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AFRICOM : Le Centre de commandement des États-Unis pour l'Afrique


Invité grinch

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Washington est à la recherche d'un pays d'accueil pour installer la base de son commandement régional pour l'Afrique (Africom). L'Algérie n'est pas candidate car, estime Le Quotidien d'Oran, les Américains veulent avant tout un partenaire docile qui servira au mieux leurs intérêts.

Le Pentagone est en quête d'un candidat africain pour installer son commandement régional pour l'Afrique (Africom), et apparemment les postulants ne manquent pas. L'Algérie n'en fait pas partie puisqu'elle a très officiellement et publiquement fait savoir qu'elle ne voulait pas de l'Africom ni des bases américaines. La mise au point faite début mars par le ministre algérien des Affaires étrangères avait suscité une réaction américaine sur le mode du "on n'a rien demandé".

Depuis, il y a eu les attentats du 11 avril et "l'alerte imminente" de l'ambassade américaine, qui ont relancé les spéculations. Louisa Hanoune [secrétaire générale du Parti des travailleurs] a été à deux doigts d'accuser les Etats-Unis d'être les instigateurs des attentats, car ils n'auraient apprécié ni la renationalisation des hydrocarbures, ni le refus de l'Algérie d'accueillir des bases américaines.

Spéculations non étayées ? C'est vrai. Celles qui présentent la zone du Sahel comme particulièrement infestée de djihadistes ne le sont pas davantage et s'appuient sur des sources "sécuritaires" qu'on peut légitimement suspecter d'exagérer.

Bref, le champ des spéculations est très ouvert. L'Amérique est puissante, ses actions dans notre environnement n'ayant rien de désintéressé – bien au contraire –, ces lectures font florès et cela va de la légitime suspicion à l'accusation de complot. Bien entendu, ces grilles de lecture sont très éloignées de la réalité des liens entre les Etats, notamment en matière de coopération sécuritaire. Elles ont cependant le mérite, quand elles s'expriment, de donner une idée plus précise de l'opinion nationale.

Mais la suspicion n'est pas l'apanage des Algériens. Pour les milieux altermondialistes, la création de l'Africom sous la bannière de la global war contre le terrorisme est directement liée au souci de contrôle des ressources énergétiques. Les futures guerres du pétrole auront lieu en Afrique, disent-ils, et l'intérêt que les Américains manifestent pour le continent africain n'est guère différent de celui qu'ils ont manifesté pour le Moyen-Orient, avec les conséquences que l'on sait.

Actuellement, les Etats-Unis importent 15 % de leur pétrole d'Afrique et la part ne ferait qu'augmenter durant les prochaines décennies. L'Africom serait donc un outil politico-militaire pour assurer le contrôle direct d'un continent devenu un élément de la sécurité énergétique des Etats-Unis.

Très symboliquement, les Etats-Unis ont choisi d'annoncer la création de l'Africom au moment où le président chinois achevait une grande tournée en Afrique. Manière de signifier au futur grand adversaire chinois que l'empire s'octroie les moyens de créer une nouvelle chasse gardée ? Les officiels américains nient. Mais, pour reprendre la fameuse formulation de l'alerte de l'ambassade américaine, "selon des informations non confirmées", les prochaines guerres du pétrole se préparent en Afrique.

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Je pensais à Djibouti ou à un pays anglophone mais apparemment ils préfèrent un pays du Sahel pour surveiller les islamistes du coin et puis un pays comme le Kénya ne doit plus être très chaud vu les attentatas anti-américains qui s'y sont produits... L'Ethiopie? Vu qu'ils sont très copains en ce moment...

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Je suis d'accord avec Berkut. Il suffit de libérer un pays. [22]

Le Soudan me paraît indiqué.

