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L'Inde prévoit de lancer une navette spatiale dans trois ans


Mani

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L'Inde prévoit de lancer une navette spatiale dans trois ans

BANGALORE (Inde), 13 août - RIA Novosti. L'Inde prévoit de lancer sa première navette spatiale avant 2010 et d'envoyer un appareil spatial sur Mars vers 2012, a déclaré aux journalistes Madhavan Nair, directeur de l'Organisation indienne de la recherche spatiale (ISRO).

"Notre objectif est d'effectuer le premier lancement avant 2010", a indiqué lundi le responsable à Bangalore où se trouve le siège de l'ISRO.

La navette sera placée sur orbite par une fusée non récupérable, capable de lui conférer une vitesse dépassant de quatre à cinq fois celle du son, a précisé M. Nair.

Les chercheurs indiens ont déjà créé un prototype du vaisseau spatial pour effectuer une série d'essais indispensables, après quoi il sera possible d'amorcer sa conception, a-t-il dit.

L'Inde n'abandonne pas son intention d'envoyer un appareil spatial sur Mars avant 2012, a également fait remarquer Madhavan Nair.

"Nous avons soumis cette idée aux scientifiques qui font déjà leurs propositions", a-t-il affirmé, cité par l'agence Press Trust of India (PTI). Selon lui, "l'atmosphère de Mars présente un grand intérêt" pour les scientifiques.

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Si ça continue, l'ESA sera la seule agence spatial au monde à ne pas envoyer d'hommes dans l'espace.

Quand je pense que les russes ont voulu vendre leurs navettes avec les plans à l'ESA, et que l'europe a dis non.

Gnée ? :rolleyes:

Je peux avoir quelques infos ? stp

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Gnée ? :rolleyes:

Je peux avoir quelques infos ? stp

Ca remonte au millieu des années 90, à l'époque où la russie avait de gros problèmes financier.

A l'époque, le gouvernement russe de Boris avait mit en vente ses navettes Bourane ainsi que plusieurs lanceurs Energia.

Il proposaient aussi les plans de fabrication ainsi qu'une assistance technique, des pièces détachéees, (dont des moteur d'Energia et de navette tout neuf) et plusieurs avions de transport pour les navettes.

Tout ça pour seulement quelque dizaines de millions de dollars.

Image IPBImage IPB

Ils ont proposer en priorité tout ça à l'UE qui c'est, comme d'habitude, empressée de ne surtout pas répondre.

Vu que le grand projet européen de vaisseau poubelle pour l'ISS était déjà en marche.

(Quand je pense qu'à la base l'europe devait faire une navette, puis une capsule, pour finir par faire un vaisseau poubelle)

Je crois que la Chine et l'Inde on acheté certains éléments et plans, ainsi que plusieurs entreprise privée.

Mais si quelqu'un a plus d'info ?

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La navette sera placée sur orbite par une fusée non récupérable, capable de lui conférer une vitesse dépassant de quatre à cinq fois celle du son, a précisé M. Nair.

J'ai comme un doute sur cette information : à Mach 5 on est encore très loin de l'orbite. A mon avis l'annonce indienne originale ne faisait pas mention d'une mise en orbite.

Ce qu'on peut imaginer avec une telle vitesse et un laps de temps aussi cours, c'est que l'Inde veut simplement développer un prototype de navette et le tester à Mach 5 d'ici 2010.

Une autre possibilité pourrait être qu'ils envisagent de faire des vols suborbitaux - mais dans ce cas, le terme "navette spatiale" est un peu exagéré - et l'interêt assez limité du point de vue spatial.

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A l'époque, le gouvernement russe de Boris avait mit en vente ses navettes Bourane ainsi que plusieurs lanceurs Energia.

Il proposaient aussi les plans de fabrication ainsi qu'une assistance technique, des pièces détachéees, (dont des moteur d'Energia et de navette tout neuf) et plusieurs avions de transport pour les navettes.

Tout ça pour seulement quelque dizaines de millions de dollars.

...

Mais si quelqu'un a plus d'info ?

J'ai déjà entendu dire ce genre de chose, et je pense que ça tient de la légende urbaine.

Par exemple, l'avion utilisé pour transporter Bourane est un Antonov 225 : ça n'est pas un avion russe, mais un avion ukranien - la russie n'en possède aucun et ne peut pas en fabriquer - donc encore moins en vendre plusieurs. De plus, il n'a été fabriqué qu'à un seul exemplaire.

