Péril jaune, mythe ou réalité ?

[Invité Orca]

Dans un quotidien français, un reporter a choisi d'étudier la diaspora chinoise dans le monde. Il va de ville en ville (vladivostok, urumqi, oulan-bator ...).

Au cours de ses voyages ses observations l'ont amené à diverses conclusions/hypothèses ? assez intéréssantes :

-la Chine est entrain littéralement d'annexer (façon ogre soviétique) les pays d'Asie centrale (Kirghizie, Tadjikistan et autres pays en stan). Elle y déploie ses commandos!, dicte sa politique et régule le marché

-d'autre part elle s'est mise en tête de construire énormément d'autoroutes (la route de la soie réouverte d'après lui), afin d'anticiper le déclin des Etats-Unis qui ne seront plus à même de sécuriser les océans à l'avenir. Routes commerciales qui seront donc sécuriser par les chinois

D'autres théories arrivent et je vous les communiquerai dès que j'en aurai eu vent.

[Davout]

A la base, ce terme désignait la puissance japonaise des années 1930.

La diaspora chinoise est importante partout dans le monde (l'équivalent de la population française). Ensuite, il est clair que certaines communautés sont plus importantes pour la Chine notamment à ses frontières pour contrôler certains pays proches de l'Asie centrale, certaines régions riches en matières premières (Sibérie) ou encore des passages stratégiques (Singapour).

Je pense que la Chine se crée des "marches" aux marges de son territoire.

[collectionneur]

Pas d'accord sur l'origine du terme  ;)

J'ai des "Rouletabille" des années 1890/1900 ou l'on emploie ce terme utilisé aussi et surtout par l'empereur d'Allemagne contre la montée en puissance du Japon et la multitude Chinoise.

[sezen]

Dans un quotidien français, un reporter a choisi d'étudier la diaspora chinoise dans le monde. Il va de ville en ville (vladivostok, urumqi, oulan-bator ...).

Pour urumqi , ça fait partie de la chine , donc parler de diaspora sur son propre territoir ça fait un peut bizzar.

Si non il est vraix ( en tout cas pour le xinjiang) que les autoritées chinoise appliquent un peut la méme technique qu'au tibet  ,CAD , encourager la colonisation de zones a faiblement peuplé par des Hans

, afin de rendre les population otoctones minoritaire , et leur enlever la ligitimité a demander l'independance.

-la Chine est entrain littéralement d'annexer (façon ogre soviétique) les pays d'Asie centrale (Kirghizie, Tadjikistan et autres pays en stan). Elle y déploie ses commandos!, dicte sa politique et régule le marché

Pour les commandos je suis un peut sceptique , je voi mal ses republiques venant d'obtenir leures independances , accepter une nouvelle tutelle militair , mais si cela rest possible se serai dans le carde d'accord entre les differents pays et la chine , et n'oublions pas que les russes méme si officiellement ne sont plus là , gardent une grande influance sur les terrain , et ne se laisserai pas evincer  aussi facilement .

-d'autre part elle s'est mise en tête de construire énormément d'autoroutes (la route de la soie réouverte d'après lui), afin d'anticiper le déclin des Etats-Unis qui ne seront plus à même de sécuriser les océans à l'avenir. Routes commerciales qui seront donc sécuriser par les chinois

La partie asiatique de la route de la soie commence a istanbul , méme s'ils pouvait avoir une certeine influance militair sur les pays comme l'ouzbekistan , le kirghistan ou des republique de se genre , elle ne pourait sans doute pas avoir une influance significatif sur la turquie , ou d'autre nation qui existent depuis un peut plus longtemps que les exe republiques sovietiques.

Si non pour les diasporra en general , je ne pense pas que cela resulte d'un plan ou d'un complot chinois visan a avoir une sorte de mini armée dans les autre pays , il n'y a qu'a voir l'exemple des chinatown aux usa , ou plus pret de nous dans le  13eme Paris beaucoup de mes amis(es) d'origine chinoise , se considair comme Français , se plan marcherai si les chinois decidaient de lancer une attaque dans l'immediat , car au bout d'une ou 2 generations  , ils n'auaient plus aucune influance  sur les personnes d'origines chinoises.

