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AFRICOM : Le Centre de commandement des États-Unis pour l'Afrique


Invité grinch

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IL A NOMMÉ LE GÉNÉRAL WILLIAM WARD POUR LE DIRIGER

Bush définit les missions de l’Africom  =(

Le nouveau centre de Commandement des États-Unis pour l’Afrique aura pour mission de coordonner la coopération entre les États-Unis et les pays africains en matière de sécurité, tout en consolidant le soutien du gouvernement des États-Unis aux pays qui sont leurs partenaires

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=80146

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L'Algérie n'a "jamais" autorisé de bases étrangéres sur son sol  :O

Pourquoi donc demande elle des réparations pour le site d'essai d'armes chimique français  qui à fonctionné jusqu'a la fin des années 1970 bien aprés son indépendance ?

C'est plus complexe dans le fait que la France était le pays qui a colonisé l'Algérie, donc cet accord n'entre pas dans le contexte actuel vus que meme quand la France testé ses armes en Algérie indepandante, les algériens refusaient aux sovietique d'exploité Mers El Kebir et refusé de leur ouvrire Boufarik pour leurs bombardier Tupolev. Le meme cas se réedite maintenant avec les USA.

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  • 3 weeks later...

25 juin 2007

L'Africom aura une structure et une mission exceptionnelles

La conférence de presse et l'allocution d'un haut responsable du ministère de la défense

Par Jim Fisher-Thompson

Rédacteur de l'USINFO

Washington - Le nouveau centre de commandement en Afrique (Africom) du ministère de la défense des États-Unis aura une structure et une mission qui sortiront de l'ordinaire, a déclaré à la presse un haut responsable du ministère de la défense, M. Ryan Henry, les 21 et 22 juin.

À l'heure actuelle, les États-Unis consultent des pays africains ainsi que d'autres pays alliés au sujet de la mise en place de ce nouveau centre de commandement, qui devrait entrer en activité à l'automne 2008.

De retour d'une seconde série de consultations au sujet de l'Africom, M. Henry a indiqué qu'il s'était entretenu avec de hauts responsables des ministères de la défense et des affaires étrangères de l'Algérie, du Maroc, de la Libye, de l'Égypte, de Djibouti ainsi qu'avec de hauts responsables de l'Union africaine au cours de sa récente tournée en Afrique. Il a aussi conféré avec de hauts responsables français lors de son arrêt à Paris, où il a également eu des entretiens avec les attachés militaires d'une quarantaine de pays.

« Nous avons donné un aperçu de l'Africom et de sa mission et invité nos interlocuteurs à nous faire part de leurs points de vue (…) car ceux-ci nous sont utiles, alors que nous nous apprêtons à prendre les décisions au sujet de la mise sur pied de ce nouveau centre », a dit M. Henry.

C'est en février que le gouvernement Bush a annoncé son intention de créer l'Africom. Jusqu'ici, les relations du ministère de la défense avec l'Afrique avaient lieu, et continuent d'avoir lieu pour le moment, dans le cadre des centres de commandement européen, central et pacifique des États-Unis. Selon le ministre de la défense, M. Robert Gates, cette division de la tâche constitue « un arrangement dépassé qui remonte à la guerre froide ».

M. Henry a déclaré à la presse que l'objectif de l'Africom n'était pas de faire la guerre, mais « d'œuvrer de concert avec les partenaires africains en vue de la création d'un environnement plus stable dans lequel la croissance politique et économique pourra avoir lieu ».

Il s'agit « d'établir les conditions » nécessaires à un emploi plus efficace de l'aide humanitaire et au développement ainsi que d'aider les États africains à lutter contre le terrorisme.

Une autre série d'entretiens au sujet de l'Africom avec des représentants du Royaume-Uni, de la France et d'autres pays européens devrait avoir lieu cet automne.

Les aspects particuliers du futur Africom

À l'opposé des autres centres de commandement des États-Unis, l'Africom ne serait pas doté d'un siège unique dans un pays africain donné. Son personnel serait réparti dans diverses villes de l'Afrique.

Un autre aspect particulier de ce nouveau commandant devrait être la nomination d'un haut responsable du département d'État en tant qu'adjoint du commandant militaire de l'Africom. Cette personne jouerait plus le rôle d'un conseiller politique que dans les autres centres de commandement, mais ferait aussi partie de la structure du centre de commandement.