Trop instable... Je ne pense pas que les américains souhaitent un Irak bis... Ils leur faudrait d'ailleurs les moyens pour mener une nouvelle campagne militaire, ce qui est loin d'être acquis. Ils ont besoin d'un pays stable et ami qui les accueille de son plein gré (contre compensations éventuelles). Le Soudan et le Darfour sont donc contre-indiqués.
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Pour l'heure, il n'y a rien de décidé, ils cherchent un endroit discret, voir ci dessous : http://usinfo.state.gov/xarchives/display.html?p=washfile-french&y=2007&m=April&x=20070425154845MVyelwarC0.2503321 Un civil adjoint d'un commandement intégré ? Cela sera sans doute la 1ere fois. A noté qu'il n'y a pas que les Yankees comme américains à se balladé en Afrique, il y a aussi les FS du Guatemala :) http://en.wikipedia.org/wiki/Kaibiles

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Je pensais à Djibouti ou à un pays anglophone mais apparemment ils préfèrent un pays du Sahel pour surveiller les islamistes du coin et puis un pays comme le Kénya ne doit plus être très chaud vu les attentatas anti-américains qui s'y sont produits...

L'Ethiopie? Vu qu'ils sont très copains en ce moment...

Ni l'un, ni l'autre, ni le Darfour.... tous ces pays sont dans la zone de responsabilité du Centcom

Image IPB

Plutot un pays equidistant du Sahel et du Golfe de guinée...Ghana Cameroon...

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Cete nouvelle distribution me semble plus logique, comment gérer une crise entre le Soudan et le Tchad par exemple à cheval sur 2 zones ? L'Afrique liée au commandement US d'Europe, ça devait pas faire plaisir à tout le monde... [28]

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voila pour quoi l'algerie a refusé....[11]

Mohamed bedjaoui évoque une question de souverainté

Le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, a affirmé, hier, que l'Algérie ne sera pas intégrée dans le commandement régional Maghreb-Sahel que les États-Unis veulent établir au sud du Sahara pour lutter contre le terrorisme, pas plus qu'elle ne permettra la création de bases militaires US sur son territoire.

“Le territoire algérien n'est pas concerné par le commandement américain projeté. L'Algérie n'a jamais accepté l'installation de bases étrangères sur son sol, (qui seraient) incompatibles avec sa souveraineté et son indépendance”, a-t-il affirmé dans un entretien à la radio Chaîne III. Le secrétaire d'État américain à la Défense, Robert Gates, ayant annoncé, le 6 février dernier, la décision du président George W. Bush de créer un commandement régional chargé de l'Afrique (Africom), afin de prévenir l'implantation de groupes terroristes dans les zones transfrontalières au Sahara et au Maghreb. La mise en place de ce commandement devrait intervenir à l'automne 2008. L'endroit où se situera son quartier général en Afrique n'est pas encore connu. Depuis 2003, la presse fait état régulièrement de la présence d'une base militaire opérationnelle américaine dans la région de Tamanrasset. Mais cette information a été démentie aussi bien par les autorités algériennes que par l'ambassade américaine à Alger.

M. Bedjaoui a, par ailleurs, souligné que l'Algérie “mène avec les États-Unis une coopération féconde, jugée profitable” en matière de lutte contre le terrorisme. Après avoir rappelé que l'Algérie avait “souffert du terrorisme qu'elle avait combattu seule et dans l'indifférence” internationale dans les années 1990, il a souligné qu'Alger appliquait une politique de “solidarité” dans ce domaine avec les pays touchés par le terrorisme.

M. Bedjaoui a ajouté que le projet de création d'un commandement américain au sud du Sahara “est une question propre aux États-Unis”.

“L'Algérie n'acceptera pas l'installation d'une base étrangère sur son sol quel que soit le pays qui le lui demanderait”, a-t-il souligné. En s'exprimant ainsi, le chef de la diplomatie algérienne entend sans doute lever toute équivoque sur la coopération militaire algéro-américaine. Du reste, l'Algérie avait officiellement démenti avoir participé à la conférence de Dakar en y déléguant le chef d'état-major de ses armées, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah. Elle y était représentée par un officier de l'état-major, selon le démenti du ministère de la Défense nationale.

Les chefs d'état-major des armées du Tchad, du Mali, de la Mauritanie, du Maroc, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et de la Tunisie étaient présents à la réunion de Dakar. L'Algérie entend ainsi préserver son autonomie au moment où les Américains, sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, veulent renforcer leur présence en Afrique. La démarche consiste à agiter l'épouvantail terroriste pour rendre incontournable l'envoi d'une aide américaine et hâter ainsi la reconquête économique du continent noir et faire main basse sur ses richesses naturelles. La découverte croissante de gisements pétroliers en Afrique subsaharienne semble aiguiser l'appétit de Washington. Si le refus de l'Algérie de permettre à une armée étrangère, fut-elle la plus puissante de la planète, d'installer une base sur son sol, s'inscrit dans la logique des choses, dans la mesure où il s'agit là d'une position traditionnelle du pays, le rejet de l'Initiative Africom du président Bush semble traduire un changement d'orientation de la politique algérienne à l'égard de Washington dans le domaine militaire. Il faut rappeler que l'Algérie a plaidé pour la mise en place d'une force d'interposition africaine dans le cadre de l'UA.