[Invité Orca]

Pour urumqi , ça fait partie de la chine , donc parler de diaspora sur son propre territoir ça fait un peut bizzar.

J'ai cité des noms de ville de mémoire, je me suis peut-être trompé.

Pour les commandos je suis un peut sceptique

Ca par contre c'est un fait avéré, visiblement.

La partie asiatique de la route de la soie commence a istanbul , méme s'ils pouvait avoir une certeine influance militair sur les pays comme l'ouzbekistan , le kirghistan ou des republique de se genre , elle ne pourait sans doute pas avoir une influance significatif sur la turquie , ou d'autre nation qui existent depuis un peut plus longtemps que les exe republiques sovietiques.

D'après ce que tout le monde dit, la Chine est très patiente et se projette non pas dans 5/10 ans mais dans 30/40 ans.

Si non pour les diasporra en general , je ne pense pas que cela resulte d'un plan ou d'un complot chinois visan a avoir une sorte de mini armée dans les autre pays , il n'y a qu'a voir l'exemple des chinatown aux usa , ou plus pret de nous dans le  13eme Paris beaucoup de mes amis(es) d'origine chinoise , se considair comme Français ,

Je ne parle pas de des diasporas occidentales, mais des diasporas à vocation commerciales (comme en Afrique) et des diaspoaras à vocation expansionnistes (pays limitrophes ou proches).

[Davout]

Pas d'accord sur l'origine du terme  ;)

J'ai des "Rouletabille" des années 1890/1900 ou l'on emploie ce terme utilisé aussi et surtout l'empereur d'Allemagne contre la monté en puissance du Japon et la multitude Chinoise.

Bouah !  =(

Toujours est-il que c'est du Japon qu'il s'agissait.

La Chine était en pleine déliquescence, guerre civile et occupée par les grandes puissances et malgré le nombre de ses habitants, elle n'est pas devenue une menace pour les occidentaux avant les années 1950-1960.

[Zamorana]

La diaspora chinoise est ancienne, elle est tres presente en asie du sud est depuis des centaines d'années.

[Invité Orca]

Nouvelle info :

La Chine souhaite récréer la grande Chine. Après avoir annexer le Tibet après la seconde guerre mondiale, il projette dans un futur proche la conquète de taiwan , de gré ou de force, puis dans une peu plus logntemps, quand ils estimeront leur puissance suffisante, l'annexion de la Mongolie.

[Zamorana]

La Mongolie doit son independance à l'URSS, sans cela les nationalistes l'auraient annexée apres la secondev guerre mondiale.

[sezen]

Ca par contre c'est un fait avéré, visiblement.

Ha dans se cas , je trouve cela assez inquietant ,les Usa et l'UE , devraient voir ça de plus pret .

Par contre saurais tu si la russi a commenté ces fait , car je ne pense pas qu'ils soient tres content de voir ça.

Si non je m'interesse pas mal a se qui se passe dans cette region , pourrais tu me donner les liens des articles sur se sujet  afin de pouvoir apronfondir mes connaissances .( merci d'avance  =) )

Je ne parle pas de des diasporas occidentales, mais des diasporas à vocation commerciales (comme en Afrique) et des diaspoaras à vocation expansionnistes (pays limitrophes ou proches).

En se qui concerne l'Afrique à la place des chinois je ne miserai pas trop de se coté là , car le jour ou ils generons trop les africain cela ne se generons pas pour les mettre dehors , exemple cote d'ivoir avec les Français , ou encore Amine Dada qui avait explusé 40 000( plus trop sure des chiffres) indopakistanais ( se qui a entrainé dailleur l'effondrement de l'economie de son pays).

