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Marine Néerlandaise


Marc P

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il y a 20 minutes, Ardachès a dit :

… Effectivement et manifestement de façon assez surprenante avec la nomination d'un ex amiral de l'U.S. Navy en tant que secrétaire d'état au cœur du gouvernement. Quelque chose d'impensable par chez nous. … Pour autant, ça ne contredit pas mon propos … La perte de compétence de la force sous-marine Australienne va aller en s'accélérant. On ne rattrape jamais un tel retard. La "trahison" de ce fieffé coquin de Morrison sera lourde de conséquence.

Trop d'inconnu, trop d'attente … Bref, on en vient a espérer qu'il n'arrivera rien de grave a un Collins.

Ça ne contredit aucunement ton propos, La Défense en Australie, c'est l'affaire exclusive des USA, point.

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il y a 26 minutes, ARMEN56 a dit :

Sur nos SNA c’est le capotage de  l’intercepteur sonar passif DUUG 7

Sur les sous marins modernes (suffren par exemple) c'est à un autre endroit ou c'est devenu un élément rétractable ?

Modifié par Titus K
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Il y a 2 heures, Titus K a dit :

Sur les sous marins modernes (suffren par exemple) c'est à un autre endroit ou c'est devenu un élément rétractable ?

Sur SNA/NG , les IPS ( intercept Passive Sonar )  sont sur la tête du massif rep 10 et 17

xri560.jpg

 

En regardant bien on distingue le rep 17

we4wej.jpg

e8f4en.jpg

gq7887.jpg

 

Sur SSK/SCORPEN  idem place que sur les SNA Rubis

c41ud9.jpg

 

 

Modifié par ARMEN56
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Le navire chasseur de mines Vlissingen a été cérémonieusement mis à l'eau à Concarneau !
Les Pays-Bas, la Belgique et la France travaillent ensemble pour construire ces navires équipés de capteurs et de drones avancés pour la lutte mondiale contre les mines.

Modifié par Titus K
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  • 2 weeks later...

schets-schepen-transitie.jpg

Tiens je vois dans ce document de marineschepen (qui sont en général bien informés, même si ca ne reste que des estimations)

L'objectif c'est une entrée en service pour 2034 pour le premier des nouveaux sous marins, puis une entré en service des 3 prochains tout les ans 2036/2038/2040 ... j'espère vraiment que le barracuda sera choisi, mais en sortir 4 en 4 ans semble être un objectif irréaliste non ? Je pense qu'ils font fausse route sur cette estimation.

On voit aussi que l'objectif du programme de remplacement des 4 OPV et des 2 bâtiments amphibie est bien d'avoir une classe de 6 "patrouilleurs amphibies"

Pour les bâtiments MMCM de naval group, il semble aussi que l'objectif soit une entré en service par an à partir de 2025 ... bon d'après wiki le dernier bâtiment est plutôt prévu pour 2030 que 2029 mais tout de même ... sacré programme !

Modifié par Titus K
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Le 12/10/2023 à 22:45, Ardachès a dit :

… Dis moi, votre amirauté n’aurait pas un peu « traîné » ? A moins qu’encore une fois ça soit des tergiversations politiques ?

Le contrat n’est pas encore signé et la Marine va devoir attendre - au mieux - 10 années avant de recevoir le premier successeur. 

C’est chaud, non ?

"L'essentiel est que le dernier bateau de la classe Walrus navigue toujours quand le premier nouveau sous marin entrera en service. Mais la défense se concentre principalement sur le deuxième nouveau bateau, afin que la classe Walrus puisse enfin prendre sa retraite et que la marine puisse répondre à l'exigence d'engagement opérationnel. Ce moment, de ce deuxième bateau, sera au plus tard en 2035. Après cela, le service sous-marin passera à nouveau à quatre bateaux."

Ils assument donc d'avoir ce trou capacitaire dans notre sous marinade :

4 ah c'était bien avant ... --> 3 vous êtes ici  --> 2 c'est chaud la ... --> 1+1c'est très chaud la...--> 0+2c'est le bout du tunnel la bas ? -->0+3  vous voyez c'était pas si mal ! --> 0+4on a pas assez d'hommes ...

