Saladin Posté(e) le 22 juillet 2007 Share Posté(e) le 22 juillet 2007 La situation militaire internationale ne s’est guère modifiée au cours de ces quelques dernières années ; cependant, certains chiffres nous étonnent, qui sont révélés par les rapports annuels de centres de recherches aussi célèbres et performants que l’ « Institute for Strategic Studies » britannique (IISS) ou le « Stockholm International Peace Research Institute » (SIPRI) suédois. Ainsi, nous apprenons que les Etats-Unis disposent certes de forces armées dont les effectifs avoisinent le demi million d’hommes, que seule la Chine aligne des effectifs plus impressionnants, avec 2,3 millions de combattants potentiels. Mais les chiffres absolus ont leurs limites. Lorsque l’on porte en compte bon nombre d’autres facteurs, la supériorité des forces armées américaines s’avère bel et bien une réalité incontournable. Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement ? A eux seuls, les Etats-Unis font près de la moitié (45,6% exactement) de tous les budgets militaires du globe. La seconde puissance dans le classement est la Grande-Bretagne, suivie de près par la France et la Chine. On remarquera tout de suite que ces numéros 2, 3 et 4 dépensent chaque année un budget qui demeure plus ou moins dans le cadre raisonnable de leur produit national brut. Ce n’est évidemment pas le cas des Etats-Unis qui, en termes de chiffres, dépassent de 60% la moyenne mondiale des budgets militaires. Voilà pour la théorie. En pratique et sur le terrain… Que fait-on en pratique avec des forces armées aussi impressionnantes ? Là, en examinant la réalité, on tombe sur un tout autre son de cloche. La situation se révèle plus complexe, et aussi plus nuancée. Bon nombre de fondamentaux y jouent un rôle, tant en politique intérieure qu’en politique extérieure ; ces fondamentaux sont jouets aux mains d’intérêts économiques et donc politiques, mais l’essentiel, toutefois, c’est que les conflits menés en Irak et en Afghanistan exercent une pression énorme sur l’armée américaine. Les Etats-Unis, constate l’un de nos analystes, « consacrent désormais, en termes absolus, le plus gros montant jamais engagé en matière de défense depuis la seconde guerre mondiale ». Et il poursuit son raisonnement : « Pourtant, malgré cette injection considérable de fonds, il semble que l’armée américaine soit épuisée par l’irruption, sur le terrain, de toutes sortes de révoltés et d’insurgés, qui ne sont armés que d’AK-47, de grenades et de bombes artisanales ». Assertion qui ressemble certes à une boutade. Mais il y a là un fond de vérité, que l’on ne saurait nier. Il n’y pas un jour qui passe, en effet, sans que l’on entende des rapports inquiétants sur la situation en Irak. Il y a quelques jours, les Afghans reprochaient aux Américains leur manière d’intervenir et de régler des problèmes de terrain, sans se soucier des dégâts collatéraux. Les critiques de leurs alliés afghans étaient claires et nettes : « vous n’y allez pas avec le dos de la cuiller et c’est intolérable ». Un grand nombre de victimes civiles venaient en effet de périr lors d’interventions de l’US Army. Force est dès lors de constater que les difficultés d’aujourd’hui sont le résultat de choix pris hier et avant-hier. L’ancien ministre américain de la défense, Donald Rumsfeld, était un homme de fortes convictions. Il voulait que l’on investisse dans des armes de haute technologie, dans des systèmes de reconnaissance et dans le traitement de données. La vitesse des interventions, la précision des frappes et l’efficacité générale permettraient, toutes ensemble, d’éviter d’aligner une armée de masse. Mieux : après les attentats du 11 septembre, il y près de six ans, le « leadership » américain devait assurer sa suprématie en visant le consensus. Qui fut obtenu. On parvint ainsi, avec succès, à chasser les talibans du pouvoir, puis, sans un consensus équivalent, à occuper rapidement l’Irak tout entier. Mais dès le lendemain de ces succès apparemment foudroyants, les problèmes ont commencé à surgir et à se