Quand à la navette Bourane, la Russie de Boris Eltsine a effectivement mis en vente de nombreuses technologies développées pour cette navette, mais sans doute jamais la navette elle-même (ou bien ses plans). Cet engin a beau être impressionnant, notamment comparé à la navette américaine - il reste un échec (au même titre que la navette américaine) en raison de ses coûts extremement élevés d'exploitation.

Les américains espéraient faire un vol de navette par semaine, en emportant et en lançant de nombreux satellites commerciaux pour un coût deux fois moindre que les lanceurs consommables - et la difficulté d'entretien puis la quasi absence de dispositifs de sauvegarde ont donné des navettes longues à mettre en oeuvre, 5 fois plus coûteuses que les lanceurs consommables et extremement dangereuses pour leurs occupants (n'oublions pas que la moitié des navettes initialement construites ont été détruites en vol avec leur équipage - Endeavour a été construite pour remplacer Challenger).

La principale cause de ces problèmes a été la taille gigantesque de la soute imposée par l'armée américaine; et la Russie, après avoir testé différents concepts de navette de taille plus raisonnable, a choisi une navette de taille comparable à l'américaine, afin de garder une capacité identique de lancements militaires (c'était l'époque de la guerre des étoiles de Reagan - et les russes craignaient que les américains disposent de la capacité de déployer un satellite de 15 tonnes, base de lancement nucléaire - en le ramenant sur terre au bout des deux semaines du vol de la navette afin de prétendre ne pas avoir violé les traités de nuclérisation de l'espace).

L'ESA n'a jamais vu d'interêt dans une navette de la taille de Bourane, et n'aurait donc pas fait un bon client - d'autant plus quel les travaux de R&D sur Hermes, déjà largement financés, présentaient dans les années 90 davantage d'intêret économique à être réactivés plutôt que de se lancer dans une nouvelle filière coûteuse, et n'utilisant pas de lanceurs européens.

Quand à la vente de lanceurs Energya, le RKK Energya les a proposés à la vente indépendemment d'Eltsine - de même qu'Arianespace propose ses lanceurs.

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Ils auraient pu acheter Bourane et ses spécificité pour développer leur navette plus facilement non ? L'Ukraine, pays constructeur de l'AN 225 aurait pu redémarrer la construction (et d'ailleurs antonov s'est déclaré prêt à en construire d'autres quelqu'un se déclarait prêt à en commander) car eux aussi avaient besoin d'argent.

ça par contre c'est surprenant. Avant d'envoyer un vaisseau vers Mars ils ont besoin d'une solide expérience en matière de lancé orbital ou vers la lune avant de viser Mars, c'est une étape.

Aussi, ont-ils fait des lancés non habités ? C'est un peu risqué d'envoyer un homme dans l'espace sans une connaissance technique et scientifique propre.

J'ai déjà entendu dire ce genre de chose, et je pense que ça tient de la légende urbaine.

Par exemple, l'avion utilisé pour transporter Bourane est un Antonov 225 : ça n'est pas un avion russe, mais un avion ukranien - la russie n'en possède aucun et ne peut pas en fabriquer - donc encore moins en vendre plusieurs. De plus, il n'a été fabriqué qu'à un seul exemplaire.

Quand à la navette Bourane, la Russie de Boris Eltsine a effectivement mis en vente de nombreuses technologies développées pour cette navette, mais sans doute jamais la navette elle-même (ou bien ses plans). Cet engin a beau être impressionnant, notamment comparé à la navette américaine - il reste un échec (au même titre que la navette américaine) en raison de ses coûts extremement élevés d'exploitation.

Les américains espéraient faire un vol de navette par semaine, en emportant et en lançant de nombreux satellites commerciaux pour un coût deux fois moindre que les lanceurs consommables - et la difficulté d'entretien puis la quasi absence de dispositifs de sauvegarde ont donné des navettes longues à mettre en oeuvre, 5 fois plus coûteuses que les lanceurs consommables et extremement dangereuses pour leurs occupants (n'oublions pas que la moitié des navettes initialement construites ont été détruites en vol avec leur équipage - Endeavour a été construite pour remplacer Challenger).

La principale cause de ces problèmes a été la taille gigantesque de la soute imposée par l'armée américaine; et la Russie, après avoir testé différents concepts de navette de taille plus raisonnable, a choisi une navette de taille comparable à l'américaine, afin de garder une capacité identique de lancements militaires (c'était l'époque de la guerre des étoiles de Reagan - et les russes craignaient que les américains disposent de la capacité de déployer un satellite de 15 tonnes, base de lancement nucléaire - en le ramenant sur terre au bout des deux semaines du vol de la navette afin de prétendre ne pas avoir violé les traités de nuclérisation de l'espace).