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  • 4 weeks later...

https://www.defensie.nl/actueel/nieuws/2023/11/22/marine-kan-eerste-elektrische-werkboot-in-gebruik-nemen


La marine peut mettre en service le premier bateau de travail électrique

La marine royale néerlandaise peut mettre en service son premier bateau de travail électrique. Le Bolder a été baptisé aujourd'hui sur le Nieuwe Haven à Den Helder. Il s'agit du premier d'une série de trois nouveaux bateaux. Ils seront tous entièrement propulsés à l'électricité.

Le trio remplacera les cinq petits remorqueurs de la classe Schelde. Les deux autres bateaux (Beting et Bakspier) devraient également être prêts à être utilisés l'année prochaine.
D'ici là, les bateaux de travail actuels continueront à naviguer. Ils ont maintenant 35 ans de service à leur actif.

def_4902cr.jpg


Des chevaux de Trait

Au sein de la marine, le service de remorquage utilise des bateaux de travail. Ces "bêtes de somme" sont utilisées pour de nombreuses tâches. Par exemple, ils aident au déchargement et au désamarrage et déplacent les petits bateaux et les pontons vers un autre poste d'amarrage. Ils transportent également le personnel dans le port.

Pour les nouveaux navires, la Défense s'est associée au constructeur Stormer Marine B.V. de Hoorn. Les navires devraient nécessiter relativement peu d'entretien. La batterie, par exemple, durera en principe toute la vie du bateau.

Les nouveaux bateaux de travail ont une autonomie de 80 kilomètres à une vitesse de 4 nœuds. À bord, outre l'équipage composé de deux personnes, il est possible d'embarquer jusqu'à huit personnes. La semaine dernière, l'équipage a déjà acquis une certaine expérience avec le nouvel équipement. Ils ont notamment suivi un court programme de formation chez le fournisseur.


Propulsion électrique

Alors que la propulsion électrique gagne du terrain dans l'industrie automobile, par exemple, elle n'en est encore qu'à ses balbutiements dans le secteur du transport maritime. Toutefois, les développements dans ce domaine sont rapides. La défense a choisi de passer à des bateaux de travail à propulsion entièrement électrique dès 2020. C'est une conséquence de la stratégie énergétique et environnementale de la défense et du plan d'approche de la transition énergétique de la défense. L'objectif est de réduire l'utilisation des combustibles fossiles.

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https://marineschepen.nl/dossiers/Nederlandse-bedrijven-marinebouw-bijeen-op-Zweedse-residentie-251123.html


Les entreprises néerlandaises de construction navale se réunissent à la résidence suédoise


--> Article par Saab


Les Pays-Bas sont à la veille d'une décision historique : l'achat de nouveaux sous-marins. Saab et Damen, en tant que partenaires, sont en lice pour être l'un des trois candidats autorisés à construire et à entretenir les nouveaux bateaux.

La coopération entre Saab et Damen a été ratifiée en 2015. Depuis, un réseau fidèle d'entreprises maritimes néerlandaises s'est constitué pour travailler avec Saab-Damen à la construction des nouveaux sous-marins aux Pays-Bas.
Le 23 novembre, des représentants des entreprises de ce réseau se sont réunis à la résidence suédoise de La Haye. L'ambassadeur suédois, Mats Wicksell de Saab Kockums et Roland Briene de Damen naval y ont pris la parole. Ils ont informé les participants de l'état d'avancement du projet de remplacement de la classe Walrus et du rôle que les différents sous-traitants pourraient jouer dans la construction de ces nouveaux sous-marins. Ils ont notamment évoqué le calendrier prévu pour les fournisseurs, mais aussi le rôle important que joue le Royaume-Uni dans la conception de Saab-Damen. Ce rôle a été souligné par la présence de l'attaché de défense britannique.

Acteurs mondiaux

Saab est une pure entreprise de défense depuis la vente de sa division automobile en 1990. Elle emploie 19 000 personnes dans le monde. Saab produit des sous-marins, des navires, des avions de combat, des armes terrestres et des radars. Damen emploie plus de 12 000 personnes et construit plus de 175 navires par an dans le monde entier.

saab-kaart-nederland.jpg

Déploiement d'un réseau de partenaires néerlandais

Le gouvernement néerlandais souhaite remplacer rapidement les sous-marins actuels. Pour garantir une livraison dans les délais, Saab-Damen applique une approche de production multi-sites. Pour ce faire, Saab-Damen s'appuie sur un vaste réseau de partenaires néerlandais. Étant donné qu'un sous-marin doit être entretenu et modernisé en permanence, même après sa livraison, la coopération s'étend sur toute la durée de vie du sous-marin. La coopération avec les nombreux partenaires néerlandais permet à la maintenance et au développement des sous-marins de se dérouler de manière autonome aux Pays-Bas pendant au moins les 40 prochaines années.