La Chine souhaite récréer la grande Chine. Après avoir annexer le Tibet après la seconde guerre mondiale, il projette dans un futur proche la conquète de taiwan , de gré ou de force, puis dans une peu plus logntemps, quand ils estimeront leur puissance suffisante, l'annexion de la Mongolie.

Pour la mongolie exterieure , je ne savais  , par contre je suppose qu'ils ne le ferons pas sans accord préalable des russes , qui ne risquent pas de dire oui avant longtemps.

Pour taiwan , ils pourrons pas le fair , sans risquer de créer un confli avec les USA et peut etre méme l'UE.

[Invité Orca]

Par contre saurais tu si la russi a commenté ces fait , car je ne pense pas qu'ils soient tres content de voir ça

Les russes ont la trouille des chinois. Le principal problème de la Russie est qu'ils perdent 1 millions d'habitants chaque année. Et ils ont suffisament de problèmes avec l'occident pour s'en créer de nouveaux avec les chinois.

pourrais tu me donner les liens des articles sur se sujet 

Il manque 8 étapes que je n'arrive pas à retrouver, mais je t'en fournis quelques-unes :

La haine entre Mongols et Chinois est ancestrale, tenace et perceptible tous les jours dans les rues d'Oulan-Bator. Les mots sont rudes et les coups volent bas.

Tout semblait harmonieux en Mongolie. Les grandes plaines d'un vert tendre étaient balayées des vents du printemps, parfois tièdes, parfois glacés. Cela mettait les nerfs à rude épreuve, avant la brève saison d'été. À l'horizon, des hommes talonnaient leurs montures, la houle des troupeaux formait des taches blanches mouvantes entre les feutres tendus des yourtes de bergers dispersées dans le paysage. Un monde magnifique et cruel. Des femmes et des enfants attendaient interminablement des camions au pied des collines, dans l'ombre d'un froid pétrifiant. Les troupeaux et les hommes allaient bientôt se mettre en mouvement vers d'autres pâturages, pour engraisser les animaux. Au long des pistes, des ossements de loup séchaient au soleil, car la nature ne connaît que la vie ; la mort, pour elle, est une péripétie sans lendemain, elle en fait disparaître les traces en un clin d'oeil, sous des prairies tapissées de fleurs éblouissantes.

Du lac Koshghol, dont les eaux plus transparentes que celles des lagons du Pacifique alimentent le Baïkal jusqu'aux grands cimetières de dinosaures du Bayanzag, le pays semblait plongé dans son équilibre ancestral. Ce n'était qu'une trompeuse apparence. Car les solides espoirs des richesses minérales du pays surgissaient au moment où les Mongols avaient perdu la boussole. Ils se demandaient qui ils étaient.

À Oulan-Bator, la population avait gonflé démesurément, car, depuis des hivers et des hivers, des tempêtes effarantes avaient ruiné des clans entiers, figeant des troupeaux et des hordes de chevaux, debout, dans les glaces. Les nomades payaient cher les dérèglements du climat. Les survivants s'étaient réfugiés en ville. Leurs enfants s'installaient dans notre monde. Ils regardaient MTV sous les yourtes.

Les villes, en Mongolie, sont des îles posées au milieu d'océans de steppe. Elles ne correspondent à rien de sain, de naturel, de respectable. Elles sont, pour les nomades, des lieux déconnectés de leurs dieux et du mouvement profond, nourricier, de la nature. Des univers factices, des constructions échafaudées comme des bric-à-brac où l'on pose ici un Opéra - on y donne Madame Butterfly depuis un demi-siècle -, là une Bourse (vide), et finalement un Palais du peuple, interdit aux nobles habitants des prairies. Pour les Mongols, la demeure c'est la plaine. Et la maison, c'est dehors. Le monde grand ouvert. Tout le reste est désordre.

