Réacteurs nucléaires civils et militaires

[general]

Il y a-t'il des nouvelles sur l'éventuelle acquisition du VVER russe ou le marché est-il encore ouvert? Je doute que la Russie remporte ce marché, la France est en meilleure position pour fournir un réacteur au Maroc.

Tout et encore possible, mais bon la Russie et trés biens placé aussi...

[scorpion-rouge35]

Il y a-t'il des nouvelles sur l'éventuelle acquisition du VVER russe ou le marché est-il encore ouvert? Je doute que la Russie remporte ce marché, la France est en meilleure position pour fournir un réacteur au Maroc.

la france et les européen sont entrain de perde touts le marché maghrébin du nuclear au profie des russe , americain , chinois..ect[21]

je me demande commend ça se fait......l'europé est la plus proche du maghrébe[38]

L'Algérie et les Etats-Unis signeront un protocole d'accord sur la coopération nucléaire

ALGÉRIE - 9 mai 2007 - XINHUA

Alger et Washington singeront début juin prochain à Alger "un protocole d'accord dans le domaine de la coopération nucléaire", a indiqué le ministre algérien de l'Energie et des Mines Chakib Khelil, en visite aux Etats-Unis, cité mercredi par la presse locale.

Ce document prévoit la mise en place des mécanismes de coopération et d'échanges multiformes, à travers notamment le formule des "laboratoires soeurs", selon la même source.

Il permettra aux organismes et centres de recherche algériens opérant dans le secteur nucléaire de "quantifier les résultats et de mesurer les expériences engrangées", et de "bénéficier de l'expertise et des avancées technologiques des Etats-Unis", à travers des programmes de coopération et des actions de partenariat, a précisé la même source.

Le ministre algérien effectue depuis mardi une visite aux Etats-Unis où il doit prendre part aux travaux de la 15ème session de la Commission des Nations unies pour le développement durable et présider également un symposium organisé par le Conseil d'affaires Etats-Unis-Algérie sur l'énergie.

[Dario]

la france et les européen sont entrain de perde touts le marché maghrébin du nuclear au profie des russe , americain , chinois..ect[21]

je me demande commend ça se fait......l'europé est la plus proche du maghrébe[38]

- Si les Russes remportent le marché au Maroc, c'est que les conditions posées par les Français pour l'utilisation du nucléaire ne satisfont pas le Roi ; en clair cela signifie que le Maroc veut la bombe à terme et les occidentaux ne sont pas forcément prêts à lui fournir. Mais j'ai quelques doutes sur cette version de l'histoire qui me paraît un peu trop claire considérant l'opacité naturelle du secteur du nucléaire.

- Les Américains ont une politique de promotion du nucléaire civil, suivant en cela les principes du TNP. Ils pensent qu'en contrôlant l'installation du nucléaire civil, ils diminueront les probabilités de prolifération du nucléaire militaire. Cela passe donc paradoxalement par la multiplication de réacteurs civils.

- Il faut préciser aussi qu'il existe des liens forts entre l'armée algérienne et certaines administrations américaines, ces liens datant en réalité d'avant 1962.

[Eagle]

je ne pense pas a la premiere hipothese aussi, il s'agit d'une problematique civil, deja actuellement le maroc a un gros probleme energetique, pour y faire face, le gouvernement etudie la possibilité de mettre en place pour la premiere fois l'usage de lheure d'ete (gmt+1) il sagit bien sur d'une mesure a court terme, les mesures a long terme sont bien sur la construction de plus de barrage et surtout le choix du nucleaire civil car vu l'augmentation fulgurante de la consomation on risque d'avoir de gros problemes si aucune mesure serieuse n'est prise pour 2020.

[general]

- Si les Russes remportent le marché au Maroc, c'est que les conditions posées par les Français pour l'utilisation du nucléaire ne satisfont pas le Roi ; en clair cela signifie que le Maroc veut la bombe à terme et les occidentaux ne sont pas forcément prêts à lui fournir. Mais j'ai quelques doutes sur cette version de l'histoire qui me paraît un peu trop claire considérant l'opacité naturelle du secteur du nucléaire.

