Armée de l'air des E.A.U

[prof.566]

je me répète, UNE et une seule info officieuse...

[debonneguerre]

Sans compter qu'il est fait mention de Transferts de Tech + importants 

Par contre elle a fait son tour cette info, c'est un gars pas du tout amateur d'aéro qui m'en a parlé (sachant que ça m'intéressait)..étonnant.

[Nenel]

Je voudrais vous rappeler que ce fil est: ARMÉE DE L'AIR DES EAU.

[xav]

5 of 6 Mirage 2000-9 in transit in Lajes (09-01-13) on the way to the USA to participate in Red Flag.

Dash-8 Q300 MPA

[Claudio Lopez]

Voilà les discussions reprennent "sérieusement" entre les E.A.U et Dassault . =)

Apparemment François Hollande a été convaincant. =)

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130120trib000743584/rafale-les-negociations-ont-repris-entre-les-emirats-arabes-unis-et-dassault-aviation.html

Certes l'article de Michel Cabirol est très similaire à celui écrit il y a 1 semaine lors de la visite de notre président mais il y a néanmoins une petite mise à jour. =)

Mais bon, d'après moi, les discussions ont beau reprendre , les émiraties malins comme des singes, n'attendent qu'une chose : Que le contrat indien soit signé !

En effet, fin commerçants, là ils seront en position de force pour réclamer une ristourne à Dassault qui sera dans l'obligation de revoir son prix  (légèrement) à la baisse.

[DarkSablo]

En quoi seraient en position de force APRES la signature du contrat indien (moi j'aurai pensé le contraire, moins de pression sur Dassault, 18 appareils -> 1.5 an de production, rentrée financière).

[debonneguerre]

Il veut dire que les EAU se serviront des bases de prix du contrat indien pour tirer leurs conditions à la baisse.

Bon après faut pas rêver ils vont pas avoir le prix unitaire d'un contrat de 126 unités pour un contrat de 60 unités seulement.

[glitter]

En quoi seraient en position de force APRES la signature du contrat indien (moi j'aurai pensé le contraire, moins de pression sur Dassault, 18 appareils -> 1.5 an de production, rentrée financière).

Il y a deux points de vue.

D'un coté, d'un point de vue production, une bien plus grande série peut permettre de réduire les coûts, et les UAE doivent se dire qu'ils n'ont qu'a attendre pour profiter de cet état de fait.

D'un autre coté, Dassault n'a plus la même urgence à signer aux Emirats et souhaite garder des marges sur ses ventes.

[DarkSablo]

Il veut dire que les EAU se serviront des bases de prix du contrat indien pour tirer leurs conditions à la baisse.

Bon après faut pas rêver ils vont pas avoir le prix unitaire d'un contrat de 126 unités pour un contrat de 60 unités seulement.

Oui 2 contrats différents, 2 prix différents ;)

[Claudio Lopez]

Il y a deux points de vue.

D'un coté, d'un point de vue production, une bien plus grande série peut permettre de réduire les coûts, et les UAE doivent se dire qu'ils n'ont qu'a attendre pour profiter de cet état de fait.

C'est exactement cela, une plus grande série produite réduit forcément les couts, c'est une loi industrielle universelle connu de tous !

Et c'est ce que cherche les émiraties, vus qu'ils ne sont pas pressés et vus que le contrat indien semble en bonne voie alors pourquoi signer de suite le contrat vus que les rafales vont revenir moins cher d'ici quelques mois avec ce mega contrat !

D'un autre coté, Dassault n'a plus la même urgence à signer aux Emirats et souhaite garder des marges sur ses ventes.

On est d'accord, Dassault reste une entreprise privée  et voudra faire son beurre aussi sur ce contrat, c'est pourquoi la réduction restera "marginale" .

Mais bon même dans les poches bourrées de tunes d'un émiratie, 300 millions d'euros de réduction reste de l'argent .(le chiffre de 300 millions a été donné au pifomètre).