Oulan-Bator avait grandi, s'était modernisée depuis mon dernier passage, cinq ans auparavant. Au petit matin, dans la rue, je ne trouvais plus les troupeaux de vaches paissant sous la statue de Lénine, au coeur de la ville. Au soir tombant, les cavaliers pressés, droits sur leurs petites montures qu'ils fouettaient, ne traversaient plus la place principale devant la statue de Gengis Khan. Ils étaient remplacés par des embouteillages de 4 × 4. Le trajet en voiture restait périlleux, les chauffeurs freinant au dernier moment, comme s'ils tiraient sur les rênes de leurs chevaux. Les visages des nomades avaient encore la brillance de pommes bien rouges. Mais, à l'intérieur des têtes, c'était un volcan. Une cacophonie. Un désarroi.

Les 2,8 millions de Mongols, dispersés sur un territoire grand comme la moitié de notre Europe, ne savaient plus qui ils étaient. Et c'étaient leurs voisins, les Chinois, qui faisaient les frais de cette colère. Ils se dissimulaient en Mongolie, conscients du danger. Dès qu'ils montraient le bout du nez, ils risquaient une raclée. Certaines voitures portaient des croix gammées, des chansons aux accents fascisants grimpaient dans le hit-parade des steppes, les associations nationalistes se multipliaient. La haine contre les Chinois débordait comme le lait. Elle s'exprimait ouvertement. Même chez les intellectuels les plus policés.

Dans le café français d'Oulan-Bator, rendez-vous fut pris avec M. Baasandorj, journaliste au Mongol News, et commentateur respecté de la vie politique locale. L'homme, austère dans un costume gris de bonne coupe, évoqua immédiatement « l'invasion chinoise », alors que l'on ne voyait pas le moindre « Fils du Ciel » dans les rues. « Pas de Chinois ici ?, s'exclama-t-il, furieux. Les Chinois sont ici beaucoup plus arrogants qu'auparavant. Dix fois, ces derniers mois, ils ont frappé des Mongols ! Les Chinois sont des traîtres ! » Pour détendre l'atmosphère, je hasardai : « Et vous, n'avez-vous pas envahi la Chine en massacrant quelques centaines de milliers de vos voisins il y a quelque temps ? » Réponse indignée de l'Alain Duhamel mongol : « Non, la Chine n'était qu'une courte étape. Notre but, c'était le monde ! Si Gengis Khan avait vécu plus longtemps, vous y seriez tous passés ! »

Les habitants d'Oulan-Bator avaient déjà attaqué les restaurants chinois, brisant les enseignes et les lampions couverts de signes en pinyin, rossant les propriétaires, piétinant les bougies rouges, effaçant du paysage urbain tout ce qui semblait à la mode de Pékin.

L'air de La Mongolie aux Mongols ! était chanté sur tous les tons. M. Purevsvren, 47 ans, directeur de l'association La Mongolie unie, un ancien militaire formé en URSS, revendiquait des troupes fortes de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents. Son discours, il le martelait en tapant du poing sur la pauvre table devant nous : « C'est une invasion rampante ! Nos usines ferment, tout appartient aux Chinois ! Nos hommes boivent et nos femmes vendent leurs corps. Il faut que la Mongolie reste aux Mongols ! Les étrangers n'ont pas le droit d'attaquer cette culture. Les Chinois nous mangent en nous habituant aux plats chinois ! Le danger vient directement d'eux. De toutes les façons, on est ennemis depuis toujours ! »

Azaa, une jeune femme coquette de 32 ans, avait décroché un emploi de cadre dans une entreprise américaine, et tenait financièrement sa famille entière à bout de bras. Les tempêtes des grands hivers précédents, le manque de médicaments lui avait enlevé cinq frères. La mort était familière dans son entourage. « Si je meurs, ma famille s'effondre », répétait-elle. Elle me fit rencontrer son dernier frère survivant qui travaillait dans une usine chinoise de vêtements, pour douze euros de salaire par semaine. La moitié du smic local. Le garçon faisait 16 heures d'usine par jour pour se nourrir. Et le soir, il fabriquait des sacs en cuir dans son studio, qu'il vendait le week-end au marché pour l'équivalent de quelques euros supplémentaires. Il avait le teint gris, ses propos n'étaient qu'amertume et impuissance. Il était plongé dans un univers dont il ne maîtrisait aucune des règles.