- Les Américains ont une politique de promotion du nucléaire civil, suivant en cela les principes du TNP. Ils pensent qu'en contrôlant l'installation du nucléaire civil, ils diminueront les probabilités de prolifération du nucléaire militaire. Cela passe donc paradoxalement par la multiplication de réacteurs civils.

- Il faut préciser aussi qu'il existe des liens forts entre l'armée algérienne et certaines administrations américaines, ces liens datant en réalité d'avant 1962.

Voilà sa rentre en compte aussi, car techniquement parlant si nous avons les moyens d'un central russe ont a aussi les moyens d'avoir une central Francaise, il y'a une différence de prix mais vue les relations entre les deux sa aurais pas déranger Rabat plus que sa d'opter pour le réacteur Francais , oui je pense aussi qu'a therme il souhaiterais se doter de la bombe et avec les russe y'a vraiment pas de probléme, mais avec les Francais.......

D'ailleur je sais plus a quelle époque je crois que feux Hassan2 a essayer d'acheter quelque téte nucléaire ( je me rapelle plus a quelle pays )

mais bref a la fin sa me c pas fait.

[Eagle]

je ne crois pas a l'histoire d'utiliser les reacteur civil pour du nucleaire militaire surtout pour un pays comme le Maroc, faut pas oublié qu'il ya des inspections et que en plus le Maroc est signataire du traité de non proliferation ca reviendrai a renier ce traité, de plus l'argument que j'ajouterais et qui me parrait le plus logique : le Maroc n'en a pas besoin militairement. Sans bien sur ajouter le prix economique que cela infligerais..

la seule chose qui pourait nous pousser a vouloir en avoir c'est que l'Algerie s'en dote et la c'est une autre histoire car ca a très peut de chance d'arriver.

sinon pour en revenir au sujet des reacteur civil un article qui me parrait tres interessant sur les besoins energetique du maroc (8% d'augementation annuellement).

Le réacteur de recherche de la Mâamora entré en activité

En ce mois de mai de l’année 2007, le Maroc est (enfin) entré dans l’ère du nucléaire. Le réacteur de recherche, un Triga Mark II de fabrication américaine d’une puissance de 2 Mégawatts (MW), installé au Centre d’Etudes Nucléaires de la Mâamora (CENM), est entré en activité cette semaine. Ce n’est pas encore la production d’énergie électronucléaire, ni même un réacteur de puissance pour le dessalement de l’eau de mer, mais c’est déjà un énorme pas en avant en matière d’utilisation pacifique de la fission atomique.

Les chercheurs, universitaires et ingénieurs nucléaires, marocains disposent enfin de l’outil dont ils ont longtemps rêvé, pouvant déjà produire des radioisotopes à usage médical, jusqu’ici importés.

Cela fait près d’un demi siècle que les technologies nucléaires sont appliquées au Maroc, aussi bien en médecine qu’en industrie. Ce secteur demeure, toutefois, peu connu du grand public qui n’entend souvent parler, à travers les médias, que des tensions internationales que soulèvent les applications militaires du nucléaire.

Pour remédier à cette méconnaissance, l’Association des Ingénieurs en Génie Atomique du Maroc (AIGAM), en partenariat avec l’Association Marocaine de Radioprotection (AMR), le Groupement Marocain de la Technologie des Réacteurs (GMTR) et l’Association Marocaine de la Physique Médicale (AMPM), a organisé, à l’intention de la presse, une journée d’information pour "éclairer l’opinion publique et contribuer aux débats nationaux où les technologies et les sciences nucléaires peuvent constituer des solutions techniques, économiques et environnementales", selon les propos de M Abdelhamid Mekki-Berrada, premier ingénieur atomiste morocain, président fondateur de l’AIGAM, nommé également par le Premier ministre président de la commission nationale de la sûreté nucléaire.

Au Maroc, l’avenir est au nucléaire. Le pays n’est pas producteur d’hydrocarbures qu’il achète de plus en plus cher. L’espoir de trouver du pétrole a d’ailleurs contribué à retarder le programme nucléaire marocain, "alors que l’éventuelle découverte d’hydrocarbures sur le sol national pourrait constituer une source de devises pour un Maroc déjà producteur d’énergie électronucléaire", estime M Jawad Tajmouati, ingénieur atomiste.