Alger, qui a déjà participé à des exercices militaires menés par l'armée américaine en Algérie et dans des pays du Sahel, exclut-il désormais toute participation à une initiative militaire américaine qui interviendrait dans un cadre multilatéral ? Le message délivré par le chef de la diplomatie algérienne le laisse penser. Pour rappel, en juin 2005, l'armée américaine avait mené trois exercices de lutte antiterroriste dans quatre pays de la région du Sahel et en Algérie dans le cadre de l'opération “Flintlock 2005”, destinée à empêcher que les zones désertiques de cette région ne deviennent des repaires terroristes. Ces exercices intervenaient dans le cadre de l'initiative antiterroriste trans-Sahara. Le Congrès américain a approuvé un budget de 100 millions de dollars sur cinq ans, à partir de 2007, pour ce programme. Pour de nombreux observateurs, la question est de savoir si les déclarations de Mohamed Bedjaoui constituent un coup d'arrêt au processus de rapprochement entre Alger et Washington ? De nombreux hauts responsables militaires américains se sont rendus en Algérie.

Lors d'une visite à Alger, l'ancien secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, avait même affirmé que les États-Unis souhaitaient accroître leur coopération militaire et antiterroriste avec l'Algérie. De son côté, le chef d'état-major de l'Armée algérienne, le général de corps d'armée Ahmed-Salah Gaïd, avait effectué en avril 2006 une visite officielle aux États-Unis. Lors de la visite la semaine dernière à Alger de la sous-secrétaire d'État américaine pour la diplomatie publique, Karen Hughes, M. Bedjaoui aurait rétorqué à la responsable américaine, qui faisait l'éloge de l'Algérie pour sa grande maîtrise de la lutte contre le terrorisme, que l'Algérie veut du concret et ne peut se contenter uniquement de belles paroles. De nombreux observateurs évoquent le cas du Maroc, un pays qui bénéficie d'une importante coopération et aide militaire US comparativement à l'Algérie où les déclarations de bonnes intentions n'ont pas encore trouvé un début de concrétisation sur le terrain.

Alger “n'est pas responsable” du blocage de l'UMA

Le ministre a également abordé le conflit du Sahara occidental en affirmant que l'Algérie n'est pas responsable du blocage du processus de construction de l'Union du Maghreb arabe (UMA - Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye).

M. Bedjaoui a également déclaré que le conflit du Sahara occidental n' est pas à l'origine de la paralysie depuis 1994 de cet ensemble régional. “L'Algérie n'est nullement responsable du blocage de l'UMA”, et le conflit du Sahara occidental, opposant depuis 1975 Rabat au Polisario, n'en est pas la cause, a-t-il dit. “On tente de faire accréditer la thèse que c'est le problème du Sahara occidental qui entrave le processus d'édification maghrébine, or nul n'ignore que ce problème existait déjà avant la création de l'UMA en 1989 (...)”, et qu'il avait été convenu lors de la création de cet ensemble régional, de laisser à l'ONU le règlement de la question sahraouie, a ajouté le ministre. M. Bedjaoui a rappelé que l'Algérie était pour une “solution conforme à la légalité internationale et au droit à l'audotermination du peuple sahraoui” du conflit du Sahara occidental.

“Pour un engagement plus déterminé de l'UE”

Mohamed Bedjaoui a également évoqué l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne, entré en vigueur en septembre 2005, précisant que la première session du conseil d'association a permis à Alger et Bruxelles de procéder à son évaluation et d'exprimer ses priorités. “Je crois que cela se passe très bien. Un procédé à tous les ajustements nécessaires est en cours de route”, a-t-il affirmé, ajoutant qu'aujourd'hui, “l'accord sur le plan commercial concerne plus de 2 000 produits” ayant trait au démantèlement des barrières douanières.

