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la crise ivoirienne


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http://www.abidjan.net/lettreouverte/lettre.asp?ID=8080

OBSERVATIONS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

SUR LE RAPPORT DE L`ONU

Le lundi 17 mai 2004 - [4819 mots]

OBSERVATIONS DE SON EXCELLENCE M. LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

SUR LE

RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES (ONU) SUR LES EVENEMENTS SURVENUS LE 25 MARS 2004 A ABIDJAN, REPEUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

DESTINATAIRE : M. LE SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU

L`Etat de Côte d`Ivoire sait gré à Monsieur le Secrétaire Général de l`Organisation des Nations Unies (ONU) d`avoir accédé à sa demande tendant à obtenir la mise en place d`une Commission d`enquête internationale pour faire la lumière sur les événements liés à la marche à laquelle quatre partis politiques (PDCI, RDR, UDPC1, MFA) et trois mouvements armés (MPCI, MJP, MPIGO) avaient appelé leurs militants et sympathisants, pour le 25 mars 2004. La Commission a été constituée et organisée suivant la procédure et dans les termes révélés par le rapport d`enquête (Paragraphes l à 4).

A la vérité, la qualité des membres composant la commission était de nature à conférer à celle-ci une présomption d`objectivité quant à la manière dont l`enquête allait être conduite et les faits établis. Attentes déçues : de façon inattendue, le rapport établi par la Commission et diffusé par les médias avec une précipitation déconcertante se détache de l`objectivité et de la sincérité que l`Etat et le peuple de Côte d`Ivoire étaient en droit d`attendre.

En effet, des faiblesses particulièrement graves affectent le travail de la Commission tant en ce qui concerne les faits que s`agissant de la méthodologie suivie. Avant de les faire apparaître, il est nécessaire de présenter quelques remarques relativement à la procédure de diffusion du rapport.

I - SUR LA PROCEDURE DE DIFFUSION DU RAPPORT

C`est par voie de presse que le monde entier a appris la fin de la mission de la Commission de l`ONU et la mise en circulation du rapport qui sanctionne ses investigations. Les médias qui ont divulgué ce rapport ont même affirmé que ledit rapport n`était pas encore officiellement rendu public, mais qu`ils ont pu y avoir accès. Or, la procédure de publication connue des Etats jusqu`à ce jour veut qu`à la fin de ses travaux, la Commission d`enquête dépose son rapport sous le sceau de ta confidentialité au Secrétaire Général de l`ONU qui a créé la Commission. Celui-ci en informe l`Etat qui a fait la demande de la Commission lorsque c`est le cas comme en l`espèce ou sur le territoire duquel l`enquête a eu lieu. Un délai est donné à cet Etat pour faire ses observations qui sont transmises au Secrétaire Général. Celui-ci publie alors conjointement le rapport d`enquête et les observations de l`Etat destinataire, les deux documents étant d`égale valeur.

En ayant agi comme ils l`ont fait, les membres de la Commission ont emprunté une voie qui offre de croire que des personnes ou structures distinctes de l`ONU avaient suggéré, voire dicté le contenu du rapport, et qu`elles avaient hâte de voir publier celui-ci aux fins de choquer, de bouleverser l`opinion publique, tant nationale qu`internationale, et, au bout, de provoquer la chute du Pouvoir.

Une telle perception s`impose, car il n`est pas possible de comprendre ni d`admettre que le rapport d’enquête atterrisse entre les mains de personnes extérieures à l`ONU bien avant qu`il ne parvienne au Secrétaire Général de l`ONU et au Président de la République de Côte d`Ivoire, seuls commanditaires du rapport.

Il s`agit, là, manifestement, d`une situation que la Côte d`Ivoire voudrait voir clarifiée et au sujet de laquelle elle appelle l`attention du Secrétaire Général de l`ONU sur la nécessité d`envisager des sanctions. En attendant, l`Etat de Côte d`Ivoire élève la plus vigoureuse protestation.

II - SUR LA METHODOLOGIE

L`enquête obéit à des règles et principes qui n’ont pas été respectés. Et cela s`observe à deux niveaux : d`une part, au regard des règles de forme, d`autre part, au regard des règles relatives à la conduite de l`enquête.

A- La violation des règles de forme

Un dossier d`enquête est d`abord une série de procès-verbaux, lesquels font défaut en l`espèce.