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Un avantage essentiel

La conception du remplacement de la classe Walrus développée par Saab et Damen répond aux exigences néerlandaises, mais aussi à celles de la Suède. Les sous-marins suédois opèrent principalement en mer Baltique. Une mer encore truffée de mines marines issues des différentes guerres du siècle dernier. Les sous-marins conçus en Suède répondent donc aux exigences les plus strictes en matière de réduction des signaux acoustiques (bruit), magnétiques et électriques. L'offre proposée aux Pays-Bas est le C718 expéditionnaire. Ce modèle est basé sur la technologie du sous-marin le plus moderne actuellement en construction, la classe A26. En coopération avec le Royaume-Uni, la combinaison peut offrir des systèmes sous-marins uniques. Des systèmes qui seront également utilisés par la Royal Navy dans les décennies à venir. Il s'agit là d'un avantage clé des sous-marins suédo-néerlandais.

Saab-Damen-C718.jpg

Autonomie stratégique

La chaîne d'entreprises néerlandaises regroupées sous l'égide de Damen collabore depuis longtemps à plusieurs grands projets de construction navale. Actuellement, les dernières frégates et un navire de ravitaillement sont construits pour la marine néerlandaise. La philosophie est la même qu'en Suède. Les entreprises, les instituts de défense et de connaissance travaillent ensemble sur les nouveaux navires innovants. Cela permet de maintenir le niveau de connaissances des entreprises à un niveau élevé et permet à la défense, en collaboration avec les instituts de connaissances, de fournir le meilleur bateau au meilleur prix. Saab a une coopération identique en Suède (le triangle d'or) qui correspond donc parfaitement aux entreprises de cette chaîne néerlandaise. Cela permet également aux deux entreprises d'apporter la meilleure contribution possible dans le contexte européen, compte tenu de l'autonomie stratégique des deux pays.

Prêt pour les nouveaux sous-marins

La période à venir est très excitante pour Saab-Damen et la chaîne de partenaires de coopération. Le choix du fournisseur devrait intervenir au milieu de l'année prochaine. En gardant à l'esprit l'agenda sectoriel récemment publié pour l'industrie manufacturière maritime, une base solide a été jetée pour ce futur projet complexe de construction navale néerlandaise. Toutes les personnes présentes à la réunion se sont d'ailleurs montrées positives à cet égard. Toutefois, il appartient maintenant au gouvernement et à la nouvelle Chambre des représentants d'attribuer le projet au bon soumissionnaire. L'enthousiasme des participants à cette réunion ne fera pas défaut ; ils sont prêts pour la construction de ces nouveaux sous-marins. Plutôt aujourd'hui que demain, car la situation actuelle dans le monde rend nécessaire l'acquisition de nouveaux équipements navals pour assurer notre sécurité.

Modifié par Titus K
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  • 2 weeks later...
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Admiral Tas on the present and future of the Royal Netherlands Navy

Interview with Vice Admiral René Tas, Commander of the Royal Netherlands Navy (Koninklijke Marine), during Indo Pacific 2023 in Sydney, Australia.

Admiral Tas introduces the Royal Netherlands Navy, comments the current threats and challenges that his navy is facing today. He then goes over the modernization and renewal of the dutch fleet. Lastly he announces an upcoming frigate deployment to the Indo Pacific region.

 

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Un peu de contexte pour comprendre a quel point la marine royale néerlandaise est sous dimensionnée :
--> (j'ai mis que le debut de l'article) : https://swzmaritime.nl/news/2023/01/26/the-maritime-sector-is-good-for-our-economy-and-jobs/ 

Le secteur maritime contribue à hauteur de 4,3 % au produit intérieur brut (PIB) néerlandais et si l'on tient compte des effets indirects, la part du cluster combiné dans le PIB néerlandais en 2021 s'élève même à 6,6 %. Citez-moi un pôle économique qui affiche des performances similaires. Il n'y en a pas tant que ça.