Et que pour leur orgeuil soit sauf, il faudra leur donner cette impression que c'est eux qui ont gagné au change même si bien sur qu'ils vont payer leur rafale plus cher que les indiens étant donné qu'ils veulent avoir un Rafale "NG".

[debonneguerre]

Ouais enfin c'est vraiment l’aéronautique alors, hein, parce que en termes de business, se servir du fait que le fournisseur a fait une belle vente avant pour obtenir un prix équivalent à cette vente sur une série plus petite, ..ahah..

On parle plus de business mais d'amortissement de programmes, ces émiratis sont un brin pervers, et nous on est des fournisseurs qui tirent la langue.

T'en trouveras pas beaucoup de boites dans le privé, avec lesquelles tu vas négocier un prix à la baisse sur ce raisonnement.

Les économies d'échelle au volume, par série, c'est une série à la commande ou au client, c'est pas une série sur la durée de vie du produit, sans blagues.

L’aéronautique militaire c'est un marché à part, qui repose sur d'autres logiques.

Pour nous le but c'est d'en vendre pour amortir le programme, les autres le savent, alors ca devient un levier de négo pour eux.

A chacun sa croix.

Et d'ailleurs, je suis a peu prés sur que LM n'a jamais négocié un contrat sur de telles bases.

[Claudio Lopez]

Bah non !

Dassault ne joue pas dans la même catégorie que Lockeed !

Lockeed a derrière lui toute la puissance américaine qui leur permet de "vendre" (forcer à acheter)à leurs "alliés" (vassaux) des avions hors de prix aux qualités incertaines  et toujours en cours de développement .

Inutile de vous préciser à quel avions je fais allusion. =)

Tout ça pour dire que Dassault, tout comme EADS et SAAB sont obligés de faire tout un tas de rabais, de compromis politique/économique et de transfert de technologie pour vendre.

[debonneguerre]

C'est clair, et LM n'aurait jamais la force de frappe qu'il a sans les commandes du pentagone.

Il n'y a aucune logique de marché privé dans ce marché des jets de combats.

[artyparis]

Baisse de prix si contrat indien remporté?

Y a un autre point de vue: "on n'

[zx]

Vu le peu de crédit que je porte à tatical report,  Visiblement l'inde travaille le sheikh. bien bien bien

http://www.tacticalreport.com/view_news/UAE:_Sheikh_Mohammad_Bin_Zayed_and_the_Rafale_deal_with_India/2467

UAE: Sheikh Mohammad Bin Zayed and the Rafale deal with India (40 credits)

Posted on: Thu, Feb 02, 2012

Crown Prince of Abu Dhabi and Deputy Supreme Commander of the UAE Armed Forces General Sheikh Mohammad Bin Zayed Al Nahyan is said to be wondering how Dassault worked on the Rafale deal with India. The following 386-word report sheds light on the reaction of Sheikh Mohammad as well as on that of the UAE Air Force (UAEAF). It also tells whether the Emiratis will be influenced by this deal or not.

[MH]

Livraison du premier des trois A330MRTT.

http://www.airbusmilitary.com/LatestNews/tabid/176/ArticleID/248/ArtMID/681/Airbus-Military-delivers-first-A330-MRTT-to-United-Arab-Emirates.aspx

[Philippe Top-Force]

Même les suisses en parlent http://psk.blog.24heures.ch/archive/2013/02/06/les-eau-recoivent-le-premier-a330-mrtt.html

[prof.566]

Bon, c'est du tactical report....

UAE: Libya, France in talks on the Emirati Mirages? (40 credits)

Posted on: Thu, Feb 07, 2013

There is a talk again about contacts between France and Libya on an agreement concerning the Mirage fighter jets in service with the UAE Air Force (UAEAF). The following 432-word report sheds light on the subject and tells what about the French-Libyan contacts and what about the agreement in question. It also tells what about the Emirati reaction. [Partly reproduced in Tactical Weekly (Issue No 20/06 – Feb. 8, 2013)]

[debonneguerre]

Ceux là aussi ils nous auront faits danser la samba.. :-[

[zx]

Défense : pourquoi les groupes français sont en difficulté aux Emirats Arabes Unis