L'ESA n'a jamais vu d'interêt dans une navette de la taille de Bourane, et n'aurait donc pas fait un bon client - d'autant plus quel les travaux de R&D sur Hermes, déjà largement financés, présentaient dans les années 90 davantage d'intêret économique à être réactivés plutôt que de se lancer dans une nouvelle filière coûteuse, et n'utilisant pas de lanceurs européens.

Quand à la vente de lanceurs Energya, le RKK Energya les a proposés à la vente indépendemment d'Eltsine - de même qu'Arianespace propose ses lanceurs.

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Ils auraient pu acheter Bourane et ses spécificité pour développer leur navette plus facilement non ? L'Ukraine, pays constructeur de l'AN 225 aurait pu redémarrer la construction (et d'ailleurs antonov s'est déclaré prêt à en construire d'autres quelqu'un se déclarait prêt à en commander) car eux aussi avaient besoin d'argent.

L'Europe n'ayant jamais envoyé elle-même des spationautes dans l'espace, il paraîtrait effectivement logique qu'elle ait été demandeuse des technologies russes ou américaines concernant les navettes. Mais pourtant, si on se replace dans le contexte de l'époque, on remarque qu'on est loin de cette logique.

Le projet de navette spatiale russe a été lancé en 1976 et pendant 4 ans, différentes formules ont été testées avant de lancer la fabrication fin 1980.

A peu prés au même moment, en 1977, le CNES a lancé les études préliminaires d'une navette spatiale européenne. Cette navette, Hermès, et les technologies qui lui étaient nécessaires, ont été développées par plusieurs dizaines d'entreprises européennes pendant les 18 années qui ont suivies - avec de nombreux changements de forme et de principes, au gré des variations du cahier des charges, des décisions politiques des différents pays participants, et des modifications des autres programmes spatiaux européens avec lesquels Hermès devait interagir (elle devait desservir la station spatiale américaine Freedom, la station spatiale européenne Columbus, être lancée par Ariane V.... des programmes dont les changements remettaient à chaque fois en cause les caractéristiques d'Hermès).

Si aucune navette n'a finalement été construite, de nombreuses technologies ont en revanche été développées pour ce projet - notamment grâce aux budgets importants qui ont été octroyés pendant cette période de développement incroyablement longue.

Parmi les technologies développées, certaines se voulaient en avance par rapport aux choix russes et américains - et ça n'est que vers 1990 qu'est apparu le besoin d'avoir recours à une technologie russe développée pour Bourane : les sièges éjectables...

Mais pour ce qui est du reste, que ce soit les moteurs, les systèmes de contrôle d'attitude, les piles à combustible, la régulation de température, la production d'eau ou d'oxygene, les logiciels de contrôle de vol, les capteurs de navigation.... l'Europe avait développée une solide expertise - dans les années 90 c'était même elle qui avait lancé plus de la moitié des satellites commerciaux depuis Spoutnik.

Ce qui manquait réellement comme connaissance, c'était autour de la rentrée atmosphèrique : à l'époque en Europe seule la France avait de telles connaissances, liées à ses ogives nucléaires - programme militaire qu'on imagine difficilement transférable au secteur civil.

En fin de compte, une partie des développements d'Hermès ont été utilisés dans la capsule ARD en 1998 pour le 3éme vol d'Ariane V, un vol qui initialement aurait du emporter pour la première fois la navette Hermès. Le retour sur terre parfait de l'ARD a montré que les technologies et logiciels de contrôle de vol pour la rentrée atmosphérique développés par l'Europe pour Hermès étaient plutôt bons.

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L'ESA n'a jamais vu d'interêt dans une navette de la taille de Bourane, et n'aurait donc pas fait un bon client - d'autant plus quel les travaux de R&D sur Hermes, déjà largement financés, présentaient dans les années 90 davantage d'intêret économique à être réactivés plutôt que de se lancer dans une nouvelle filière coûteuse, et n'utilisant pas de lanceurs européens.

Quand à la vente de lanceurs Energya, le RKK Energya les a proposés à la vente indépendemment d'Eltsine - de même qu'Arianespace propose ses lanceurs.