Les pourcentages ci-dessus, tirés du Dutch Maritime Monitor 2022, intéressent bien sûr principalement les macroéconomistes parmi nous. Mais même pour quiconque a déjà appris à calculer et possède un portefeuille ou une carte bancaire, il s'agit de montants impressionnants lorsqu'ils sont exprimés en argent.
La valeur ajoutée directe, c'est-à-dire la différence entre le prix d'achat des matières premières et la valeur de vente finale du produit, du cluster portuaire et maritime combiné s'élevait à 37,8 milliards d'euros en 2021.
Une forte augmentation par rapport à 2020 (32,8 milliards d'euros). Indirectement, 18,7 milliards d'euros de valeur ajoutée ont été générés, portant la valeur ajoutée totale à 56,5 milliards d'euros en 2021.

1 emploi sur 18

Et pour ceux qui ne comprennent pas les sommes, les chiffres suivants sont peut-être plus significatifs. L'emploi direct combiné dans le cluster portuaire et maritime s'élevait à 296 824 emplois en 2021 (2020 : 288 572). Cela signifie qu'en 2021, 2,9 % de l'emploi direct aux Pays-Bas était dû au secteur portuaire et maritime. Si l'on tient également compte de l'emploi indirect, 539 334 travailleurs ont gagné leur vie dans la construction navale et le transport maritime néerlandais, ainsi qu'à l'intérieur et autour des ports en 2021. Les effets directs et indirects représentent donc pas moins de 5,5 % de l'emploi, soit un peu plus d'1 emploi sur 18.

Modifié par Titus K
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il y a une heure, Titus K a dit :

Un peu de contexte pour comprendre a quel point la marine royale néerlandaise est sous dimensionnée :
--> (j'ai mis que le debut de l'article) : https://swzmaritime.nl/news/2023/01/26/the-maritime-sector-is-good-for-our-economy-and-jobs/ 

Certes ! nous ne sommes plus au XVII-ième siècle ou la Marine Néerlandaise était une des trois ou quatre plus puissante marine du monde.

Quel est le pourcentage du budget de la défense Néerlandais par rapport à son PIB ?

.

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il y a 29 minutes, capmat a dit :

Certes ! nous ne sommes plus au XVII-ième siècle ou la Marine Néerlandaise était une des trois ou quatre plus puissante marine du monde.

Quel est le pourcentage du budget de la défense Néerlandais par rapport à son PIB ?

.

- de 1,2 % dans les années 2010
~ 1,6% en 2022 
"Objectif" temporaire de 2% en 2025 

Modifié par Titus K
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Il y a 13 heures, Titus K a dit :

- de 1,2 % dans les années 2010
~ 1,6% en 2022 
"Objectif" temporaire de 2% en 2025 

L'Objectif temporaire semble correspondre à la date d'engagement du renouvellement de la flotte sous marine.....

As tu une idée de la justification de l'adjectif "temporaire" ?

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Le livre "In deepest secret", écrit par Jaime Karremann, décrit pour la première fois les opérations secrètes de renseignement des sous-marins néerlandais de 1968 à 1991.

Opérations d'espionnage néerlandaises : toujours secrètes

Les opérations décrites dans le livre n'ont pas été rendues publiques ; elles sont toujours secrètes. Cependant, des informations sur ces opérations ont été rendues publiques par inadvertance entre 1993 et 2016 par le biais des journaux de bord de ces sous-marins néerlandais. En 2015, Jaime Karremann a découvert que ces journaux contenaient néanmoins, implicitement et explicitement, des informations sur ces opérations secrètes. Les journaux de bord ont été publiés après 25 ans, mais ils ne devraient pas contenir d'informations sur des opérations secrètes. Or, ils en contenaient.

Jusqu'à la publication de "In het diepste geheim", ces opérations étaient peu connues. Seul le livre "Klaar voor onderwater" décrit une telle patrouille. Mais pour In Deepest Secret, toutes les patrouilles ont été étudiées à l'aide des journaux de bord et d'entretiens avec d'anciens sous-mariniers.