M. Henry a réaffirmé que, contrairement aux autres centres de commandement des États-Unis, l'Africom ne serait pas destiné à faire la guerre. Aucune nouvelle base ne sera créée dans le continent africain et aucun nouveau contingent de soldats américains n'y sera envoyé lorsque ce centre entrera en activité avant la fin de 2008.

Sa vocation sera plutôt d'œuvrer de concert avec des pays africains et d'autres partenaires étrangers en vue de contribuer à la solution des problèmes qui compromettent la sécurité à travers le continent.

L'Africom mettra l'accent sur l'aide humanitaire, sur l'action civique, sur le professionnalisme dans les forces armées, sur l'aide à la sécurisation des frontières et des voies maritimes et sur l'intervention en cas de catastrophes naturelles.

« Cela ne veut pas dire que l'Africom jouera un rôle dirigeant en matière de diplomatie et de développement économique. Ce rôle continuera d'être exercé par les ambassadeurs des États-Unis et par l'Agence des États-Unis pour le développement international. »

M. Henry a cherché à réfuter plusieurs fausses idées au sujet des raisons de la création de l'Africom, notamment les idées selon lesquelles les États-Unis chercheraient à avoir des bases pour lutter contre le terrorisme en Afrique, à s'opposer à l'influence économique de la Chine dans ce continent et à exercer un contrôle sur les gisements pétroliers africains.

Le terrorisme constitue un problème en Afrique, et c'est là un sujet de grande préoccupation pour les pays africains, a-t-il dit. Toutefois, la lutte contre le terrorisme n'est pas le principal objectif de l'Africom, et les États-Unis n'ont nullement l'intention d'envoyer des soldats ou de créer des bases dans ce continent à cet effet.

À propos du rôle grandissant de la Chine dans l'économie des pays africains, M. Henry a déclaré : « Nous sommes disposés à œuvrer de concert avec la Chine n'importe où dans le monde. Si la Chine réussit, le reste du monde réussira. Toutefois, nous nous attendons à ce que la Chine (…) soit un partenaire international responsable et qu'elle agisse en conséquence. »

En ce qui concerne les grandes richesses naturelles de l'Afrique, dont le pétrole, il a dit : « Nous pensons qu'il est important pour le monde et pour les Africains que ceux-ci soient en mesure de vendre leurs produits sur le marché mondial de manière à exploiter les avantages économiques de ce commerce. »

Les Africains, et non les Américains, en seront la garantie. La coopération avec les pays africains pour les aider à se doter des capacités nécessaires pour assurer la sécurité des installations pétrolières et du transport des hydrocarbures est l'un des grands objectifs de l'Africom.

Image IPB

L'Algérie refuse l'aide étrangère pour lutter contre le terrorisme,

Dans sa lutte contre les terroristes du GSPC –devenu Al-Qaida pour le Maghreb- Alger entend agir seul. « Nous avons fait la lutte contre le terrorisme seuls et maintenant nous n'avons pas besoin de forces étrangères pour le faire. Nous n'acceptons pas de base militaire étrangère sur notre territoire », a dit le ministre de l'intérieur Yazid Zerhouni.

Cette réponse est destinée aux Américains. Ces derniers qui souhaitent installer une base militaire près de Tamanrasset, dans l'extrême sud du pays, font depuis quelques mois le forcing auprès des pays de la région pour les convaincre d’accueillir des troupes américaines sur leur sol. Officiellement, les Etats Unis veulent établir une base militaire dans cette région pour surveiller et lutter contre les groupes terroristes présents dans le Sahel.

Mais Alger continue de refuser cette proposition. Raison officielle invoquée par le gouvernement : la lutte contre les groupes armés doit être menée par les forces armées algériennes, expérimentées dans ce domaine. « La lutte contre le terrorisme n'est pas l'affaire des armées classiques », a soutenu M. Zerhouni. Alger n'a également pas accueilli favorablement le projet américain de créer un commandement militaire pour l'Afrique. Pour les Algériens, c’est aux Africains de prendre en charge leurs problèmes dans le cadre des organisations existantes comme l'Union Africaine.

Toutefois, le gouvernement algérien a accepté une aide logistique américaine (photos satellites, renseignements) pour traquer les groupes armés et les contrebandiers d'armes et de drogue. Les frontières sud du pays sont devenues une véritable passoire pour les contrebandiers et les groupes armés.

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Cela faisait partie des accords d’Evian ainsi que les essais nucléaires jusqu’en 1963 après la protestation du gouvernement Algérien, d’ailleurs c’est a ce moment là que la France annonce son intention de construire une base d’essais nucléaires sur l’Atoll de Mururoa

exact!