1 - Les procès-verbaux d`audition

Toutes les déclarations de ceux qui s`expriment dans une enquête doivent faire l`objet d`un procès-verbal. S`il est nécessaire pour la sécurité des déclarants de ne point indiquer leur identité, les déclarations doivent, pour leur part, être intégralement retranscrites dans un procès-verbal signé ou approuvé par le déclarant avec son refus de le signer et la raison de ce refus.

Toute autre forme d`enregistrement des témoignages fait douter de l’existence même de ceux-ci et permet de penser que lesdits témoignages sont tout droit sortis de l`imagination des enquêteurs. C`est le cas des présents enquêteurs de l`ONU qui se sont substitués aux témoins par des affirmations péremptoires du genre :

- « Selon plusieurs témoignages et comptes-rendus des témoins » (paragraphe 34 du rapport) ;

- « de toute évidence » (paragraphe 40) ;

- « d`autres corps pourraient être enfouis ailleurs, ce qui laisse supposer l`existence de charniers » ;

- « des sources crédibles ont évoqué l`existence d`au moins deux charniers (paragraphe 53 du rapport) ».

2 - Les procès-verbaux de transport sur les lieux

La Commission s`est-elle déplacée au cours de l`enquête ou est-elle restée dans son hôtel pour imaginer son rapport ? Nulle part dans le rapport de la Commission d`enquête il n`est dit que celle-ci se soit déplacée. Aucun procès-verbal n`a, en tout cas, pas été dressé à cet effet. Même lorsque la Commission affirme qu`il lui a été désigné des endroits susceptibles d`abriter des charniers (paragraphe 53 du rapport) elle n`a pas esquissé le moindre mouvement pour se rendre sur les lieux et vérifier les déclarations de ceux qui ont fait ces affirmations. Elle s`en est contentée et les a transformées en conclusions. Si les membres de la Commission avaient fait une enquête, ils auraient su que le Ministre Martin BLEOU, Ministre de la Sécurité Intérieure, nommé par le Président de la République sur la proposition des partis dont ceux membres du G7, Professeur de Droit, et président de la Ligue ivoirienne des droits de l`Homme, a reçu ces informations sur l`existence de charniers et s`est déplacé pour les vérifier. Aucune trace de charnier ne fut découverte.

3 - Les procès-verbaux de constat

Ils rendent compte des constatations faites par les enquêteurs eux-mêmes. Pourquoi les commissaires de l`ONU n`ont-ils pas fait de constatations par eux-mêmes pour vérifier les nombreuses affirmations qui leur ont été faites ? Ils ont choisi de tenir pour matériellement établies, sans les vérifier, les accusations portées contre les forces de défense et de sécurité ivoiriennes.

4 - Les procès-verbaux des expertises médico-légales ou balistiques.

Les commissaires affirment avoir été informés de pratiques d`autopsie, mais n`ont recueilli aucun des rapports de ces autopsies qui se poursuivaient pendant qu`ils mettaient fin à leurs enquêtes. Par quels moyens légaux ont-ils pu imputer la responsabilité du décès des personnes dont les corps ont été trouvés dans les morgues aux forces de défense et de sécurité et à des milices qui les auraient appuyées ? Au surplus, les enquêteurs ont déclaré n`avoir pas mentionné l`identité des témoins pour les protéger de possibles représailles.

Est-ce pour les mêmes raisons qu`ils n`ont pas dressé de procès-verbaux des constatations qu`ils ont faites ou des expertises pratiquées ? L`exigence de procès-verbaux n`est pas une simple formalité. C`est ce document qui permet au lecteur du dossier d`enquête de se faire par lui-même une idée des investigations qui ont été menées, de la manière et de l`ordre dans lesquels elles l`ont été sans que lui soient imposés les sentiments et impressions de l`enquêteur. C`est le procès-verbal qui permet à un Tribunal ou à un simple lecteur de se forger sa propre opinion.

C`est pourquoi l`Etat de Côte d`Ivoire ne saurait accepter une enquête menée sans aucun procès-verbal.

B. L`inobservation des règles de conduite d`une enquête

1 - le non respect du principe du contradictoire

Principe d`équité, le principe du contradictoire est consubstantiel à toute procédure judiciaire ou extrajudiciaire. Il signifie que pour qu`une prétention ou une pièce soit opposable à une partie dans une procédure, il faut que la prétention ou la pièce lui ait été présentée et que cette partie ait été mise à même, au cours d’un débat contradictoire, de présenter sa défense ou de s`en expliquer. C`est à cette seule condition que les allégations ou pièces peuvent être opposées aux parties qu`elles mettent en cause.