Parmi tous les sous-mariniers contactés, seuls deux n'ont pas voulu parler. L'une des principales raisons pour lesquelles de nombreux anciens soldats ont tout de même voulu raconter leur histoire est qu'ils n'ont jamais reçu la reconnaissance du gouvernement néerlandais pour ces opérations secrètes. Par exemple, même les médailles reçues de l'étranger ont été renvoyées, car "les opérations n'existaient pas". Par conséquent, ils étaient considérés comme des soldats "ordinaires" de la guerre froide par le ministère de la défense et n'avaient donc pas droit au statut d'"ancien combattant". Ils n'ont pas non plus été invités à la Journée des anciens combattants.

Les histoires de ces hommes (à l'époque, seuls les hommes naviguaient à bord des sous-marins) se sont révélées sans précédent, spectaculaires et spéciales. Elles donnent non seulement une très bonne image de ces patrouilles, mais aussi de ce qui différencie aujourd'hui les sous-marins néerlandais des autres sous-marins. Ce livre offre une toute nouvelle perspective aux profanes, mais aussi aux personnes qui ont travaillé dans la marine pendant des années.

patrouilles-NL-onderzeeboten.jpg

Lieux des patrouilles des sous-marins néerlandais pendant la guerre froide.
La moitié s'est déroulée dans les eaux septentrionales, l'autre moitié en Méditerranée.
Les patrouilles en Méditerranée ont été particulièrement fructueuses


Quelles sont les patrouilles couvertes ?

Entre 1968 et 1991, les six sous-marins néerlandais ont mené plus de 60 opérations secrètes. Toutes les patrouilles n'ont pas été intéressantes. Dans le livre, les dix-sept patrouilles les plus excitantes ou les plus spectaculaires sont décrites brièvement ou en détail :

• 1968 - Hr.Ms. Potvis, Hr.MS. Zeehond
• 1969 - Hr.Ms. Zeehond
• 1970 - Hr.Ms. Potvis
• 1972 - Hr.Ms. Zeehond
• 1975 - Hr.Ms. Zwaardvis
• 1977 - Hr.Ms. Tijgerhaai
• 1977 - Hr.Ms. Tonijn
• 1979 - Hr.Ms. Potvis
• 1980 - Hr.Ms. Tonijn
• 1983 - Hr.Ms. Zwaardvis (2x)
• 1986 - Hr.Ms. Tijgerhaai
• 1987 - Hr.Ms. Tonijn
• 1988 - Hr.Ms. Zwaardvis
• 1990 - Hr.Ms. Tonijn
• 1991 - Hr.Ms. Zwaardvis

Presque toutes les histoires concernent la traque, la photographie, le filmage et l'écoute des navires de la marine soviétique dans l'Atlantique jusqu'aux eaux côtières de l'Égypte. Tout ne s'est pas toujours bien passé, aussi des catastrophes évitées de justesse sont-elles décrites, des missions d'espionnage ratées, mais aussi des patrouilles réussies au cours desquelles un porte-aéronefs russe a été photographié à bout portant et son profil sonore unique a été enregistré.


Secret

Bien sûr, c'est une bonne chose que le personnel du service sous-marin soit enfin reconnu et que les contribuables voient ce qui se passe avec (une toute petite partie) de leurs impôts. Cependant, l'un des plus grands secrets de la défense néerlandaise datant de la guerre froide vient d'être révélé au grand jour.

Avant le début de l'enquête, la marine royale et le service des sous-marins ont été informés par courrier électronique des intentions concernant une enquête et une publication sur ces patrouilles. Aucune aide ou soutien n'a été demandé à la marine. Le Service militaire de renseignement et de sécurité (MIVD) a été invité à fournir des informations sur les limites : qu'est-ce qui est encore secret et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Cela s'est avéré difficile, bien sûr, car même ces informations sont secrètes. Le directeur du MIVD a toutefois indiqué que d'anciens militaires pouvaient être poursuivis après la publication.

Le point délicat, cependant, est que la marine elle-même a fourni des informations secrètes aux journaux de bord, qu'elle a elle-même rendu ces journaux publics, que certains journaux sont accessibles à tous depuis 22 ans, que le livre "Klaar voor onderwater" a lui-même été publié par le Submarine Service et qu'il contient des détails sensibles. Sur ce point, le MIVD a déclaré qu'une fois diffusée, une information ne peut être reclassée comme secrète.
Cela ne veut pas dire que la Défense était opposée à la publication (bien qu'il s'agisse d'une initiative personnelle de Jaime Karremann). À la même époque, le Service des sous-marins est confronté au problème suivant : de nombreuses personnes pensent que les sous-marins n'ont été utilisés que pendant la guerre froide et que leur utilité est remise en question. De plus, tous les sous-marins en service à l'époque sont hors service depuis des années et la technologie a également évolué. Il était donc nécessaire que les sous-mariniers racontent leur histoire.