"III. DU RÈGLEMENT DES QUESTIONS MILITAIRES

Si la solution d'indépendance de l'Algérie et de coopération entre l'Algérie et la France est adoptée, les questions militaires seront réglées selon les principes suivants :

- Les forces françaises, dont les effectifs auront été progressivement réduits à partir du cessez-le-feu, se retireront des frontières de l'Algérie au moment de l'accomplissement de l'autodétermination ; leurs effectifs seront ramenés, dans un délai de douze mois à compter de l'autodétermination, à quatre-vingt mille hommes ; le rapatriement de ces effectifs devra avoir été réalisé à l'expiration d'un second délai de vingt-quatre mois. Des installations militaires seront corrélativement dégagées ;

- L'Algérie concède à bail à la France l'utilisation de la base de Mers El-Kébir pour une période de quinze ans, renouvelable par accord entre les deux pays ;

- L'Algérie concède également à la France l'utilisation de certains aérodromes, terrains, sites et installations militaires qui lui sont nécessaires."

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/algerie-accords_d'Evian.htm

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  • 3 weeks later...

« Africom » vraisemblablement au sahel

L’appareil diplomatique américain en pleine tractation

Les exercices d’entraînement multilatéraux encadrés conjointement par les Etats-Unis et le Mali baptisés « FLINTLOCK 2007 » ont débuté lundi, a-t-on appris de rapports en prévenance de Bamako; Washington présente ces exercices comme « une aide afin de maîtriser les technologies de l’information pour nous permette d’opérer avec un groupe de personnes disséminées géographiquement».

Ces manœuvres sont connus pour avoir comme mission principale l’assistance des pays, dits « partenaires » par les américains, dans la région de l’Afrique subsaharienne, à planifier et exécuter les systèmes de commandement, de contrôle , et de communication dans le cadre de missions humanitaires et de maintien de la paix ainsi que la gestion des catastrophes, mais ces exercices interviennent quelques semaines avant la désignation, octobre prochain, des pays qui abriterons le commandement éclaté de « Africom » prévu dans un seul pays dans une version antérieure.

Une dépêche de l'agence panafricaine d'information (PANA), rapporte que les contingents de l’Algérie, le Maroc, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, la Tunisie, la Mauritanie, le Sénégal, la grande Bretagne, la hollande, la France, et le canada ont pris part au exercices sans qu'aucune absence ne soit signalée.

« FLINTLOCK 2007 » est le troisième volet d’une série d’exercices militaires effectués dans la région subsaharienne en l’espace de deux ans; une région considérée par Washington comme «  le repère des organisations terroristes et des trafiquants d’armes ». En dépit du manque d'enthousiasme officiel, publiquement exprimé, des pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne à l’égard du projet "Africom", le commandement militaire américain vise par ce rapprochement d'afficher sa détermination à réaliser son « rêve américain » dans la région sous couvert de la lutte contre l’immigration clandestine et le trafique de drogue ainsi que le contrôle des frontières et la lutte antiterroriste, pour garantir la stabilité de la région.

Le sous-secrétaire adjoint principal à la Défense chargé des Affaires politiques M. Ryan Henry a reçu une réponse négative de la part de hauts responsables aux ministères de la défense et des affaires étrangers de l'Algérie, le Maroc, la Libye, l’egypte et le Djibouti ainsi que de la part de responsables à l’union africaine. La première salve des discussions qui s’est tenue à Paris, réunissait d’autres pays dont le Nigeria, l’Afrique du sud, le Kenya, ethiopie, le Ghana, et le Sénégal, ce qui laisse à penser que les exercices militaires se déroulant dans plusieurs pays du sahel, visent à apporter les dernières retouches à "Africom" qui nécessite le concours de plusieurs Etats afin d'installer son commandement.

Ces manœuvres militaires coïncident avec une session d’entraînement conjointe, entre les forces armées et les forces de sécurité de la Mauritanie et des Etats-Unis qui se déroule sur un mois dans la province du bassin orientale au frontière du Mali; d’autre part une délégation d’officiers américains est en Tunisie depuis le week-end dernier dans le cadre des formations militaires de l’Université "Capstone" et de coordination sécuritaire entre les deux pays. A noter que l’amiral Edmund Giambastiani Jr adjoint au chef d’état-major américain a effectué une visite en Tunisie la semaine passée en prévision des réunions de la commission militaire commune, d'autre part l'adjoint au secrétaire d'état chargé du moyen orient M. David Welsh est attendu en Libye pour effectuer des discussions préliminaires avec de hauts responsables afin de paver le terrain pour la visite du secrétaire d'état américain Condoleezza Rice  prévue en octobre prochain.