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130216trib000749216/defense-pourquoi-les-groupes-francais-sont-en-difficulte-aux-emirats-arabes-unis.html

Certes, les Emirats arabes unis (EAU) restent un des très bons clients des groupes d'armement français sur la dernière décennie mais les prises de commandes se sont raréfiées ces quatre dernières années : 310 millions en 2009 ; 183,3 millions en 2010 ; 275,1 millions en 2011. En 2012, les chiffres ne sont pas disponibles mais ils ne sont pas bons. Loin en tout cas des niveaux atteints en 2008 (491,5 millions) et 2006 (606 millions) et surtout en 2007 (894,4 millions). Et ce alors que les Emirats, qui sont situés face à l'Iran, sont restés en tête des importateurs mondiaux ces dernières années. En 2010, l'Arabie saoudite, l'Inde et les Émirats arabes unis assuraient ainsi à eux seuls le tiers des importations mondiales. Dans une interview accordée fin octobre au Parisien, le ministre de la Défense, rappelait, de retour d'Abu Dhabi, que "les EAU, qui effectuaient 70 % de leurs dépenses militaires en France, ont fait passer ce pourcentage à 10 %". Pour autant, faut-il rappeler les chiffres extrêmement bas des prises de commandes en 2004 (85,1 millions) et 2005 (41,8 millions) pour nuancer l'inflexion de la trajectoire des exportations d'armement des groupes français vers Abu Dhabi.

Toutefois, ces mauvais chiffres des quatre dernières années commencent à se faire ressentir sur les livraisons des matériels de guerre français aux forces armées émiraties : 257,9 millions en 2010 et 271,1 millions en 2011. Contre par exemple des flux de 653,7 millions en 2007 et 674,6 millions en 2006. En dépit de ce net effritement des exportations françaises aux Emirats, Abu Dhabi reste l'un des principaux clients de la France sur la période 2002-2011. Il se classe au quatrième rang derrière l'Arabie saoudite, le Brésil et l'Inde.

Une trajectoire qui peut être inversée

Bien sûr cette trajectoire peut rapidement s'inverser grâce à la signature d'un grand contrat. Ce qui pourrait être le cas ce dimanche. Le groupe d'armement public, Nexter, pourrait être sélectionné pour entrer en négociations exclusives avec Abu Dhabi pour la vente de 700 VBCI (Véhicule blindé de combat d'infanterie), comme l'a révélé "Les Echos". Au prix unitaire de 2,7 millions d'euros (prix armée française), le contrat pourrait approcher les 2 milliards d'euros. A plus long terme, il y a aussi le Rafale. La France discute depuis 2008 d'une vente de 60 Rafale aux Emirats. Une vente qui prendra du temps en dépit de la reprise des négociations entre Dassault Aviation et Abu Dhabi en janvier.

Des relations orageuses entre Paris et Abu Dhabi

Le Rafale a d'ailleurs beaucoup altéré fin 2011, début 2012 les relations entre la France et les Emirats Arabes Unis. Ce qu'a bien expliqué fin octobre Jean-Yves Le Drian : "ce dossier empoisonnait nos rapports. Il y a eu un effilochage de notre relation depuis dix-huit mois", avait-il expliqué dans cette interview au "Parisien". Il est vrai que l'activisme de Nicolas Sarkozy, qui voulait à tout prix vendre des Rafale à Abu Dhabi et la relation difficile entre le PDG de Dassault Aviation, Charles Edelstenne, qui a quitté depuis ces fonctions, et le prince héritier Cheikh Mohammed bin Zahed Al Nahyan avaient fini par agacer très sérieusement les Emirats. Un coup de colère qui s'était concrètement traduit par la mise en compétition du Rafale avec son rival européen, le Typhoon (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica).