multiplier. Les unités militaires, qui se montrèrent si rapidement victorieuses dans les conflits de haute intensité grâce à leurs technologies de haut vol, s’avérèrent bien incapables d’occuper correctement le terrain conquis. Aujourd’hui, cela saute aux yeux : l’armée américaine est aujourd’hui victime de son propre passé. Après la guerre du Vietnam, elle s’est concentré sur l’éventualité d’un seul « grand conflit », sans vouloir s’imaginer qu’une conflictualité future pouvait prendre le visage d’une multitude de petits conflits, engendrant autant de chaos intenses mais localisés. L’erreur d’appréciation a donc été la suivante : les responsables de l’US Army ont cru que les unités militaires capables de résoudre le « big bang » du « grand conflit » envisagé, alors être ipso facto capables d’intervenir avec autant d’efficacité dans les conflits de basse intensité. Pendant de longues années, les troupes américaines se sont entraînées pour réussir de beaux sprints. Hélas pour elles, elles sont aujourd’hui engagées, malgré elles, dans un long et épuisant marathon. Une loi d’airain… En dépit de l’entraînement des hommes et des techniques utilisées, il existe une loi d’airain : celle des chiffres. La façon moderne de mener la guerre se concrétise sur base de rapports (de proportions) qui, au préalable, doivent être bien pensés et conçus. Ainsi, sur 50 brigades de combat de l’US Army, en moyenne dix-sept peuvent être rendues immédiatement opérationnelles (ce qui donne plus ou moins un rapport de 2 :1). Mais depuis l’envoi de cinq brigades supplémentaires en Irak, le nombre de brigades engagées à l’extérieur du pays est de 25. Certaines de ces brigades ne se voient octroyer qu’un repos d’un an, après un « tour of duty » de quinze mois (rapport : 0,8 :1). En comparaison, les Britanniques tiennent à respecter un rapport de 4 :1, soit au moins deux années de repos après un engagement de six mois. Les responsables de l’armée britannique estiment que c’est là un minimum absolu. Les Américains subissent donc les effets de leur forcing : le nombre de vétérans qui souffrent de problèmes psychiatriques augmente dans des proportions inquiétantes. Quelle est dès lors la morale à tirer de cette histoire ? Les Etats-Unis ont besoin d’une armée aux effectifs beaucoup plus nombreux qu’actuellement. D’où question : comment réaliser cela en pratique ? Les forces terrestres, composante le plus importante de l’ensemble des forces armées américaines, alignent aujourd’hui 507.000 hommes. En 2001, il y en avait 482.000 et en 1980, 780.000. Augmenter les effectifs en des temps de haute conjoncture n’est pas une sinécure ! Surtout que la réintroduction de la conscription n’est pas considérée comme une option envisageable. Les unités qui restent aux Etats-Unis manquent de matériels et de moyens, doivent sans cesse se rationner : signe de déséquilibre patent. « Toutes ces lacunes », remarque un expert, « rappellent les canaris qui mourraient dans les mines de charbon : ils annonçaient l’imminence d’une catastrophe ». http://www.voxnr.com/cc/etranger/EEluyZApZVPlCXgdPZ.shtml Article assez intéressant sur la surchauff de l'armée Américaine. Dernièrement, un haut gradé Anglais dissait que l'armée Anglaise était aussi à son maximum opérationnel... et risquait la rupture. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeune Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 Si je comprend bien l'armée américaine va seffondrer !! :O :O Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 Article intéressant! De toutes façons, l'administration Bush tire ses dernières cartouches avec le renforcement actuel des effectifs en Irak. A l'automne 2007 il faudra tirer le bilan de tout ça et puis, les élections US approchant (les primaires sont en janvier 2008), il faudra bien dès décembre 2007-janvier 2008 commencer à rapatrier les boys. Je gage qu'à l'été 2008 les effectifs en Irak auront déjà bien fondu! Il restera probablement un contingent de 50 à 60 000 hommes pour garantir la survie du gouvernement irakien.Tout cela montre qu'une