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  • 4 weeks later...

"Des rebelles touaregs ont ouvert le feu mercredi sur un avion militaire américain qui apportait des vivres à des troupes maliennes en lutte contre les insurgés dans l'extrême nord du pays" :

http://www.ledevoir.com/2007/09/14/156687.html

Terrorisme, banditisme ou secessionistes ???

http://www.lemali.fr/securite/insecurite/quand-bahanga-defie-la-republique-200709148435.html

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Pas sur, la, il s'agit juste d'aide à une armée du Sahel comme ils l'ont fait avec le Tchad qui à lutté contre un groupe venue d'Algérie il y a quelques mois. Il y a un accord avec entre les Etats Unis et quasiment tout les gvt de la région pour lutter contre le terrorisme, et certains d'entre eux en profitent pour classifié leurs adversaires "nationaux" commes des sbires d'al queda pour bénéficier de l'aide militaire US.

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donc la base us serait surment au mali . et encore une fois les américains vont marchaient sur les plat bon de la france   =D

On n'a pas de base militarie au Mali.

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  • 1 month later...

moi je sent bien djibouti

j avais il me semble lu cette piste sur un dsi et il faut dire que pour etre sur place la base US se repand a la vitesse grand V elle a grandi de 20 % depuis 2005 et recoit quand meme un c5 en ravitaillement chaque semaine...

Djibouti a un avantage, celui d'etre proche de la Somalie, du Soudan et de la péninsule Arabique... mais implanter la base de ce coté ne serait pas tres avantageux: Eloigné du Maghreb et du Sahara (Islamisme) et du golfe de Guinée (routes du petrole), principales préoccupation des US... ceci en parlant du pole opérationnel, car l'AfriCom avant tout est une administration, et si c'est pour etre du coté de Djibouti je la verrais mieux au Kenya: Pas mal d'organes US dejá presents et un solide allié qu'il faudra empecher de tomber dans la sphere d'influence chinoise qui est entrain de s'etendre sur l'Afrique.
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je propose mes chiottes pour l'AFRICOM :D

Non serieux je crois qu'ils vont essayer de faire du forcing encore une fois dans les pays qui ont déja été consulté. Quand ils n'ont pas ce qu'ils veulent, les americains commencent à sortir le chequier et à faire quelques promesses loufoque.

Une fois installé, c'est un mariage forcé, la corde au cou. Le divorce par consentement mutuel ou par acceptation du principe de la  du mariage ca ne les connais pas. Comme ils ne sont pas du genre à alterer le lien conjugal, il ne reste plus qu'un divorce pour faute (iran, iraq, corée du nord) et là ca fait tres tres mal !!!

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Apres s'être fait jetés comme des loques par un peu tout le monde, il ne reste plus grand choix aux States. Donc L'Africom pourrait être au Djibouti, ou si ils bavent apres le pétrole alors Sao Tomé et Principe pourrait etre le bon choix! De plus que ce pays n'oserait pas dire NON (:lol:)à ce genre de propositions. La situation stratégique de cet archipel permettrait aux USA de garder un oeil sur toute la région........

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  • 2 months later...

Le Maroc aurait accordé un site à une base militaire américaine       

Actualités - Sécurité - conflit 

L'économiste français, Michel Rogalski, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a révélé ce jeudi à Dakar, à l'occasion d'un colloque international sur les relations entre l'Europe et l'Afrique, qu'un accord serait intervenu tout récemment entre les Etats-Unis et le Maroc pour l'installation du 6ème commandement régional militaire américain (AFRICOM) dans le sud du royaume chérifien.

"Après avoir longtemps cherché un pays d'accueil pour son siège et essuyé plusieurs refus dont ceux de l'Algérie, du Nigeria et de l'Afrique du Sud, il semble qu'un accord a été trouvé avec le Maroc qui accorderait à l'AFRICOM une base dans le sud du pays", a déclaré M. Rogalski, précisant que l'information datait déjà "de quelques jours".