Les détails des patrouilles figurent dans les rapports de patrouille. Après une demande du WOB, il s'est avéré que le MIVD ne voulait pas rendre ces rapports de patrouille publics.

zwv-75a.jpg

Journal de Bord

L'auteur lui-même a alors décidé de demander à trois anciens sous-mariniers, dont deux avaient travaillé au sommet du MIVD, de lire le manuscrit avant sa publication. En termes d'informations classifiées, ils n'ont rien lu qui aurait pu être préjudiciable. Le MIVD a également reçu le manuscrit juste avant sa publication, ce qui n'a entraîné aucune modification du texte.

Néanmoins, il contient des informations quelque peu sensibles et, pour protéger les sources, une note renvoyant à l'une des personnes interrogées n'a pas été placée à côté de chaque déclaration. 

Cependant, le livre est basé sur les journaux de bord du navire. Ceux-ci constituent le cadre factuel, solide mais froid, de l'ouvrage. Le complément, les émotions, les aventures, proviennent des récits des anciens membres de l'équipage. Le troisième pilier sur lequel repose le livre est constitué par les sources publiques consultées. Il s'agit de rapports publiés par la CIA et de rapports du service de renseignement de la marine de l'époque. Des livres et toutes sortes d'autres informations ont également été utilisés.

"In het diepste geheim" est donc une publication indépendante, entièrement financée par Marineschepen.nl. Il ne s'agit pas d'une publication soutenue par la Défense. Toutefois, la Chambre de tradition du Service sous-marin a joué un rôle important en mettant à disposition ses archives et ses connaissances.

.......

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Le livre

il y a 16 minutes, Titus K a dit :

Le livre "In deepest secret", écrit par Jaime Karremann, décrit pour la première fois les opérations secrètes de renseignement des sous-marins néerlandais de 1968 à 1991.

Opérations d'espionnage néerlandaises : toujours secrètes

Les opérations décrites dans le livre n'ont pas été rendues publiques ; elles sont toujours secrètes. Cependant, des informations sur ces opérations ont été rendues publiques par inadvertance entre 1993 et 2016 par le biais des journaux de bord de ces sous-marins néerlandais. En 2015, Jaime Karremann a découvert que ces journaux contenaient néanmoins, implicitement et explicitement, des informations sur ces opérations secrètes. Les journaux de bord ont été publiés après 25 ans, mais ils ne devraient pas contenir d'informations sur des opérations secrètes. Or, ils en contenaient.

Jusqu'à la publication de "In het diepste geheim", ces opérations étaient peu connues. Seul le livre "Klaar voor onderwater" décrit une telle patrouille. Mais pour In Deepest Secret, toutes les patrouilles ont été étudiées à l'aide des journaux de bord et d'entretiens avec d'anciens sous-mariniers.

Parmi tous les sous-mariniers contactés, seuls deux n'ont pas voulu parler. L'une des principales raisons pour lesquelles de nombreux anciens soldats ont tout de même voulu raconter leur histoire est qu'ils n'ont jamais reçu la reconnaissance du gouvernement néerlandais pour ces opérations secrètes. Par exemple, même les médailles reçues de l'étranger ont été renvoyées, car "les opérations n'existaient pas". Par conséquent, ils étaient considérés comme des soldats "ordinaires" de la guerre froide par le ministère de la défense et n'avaient donc pas droit au statut d'"ancien combattant". Ils n'ont pas non plus été invités à la Journée des anciens combattants.

Les histoires de ces hommes (à l'époque, seuls les hommes naviguaient à bord des sous-marins) se sont révélées sans précédent, spectaculaires et spéciales. Elles donnent non seulement une très bonne image de ces patrouilles, mais aussi de ce qui différencie aujourd'hui les sous-marins néerlandais des autres sous-marins. Ce livre offre une toute nouvelle perspective aux profanes, mais aussi aux personnes qui ont travaillé dans la marine pendant des années.

patrouilles-NL-onderzeeboten.jpg

Lieux des patrouilles des sous-marins néerlandais pendant la guerre froide.
La moitié s'est déroulée dans les eaux septentrionales, l'autre moitié en Méditerranée.
Les patrouilles en Méditerranée ont été particulièrement fructueuses


Quelles sont les patrouilles couvertes ?