Le ministre a indiqué que l'Algérie continuera de demander un engagement européen “plus déterminé” pour appuyer la mise à niveau de l'économie algérienne. Après une période de transition de 12 ans au maximum à compter de la date de son entrée en vigueur, l'accord d'association doit ouvrir la voie à l'établissement d'une zone de libre-échange entre l'Algérie et les pays de l'UE, ses principaux partenaires commerciaux. Les droits de douanes et taxes applicables aux importations algériennes provenant de l'UE diminueront progressivement jusqu'à être complètement supprimés.

Concernant la circulation des personnes, M. Bedjaoui a fait état d'une “certaine amélioration”, rappelant que l'octroi de visas relève de la souveraineté d'un État et des accords qui sont conclus entre les parties. Toutefois, le ministre a précisé qu'“à chaque fois que les Algériens sont soumis à des mesures discriminatoires ou même contraignantes, l'Algérie réagit fermement dans le but de préserver la dignité de nos citoyens”. M. Bedjaoui a ajouté que son département continuera à travailler pour “convaincre les Européens à procéder à l'assouplissement des formalités relatives aux visas Schengen ou autres”.

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l'Africom sera construit au maroc je pense ,d'aprés cette article c'est dans la ville marocaine de tan tan prés des territoires du sahara occidental mais je pense aprés le refu algerien elle sera probablement installé au sahara occidental car pour le maroc c trop risqué pour lui aussi.....ça sera un argument de choc pour les islamistes marocains ....[38]

ça sera une sorte de reconaissance de la souvraité marocaine contre une base us[21]

US to Build Military Base in Morocco: Sources

By Mariam Al-Tigy, IOL correspondent

RABAT, April 10, 2005 (IslamOnline.net) – The US is reportedly building a permanent military base in Morocco, despite American assertions that its forces are only on humanitarian mission in the North African country.

“Rabat has already given Washington the go-ahead to construct the base in Tan-Tan,” well-kept Moroccan sources told IslamOnline.net on Sunday, April 10, on condition of anonymity.

The site was chosen to host the American base due to its proximity to a harbor on the Atlantic Ocean, which will facilitate the delivery of military provisions and reinforcements, they added.

“The city is also located near the Western Sahara, seen by Washington as a hotbed for fleeing Al-Qaeda members,” the sources said.

Moroccan, European and American newspapers have been reporting on the ongoing construction of the American base in Tan-Tan.

They believe that Washington is trying to undermine the French military presence in Africa and protect untapped oil resources in the continent.

The Moroccan weekly Al-Sahifa said on April 6 that construction works are in full swing in Tan-Tan under watertight security measures.

It added that the area, which used to be a tourist hub, has almost turned into military barracks.

The Spanish ABC newspaper earlier said the base will be a transit for American forces in the Middle East.

Humanitarian Mission

Washington was quick to deny the reports on the construction of a military base in the Arab-African country.

Col. Brandi Kerne, the commander of the US forces in Morocco, ruled out any intention to build a base in the area.

He said on April 8 that American forces will leave the country after the end of the joint military drills, scheduled for April 1-10.

On April 5, a representative of the US embassy in Morocco told reporters the marines were carrying out humanitarian projects in the county.

Local Moroccan authorities earlier said the Americans were building five school classes in Tan-Tan.

The state-run news agency also spoke of the humanitarian nature of the marines’ mission.

Inconceivable

Local residents in Tan-Tan have, however, ridiculed the claims that US troops are only serving humanitarian purposes.

“Is it conceivable that American troops have been staying here for months only to build four classrooms and distribute school stationery among children?” Ahmed Ismail, an employee in Tan-Tan, asked.

“Even if this was true, would it take US soldiers the whole summer to build the classrooms!”

The New York Times reported on July 5, 2003, that the US military wants to expand its presence in Africa, where it sees potential havens for alleged terrorist groups.

The Pentagon is seeking to enhance ties with allies like Morocco and Tunisia, gain long-term access to bases in Mali and Algeria and build on aircraft refueling agreements with Senegal and Uganda, the US daily said.