M. Rogalski donnait une communication sur le thème "Afrique/Etats- Unis : une relation singulière", dans le cadre d'un colloque international organisé par la Fondation Gabriel Péri, présidée par le sénateur français, Robert Hue, et le Parti pour l'indépendance et le travail (PIT) du Sénégal, et dont le thème principal est "l'Afrique et l'Europe dans la nouvelle géopolitique mondiale".

Selon le chercheur de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) du CNRS, de grosses interrogations entourent les effectifs de l'AFRICOM et ses missions, mais dit-il cependant, "il est présenté comme une innovation institutionnelle civilo-militaire, car il sera co-géré avec des civils du département d'Etat américain et des agences d'aide économique".

Le 6ème commandement régional militaire américain (AFRICOM) qui est actuellement basé à Stuttgart en Allemagne et qui sera transféré donc dans le sud du Maroc, à en croire M. Rogalski, disposerait d'un "budget de 50 milliards de dollars et deviendra le point de passage obligé de la relation entre l'Afrique et les Etats-Unis avec une compétence extra-militaire affirmée".

L'installation de l'AFRICOM au Maroc ne serait pas un fait nouveau, car le royaume alaouite avait déjà autorisé en 1983 les Etats-Unis à édifier une base aérienne à Ben Jarir (environ 60 km de Marrakech), selon Rogalski.

Pour l'économiste français, l'Afrique représente pour Washington un intérêt non négligeable.

"Dans dix ans, 25% du pétrole importé par les Etats-Unis viendra d'Afrique, contre 18% actuellement, dépassant déjà les quantités de pétrole importées du Moyen-Orient estimées à 17%", a-t-il affirmé.

Panapress 

http://www.afriquenligne.fr/actualites/securite-%11-conflit/le-maroc-aurait-accorde-un-site-a-une-base-militaire-americaine-2008012415629/

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  • 8 months later...

Le 1er octobre dernier le Département de la Défense des Etats-Unis a annoncé l'activation du Commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique (USAFRICOM), le sixième commandement géographique unifiée dans la structure des commandements unifiés du Département de la Défense.

«La création d'USAFRICOM représente notre reconnaissance du rôle important que l’Afrique joue dans les affaires mondiales, » a déclaré Robert M. Gates, le Secrétaire de la Défense des Etats-Unis. « Nous travaillerons avec les gouvernements africains pour préserver la paix et la stabilité dans le monde, et pour cela nous serons attentifs aux expériences des gouvernements et des militaires africains sur la meilleure façon d’agir.»

Basé à Stuttgart en Allemagne et disposant de personnels affectés aux ambassades et aux missions diplomatiques américaines dans de nombreux pays africains, le Commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique coordonnera les relations de militaires-à-militaires entre les Etats-Unis et 53 pays africains, ainsi que les organisations de défense et de sécurité africaines.

Le Commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique développera une coopération plus étroite entre les differents agences du gouvernement américain en incluant des représentants des autres agences au sein de son organisation. Ces fonctionnaires ne sont pas des officiers de liaison. Ils sont des membres entièrement intégrés du personnel du commandement. Les officiels des Départements d'Etat, du Trésor et du Commerce, de l'USAID, et d'autres agences apportent de nouvelles perspectives et points de vue de sorte que les forces armées des Etats-Unis puissent donner un appui plus efficace aux initiatives du gouvernement américain en Afrique. Dans les années à venir, le commandement recherchera des partenaires internationaux, y compris des militaires de pays africains, pour rejoindre le personnel du quartier général.

Établi en octobre 2007, le commandement a d’abord eu pour objectif de créer une organisation dévouée aux partenariats de long terme. A partir d’octobre 2008, le Commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique se concentrera sur la gestion des centaines d'activités héritées des trois commandements régionaux qui ont précédemment coordonné les relations militaires des États-Unis en Afrique.

La Mission du Commandement des Etats-Unis d’Amérique pour l’Afrique : Le Commandement des Etats-Unis d’Amérique pour l’Afrique, en association avec d'autres agences gouvernementaux des États-Unis et des partenaires internationaux, conduit des engagements sécuritaires soutenu à travers des programmes militaire-à-militaires, des activités organisé par des forces militaires, et d'autres opérations militaires selon la direction des ces supérieurs pour favoriser un environnement africain stable et sur à l'appui à la politique étrangère des États-Unis.

http://www.africom.mil/indexFrancais.asp

Vous remarquerez que le site est en Français !

L'info sur le site américain du département de la défense :  http://www.defenselink.mil/home/features/2008/0908_africom/

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