Entre 1968 et 1991, les six sous-marins néerlandais ont mené plus de 60 opérations secrètes. Toutes les patrouilles n'ont pas été intéressantes. Dans le livre, les dix-sept patrouilles les plus excitantes ou les plus spectaculaires sont décrites brièvement ou en détail :

• 1968 - Hr.Ms. Potvis, Hr.MS. Zeehond
• 1969 - Hr.Ms. Zeehond
• 1970 - Hr.Ms. Potvis
• 1972 - Hr.Ms. Zeehond
• 1975 - Hr.Ms. Zwaardvis
• 1977 - Hr.Ms. Tijgerhaai
• 1977 - Hr.Ms. Tonijn
• 1979 - Hr.Ms. Potvis
• 1980 - Hr.Ms. Tonijn
• 1983 - Hr.Ms. Zwaardvis (2x)
• 1986 - Hr.Ms. Tijgerhaai
• 1987 - Hr.Ms. Tonijn
• 1988 - Hr.Ms. Zwaardvis
• 1990 - Hr.Ms. Tonijn
• 1991 - Hr.Ms. Zwaardvis

Presque toutes les histoires concernent la traque, la photographie, le filmage et l'écoute des navires de la marine soviétique dans l'Atlantique jusqu'aux eaux côtières de l'Égypte. Tout ne s'est pas toujours bien passé, aussi des catastrophes évitées de justesse sont-elles décrites, des missions d'espionnage ratées, mais aussi des patrouilles réussies au cours desquelles un dirigeable russe a été photographié à bout portant et son profil sonore unique a été enregistré.


Secret

Bien sûr, c'est une bonne chose que le personnel du service sous-marin soit enfin reconnu et que les contribuables voient ce qui se passe avec (une toute petite partie) de leurs impôts. Cependant, l'un des plus grands secrets de la défense néerlandaise datant de la guerre froide vient d'être révélé au grand jour.

Avant le début de l'enquête, la marine royale et le service des sous-marins ont été informés par courrier électronique des intentions concernant une enquête et une publication sur ces patrouilles. Aucune aide ou soutien n'a été demandé à la marine. Le Service militaire de renseignement et de sécurité (MIVD) a été invité à fournir des informations sur les limites : qu'est-ce qui est encore secret et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Cela s'est avéré difficile, bien sûr, car même ces informations sont secrètes. Le directeur du MIVD a toutefois indiqué que d'anciens militaires pouvaient être poursuivis après la publication.

Le point délicat, cependant, est que la marine elle-même a fourni des informations secrètes aux journaux de bord, qu'elle a elle-même rendu ces journaux publics, que certains journaux sont accessibles à tous depuis 22 ans, que le livre "Klaar voor onderwater" a lui-même été publié par le Submarine Service et qu'il contient des détails sensibles. Sur ce point, le MIVD a déclaré qu'une fois diffusée, une information ne peut être reclassée comme secrète.
Cela ne veut pas dire que la Défense était opposée à la publication (bien qu'il s'agisse d'une initiative personnelle de Jaime Karremann). À la même époque, le Service des sous-marins est confronté au problème suivant : de nombreuses personnes pensent que les sous-marins n'ont été utilisés que pendant la guerre froide et que leur utilité est remise en question. De plus, tous les sous-marins en service à l'époque sont hors service depuis des années et la technologie a également évolué. Il était donc nécessaire que les sous-mariniers racontent leur histoire.

Les détails des patrouilles figurent dans les rapports de patrouille. Après une demande du WOB, il s'est avéré que le MIVD ne voulait pas rendre ces rapports de patrouille publics.

zwv-75a.jpg

Journal de Bord

L'auteur lui-même a alors décidé de demander à trois anciens sous-mariniers, dont deux avaient travaillé au sommet du MIVD, de lire le manuscrit avant sa publication. En termes d'informations classifiées, ils n'ont rien lu qui aurait pu être préjudiciable. Le MIVD a également reçu le manuscrit juste avant sa publication, ce qui n'a entraîné aucune modification du texte.