Le problème, c'est qu'aujourd'hui beaucoup de gens doutent que l'ESA ait vraiment voulu créer une navette, donc dans ces conditions, pourquoi réccupérer certaines technologies de la navette Russe ?

Hermes, comme tout les autres programmes de voles habité européen, c'est avéré être du flan, le but du programme était peut-être de faire croire que les européens pouvaient faire une navette alors qu'ils n'en on pas la capacité, ou bien un démonstrateur de technologie ?

Bourane à existée, elle, et même fait le premier vole d'une navette spacial sans pilote de l'histoire.

D'ailleur le premier vole habité de Bourane vers la station MIR était prévu pour 92.

Si l'URSS avait fait sa révolution comme la Chine, aujourd'hui les USA ne seraient plus les seules à avoir des navettes spacial.

Quand au fait que la russie ne pourrait pas fabriquer d'AN-225, là je rigole un peu,

la Russie à tout à fait les moyen de le fabriquer ou de créer un avion concurent si elle relançait son programme de navette.

Sinon, pour ce qui est d'Energia, je suis d'accord, d'ailleur le lanceur Sea Lauch utilise ses moteurs.

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autre rectification, l'ESA avait et a les capacité technologique de faire hermes, c'est la volonté qui manque....

et les batons dans les roues des anglais, qui font tout pour empecher l'essort de vol habités 100% européens.

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autre rectification, l'ESA avait et a les capacité technologique de faire hermes, c'est la volonté qui manque....

et les batons dans les roues des anglais, qui font tout pour empecher l'essort de vol habités 100% européens.

Je ne suis pas sur que les Europeens aient abandonne toutes idees de pouvoir developper leurs propres mission habite. D'ailleur autour de l'instalation des Semiorkas a Kourou, Il y a des rumeurs de plus en plus persistantes de voir un vaisseau soyuz "europeen" et cela tant du cote Russe qu'Europeen.

Les Russes voient dans la guyanne une alternative rentable a Baikonnour qui se trouve en ukraine. Ils est meme possible que les lancements de la "R7" depuis Kourou ne dependent pas tous de la Starsem et la Russie disposerait d'une certaine autonomie pour des lancements uniquement Russe (du moins c'est ce qu'il m'a semble comprendre) et cote europeen, a lire les responsables du projet d'installation a Kourou il est definitivement evident qu'ils revent de vol habite. Surtout au cnes chez qui on sent que la pillule Hermes n'est toujours pas passee.

Je me demande d'ailleur,pure speculation, si l'une des raisons pour laquelle l'europe n'a pas voulus s'engager dans le nouveau vaisseau russe "Klipper", c'est parce qu'ils pourront avoir un acces plus large au vaisseaux soyuz. D'autant que la R7 qui va etre lance depuis la base de l'ESA est validee pour le vol habite contrairement a Ariane. .

De plus les plans du soyuz on deja ete vendue au chinois, il serait sympa de voir des Soyuz construit sous license a Toulouse. Ce n'est pas comme si il s'agissait de technologie ultra secrete top du top technologique.

La bonne vieille R7 a encore de beau jour devant-elle.

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anthoemt dit que les européens ont les moyens d'envoyer seul des hommes dans l'espace.

Mais si c'était vrai, pourquoi avoir besion du bon vieux soyuz et de la R-7 russe ?

Et si une simple copie européene du soyuz voit le jours, ce sera la preuve absolue de ce manque de connaissance.

Je ne dis pas que l'europe n'a pas acquit quelques connaissances sur le sujet, mais sans l'aide et le savoir faire des russes, je doûte qu'il y est un jours des spationautes européens à Kourou.

Envoyer des satellites dans l'espace c'est une chose, mais des hommes c'est une autre histoire.

A se niveau là, l'Europe à plus de 45 ans de retard par rapport à la Russie.

D'ailleur, je me demande bien ce que fait l'Europe pour l'ISS à part son ATV, le  fameu vaisseau poubelle ?

Un tache qui a été laissée aux européens alors que l'on aurait très bien pu continuer à utiliser le Vaisseau Progress russe.

Mais bon, il fallait bien laisser l'impression à l'Europe qu'elle sert à quelque chose sur l'ISS.

Autre petite rectification Baïkonour est au Kazakhstan et non en Ukraine.

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Zut mon post est parti a la poubelle, ça rame un peu sur le forum..

Donc,

oui nous devons beaucoup aux russes, voir tout au niveau de nos connaissance en vol habités, c'est un fait. sans les russes point de jean-loup chrétien au dessus de nos tetes, il y a un moment maintenant.