Le 30 octobre 2006, le premier débat national sur l’énergie a mis l’accent sur trois principes fondamentaux qui doivent guider la polotique du Maroc en ce domaine. Il s’agit d’assurer un approvisionnement sûr et suffisant, des marchés et des prix compétitifs et un développement durable. Le nucléaire a, justement, l’avantage d’être une source d’énergie propre, abondante et compétitive.

Un kiloWatt/heure (kWh) d’énergie électronucléaire revient à 0,312 Dhs alors qu’une centrale thermique qui fonctionne au charbon produit de l’énergie élèctrique à 0,352 Dhs et au gaz à 0,385 Dhs. 1000MW, soit 9 milliards de kWh, nécessite 80 à 100 tonnes d’uranium enrichi. Pour produire la même puissance, il faudrait 2,3 millions de tonnes de charbon ou 1,9 million de tonnes de pétrole, 1,4 milliard de m3 de gaz, 3.500 éoliennes d’un MW, de 70m de diamètre et d’au moins 100m de hauteur ou encore 100km2 de panneaux solaires !

En 2006, les besoins de l’ONE étaient d’une puissance appelée de 3760MW et d’une énergie appelée de 21 milliards de kWh. Les prévisions de croissance sont de 8% par an, développement économique oblige. En raison du renchérissement des hydrocarbures et de l’épuisement prévu des réserves, la tendance mondiale est au retour au nucléaire, après une brouille due aux inquiétudes que suscite cette source d’énergie.

Il existe actuellement 441 réacteurs, en activité dans 31 pays, qui produisent 17% de l’électricité mondiale. Le Maroc dispose déjà d’une étude de faisabilité pour la construction d’une centrale nucléaire et même des sites potentiels pour l’accueillir ont été identifiés. Outre la production d’énergie électronucléaire, le dessalement de l’eau de mer constitue une autre motivation au recours à la fission de l’atome.

Le programme nucléaire marocain se distingue par sa démarche légaliste et transparente. Le pays est signataire du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et a signé ou ratifié 8 conventions de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique. La loi cadre qui régit ce secteur est celle du 12 octobre 1971, outre les décrets d’application de 1994 sur le contrôle des installations nucléaires, de 1997 sur la protection contre les rayonnements ionisants et 1999 qui autorise la construction du Centre des Etudes Nucléaires de la Mâamora.

Toutes les infrastructures nucléaires marocaines sont conformes aux normes de sûreté établies par l’AIEA. Le Maroc dispose, en outre, d’un accord de coopération bilatérale en ce domaine avec les Etats-Unis d’Amérique, pays qui a d’ailleurs fourni le premier réacteur de recherche national

source

[general]

eagle tu sais biens que l'Algérie souhaite avoir la bombe, tu sais oui ont et signataire du traité de non proliferation, mais nous par exemple si ont souhaite vraiment se doter d'uranium par exemple, ya plus qu'a se doter des moyens pour extraire l'uranium du phosphate avec toute les réserves immense dont nous disposons en phosphate sa serais moin compliqué pour nous d'avoir de l'uranium que certains.

[Eagle]

le soucis c'est pas seulement de disposer de l'uranium mais c'est de l'enrichir a hauteur de 90% ce qui necessite des centrifuseuges assez complexe en grand nombre sans parlé des couts que cela demandera mais aussi il faut savoir que cela prend plusieurs années. L'Algerie dispose, en effet des possibilité de fabriquer l'arme nucleaire, dailleur deux réacteurs nucléaires sont deja utilisé dont un qui inquiéte le plus, il s'agit d'un réacteur construit en coopération avec la Chine à Aïn Oussera au sud d’Alger en 1993, il a une capacité de 15 MW qui pourrait être poussée à 40 MW et permetrait a court terme d'acquerir assez de plutonium pour envisager de lancer un programe de bombe nuke. Mais je ne pense pas que l'Algerie oserait se lancer dans cette perspective sachant quelle est signataire du TNP, sachant aussi que si cela venait a se savoir son voisin lancerai un tel programme. Apres c'est une question de bonne volonté...