Néanmoins, il contient des informations quelque peu sensibles et, pour protéger les sources, une note renvoyant à l'une des personnes interrogées n'a pas été placée à côté de chaque déclaration. 

Cependant, le livre est basé sur les journaux de bord du navire. Ceux-ci constituent le cadre factuel, solide mais froid, de l'ouvrage. Le complément, les émotions, les aventures, proviennent des récits des anciens membres de l'équipage. Le troisième pilier sur lequel repose le livre est constitué par les sources publiques consultées. Il s'agit de rapports publiés par la CIA et de rapports du service de renseignement de la marine de l'époque. Des livres et toutes sortes d'autres informations ont également été utilisés.

"In het diepste geheim" est donc une publication indépendante, entièrement financée par Marineschepen.nl. Il ne s'agit pas d'une publication soutenue par la Défense. Toutefois, la Chambre de tradition du Service sous-marin a joué un rôle important en mettant à disposition ses archives et ses connaissances.

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Le livre a été traduit en anglais en 2018 : https://www.amazon.fr/deepest-secrecy-submarine-espionage-operations/dp/9082699524

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Il semblerait qu'une commande se précise pour deux premiers navires du programme MICAN (ancien Trific) destinés à emporter des modules d'armement en conteneurs 

https://marineschepen.nl/nieuws/Marine-wil-twee-nieuwe-schepen-inzetten-voor-beter-beeld-dreiging-Noordzee-081223.html

Fast-crew-supplier.jpg

On ne sait pas encore à quoi ressembleront les navires. La défense avait déjà utilisé un modèle comme celui ci-dessus pour illustrer le concept, un "fast crew supplier", qui pourrait être équipé de conteneurs avec des lanceurs de missiles, mais aussi de capteurs pour surveiller le trafic maritime.

Ce programme prévoit des plates-formes de lancement, c'est-à-dire des navires équipés de conteneurs contenant des lanceurs de missiles et qui navigueront avec des frégates 

A l'avenir, ces navires MICAN devraient pouvoir opérer sans équipage, mais la défense souhaite commencer avec un nombre limité de membres d'équipage.

Modifié par Titus K
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  • 2 weeks later...

Le démarrage du projet de remplacement des frégates de défense aériennes est retardé

https://marineschepen.nl/nieuws/A-brief-vervanging-luchtverdedigingsfregatten-vertraagd-281223.html

L'A-Brief sur le remplacement des frégates de défense aérienne et de commandement (LCF) a été retardée.
Le secrétaire d'État à la Défense sortant, Cristophe van der Maat, avait promis que la lettre marquant le lancement public du projet de remplacement serait envoyée à la Chambre des représentants avant la fin de l'année 2023.
Entre-temps, cette lettre est prévue pour le premier trimestre 2024. Marineschepen.nl croit savoir que la livraison des frégates sera repoussée de deux ans, mais cette information n'a pas été confirmée par la Défense.

...

Si tel était le cas, les frégates seraient livrées en 2034, au lieu de 2032 comme prévu initialement. 
Le retard de l'A-Brief n'est pas le premier contretemps concernant les nouvelles frégates.
En octobre dernier, des changements majeurs ont été annoncés dans le cadre du projet de remplacement des LCF :

Pendant plusieurs années, les Pays-Bas ont travaillé avec l'Allemagne à la production conjointe de ces frégates sous le nom de Future Air Defenders (FuAD).
Fin 2020, l'intérêt pour une coopération avec nos voisins de l'Est est apparu clairement et la déclaration d'intention a été signée en 2021.
Il a même été question de frégates identiques pour les marines néerlandaise et allemande.

Cependant, les problèmes n'ont pas tardé à apparaître. Des différences de philosophie sont apparues entre les deux pays et la guerre en Ukraine est devenue un sujet de discorde. L'Allemagne souhaitait passer rapidement au système américain AEGIS, tandis que les Pays-Bas préféraient les radars de Thales, basé à Hengelo.
Finalement, cette année a conduit à un report provisoire de la coopération. L'Allemagne se concentrera sur l'AEGIS américain pour le remplacement des F124 de la classe Sachsen, qui arriveront finalement sur les nouvelles frégates F127.
Les Pays-Bas se tourneront principalement vers l'industrie néerlandaise pour les nouvelles frégates et chercheront d'autres pays comme partenaires pour la production.

 

            --> Potentiel construction en France ?

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