Je cherchais des responsables de l'empire du Milieu pour en discuter. Dans la société chinoise, il y a toujours un « responsable », et celui-ci est le seul habilité à s'exprimer au nom de tous. Mais en Mongolie, « les responsables » se dissimulaient. L'immense ambassade d'Oulan-Bator était bouclée comme un coffre-fort. La réceptionniste vous crachait de brèves excuses pour refuser tout contact. « On les voit peu, ils sont très discrets », confirmait un diplomate allemand. Les usines, bien gardées, ne se visitaient pas elles non plus. « Ils se savent détestés. Ils vivent dans des banlieues ou bien dans les cours des chantiers », affirmait Azaa.

Un haut diplomate mongol avoua que son métier n'était pas de tout repos, dès lors qu'il s'agissait des relations avec Pékin : « Il y a toujours des complications avec notre gigantesque voisin, je ne vous le cache pas. Trop de préjugés de part et d'autre. Les Mongols ne savent pas où ils vont. On se cherche et, si l'on se trouve demain, l'objectif sera clair. Mais c'est un processus difficile. »

Un chaos douloureux. Les Mongols avaient perdu leur mode de vie ancestral - un quart seulement d'entre eux sillonnaient encore les steppes - et, après quinze années seulement d'indépendance réelle, coincés entre le gros ours russe au Nord et le gigantesque dragon du Sud, ils se demandaient comment accrocher leur pays solidement sur la carte de la planète. Et, surtout, quelles sortes d'hommes ils allaient devenir !

Les Chinois, ces sédentaires, leur servaient de repoussoir. Les Mongols passaient de la yourte aux HLM, ils se voyaient soudain sédentaires comme leurs voisins. Ils détestaient leur reflet dans ce miroir, leur mutation. Non, ils ne voulaient pas se transformer en « petit frère de la Chine », comme on le disait à Pékin. Leur désespoir était proportionnel au mépris que le mode de vie de leur ennemi héréditaire leur inspirait. Et à leur degré de dépendance vis-à-vis de ce voisin. Celui-ci était réel : 40 % du commerce extérieur de la Mongolie dépendait de la Chine ; le seul port disponible était celui de Tianjin ; les Mongols s'inventaient une diplomatie du « troisième voisin », en augmentant leurs échanges avec le Japon, la Corée, les États-Unis et l'Europe. Mais l'ambassade de Chine n'écoutait pas, faisait comme si ce « troisième voisin » n'existait pas. Aucun dialogue ne semblait possible. Munkh-Orgil, un ancien ministre des Affaires étrangères, me le fit bien comprendre : « Les Chinois sont foncièrement ancrés dans leurs terres. Nous avons des perceptions opposées du monde. Tout ce qu'ils disent, on tente de le traduire dans notre langue, celle des gens de la civilisation nomade. »

À l'origine, le mot civilisation signifie simplement « vivre en ville ». Le mot « nomade » désigne « pâturer ». Dans toutes les cultures, ces deux mondes - la ville et le mouvement - s'opposent violemment. « Arabe » signifie « celui qui vit sous la tente », « bazar », celui qui vit dans une maison. Le citadin est l'homme qui amasse et compte, celui qui a perdu sa nature d'humain face au nomade généreux et large d'esprit. Bien sûr, les nomades n'ont jamais rien ajouté aux arts de nos civilisations, bien au contraire parfois. Mais d'Abraham à Moïse en passant par Lao-Tse, leur puissance vient d'évocations plus larges. « Personne ne devient prophète sans avoir été berger avant », dit Mahomet. Bouddha, en mourant, a ce dernier message : « Poursuivez votre chemin ! »