armée puissante ne peut pas servir à tout et n'importe quoi. Elle ne peut pas être battue en rase campagne certes, mais se retrouve dans une impasse quand il faut occuper un pays dans la durée contre la volonté d'une grande partie de sa population. Les méthodes des Romains, qui mirent 2 siècles à pacifier la péninsule ibérique, n'ont plus cours dans nos sociétés démocratiques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 Ca signifie qu'en cas de conflit majeur qui éclaterait loin du moyen orient (Taiwan par exemple) les USA seraient incapables d'intervenir vu qu'ils ont dépassé leurs capacité de déploiment, sauf bien sur à instaurer la conscription, comme lors du Vietnam... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 Cela signifie aussi que les troupes qui sont resté sur le sol américain vivent sur leurs réserves et que une grande partie du matos est en Irak si j’ai bien compris…Donc l’armée américaine est vraiment dans une mauvaise posture comme tu le disais Zamorana, en cas de conflit qui s’en prendrait à des intérêt ou des alliés des USA.Ils n’ont plus vraiment de capacité d’intervention maintenant.La plus grande puissance du monde est dans une mauvaise posture, certains ne risquent-il pas de profité de cette situation, qu’en pensez vous ??? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 bah il reste suffisemment de capacités de retorsion aérienne voir non conventionnelle pour calmer les velleités de chacunspar contre cela peut encourager les "titillements" et les coups de "sondes" locaux et régionaux en gros par l'affaiblissement militaro diplomatique des USA par effet de balancier cela va renforcer l'influence et le rayonnement militaro diplomatique des puissances expansives regionales (Iran, Inde, Chine.....) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
looping Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 En 2008 sera élu un(e) démocrate, et tout ce beau monde rentrera chez lui, retour de "l'isolationisme", et remise en état des matériels et des hommes, c'est l'occasion unique pour l'Europe de passer sur le devant de la scène (doux rêve ?) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 Une élection ne se gagne pas comme ça, rien n'est sûr et un retour se devra d'être progressif, le temps d'un mandat en somme. Même la retraite du vietnam a été longue. Sinon un article était paru dans le monde il y à quelque mois de cela sur l'état des forces. l'US army a de gros problèmes l'équipement au niveau des tenues de combat (gilets...) et de l'armement, leur logistique allant aux troupes en Irak, ils ne peuvent plus rien entretenir. Mais le chiffre des brigades déployables est plus important que ce que j'avais lu, deux brigades déployables à peine il me semble.Un matraquage aérien ne donne pas grand chose à long terme, les allemands avaient enterrés leurs usines à la fin de la guerre, rien n'empêche les autre de faire de même. Quand à une utilisation de moyens non conventionnels, les USA risquent de se prendre le reste du monde sur la gueule et là, c'est eux qui auront mal. En gros, Iran, Corée du Nord et Chine ont de beaux jours devant eux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 Un matraquage aérien ne donne pas grand chose à long terme, les allemands avaient enterrés leurs usines à la fin de la guerre, rien n'empêche les autre de faire de même. Quand à une utilisation de moyens non conventionnels, les USA risquent de se prendre le reste du monde sur la gueule et là, c'est eux qui auront mal. je parlais en terme de prevention ..... Si la Corée du Nord decide de bouger ses divisions c'est pas les 2 divisions US sur la DMZ qui vont les arreter Par contre un raid de B52 sur PyonYang risque de faire comprendre les limites à pas depasser Dans le sens offensif par contre effectivement il y a perte capacitaire donc perte de credibilité et le pb quand on est le premier de la classe et qu'on s'en vante, c'est que ceux qui sont en dessous ne pardonnent pas l'erreur la plus minime Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 Un matraquage