communiste du Japon (gauche) a voté contre.

S'il n'a pas de projet militaire dans ses cartons, le Japon veut être néanmoins plus libre de concevoir et déployer des satellites espions et d'autres moyens de défense spatiaux, à l'instar de ses voisins.

La Chine a prouvé l'an passé sa capacité à détruire un engin dans l'espace à l'aide un missile balistique, en anéantissant un de ses vieux satellites, ce qui avait inquiété Tokyo.

La Corée du Nord a quant à elle suscité à plusieurs reprises l'effroi au Japon en effectuant des tests de missiles en direction de l'archipel.

Ces événements ont conduit Tokyo à positionner des satellites d'observation dans le but inavoué de surveiller des sites nord-coréens.

La loi adoptée insiste aussi sur l'importance de la recherche et de l'industrie aérospatiale pour la compétitivité du pays.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-japon-leve-les-restrictions-pour-utiliser-l-espace-a-des-fins-defensives-4353.asp?1=1

Le Japon pressé d'augmenter son budget militaire

L'ambassadeur américain à Tokyo a demandé au Japon d'augmenter son budget militaire face à la course aux armements en Asie orientale.

«Je pense que les Japonais font une bonne affaire grâce à l'alliance (avec les Etats-Unis) au vu de ce que nous mettons sur la table», a déclaré l'ambassadeur Thomas Schieffer lors d'une conférence de presse.

Selon M. Schieffer, les capacités militaires américaines «ont beaucoup augmenté parce que nous dépensons davantage pour notre défense qu'il y a dix ans».

«Cela aide le Japon», lié aux Etats-Unis par un traité de sécurité au nom duquel 40 000 soldats américains sont basés dans l'archipel, a souligné l'ambassadeur.

Pour lui, «il n'est pas injuste de notre part de suggérer que le Japon étudie cela et en tire les conclusions».

«Un choix difficile, peut-être, mais le Japon doit dépenser plus pour la défense», a martelé M. Schieffer.

La Constitution du Japon adoptée au lendemain de la Seconde guerre mondiale et sous occupation américaine a fait de l'archipel un pays pacifiste qui a renoncé à l'usage de la force pour régler les litiges internationaux.

Le Japon s'en remet donc aux Etats-Unis pour sa protection, bien qu'il dispose de ses propres forces armées, appelées «forces d'auto-défense».

L'archipel ne dépense que 1% de son Produit National Brut (PNB) pour sa défense, alors que «pas mal de monde dans le voisinage dépense beaucoup d'argent pour la défense», a noté M. Schieffer.

Le budget militaire chinois a cru de 14,2% en moyenne par an ces dix dernières années, a souligné l'ambassadeur américain.

Il a également rappelé que le budget de la défense sud-coréenne avait augmenté de 73% en dix ans.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-japon-presse-d-augmenter-son-budget-militaire-4354.asp?1=1

Le Japon candidat pour diriger l'Organisation mondiale des douanes

Neuf candidats, dont un Sénégalais, sont en lice pour diriger l'Organisation mondiale des douanes (OMD), en remplacement du secrétaire général sortant, le Français Michel Danet, a-t-on appris auprès des douanes sénégalaises.

Boubacar Camara, inspecteur général d'Etat et ancien directeur général des douanes du Sénégal est le seul Africain à postuler, a indiqué à l'AFP une source aux douanes sénégalaises à Dakar où s'est achevée vendredi une réunion de pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre de l'OMD (173 membres).

M. Camara est en compétition avec six Européens: Noël Colpin (Belgique), Lars Karlsson (Suède), Philippe Kearney (France), Jouko Lempiaïnen (Finlande), Douglas Tweddle (Royaume-Uni) et Hans Van Bodegraven (Pays-Bas).

Deux Asiatiques complètent la liste des candidats: Kunio Mikuriya (Japon) et Zhu Gaozhang (Chine).

Le nouveau secrétaire général de l'organisation sera élu lors d'une réunion annuelle de l'OMD prévue du 26 au 28 juin à Bruxelles et prendra ses fonctions le 1er janvier 2009 pour un mandat de cinq ans.

La réunion régionale de Dakar, ouverte jeudi, a notamment permis aux douaniers africains "d'échanger des informations sur la lutte contre la criminalité transnationale organisée", a expliqué le directeur général des douanes sénégalaise, Armand Jean-Jacques Nanga, à la télévision publique sénégalaise RTS.

Les travaux ont également été consacrés à "l'informatique douanière (qui est) au centre du dispositif douanier de contrôle" et à "l'interconnexion des différents systèmes informatiques douaniers".