Qu`ont fait les commissaires de l`ONU en l’espèce?

Ils affirment avoir encouragé la confidentialité et l`anonymat des déclarants pour protéger leur vie (paragraphes 8 et 9 du rapport). Cette méthodologie a cependant la faiblesse d`avoir permis à des personnes de dire tout ce qu`elles voulaient, sur qui elles voulaient, sans risque d`être contredites et sans que les mis en cause puissent se défendre.

Les membres de la commission auront volontairement retiré aux mis en cause toute possibilité de se défendre ; ce qui a permis aux commissaires d`asséner toutes sortes de déductions et impressions par des expressions telles que :

- « de toute évidence » (paragraphe 40),

- « il est clair que » (paragraphe 45)

- « il se pourrait que » (paragraphe 45),

- « de source sûre » (paragraphe 47),

- « de sources crédibles » (paragraphe 43),

- « des rapports crédibles » (paragraphe 77).

Tout le rapport est truffé de "vérités" débitées sous cette forme par les commissaires de l`ONU pour accuser les plus hautes autorités d`un Etat souverain membre de l`ONU sans que nulle part, n`apparaisse l`identité d`un seul témoin.

2 - l`absence de vérification des allégations

La commission a fait état de tueries, exécutions sommaires ou extrajudiciaires (paragraphes 39, 41, 43, 44), charniers et disparitions de personnes (paragraphe 53) et de corps dans les morgues (paragraphe 53). S`agissant de ces atteintes à la vie humaine, l`enquêteur qui se trouve devant le corps d`un homme doit en premier lieu rechercher l’identité complète de cet homme. Dans le cas de l`enquête qui nous concerne, s`agissant d`événements qui se sont déroulés à une date précise, il incombait aux enquêteurs de préciser le jour et l`heure des décès- Les enquêteurs devaient également déterminer les lésions qui ont causé la mort.

Ces investigations ne peuvent se faire qu`à dire d`expert, notamment après des expertises médico-légales, à l`exception de l`identité. Lorsqu`il s`agit de mort par balles, il faut extraire celles-ci du corps pour les soumettre à des expertises balistiques afin de déterminer le calibre des munitions et le type d`arme qui les a tirées. Après tout cela, il faut mener les ultimes investigations pour imputer, au vu de tous les éléments ainsi réunis, la mort à un individu qui ne sera encore qu`un mis en cause au stade de l`enquête et qui sera présumé innocent jusqu`à ce que sa culpabilité soit établie par une juridiction devant laquelle il se sera défendu (articles 10 et 11 de la déclaration universelle des droits de l`homme de 1948). La commission de l`ONU qui a travaillé dans l’extrême urgence (pourquoi ?) et qui n`a pas eu le temps de prendre part à une seule expertise médico-légale ou balistique peut-elle valablement déclarer des personnes responsables ?

Et même si les expertises balistiques avaient été faites et que le calibre des munitions et des armes avait été déterminé, comment, dans ce pays en guerre, en partie occupé par des rebelles détenant les mêmes armes que les forces de défense, la commission de l`ONU pouvait-elle, sans risque de se tromper et de tromper la communauté internationale, imputer à un homme ou à une force quelconque les tueries ? Si la commission a assuré les témoins et autres survivants de l`anonymat et de la confidentialité pour éviter de mettre leur vie en péril, pourquoi ne donne-t-elle pas l`identité d`un seul des 120 morts (paragraphe 43) ou 138 morts (paragraphe 53) que ses statistiques lui ont permis de recenser, qui eux, ne pouvaient craindre aucune espèce de représailles puisque déjà morts ? Qu`est-ce qui explique ces variations du nombre de morts dans les statistiques élaborées par les commissaires de l`ONU ? Comment ces commissaires ont-ils pu, en treize (13) jours d`enquête certifier que vingt (20) personnes ont disparu (paragraphe 53) alors qu`il suffit de passer dans la zone occupée par la rébellion pour échapper aux enquêteurs ? Les enquêteurs sont-ils en mesure de donner le nom d`une seule personne disparue ou blessée ?

Au plan social, la Côte d`Ivoire offre un bel exemple de brassage culturel et de métissage biologique qui interdisent toute exclusion. Il suit de ce qui précède que le terme d`exclusion ne peut être appliqué à la Côte d`Ivoire où les communautés se mêlent inextricablement et où la population comprend, officiellement, 26 % d`étrangers.