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De toute façon, avec les technologies modernes de communications, ce n'est pas l'emplacement d'un état major qui compte;

Le QG du Centcom qui à 2 guerres sur le feu en Irak et en Afghanistan est en Floride :)

si ce n'est pas l'emplacement d'un état major qui compte alors pour quoi les americains sont a la rechérche d'un emplacement au sahel pour toutes l'afrique.....[11]
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Les Xcom americains n'ont pas pour vocation la gestion d'un conflit comme l'Irak mais l'organisation des forces americaines dans une region bien precise. La proximité permet de nouer des liens avec les pays coopérants donc meilleurs efficacité voila tout. Cela de permet de traiter des problemes sur place ou de réagir plus vite sans bouger toute l'administration. La France est bien divisé en cinq regions terre (je compte pas les DOM TOM car connais pas) pour l'armée. En cas de conflit c'est sur que tout sera dirigé de Paris. Les US font de meme mais au niveau mondial.

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Oui, c'est un peu le principe. Les généraux des commandements régionaux sont comparés à des proconsuls, tellement leurs pouvoirs sont vastes: ils bénéficient d'une autonomie budgétaire sans équivalent dans aucune armée au monde, d'une liberté quasi-totale d'organisation, d'une liberté de gestion, et ils ont la main sur tous les commandements régionaux de l'Air Force, des Marines, de la Navy, des opérations spéciales etc. Et en plus, ils ne rendent des comptes qu'au SecDef et au président, ce qui leur assure une sécurité politique inconnue jusque là. Ces généraux négocient souvent d'égal à égal avec les chefs d'Etats d'une partie de la planète ; et avec l'administration Bush, ils ont carrément tendance à souffler la politesse au State Department, comme au Pakistan par exemple, qui discute avec les généraux du CentCom plutôt qu'avec les diplomates. En fait, les Xcom, ce sont toutes les composantes des armées US, mais en réduction, à l'échelle d'une région.

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Trop instable... Je ne pense pas que les américains souhaitent un Irak bis... Ils leur faudrait d'ailleurs les moyens pour mener une nouvelle campagne militaire, ce qui est loin d'être acquis. Ils ont besoin d'un pays stable et ami qui les accueille de son plein gré (contre compensations éventuelles). Le Soudan et le Darfour sont donc contre-indiqués.
La Libye est tout indiquée, [27] elle a essayé de posséder des ADM et est dirigée par un tyran et dictateur en la personne de Kadhafi ! [44] qui a soutenu le terrorisme autrefois.

De plus, sa population est très faible et elle est estimée à 5.900.754 pour 2006 !!!

Voilà le pays idéal que les Etats-Unis devraient attaquer pour installer des bases militaires. [20]

Mais est-ce que George Pinocchio Bush [29] va être bien conseillé par la CIA [16] ?! [21] [28]

Image IPB

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qui a soutenu le terrorisme autrefois.

aujourd'hui il est menacé lui méme par les terroristes lybien qui le tréte ni plus ni moin d'agent de la ......cia [28]

De plus, sa population est très faible et elle est estimée à 5.900.754 pour 2006 !!!

Voilà le pays idéal que les Etats-Unis devraient attaquer pour installer des bases militaires.

ça j'en doute toutes les population des pays antourent la lybie sans haustile au usa ...j'en sais quelque chose....[30] et puis c la population civile qui va payé...el kadafi sera caché dans les toiléte de sans boumkeur lors de l'attaque[29]

ça sera un veritable tembo ouvert les gis[11]

et puis un pays comme l'algerie n'accéptera jamais l'occupation de son voisin ...le sahara occidental en témoigne[50] , les americains devrent conté avec [22]

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oui au fond el kadafie n'est pas si méchon que ça[28] c juste un cloune qui fait rigolé touts le monde[29] si non je ne voix pas qui voudré de cétte base americaine dans la région.....[11] le malie et le nigére pour des résent économique peut étre la mauritanie pour une reconaissance politique aprés le dernie coup d'état le maroc pour un soutien sur la question du sahara occidental el khadafi n'est pas envisajable pour les americains trop inprévisible l'algerie a déja décliné l'offre pour des résent de souvrinté et enfin la tunisé qui n'a pas une place stratégique dans le sahal qui sera le gagnent [30]

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  • 1 month later...

Normalement le siege devrait etre au maroc [30]

tu a raison hitmoon bien vu,

Une étude du Congrès US qualifie le Maroc de pays «le plus crédible pour abriter» l’Africom sur son territoire.

