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Assises de Bruxelles


Saint Nicolas

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Je trouve que l'armée ruandaise dans son ensemble est d'une lacheté et d'une puanteur rares. (avis personnel).

Je souhaiterais aussi avoir des réactions de français...

Question : qu'est devenu l'observateur onu ?

Assises de Bruxelles : le 10e Casque bleu belge s'est protégé avec les cadavres de ses copains pour survivre aux grenades

BRUXELLES Hier, un témoin attendu à la cour d'assises de Bruxelles a raconté les derniers instants des 10 Casques bleus belges assassinés le 7 avril 1994 à Kigali, au Rwanda.

Ce témoin est un ex-sous-officier rwandais. Il était présent au camp Kigali lorsque les Belges sont arrivés en minibus.

"Ils sont descendus du minibus mais ils ne semblaient pas tranquilles. Ils étaient désarmés. Ils donnaient l'impression d'avoir peur car ils n'avaient précisément plus leurs armes."

Selon le témoin, c'est sans aucun doute la rumeur que les Belges avaient abattu l'avion présidentiel qui a déclenché la tuerie de nos paras. "En l'espace de 10 minutes seulement, cette rumeur a fait le tour du camp. Les prisonniers étaient ceux qui avaient abattu l'avion. Et cela a entraîné le drame que nous connaissons." "Alors que plusieurs Belges gisaient déjà sur le sol, d'autres sont parvenus à se réfugier dans un local où se trouvait un observateur Onu qui n'était pas armé. L'un des paras a saisi son téléphone Motorola (NdlR : on sait aujourd'hui qu'il s'agit du lieutenant Thierry Lotin qui a réclamé des secours qui n'arriveront malheureusement jamais)."

Le témoin a ajouté que le chef du camp avait tenté de calmer les esprits mais il a été repoussé par les soldats rwandais déjà occupés à frapper les paras à coups de gourdin ou de baïonnette. "Après cela, le chef est retourné dans son bureau."

Pendant ce temps, les paras tentent de survivre. "Un Rwandais armé a tenté d'entrer dans le local. Les Belges ont réussi à le repousser et à s'emparer de sa kalachnikov." Mais les paras sont en infériorité numérique et n'ont qu'une seule arme.

"Le dernier para a résisté seul durant deux heures. Il a repoussé les attaques. Quand les Rwandais lançaient des grenades, il se cachait derrière les corps des autres Belges déjà morts. Constatant l'échec des grenades, les Rwandais ont été chercher un fusil lance-grenades multiples. Le dernier para ne pouvait survivre à cela."

Philippe Boudart

© La Dernière Heure 2007

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Vous savez la bêtise humaine est partout le même.

J'espère ne jamais servir dans l'ONU ou dans une de leur mission (au moins j'aurai une balle pour m'éviter se genre de s....).

Dommage pour ces hommes, malheureusement le drapeau de l'ONU ne protège pas des balles.

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Les combattants rwandais, même si certains étaient d'authentiques bouchers, ont fait ce qu'ils estimaient devoir faire, même si la cruauté n'est pas justifiable. Les coupables c'est ceux qui ont demandés aux paras de rendre leurs armes. Ils devraient être jugés avec.

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  • 5 weeks later...

02/07/07

Le soir

Les sept commissaires planchent (...) sur les listes de militaires français demeurés au Rwanda après le retrait officiel des troupes, en décembre 1993. Comparant les documents en leur possession avec les noms disponibles en France, ils découvrent que des militaires appartement au DAMI (Département d'assistance militaire à l'étranger) étaient revenus clandestinement au Rwanda et avaient confié à des connaissances qu'ils étaient là pour une « mission de courte durée. »

Quelle était la mission exacte de ces hommes, quelle était leur identité cachée par le pseudonyme de fonction, que faisaient-ils dans la soirée du 6 avril 1994, certains d'entre eux n'auraient-ils pas été tués dans les heures qui suivirent l'attentat contre l'avion présidentiel, ce qui expliquerait les premiers messages suivant lesquels 13 Casques bleus belges auraient été découverts à la morgue de l'hôpital de Kigali, et non 10 ? Voilà bien des questions qui pourraient bientôt trouver réponse, car au Rwanda, les langues se délient, la gaçaça (justice communautaire) qui se déroule en présence de tous révèle les secrets les mieux gardés. Certaines des découvertes de la commission pourraient s'avérer explosives.

D'autant plus qu'en France aussi des investigations se poursuivent et que les documents émanant de la cellule africaine de l'Elysée sont actuellement analysés par chercheurs et avocats.

Les sentiments anti-belges apparaissent dans plusieurs comptes rendus d'entretien : le 29 avril, Bruno Delhaye, qui dirige la cellulle africaine de l'Elysée, assure que « les Belges sont lamentables sur toute la ligne. D'ailleurs chez eux, Flamands et Wallons, c'est homme Hutus et Tutsis, ils sont incapables d'avoir une politique africaine. » Le 2 mai, s'entretenant avec le ministre de la Défense François Léotard, le général Quesnot accuse des « mercenaires belges » de l'attentat contre l'avion du président, une accusation déjà formulée par l'ambassade de France dans la soirée du 6 avril.

D'ici octobre, la « Commission Mucyo » devrait avoir terminé ses auditions et elle présentera alors son rapport au président Kagame. Lui seul décidera alors de l'usage à réserver à ce document bien plus politique que judiciaire.

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