B - Les événements du 25 mars 2004

1 - L`attitude des forces de sécurité à l`égard de la presse internationale et des « forces internationales »

Selon les enquêteurs, « les forces de sécurité ont mené leurs actions pendant deux jours et même plus, sans permettre aux forces internationales présentes en Côte d`Ivoire, aux observateurs internationaux indépendants et à la presse d`avoir accès aux lieux des événements. » Une telle assertion, servie à la légère, laisse suggérer que les forces internationales, les observateurs internationaux (qui étaient-ils ?), la presse (laquelle ?) ont souhaité suivre les opérations et auraient essuyé un refus de la part des autorités. Mais, les enquêteurs ne rapportent aucunement la preuve d`une telle allégation qui relève de la pure manipulation visant à faire croire que les autorités ivoiriennes, qui avaient prémédité des tueries, voulaient le faire en toute tranquillité et sans témoin.

Cependant, aucune des organisations humanitaires en place à Abidjan ne s`est plainte d`avoir été empêchée d`accéder aux lieux des manifestations. Mieux, le Président de la République a reçu, le lendemain des événements, le Comité International et le Comité National de la Croix Rouge pour recueillir leurs points de vue.

2- Les prétendues tueries aveugles de civils innocents, dirigées contres des communautés ciblées

Le rapport soutient : « II y a des preuves incroyables montrant que ces morts sont sans rapport avec les manifestants. Il est aussi évident que certaines communautés ont été spécifiquement ciblées : les personnes du Nord du pays ou des pays voisins (Burkina Faso, Mali et Niger » (paragraphes 35, 37, 40, 72).

Ce sont là de graves affirmations qui, aux dires des enquêteurs, relèvent de l`évidence et qui, de ce fait, crèvent l`œil et s`imposent à tous. Cette assertion relève de la manipulation de l`opinion.

En effet, des corps ont été trouvés dans les morgues ; ni leur identité, ni les causes de leur mort n`ont été déterminées ; ni le lien entre leur mort et les événements du 25 mars n`a été établi.

Comment peut-on alors affirmer qu`ils ont été tués parce qu`ils sont ressortissants de tel ou tel pays ?

Ce sont des propos de cette nature qui enveniment inutilement les relations entre les pays voisins et frères.

Comment peut-on concevoir que la Police, la Gendarmerie et l`Armée dont la composition est à l`image de la population ivoirienne aient pu agir comme le prétendent les enquêteurs sans provoquer la contestation et la révolte en leur sein ?

La gravité des imputations, aurait dû, à tout le moins, imposer le conditionnel. Enfin, c`est le lieu de noter qu`il est possible que passant outre aux instructions données, des agents aient commis des atteintes aux droits de l`homme. Si des enquêtes, sérieusement conduites, l’établissaient, les autorités ivoiriennes les mettraient à la disposition de la Justice afin qu`ils répondent de leurs actes. Les poursuites disciplinaires et/ou pénales toujours diligentées contre ceux des agents qui commettent des fautes l`attestent bien.

3 - L`existence des forces parallèles

Le rapport parle, à juste titre, de l`existence de forces parallèles et constate que ces forces ont commis des exactions et autres violations des droits de l`homme à rencontre des populations (paragraphe 39 du rapport). Cela est vrai et le phénomène a été dénoncé par le Ministre de la Sécurité Intérieure dans une déclaration télévisée en date du 1er avril 2004. Cette situation est indéniablement imputable à l`état de guerre dans lequel se trouve le pays, lequel état a favorisé la prolifération et la circulation d`uniformes en treillis et surtout des armes à feu. Les forces de défense et de sécurité ont reçu l`ordre de tout mettre en œuvre pour lutter contre cette situation d`insécurité.

La volonté de combattre les individus ou groupes qui opèrent, par moments, de nuit, est telle qu`il a été ouvert au Ministère de la Sécurité Intérieure et à la Primature des lignes vertes communiquées aux populations auxquelles il a été demandé de signaler la moindre présence suspecte. Cela s`est renforcé par des requêtes introduites auprès de l’Ambassadeur de France et du représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU à Abidjan, et tendant à obtenir la constitution et la mise en mouvement de patrouilles mixtes pour sécuriser les populations.

4 - Le soutien du Président de la République aux forces parallèles

II est écrit au paragraphe 69 du rapport que : « ces groupes sont financés et armés surtout par les forces de sécurité qui leur donnent des directives générales ou des ordres directs. Selon plusieurs rapports et témoignages, ce soutien aux forces parallèles provient du palais présidentiel... »

En réalité, deux unités militaires servent à la Présidence de la République :

- la Garde Républicaine qui a été créée en 1990. Cette année-là, à la suite de la restauration du multipartisme, le PDCI, parti unique a dissous la milice de son parti pour la transformer en Garde républicaine. Celle-ci, qui est devenue une unité des FANCI (Forces Armées Nationales de Côte d`Ivoire) a pour fonction d`assurer la protection des Institutions de la République et des édifices publics.