Chinois et Mongols s'affrontaient depuis 800 ans dans cette vision dichotomique, fondamentale, du monde. Les Mongols souffraient, perdus de devoir basculer irrémédiablement dans la « civilisation » tant méprisée. Ils s'accrochaient à leur liberté, aux vastes mouvements de leurs ancêtres, alors que la Chine tentait de les infiltrer d'un mouvement lent et insidieux. C'était cependant une course qui commençait. Entre le lièvre et la tortue. J'avais assez tourné autour du pot. Je me suis embarqué pour Pékin en pleine tempête de neige, au mois de mai. Je devais aller en Chine pour tenter de comprendre ce qui bougeait vraiment au coeur de ce prétendu « empire immobile ».

Vu la taille , je te file le lien des autres moins intéréssantes malheureusement que les 8 premières étant donné qu'elles sont plus axées sur la Chine :

http://www.lefigaro.fr/reportage/20070804.FIG000000790_le_casino_de_shanghai.html

http://www.lefigaro.fr/reportage/20070801.FIG000000018_les_fantomes_de_la_cite_interdite.html

http://www.lefigaro.fr/reportage/20070802.FIG000000020_l_avenir_a_la_mode_des_tang.html

http://www.lefigaro.fr/reportage/20070803.FIG000000020_memoires_oubliees.html

exemple cote d'ivoir avec les Français

1 semaine après l'évacuation des ressortissants, Gbabgbo demandait aux français de revenir.

Les chinois s'y prennent par la base, ce qui est beaucoup plu difficile à virer par la suite.

Pour taiwan , ils pourrons pas le fair , sans risquer de créer un confli avec les USA et peut etre méme l'UE.

Je ne pense pas que l'occident entrera en guerre pour Taiwan.

[Grognard]

Si tous les chinois finissent par avoir un niveau de vie équivalent au notre, il est certain qu'ils deviendront l'hyperpuissance loin devant les USA.

[Invité Orca]

Info du jour :

L'unique consensus entre les dirigeants actuels et le peuple est le plus dangereux de tous : un nationalisme arrogant. Il s'exprime par la volonté de revanche, l'orgueil de réinstaller la Chine à sa place, la première, au centre du monde.

[Zamorana]

Ca va plus loin que ça, les chinois ne sont pas idiots, ils savent pertinements que les USa sont leur adversaire quel que soi le régime politique chinois, pour de simples raisons géostrategiques.

[sezen]

Merci pour les liens :).

Si tous les chinois finissent par avoir un niveau de vie équivalent au notre, il est certain qu'ils deviendront l'hyperpuissance loin devant les USA.

Je ne pense pas que se soit l'objectif principale du gouvernement chinois , le niveau de vie des leurs cocitoyens ne dois pas trop etre une question a l'ordre du jour .

Et si non d'un simple point de vue numerique je pense qu'il est impossible de voir demain une chine ou tous les habitant auraient un niveau de vie equivalent .

En France nous sommes a peine une soixanteine de millions et il ya des gens qui vivent sous les ponts , et qui meurent de froid en hivers ( et avec cela nous somme l'un des pays possedant un systéme de protection social assez bon) , alors pour un  milliard et demi j'ai du mal a voir comment il ferons.

[Invité Orca]

En France nous sommes a peine une soixanteine de millions et il ya des gens qui vivent sous les ponts , et qui meurent de froid en hivers ( et avec cela nous somme l'un des pays possedant un systéme de protection social assez bon) , alors pour un  milliard et demi j'ai du mal a voir comment il ferons.

Des gens qui crèvent sous les ponts, il y en a toujours eu , il y en aura toujours. Force est de contater qu'il y en a de moins en moins. D'autre part ils ne meurent pas de froid mais parce-qu'ils sont bourrrés, cet état de fait diminuant leur résistance. Sans parler de ceux qui refusent de se faire embarquer par le Samu Social.

La question est de savoir est-ce que la planète peut fournir un niveau de vie, par forcément français, mais disons espagnol à 1milliard 300 millions de chinois ? Est-ce que l'occident accepterait une passation de pouvoir sans une guerre ?