COMMANDEMENT US EN AFRIQUE

Washington se noie dans les sables du désert,

Washington provoque les pays du Maghreb et risque de les entraîner dans une tornade d’insécurité incontrôlable. «Le Maroc est le pays le plus crédible pour abriter» l’Africom sur son territoire. Cette affirmation émane du Congrès US, rapportée dans un rapport publié et remis aux membres du Parlement. C’est une étude faite par le service de recherche relevant du Congrès américain (CRS). Pour le moment, le rapport prend l’allure d’une manoeuvre destinée à l’exercice d’un forcing sur les pays de la région. Car aucun pays maghrébin ne s’est engagé -jusqu’ici- dans un tel jeu de haute voltige. Le Pentagone a entrepris de négocier avec plusieurs pays africains aux fins de déplacer le commandement militaire qui se trouve en Allemagne vers un pays africain. En tout cas, l’Algérie a repoussé, avec la dernière énergie, l’idée d’installer des bases militaires américaines sur son territoire. La même position a été exprimée par la Libye.

Le secrétaire du Comité populaire libyen, Abdessalam Triki, avait affirmé que «Tripoli et Alger sont d’accord pour opposer un refus total à Washington d’établir un commandement militaire pour l’Afrique». Mieux encore, se référant à une récente publication d’un journal émirati, les deux pays considèrent que l’implantation des bases militaires US dans le coeur du continent «ne sera bénéfique ni pour l’Afrique, ni pour Washington, et encore moins pour la lutte contre le terrorisme». Du côté ouest du Maghreb, certains journaux du Royaume alaouite ont écrit que le Maroc aurait fait la proposition d’accueillir le commandement américain sur son territoire. Le journal Assabah (le Matin) est allé jusqu’à écrire que l’offre marocaine est «officielle», mais avec, toujours, des références US. Vrai ou faux? En tout état de cause, rien du côté officiel marocain ne vient confirmer une telle donne.

En tout cas, ce sera là un haut risque pour la stabilité de la région, livrée déjà à des troubles d’ordre sécuritaire. Djibouti est le premier pays africain à avoir affiché son engagement à abriter le régiment US. Ça ne concorde pas nécessairement avec les intérêts américains qui se concentrent sur la région du Maghreb. Pourquoi? Cette question semble importante. Il paraît, néanmoins, évident, qu’après la controverse née de la volonté américaine d’établir une base militaire américaine en Algérie, que le Pentagone recourt à d’autres pays africains.

Il s’agit de rapprocher le commandement militaire pour l’Afrique, dont le siège se trouve en Allemagne, vers un pays africain aux fins d’être au coeur de l’action dans la guerre que les Etats-Unis mènent aux groupes terroristes. Cela représente, par ailleurs, une ingérence dans les affaires internes des Etats. La même politique US en Orient a conduit à un revers cinglant. Le même scénario est à craindre si les Etats-Unis d’Amérique réussissent de négocier un «bon» positionnement en Afrique.

Hier, certains titres de la presse marocaine donnaient l’aval du Maroc au projet américain comme «presque» acquis. Toutefois, il convient d’être prudent et d’attendre pour voir. Certes, du point de vue américain, il aurait été préférable pour ses objectifs de voir les pays maghrébins unifiés autour d’une question aussi sensible que celle dite de «lutte contre le terrorisme». Selon la presse marocaine, le Pentagone va statuer, en octobre, sur le choix du pays abritant le commandement US. Le journal Assabah est allé jusqu’à rapporter les révélations des responsables américains selon lesquelles «le Maroc a ouvert ses territoires aux USA pour des raisons militaires».

Le même journal a précisé que c’est la première fois que des responsables américains font de telles révélations. Et, c’est l’une des raisons sur lesquelles se serait appuyé le Congrès américain pour qualifier le Maroc «de pays le plus crédible pour abriter l’Africom». A quoi joue Washington? Le président américain, George W.Bush, avait annoncé, le 7 février dernier, que l’Africom devra être fonctionnel à compter de septembre 2007.

Quant au début de ses opérations, George W.Bush avait retenu la date de septembre 2008, soit une année après l’installation du commandement. Ce projet US risque, surtout, de provoquer des tensions qui s’ajouteraient à l’instabilité qui prévaut dans la région maghrébine et subsaharienne. Coutumiers de ce genre de manoeuvres

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