Pourtant, la France a accepté beaucoup d'exigences des Emiratis. Notamment elle a installé dans le pays une base interarmée à Al Dahfra (Abu Dhabi) forte de 700 hommes prépositionnés... sans jusqu'ici aucune contrepartie. "Il y a très peu d'endroits dans le monde où c'est le cas", avait d'ailleurs précisé Jean-Yves Le Drian. Sans compter le partenariat de défense très étroit signé par les deux pays, qui assure aux Emirats une garantie très forte de Paris en cas d'aggression. Paris a également fini par débloquer début 2011 pour les compagnies aériennes Emirates (Dubaï) et Etihad (Abu Dhabi) des droits de trafic supplémentaires (autorisation de vols), essentiellement à Roissy, entre la France et les Emirats Arabes Unis. Là aussi sans contrepartie pour la France. Enfin, les exigences émiraties, au début sans limite, sur une version améliorée du Rafale ont finalement évolué au fil du temps et des belles performances opérationnelles du Rafale en Afghanistan et en Libye, où la France et les EAU ont partagé des missions opérationnelles.

Les autres groupes français priés de patienter

Depuis 2009, les autres groupes français, déjà fortement concurrencés par les groupes américains et des entreprises de certains pays émergents comme la Turquie très actifs dans cette région du monde, ont été plus ou moins priés par l'Elysée de faire patienter leurs offres dans ce pays afin de ne pas parasiter la négociation sur la vente des 60 Rafale. Pour autant, Thales s'est quand même payé le luxe d'une crise aigüe avec Abu Dhabi début 2011. L'électronicien refusait de signer un accord-cadre sur les offsets (des compensations économiques dans le pays en contrepartie d'un contrat) mis en place par les autorités émiraties. Ce qui avait irrité jusqu'au prince héritier Cheikh Mohammed bin Zahed Al Nahyan, et mis en danger les négociations sur le Rafale. D'ailleurs, aucun grand patron français, à l'exception de celui de Nexter, n'avait fait le déplacement lors de l'édition 2011 du salon de l'armement d'Abu Dhabi (IDEX).

Aujourd'hui la confiance est revenue entre les deux pays. "Mon objectif était de rétablir la confiance. Je ne suis pas allé aux Emirats pour les Rafale. Les Rafale attendront. Cette discussion viendra ultérieurement...", avait expliqué le ministre de la Défense en octobre. Depuis François Hollande a également effectué mi-janvier une visite officielle aux Emirats Arabes Unis où il a relancé le Rafale. Dans le foulée les négociations entre Dassault et Abu Dhabi ont repris. Une nouvelle lune de miel... jusqu'à la prochaine dispute ?

[Philippe Top-Force]

Défense : pourquoi les groupes français sont en difficulté aux Emirats Arabes Unis

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130216trib000749216/defense-pourquoi-les-groupes-francais-sont-en-difficulte-aux-emirats-arabes-unis.html

Les forces aériennes des EAU, ce sont à peu près 4000 personnels pour 360 aéronefs.Modernisés, revalorisés ou neufs...

Parce que les américains ont capté tous les crédits et donc vendu, 6 C17 Globemaster III, 16 Chinook CH-47F pour 2 milliards de $, des Apache Longbow ,40 Black Hawk UH60L/M...Des missiles, du THAAD, des HIMARS, ...

[zx]

France woos UAE over Rafale fighter jet deal

traduit:  heu ! gné ! faut voir si cette news se confirme.

ABOU DABI (Reuters) - lobbyiste supérieur d'industrie de défense de la France a indiqué dimanche où il était sûr les Emirats Arabes Unis achèterait des avions de chasse de Rafale d'ici 2015-2016, comme le ministre de défense à Paris a dit que les entretiens sur une affaire avaient repris.

En janvier, une source diplomatique a indiqué à Reuters que la France était pleine d'espoir de vendre 60 Rafales aux EAU.

« Il y a une occasion très grande que le client pourrait considérer acheter le Rafale quelque part en 2015-2016 afin de les faire livrer en 2017-2018, » le chef du chef du Conseil "Industrie" de la défense de la France (CIDEF), Christian Mons-Catoni, a dit.