aérien ne donne pas grand chose à long terme, les allemands avaient enterrés leurs usines à la fin de la guerre, rien n'empêche les autre de faire de même. Oui, mais les Allemands n'avaient pas enterré leurs raffineries de pétrole et à la fin ils n'avaient plus de carburant pour entraîner leurs pilotes ou faire rouler leurs chars. Cf. l'offensive des Ardennes avec un stock de carburant très mince au départ et cf. le nombre ridicule d'heures de vol des élèves pilotes de chasse allemands en 1944-45, ce qui en faisait des proies faciles pour les pilotes alliés. Les 20% d'as de la chasse allemande faisant exception bien sûr. Clostermann a dit des choses très claires là-dessus! Bref, sans supériorité aérienne on se fait casser son économie sous les frappes aériennes sans pouvoir répondre et je vois mal l'Iran ou quelqu'un d'autre provoquer les Américains sur leur vrai terrain: la maîtrise de l'espace naval et aérien. Idem pour la Chine, si elle s'en prend à Taïwan sans être au niveau sur le plan aéronaval*, elle va voir ses bateaux et ses avions sombrer dans le détroit de Formose en pure perte. Donc attention à ne pas tirer de conclusions hâtives des difficultés actuelles de l'Armée de terre US. L'US Navy et l'US Air Force n'ont pas de concurrents crédibles nulle part dans le monde, c'est un fait! Cela est vrai numériquement, technologiquement, sur le plan de l'entraînement et aussi sur le plan plus subtil de l'expérience opérationnelle engrangée depuis le 8 décembre 1941. * Ce qui est loin d'être le cas actuellement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 en fait la réponse allemande aux bombardements a été de disperser sa production pour la plupart et d'en enterrer une partie ( l'usine de Me262 notamment ) ce qui a trés bien fonctionner sur le long terme ( mais a couté cher en production durant l'hiver 43/44 ) les usines de trnasformation de la houille en carburant sont restées vulnérables car elles dataient de 1942 ( date de la décision ) et à l'époque le risque aérien avait été minimisé , suite aux bombardements du printemps 44 , il fut décidé d'en reconstruire sous terre ( ainsi que de plus petite plus discrétes et dispersées ) mais celà était programmé pour fin 1945/1946 : au final , un banal cas d'absence d'anticipation de la menace Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 Par contre un raid de B52 sur PyonYang risque de faire comprendre les limites à pas depasser Dans ce cas, il y à intérêt à ce que leurs systèmes de DCA restent au beau fixe parce qu'ils les modernisent les B52 risquent de passer avec un nombre conséquent de pertes. Si les USA gardent une capacité défensive indéniable, une perte de puissance offensive va permettre à ces puissances émergeantes de se développer suffisamment pour causer de vrais problèmes. Notamment grâce à leur nombre, il est petit mais va nécessiter une logistique conséquente et une occupation du terrain, ce que les USA ne sont pas ou plus capable de faire efficacement suite à la doctrine Rumsfeld. à moins de revenir très vite aux préceptes énoncés par Powell en son temps, les USA pourraient se prendre une dégelée d'ici quelques décennies. Mais bon, le chant du signe est long donc on a le temps de voir venir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 Je rappel que pour Taiwan, la distance la plus proche entre la Chine et l'ïle est seulement de 130km.Ce qui signifie que le detroit peut etre sous le control des batterie antiaerienne basé en Chine.Le risque c'est plutôt que les chinois soient poussé à envahir pour préserver leur crédibilité internationale, et que les USA ne puissent rien faire d'autre qu'envoyer une flotte dans le coin, ce qui signifie un suicide si elle se rapproche trop des côtes chinoises. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 ... les USA ne puissent rien faire d'autre qu'envoyer une flotte dans le coin, ce qui signifie un suicide si elle se rapproche trop des côtes chinoises. Ce qui signifie que le detroit peut etre sous le control des batterie antiaerienne basé en Chine. Les batteries AA ne peuvent interdire l'espace au-delà de l'horizon radar plus un chouïa car il s'agit d'avions, disons 50 km à la louche des côtes. Et encore quand je dis interdire... Sans parler des moyens de guerre électronique embarqués, ces batteries AA chinoises si elles tiraient, pourraient recevoir une réponse sous la forme d'une bordée de missiles de croisière. Une flotte US avec 2 PA classe Nimitz plus une dizaine de SNA autour de Taïwan cela signifie pour les Chinois un suicide s'ils s'aventuraient en mer ou dans les airs pour aller attaquer Taïwan. La flotte US n'aurait aucun besoin d'approcher des côtes chinoises pour cela, il lui suffirait de se positionner pour avoir le contrôle opérationnel du détroit tout en restant en mouvement permanent. Deux tasks forces séparées avec chacune 1 PA seraient plus efficaces pour cela. La Marine et l'Aviation chinoise ne font en l'état actuel des choses pas le poids à tous les points de vue, et je ne parle pas du niveau technologique seulement, mais aussi de l'entraînement des équipages et de la dextérité tactique des amiraux. PS: C'est curieux, je vais passer pour un pro-US moi, alors que... MDR... :lol: Mais bon, autant je n'ai jamais été impressionné par la valeur militaire de l'US ARMY, autant je le suis par celle de l'US AIR FORCE et de l'US NAVY. Ces deux-là sont les vrais piliers de la puissance américaine et tous ceux qui l'ont oublié l'ont payé comptant! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 Vu la configuration du détroit de taiwan, pour le controler les américains se mettraient à portée des missiles antinavires chinois, de plus les chinois ont des S-300 basés à terre tout comme sur leurs frégates, en plus de leurs autres sytèmes antiaerien.Le résultat serait 2 nimitz coulé par une pluie de missile antinavire dans le style soviétique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 La destruction des batteries de missiles anti-navires, des stations de radars et de l'infrastructure de cdt seraient un préalable à l'arrivée des 2 PA dans la zone. Pour cela des sous-marins suffisent amplement au début avec une grosse bordée de tomahawks. On peut ensuite, quand c'est un peu ramolli, redoubler avec des missiles lancés d'avions ou de frégates, jusqu'à obtention du résultat. Le vrai danger pour les PA US ce ne sont pas les missiles anti-navires chinois mais ce serait une flotte de sous-marins côtiers silencieux servie par des équipages entraînés et performants. Mais cette flotte n'existe pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 23 juillet 2007 Share Posté(e) le 23 juillet 2007 la destruction des "batteries" cotiéres est difficile :a) quand elles sont mobilesb) quand elles sont protégées par un réseau de SAM performants et couvrant toutes les altitudes ( et ça les chinois ont , avec des SAM russes achetés ou prdoduits sous licence allant du SA10 , SA15 et SA17 ; plus leurs propres systémes )pour en revenir à l'armée de terre, j'avais lu il y a quelques mois qu'il faudrait au minimum 2 ou 3 ans à l'armée américaine pour compenser les pertes et la fatigue du matériel engendrées par la guerre en irak.à ça, il faut ajouter des pertes humaines sérieuses si aux tués, on ajoute les blessés graves ( combat et accidents ) et maladies sachant que l'armée US opérationelle est de taille réduite ( 10 divisions soit 40 à 50 brigades de combat selon les sources ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tiger Posté(e) le 24 juillet 2007 Share Posté(e) le 24 juillet 2007 et surtout la crise sur le recrutement qu'a engendré la campagne en irak.Pour les batteries antiaériennes, il y a le AGM 88 Harm : il va directement sur les emissions radars. C'ets ainsi qu'un réserau très correct de SAM en 1991 en Irak a été mis HS en quelques jours, les batteries étant simplement aveugle par la suite et détruite avec une JDAM ou une bombe plus classique. Quant aux batteries cotières, si il faut vraiement les détruire, les américains ont des missiles de croisières en très grand nombre, donc, c'ets pas un problème qu'il yait de SAM en face.L'armée