Mais...

OUi, nous avons avons les ressources pour faire du vol habité!! Nous n'avons juste pas les décisionnaires qui vont avec!

ariane V n'est pas "man-rated", est ce impossible? non (elle a été conçue pour mettre hermes au bout accessoirement).

L'ATV? la version habitable (pas visitable, nuance), est abandonnée...

...parce qu'une enieme collaboration pour dévolloper une enieme version de KLIpper est a nouveau subodorée!!!!(pauvres russes quelle patience , ils ont).

Quand a une copie de soyouz a kourou, je vois pas l'interet autant sauter une génération, et du coup passer devant les américains qui sont retournés a l'époque apollo "améliorée".

Je serais curieux de connaitre la volontée des gens de la rue européenne en désir de vols habités... on propose un référendum?

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Si l'URSS avait fait sa révolution comme la Chine, aujourd'hui les USA ne seraient plus les seules à avoir des navettes spacial.

Je ne pense pas : les navettes (américaines ou russes) représentent une importante erreur stratégique dans l'histoire spatiale - d'ailleurs les Etats-Unis comptent se débarrasser des leurs dans un peu plus de deux ans.

L'avenir appartient vraisemblablement aux capsules (Shenzou, Soyouz, ARD ou Orion) et aux corps portants (à la Klipper). Mais l'idée de faire un avion spatial avec une large soute pour réunir à la fois les fonctions de transport de passagers et de cargo - s'est avérée être une idée coûteuse et dangereuse qui risque de ne pas redevenir à la mode pendant quelques décennies.

Quand au fait que la russie ne pourrait pas fabriquer d'AN-225, là je rigole un peu,

la Russie à tout à fait les moyen de le fabriquer ou de créer un avion concurent si elle relançait son programme de navette.

La Russie ne pourrait construire des An-225 que si le bureau d'étude Ukrainien Antonov vendait une licence de production. Mais c'est également vrai pour le reste du Monde....

Une telle vente de licence n'aurait pu s'effectuer dans les années 90 (ni dans les prochaines années d'ailleurs) compte tenu de l'absence de marché pour de tels avions. D'ailleurs, un deuxième An-225 partiellement assemblé est stocké depuis plus de 15 ans par Antonov qui attend toujours un client.

Mais l'An-225 n'est pas le seul avion capable de transporter une navette spatiale : le ВМ-Т "Атлант" a également été utilisé par les russes.

Et si l'ESA avait de tels besoins, elle aurait sans doute recours à l'industrie aéronautique européenne dont les productions semblent généralement un peu plus avancées. Un Airbus A330-200F aurait certainement la capacité de transporter Bourane (avec peut-être quelques difficultés au décollage); et un A340-500 sans aucun problèmes.

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Je me demande d'ailleur,pure speculation, si l'une des raisons pour laquelle l'europe n'a pas voulus s'engager dans le nouveau vaisseau russe "Klipper", c'est parce qu'ils pourront avoir un acces plus large au vaisseaux soyuz. D'autant que la R7 qui va etre lance depuis la base de l'ESA est validee pour le vol habite contrairement a Ariane. .

Possible.

Moi ce qui m'a choqué ces dernières années en voyant les propositions que faisait Energya à l'ESA pour collaborer sur Kliper, c'est le nombre de changements important qu'il y a eu dans les caractéristiques du futur vaisseau. Ces changements intervenaient au gré des possibilités commerciales, des budgets disponibles et des modes technologiques (par exemple l'accident de Columbia à cause de ses tuiles thermiques à remis en cause le choix d'une protection similaire sur Kliper).

Et au gré de ces évolutions, la masse envisagée de Kliper a fortement augmentée, jusqu'à ce qu'il ne soit plus envisageable de le lancer sur une Soyouz. Or, la participation de l'ESA est difficile à envisager si le Kliper ne peut partir de Kourou. Ainsi il a été proposé une version 3 de Soyouz capabl e d'envoyer les 14 tonnes du Kliper en orbite basse (200km, 51 degres) - une évolution énorme qui amenerait la performance de Soyouz dans des domaines comparables à ceux d'Ariane V ESV (18 tonnes en orbite basse).

On imagine mal l'ESA financer un projet qui va doter la Russie d'un lanceur supplémentaire capable de concurrencer Ariane.

On peut également ajouter parmi les raisons possibles que les prévisions de coût du projet présentées par Energya étaient peu crédibles; et que l'ESA risquait de se retrouver à financer une part trop importante du projet.