Il parlait aux journalistes dans les coulisses d'un événement d'industrie de défense en Abu Dhabi, la capitale des EAU. Il a refusé de présenter ses observations sur la taille de la vente potentielle.

http://au.news.yahoo.com/thewest/a/-/world/16163204/france-woos-uae-over-rafale-fighter-jet-deal/

ABU DHABI (Reuters) - France's senior defence industry lobbyist said on Sunday he was confident the United Arab Emirates would buy Rafale fighter jets by 2015-2016, as the defence minister in Paris said talks on a deal had resumed.

In January, a diplomatic source told Reuters that France was hopeful of selling 60 Rafales to the UAE.

"There's a very big chance the customer could consider buying the Rafale somewhere in 2015-2016 in order to have them delivered in 2017-2018," the head of France's Defense Industries Council (CIDEF) chief, Christian Mons-Catoni, said.

He was speaking to reporters on the sidelines of a defence industry event in Abu Dhabi, the capital of the UAE. He declined to comment on the size of the potential sale.

French Defence Minister Jean-Yves Le Drian was quoted as telling newspaper Les Echos at the same event that negotiations on a sale had restarted.

The French business daily also quoted Eric Trappier, chief executive of Rafale manufacturer Dassault Aviation , as saying he had been given a "roadmap" for relaunching talks, which fell apart due to a disagreement over price.

Mons-Catoni said Abu Dhabi Crown Prince Sheikh Mohammed bin Zayed al Nahayan had met Le Drian on the sidelines of the event.

Confirming the meeting, a UAE defence source said: "The talks at the highest levels between the UAE and France are going in the right direction."

President Francois Hollande visited Abu Dhabi in the second week of January and discussed bilateral relations and Iran's disputed nuclear programme with the Gulf country's leadership.

A French contract win in the UAE could lead to further contracts in the Gulf Arab region, which shares the West's concerns that Iran is using its nuclear energy programme to develop weapons, a charge Tehran has consistently denied.

Saudi Arabia inked a deal for U.S. weapons worth nearly $60 billion a year ago.

The on-off negotiations with France have been under way for several years. They hit an obstacle in November 2010 when Abu Dhabi publicly criticized Dassault Aviation, the maker of the Rafale, over the cost of the multi-role combat jet and sought information on the competing Eurofighter Typhoon.

(Reporting by Stanley Carvalho; additional reporting in Paris by Nicholas Vinocur; Writing by Amena Bakr; Ediding by William Maclean and John Stonestreet)

[prof.566]

2015-2016... ON sera à 10 000 messages sur le topic d'ici là?

[eikkN]

Haha et dire que l'enveloppe technique devait être figée et qu'ils ne parlaient plus que du prix  :P m'enfin d'ici 2015 on leur aura bien accordés tous les slots de Roissy.

[zx]

ca bouge un peu on dirait.

Rafale : les Emirats Arabes Unis confirment un nouvel intérêt pour l'avion de combat de Dassault

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130217trib000749253/rafale-les-emirats-arabes-unis-confirment-un-nouvel-interet-pour-l-avion-de-combat-de-dassault.html

Et le Rafale a resurgi dans le ciel bleu des Emirats Arabes Unis (EAU). Comme l'avait révélé "La Tribune" le 21 janvier dernier, les négociations ont bel et bien repris entre Abu Dhabi et l'avionneur tricolore Dassault Aviation pour la vente de 60 Rafale. En visite aux Emirats Arabes Unis, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l'a confirmé ce dimanche. "Les négociations ont repris" a-t-il déclaré aux "Echos", au premier jour du salon de défense Idex. Côté industrie, même son de cloche. Le président du Conseil des industries de défense françaises (CIDEF), Christian Mons, a pour sa part estimé devant des journalistes que "nous sommes confiants qu'on finira par réussir à le vendre" aux EAU. Il a également indiqué qu'étant donné qu'en 2015 les premiers Mirage livrés auront 30 ans de service, "il y a une grande chance que le client (émirati) souhaite acheter en 2015/2016 et que nous commencions les livraisons en 2017/2018". "Nous ne sommes pas pressés. Les choses progressent bien", a-t-il poursuivi.