de terre américaine n'est pas au top, mais cela est largement compensé par la puissance de frappe aérienne et de la marine (tomahawk) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 24 juillet 2007 Share Posté(e) le 24 juillet 2007 Les batteries côtières ou de SAM même mobiles, peuvent être détruites par repérage satellitaire et frappe dans la foulée. Un SNA en plongée à 50 km de la côte chinoise peut recevoir la position de la batterie côtière par ses aériens et tirer son missile de croisière dans la foulée. Après, 50 km c'est vite parcouru à 1000 km/h, en gros 3mn... Aucun risque pour la marine US en l'absence de sous-marins sérieux côté chinois. Les 4 SSBN de la classe OHIO refondus en SSGN et porteurs chacun de 154 missiles de croisière Tomahawk seraient parfaits dans ce rôle, surtout en en prépositionnant 1 ou 2 au large dès le début de crise. Ils sont silencieux comme une tombe... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 24 juillet 2007 Share Posté(e) le 24 juillet 2007 Et on parle toujours des mines cotées "PVD" mais les mines-torpilles US Captor peuvent aussi bloqué les ports chinois >:( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 24 juillet 2007 Share Posté(e) le 24 juillet 2007 Un SNA à 50km des côtes chinoises en alerte se fera repérer en actif et couler vite fait, c'est pas l'Irak de saddam sortant de 8 ans de guerre contre l'Iran, c'est la 1ere armée mondiale en terme d'effectif et la 2eme en terme de budget la.Ensuite vu le sous marin chinois qui a fait surface à portée de tir pres d'une GAN US sans avoir été repréré, on peut se demander si c'est pas la flotte US qui des le début des hostilités va pas se bouffer des torpilles d'un petit kilo dans son sillage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 24 juillet 2007 Share Posté(e) le 24 juillet 2007 Repérer un sous-marin à 50 km en sonar actif? Ce serait beau pour un destroyer chinois, mais admettons. Il faudrait encore que le SNA soit à faible profondeur à cause de la batythermie... Or il peut attendre sous la couche thermique, en laissant traîner son antenne remorquée près de la surface et recevoir son message du fond de l'eau avec les coordonnées de la batterie côtière. Par contre pour tirer ses missiles il faut qu'il monte à plusieurs dizaines de mètres de la surface, 25 mètres je crois pour le Tomahawk. Il s'en moque, car de toutes façons son tir le fait repérer. Après, il replonge et gagne une autre zone de patrouille à grande ou petite vitesse selon les cas. De toutes façons le SNA entend tout navire évoluant dans sa bulle de sécurité bien avant d'être détecté lui-même. Il a l'avantage.La Marine chinoise ne sort pas assez à la mer, et surtout elle n'a pas d'expérience de la guerre navale. Le sous-marin chinois qui a approché un groupe aéronaval US aura eu un coup de bol... ;) Ou alors il avait un bon commandant, ou les deux, ou le groupe US a commis une erreur ou les 3, bref... =) De toutes façons si confrontation il y avait, la flotte chinoise devrait faire face rapidement à un grouillement de SNA US et il faudrait déjà qu'elle arrive à sortir de ses ports, sous-marins compris... Les capacités de silence et de détection des sous-marins us sont largement supérieures. C'est bien pour ça que si la Chine veut un jour envahir Taïwan et tenir sa conquête, elle devra d'abord se doter d'une flotte de sous-marins performants et former très soigneusement ses équipages, sinon les SNA US couperont les lignes de communication Chine-Taïwan. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 24 juillet 2007 Share Posté(e) le 24 juillet 2007 Ouais, c'est comme la frégate israëlienne qui s'est prise en missile par le hezbollah, le radar était eteint, les sonar des bateaux américains aussi surement...Les chinois ont des sous marins conventionnel modernes qui patrouillent pres de leurs côtes et vont régulierement tester les defenses américaines et japonaises aux alentours d'Okinawa.L'essentiel de ton scenario repose sur 2 choses fausses.Déja que les chinois sont nuls et ne s'entrainent pas (supposition basé sur le fait qu'on ne sait pas grand chose des activités chinoises).Ensuite que les américains aient l'initiative dans un conflit déclenché par la Chine.Ensuite s'imaginer qu'une flotte US puisse s'approcher à moins de 300 km des côtes chinoises sans risquer de se manger une volé de Moskit me parait d'un optimisme et d'un aveuglement etonnant.Et après ça, croire que le détroit de Formose grouillera de SNA américain qui pourront faire la loi en toute impunité, même Tom Clancy n'oserait pas écrire un bouquin avec un tel scenario. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 24 juillet 2007 Share Posté(e) le 24 juillet 2007 Pour savoir si les Chinois sortent leurs bateaux de leurs ports, tu concèderas que c'est pas très difficile... C'est un fait admis dans la littérature maritime que les marins chinois sortent peu. J'ai pas été voir perso c'est vrai.Je crois que tu sous-estimes gravement la marine US, mais aussi... Tom Clancy... :rolleyes:PS: Un Moskit ça porte à 120km. Et encore au-delà de l'horizon radar (35km) il faut un relais pour le guidage.Mais bon, comme j'essaie de rester objectif, je me suis renseigné sur les derniers développements de la Marine chinoise. Volume: 80 sous-marins mais seulement 10 Kilo, 8 Song (tous classiques) et 5 Han (SNA) sont modernes et peuvent faire bonne figure, surtout les Kilo russes en eaux côtières. Le reste ce sont des résidus de la guerre froide, genre Roméo russes etc. à jeter. Cela fait quand même 23 sous-marins modernes, même si les Han nucléaires sont hyper bruyants et pour tout dire ratés. Les 18 Kilo et Song seraient très dangereux par contre, même s'ils demeurent moins bons qu'un Seawolf un Los Angeles ou un Virginia. La Marine chinoise s'entraîne beaucoup plus depuis quelques années paraît-il aussi. Je note!Bref ce serait moins facile que prévu pour contrôler le détroit de Formose mais l'US Navy a quand même 54 SNA avec des équipages meilleurs encore que dans Tom Clancy... ;) Dans 10 ans par contre, au train où vont le choses, l'US Navy ne pourra plus être sûre d'avoir le dessus dans ces eaux sans casse sérieuse. Cela va influencer la politique régionale. La marine japonaise enfle, la sud-coréenne aussi... Pour ce qui est du combat naval au large, la marine chinoise n'a pas encore de PA mais elle y travaille. Il faudra du temps, l'US Navy en a 12. Conclusion: la marine chinoise approche de la capacité nécessaire pour faire la loi dans ses eaux côtières et jusqu'à Taïwan. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 24 juillet 2007 Share Posté(e) le 24 juillet 2007 et surtout la crise sur le recrutement qu'a engendré la campagne en irak. Pour les batteries antiaériennes, il y a le AGM 88 Harm : il va directement sur les emissions radars. C'ets ainsi qu'un réserau très correct de SAM en 1991 en Irak a été mis HS en quelques jours, les batteries étant simplement aveugle par la suite et détruite avec une JDAM ou une bombe plus classique. Quant aux batteries cotières, si il faut vraiement les détruire, les américains ont des missiles de croisières en très grand nombre, donc, c'ets pas un problème qu'il yait de SAM en face. L'armée de terre américaine n'est pas au top, mais cela est largement compensé par la puissance de frappe aérienne et de la marine (tomahawk) Le harm est loin d'avoir eu de bons résultats au kosovo et de plus on parle de batteries modernes : un SA15 est apte à détruite tout à la fois un avion, un missile de croisière où un PGM comme un HARM ....... , des missiles de croisière : c'est trés bien sur des cibles fixes mais sur des cibles mobiles défendues par des SAM, ça semble plus juste , une batterie de SA15 a 32 missiles prêt à l'emploi : pour la saturer, il faudra plus qu'un SNA ..... je ne dis pas que les chinois sont sur de l'emporter mais les USA auraient de grosses difficultés à proximité des côtes chinoises ( ajoute aux SAM des avions récents et il y a de quoi faire de gros bobos aux avions US ......) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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