Créée en 1952, l'OMD affirme être "la seule organisation intergouvernementale spécialisée exclusivement sur les questions douanières". Les administrations de ses pays membres "traitent 98% du commerce mondial",

selon son site Internet.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-le-japon-candidat-pour-diriger-l-organisation-mondiale-des-douanes-4308.asp?1=1

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Le Premier ministre japonais en Europe pour parler de la crise alimentaire

Le Premier ministre japonais Yasuo Fukuda entame une tournée en Europe centrée sur la crise alimentaire mondiale en prévision du sommet du G8 en juillet au Japon.

M. Fukuda doit arriver à Berlin, où il aura des entretiens avec la chancelière allemande Angela Merkel, a indiqué un responsable du gouvernement.

Il se rendra à Londres pour y rencontrer le Premier ministre britannique Gordon Brown.

La troisième et dernière étape de sa tournée sera Rome, où il doit prononcer un discours au sommet de la FAO (Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture) consacré à la hausse des prix alimentaires dans le monde.

"Nous devons fixer une direction claire sur la façon dont nous pouvons coopérer sur la question du réchauffement climatique", a dit M. Fukuda à la presse avant son départ.

"Je souhaite avoir des échanges de vue francs à propos de l'impact du prix du pétrole sur l'économie et aussi à propos de la crise alimentaire", a-t-il ajouté.

Selon un responsable du ministère des Affaires étrangères, M. Fukuda va demander à la communauté internationale des "mesures globales" sur les prix alimentaires.

Le Japon a déjà promis une aide alimentaire d'urgence de 100 millions de dollars et s'est engagé la semaine dernière à aider l'Afrique à doubler sa production de riz en dix ans.

Le Japon va également débloquer 200.000 tonnes de riz pour les Philippines, l'un des plus grands importateurs de riz au monde, prélevées sur des stocks que Tokyo est contraint d'importer, principalement des Etats-Unis, pour se plier aux exigences de l'OMC (Organisation mondiale du commerce).

En marge de la réunion de la FAO, qui se tiendra de mardi à jeudi, M. Fukuda aura des entretiens bilatéraux avec le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre italien Silvio Berlusconi, le président égyptien Hosni Moubarak et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Le sommet des huit pays les plus riches de la planète se tiendra du 7 au 9 juillet à Toyako, sur l'île de Hokkaido (nord du Japon).

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-premier-ministre-japonais-en-europe-pour-parler-de-la-crise-alimentaire-4470.asp?1=1

Merkel et Fukuda appellent à stabiliser l'approvisionnement de pétrole

La chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre japonais Yasuo Fukuda ont prôné une augmentation de la production de pétrole et des mesures pour stabiliser l'approvisionnement.

"Nous devons prendre l'augmentation rapide du prix du pétrole très au sérieux. Ce qui est important, c'est que davantage de pétrole soit produit, et nous devrions miser là-dessus. Il nous faut un approvisionnement plus stable", a déclaré M. Fukuda devant la presse à Berlin, à l'issue d'un entretien avec Mme Merkel.

"On ne peut pas ignorer le marché. Mais le problème est que le prix du pétrole augmente vite et que cela a un impact négatif non seulement sur l'économie mais aussi sur nos populations", a souligné le Premier ministre japonais, dont le pays assure actuellement la présidence du G8.

La France a pressé les autres pays du G8 d'appeler les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production.

Interrogée sur la proposition du président français Nicolas Sarkozy d'agir sur la TVA au niveau européen pour atténuer les effets de l'envolée des cours du pétrole, notamment en plafonnant la TVA sur les carburants, Mme Merkel a répondu qu'elle était "favorable à l'idée que nous agissions ensemble".

"Mais bien sûr, cela dépend des mesures exactes proposées. Nous devons voir si nous pouvons nous entendre sur quelque chose qui réponde à notre objectif et qui soit viable sur le long terme", a dit la chancelière allemande.

"Je soutiens tout ce qui va vers plus de transparence en termes de marché et une plus grande stabilité dans l'approvisionnement en pétrole", a ajouté Mme Merkel.

Le prix du baril de pétrole a atteint récemment 130 dollars, entraînant dans son sillage les prix des carburants, du fioul domestique et du gaz, et provoquant des protestations dans plusieurs pays d'Europe dont la France.

Mais l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se refuse à augmenter la production de pétrole pour l'instant, jugeant que les principaux responsables de la hausse des cours sont le dollar faible et la spéculation. 

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-merkel-et-fukuda-appellent-a-stabiliser-l-approvisionnement-de-petrole-4477.asp?1=1

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