De plus, Energya proposait un projet quasi complet n'utilisant pas de technologies européennes - et donc dans lequel l'industrie européenne aurait eu du mal à s'intégrer - or c'est la principale motivation des pays membres de l'ESA quand on leur demande de sortir les chéquiers. Il y a de plus des technologies européennes qui auraient pu être bénéfiques au vaisseau (les moteurs cryotechniques de contrôle d'attitude par exemple) mais n'étaient pas intégrables au projet d'Energya.

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ariane V n'est pas "man-rated", est ce impossible? non (elle a été conçue pour mettre hermes au bout accessoirement).

Je ne suis pas sûr que la mention "man-rated" ait beaucoup de sens appliquée à une fusée.

Elle en a sans doute dans un systéme complet (porteur + charge utile).

Ainsi Ariane V ECA dans son vol 177 n'est pas "man-rated", car hormis le fait qu'elle ne peut pas emporter de passager, il n'y a aucun système de sauvegarde.

Mais les différentes Ariane V envisagées pour Hermès n'étaient pas différentes des Ariane V génériques. Le coté man-rated était assuré par les systèmes de sauvegarde d'Hermes (4 fusées à poudre de forte puissance assurant la séparation d'Hermes en cas de problème d'Ariane V, puis par la suite une cabine éjectable, et plus tard une partie avant détachable et propulsée; et enfin des sièges éjectables comme sur Bourane). La fiabilité calculée avec ces systèmes devait atteindre 99,99% (chances de récupérer l'équipage), soit des spécifications similaires aux spécifications russes, et très largement supérieures aux américaines (dans le cas américain, l'absence de systèmes de sauvegarde entraîne des calculs différents donc difficiles à comparer car ils sont basés sur la fiabilité des équipements qui n'est connue qu'au fur et à mesure que les navettes volent et évoluent : la fiabilité équivalente évaluée en 2007 serait de l'ordre de  99,2%  soit un accident mortel tous les 125 vols - ce qui a incité la Nasa a arrêter au plus vite l'exploitation des navettes.

Pour les Russes, du seul point de vue de la fiabilité, la navette américaine n'est pas "man-rated".

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il y a d'autres parametres comme les vibrations, le bruit, etc.....

mais on s'écarte du sujet...

ça fait facile deux ans que sur le net on vois des photos de corps rentrant d'une plongée atmosphérique testé par l'inde, ça progresse donc !!!

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Beaucoup en Europe disent que ces voles habité ne servent à rien.

Mais tous les pays dont on parle vont développer un grand nombre de technologie spacial dans les années avenir.

L'Europe, elle, va cumuler, non plus des décénnies de retard en matière de voles habités, mais des générations.

La question que je me pose depuis des années, c'est de savoir ce qui se passera le jours  où (on va dire dans 25, 30 ans ou plus) des pays comme la Chine, l'Inde, la Russie et les USA commenseront à exploiter les ressources de la lune (et peut-être des planètes les plus proches), créant ainsi un nouveau marché dont l'Europe sera totalement absente ?

Beaucoup (surtout en Europe) disent que c'est de la science-fiction, mais l'Uranium, l'or, et tous ce que l'on peut trouver dans l'espace finiera surement un jour par changer la face de l'économie mondial.

Car après tout, après le fond des Océans, l'espace est la suite logique, et offre des ressources ilimitée.

L'Europe ne serait-elle pas entrain de creuser sa tombe ?

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Beaucoup en Europe disent que ces voles habité ne servent à rien.

Mais tous les pays dont on parle vont développer un grand nombre de technologie spacial dans les années avenir.

L'Europe, elle, va cumuler, non plus des décénnies de retard en matière de voles habités, mais des générations.

La question que je me pose depuis des années, c'est de savoir ce qui se passera le jours  où (on va dire dans 25, 30 ans ou plus) des pays comme la Chine, l'Inde, la Russie et les USA commenseront à exploiter les ressources de la lune (et peut-être des planètes les plus proches), créant ainsi un nouveau marché dont l'Europe sera totalement absente ?

Beaucoup (surtout en Europe) disent que c'est de la science-fiction, mais l'Uranium, l'or, et tous ce que l'on peut trouver dans l'espace finiera surement un jour par changer la face de l'économie mondial.

Car après tout, après le fond des Océans, l'espace est la suite logique, et offre des ressources ilimitée.

L'Europe ne serait-elle pas entrain de creuser sa tombe ?

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