Ps : en France on est 65 millions

[Zamorana]

Notre planète le supporterait elle ?

D'avoir 1 milliards de chinois avec des 4x4 consommant 40l au cent km ?

[Archibald]

Quelques elements de reponses glanés deci dela...

Deja, 1.5 milliard de Chinois vivant comme des Americains (je pense a la consommation de petrole par exemple) la planete creve.

Le niveau de vie des Espagnols est equivalent a celui des français, on est plus dans les années 60! Ca non plus, ce n'est pas possible. Meme si les europeens consomment moins que les Americains, c'est toujours trop pour la planete une fois ramené a l'echelle chinoise (a titre d'exemple, il faudrait 2.5 fois les ressources de la terre si tout le monde vivait a la française).

Les Chinois, avec un PIB par tete encore tres bas

- font deja grimper au plafond le cours des matières premieres mondiales

- produisent  deja une pollution effroyable

[nonobo]

Bonjour à tous,

Orca tu parles de construction de grandes autoroutes, tu as des liens sur le sujet, voir ha l'idéal  8) une carte ??

[Zamorana]

Ca implique donc que nous baissions notre niveau de vie, ou ca sera une guerre qui sera la dernière.

[Archibald]

Ca implique donc que nous baissions notre niveau de vie, ou ca sera une guerre qui sera la dernière.

Pas besoin d'une guerre pour rentre notre planete inhabitable, helas. L'environnement se detraque deja...  :-[

[Invité Orca]

Le niveau de vie des Espagnols est equivalent a celui des français, on est plus dans les années 60

Ce n'est pas le sujet, donc je ne m'éterniserais pas, mais non, leur niveau de vie n'est pas équivalent.

Ca implique donc que nous baissions notre niveau de vie, ou ca sera une guerre qui sera la dernière.

A moins de remplacer le pétrole par de l'eau de mer, je suis d'accord avec toi. Et étant donné que le niveau de vie ne voudra pas être baissé... Le peril jaune deviendrait-il une réalité ? Et dire que l'Europe n'a jamais était aussi peu armée relativement à ses adversaires potentiels.. Je ne parle même pas de la France.

de grandes autoroutes, tu as des liens sur le sujet, voir ha l'idéal  une carte ??

Nan désolé, ce sont des informations que j'ai tiré d'un support papier. Mais des autoroutes en direction de l'Asie centrale. 14 sont projétés d'après ce que j'ai pu lire.

[Rochambeau]

Pas besoin d'une guerre pour rentre notre planete inhabitable, helas. L'environnement se detraque deja... 

Si on regarde les recherches fait sur la nature, l'environnement a toujours été détraqué.

Ca implique donc que nous baissions notre niveau de vie, ou ca sera une guerre qui sera la dernière.

Si il y encore assez d'humain pour la faire, car pas de nourriture pas d'humain( a moins qu'ils ont des necromancier  =)).

A moins de remplacer le pétrole par de l'eau de mer

Recourir a se genre de moyen est obligatoire. Si on ne veut plus dépendre d'autre pays.

Pour ceux qui est de la Chine,

Elle est en pleine "renaissance", elle essaye de placer ces pions sur cette immense echiquier que reprèsente le monde ( comme autrefois l'Angleterre, la France, etc...).

Elle veut participer à sa manière au "jeu de la diplomatie".

De là a parler de péril jaune il faut pas exagèrer, certe ces entreprises volent le savoir faire de d'autre pays mais c'est la loi du commerce( d'ailleurs elle nous interdit pas de nous défendre ).

[nonobo]

Nan désolé, ce sont des informations que j'ai tiré d'un support papier. Mais des autoroutes en direction de l'Asie centrale. 14 sont projétés d'après ce que j'ai pu lire.

La source c'est quoi en fait ?

[Invité Orca]

Le Figaro, comme tu as pu le deviner d'après les liens que j'ai fourni en page 1 du sujet.