Le président du CIDEF s'est adressé à la presse après un entretien que le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a eu avec le prince héritier d'Abu Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahayan, qui est également commandant-en chef adjoint des forces armées des EAU. Au cours de cet entretien "très chaleureux", les deux hommes ont passé en revue la coopération militaire et "les différents projets d'approfondissement du partenariat stratégique" entre la France et les Emirats, a indiqué l'ambassade de France à Abu Dhabi. "Ils ont convenu de poursuivre activement les discussions sur l'avion Rafale", a ajouté l'ambassade, précisant que "Jean-Yves Le Drian a souligné, à cet égard, les performances uniques de cet avion, qui ont été internationalement reconnues sur différents théâtres d'opération".

Nexter, next time...

Pour Nexter, ce sera next time... Le groupe public spécialisé dans les armements terrestres, qui comptait entrer en négociations exclusives avec Abu Dhabi pour un contrat portant sur la vente de 700 VBCI (Véhicule blindé de combat d'infanterie), comme l'avait révélé jeudi "Les Echos", devra patienter. Dommage car ce contrat aurait fait le plus grand bien à la filière industrielle française dans le terrestre. Le prince héritier d'Abu Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahayan, a demandé au PDG de Nexter, de lui soumettre un meilleur prix. Pourtant, le constructeur a déjà envoyé une nouvelle proposition financière plus attractive il y a une quinzaine de jours. A suivre.

De son côté, son rival français, Renault Trucks Defense (groupe Volvo) a annoncé une série de commandes de blindés au Moyen-Orient et en Afrique à l'ouverture dimanche du salon Idex de l'armement à Abu Dhabi. Renault Trucks Defense (RTD), qui ne publie aucun montant de contrat, a annoncé dans plusieurs communiqués, une commande de 46 blindés de type Sherpa station wagon, destinés à mener des mission de surveillance et de patrouille dans des zones dangereuses, passée par "un pays du Moyen-Orient" non-identifié. Ce blindé de 9,6 tonnes, avec un équipage de cinq hommes, peut rouler à plus de 120 km/h et dispose d'une autonomie de 800 km. RTD annonce aussi avoir commencé à livrer au Qatar dix blindés de transport de troupes Sherpa (12 hommes) et 22 Higard. Le Higard est un blindé de 20 tonnes destiné aux forces anti-émeutes, équipé d'armement non létal et capable de transporter 12 hommes avec leur équipement. Ce contrat avait été passé par le ministère qatari de l'Intérieur en octobre dernier. Enfin, RTD, filiale du groupe suédois Volvo qui comprend les marques Panhard et Acmat, annonce également avoir réalisé les 14 premières ambulances tout-terrain ALTV pour un pays africain non identifié.

Accord de coopération entre Thales et RTD

RTD et Thales ont annoncé dans un communiqué ce dimanche un accord de coopération dans le domaine des systèmes de véhicules numérisés "afin d'offrir aux forces de défense et de sécurité le meilleur de leurs capacités d'innovation". Dans le cadre de cet accord, les systèmes de mission proposés par RTD et Thales permettront "d'exploiter le meilleur de la mobilité et de la protection du véhicule et de propager en temps réel l'information utile entre chaque véhicule pour une situation tactique partagée et la mise en œuvre d'un véritable engagement collaboratif". Les plates-formes concernées par cette approche sont des véhicules de combat ainsi que des engins blindés de maintien de l'ordre intégrant, selon leur mission, différents armements et systèmes d'observation et de communications.

Enfin, Thales a été retenu par la direction générale de l'armement (DGA) pour conduire les travaux qui étendront le réseau Full-IP, unifié multi-services multi-bandes, de la convergence entre les réseaux de théâtre des armées françaises à tout le segment sol Satcom militaire Syracuse. "Ce système apporte sur le théâtre les différents services interopérables et sécurisés requis par les utilisateurs des systèmes d'information à tous les niveaux de commandement des armées françaises", a expliqué un communiqué de Thales publié d'Abu Dhabi. Il est d'ores et déjà compatible avec plusieurs bandes de fréquences, notamment la bande X, Ku et la bande EHF.