- Le Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR) qui a été créé en 1997 par le Président Henri Konan Bédié et dont le rôle est d`assurer la sécurité du Président de la République.

Depuis son élection à la Présidence de la République, le Président Laurent Gbagbo n`a jamais créé d`unité militaire et ne soutient aucune autre structure paramilitaire.

5 - La prétendue existence de deux charniers (paragraphe 53)

Cette question est l`un des problèmes pour lesquels le Président de la République et le Premier Ministre ont demandé la mise en place d`une Commission d`enquête internationale. On peut, alors, déplorer le fait que les enquêteurs, qui ont passé deux semaines à Abidjan, ne se soient pas transportés sur le terrain et se contentent de simples témoignages.

En l`état actuel des choses, rien n`autorise à dire qu`il ait été constitué deux charniers liés aux événements du 25 mars. En effet, sitôt la rumeur parvenue aux autorités, le Ministre de la Sécurité Intérieure, accompagné de journalistes nationaux et étrangers, s`est rendu sur les sites de la décharge d`Akouédo et du campement de N`Dotré censés abriter lesdits charniers. Les investigations menées sur place conduisent à constater qu`il n`existe aucune trace de charnier en ces lieux.

Jouant la carte de la transparence, le Ministre de la Sécurité Intérieure a accordé, à sa demande, une autorisation à la MINUCI (aujourd`hui ONUCI) pour visiter le site d`Akouédo et faire des investigations. L`existence de charniers n`a pas été confirmée.

6- Les individus « enlevés » par des milices, puis retrouvés à la Police

Comment peut-on croire d`autant que cette affirmation n`est ni prouvée ni soutenue par le moindre élément (un ou quelques cas) ?

7- L`affirmation selon laquelle les manifestants n`étaient pas armés (paragraphes 38 et 58)

Selon les enquêteurs, « il est vrai que, alors que la marche a été présentée au public, et probablement perçue par certains comme un défi sécuritaire majeur pour la nation et son Président, toutes les données disponibles permettent d`affirmer qu`il n`y avait pas de réelles frayeurs à avoir pour la sécurité venant des manifestants, qui n`étaient pas armés, et il n`y avait pas de preuve d`infiltration du Nord, ni encore une quelconque atteinte à la sûreté de l`Etat, ou une insurrection de la part de la population contre l`Etat. Les marcheurs voulaient simplement défier l`ordre (d`interdiction) tout comme cela s`était produit sans conséquence en décembre 2003 avec la manifestation des jeunes patriotes...».

A ce point, les enquêteurs apportent la preuve de la grande légèreté et de la partialité avec lesquelles ils ont traité en seulement deux semaines une étape cruciale de la crise ivoirienne.

Pourquoi, alors, toute cette effervescence nationale et internationale pour dissuader les organisateurs de la marche avant le 25 mars ?

Monsieur KOFI ANNAN serait-il intervenu pour rien ? Les membres du Comité de suivi de l’accord de Linas Marcoussis se seraient-il rendus à Daoukro pour convaincre le Président BEDIE alors qu`il n`y avait pas de risque ?

Le Président John KUFUOR, Président en exercice de la CEDEAO, en personne, serait-il venu à Abidjan pour rencontrer le «G7» s`il n`y avait pas de risque majeur ? Pourquoi le Président Obasanjo aurait-il délégué son Ministre des Affaires Etrangères, auprès du même «G7» pendant deux jours pour essayer de le dissuader d’organisateurs la marche du 25 mars?

Les enquêteurs veulent-ils suggérer qu`il ne fallait pas prendre de mesures sécuritaires préventives, et attendre que se produisent les événements redoutés avant de réagir? Quelles analyses les enquêteurs font-ils de la décision de la rébellion (MPCI, MJP et MPIGO) de participer à la marche projetée, alors même qu`étant des groupes armés agissant par la violence et occupant une partie du territoire, leur volonté de prendre le pouvoir par la force est constamment rappelée par eux-mêmes. Les enquêteurs savent-ils que les autorités ivoiriennes n`avaient pas été officiellement informées par le MPCI de ce qu`il allait attaquer la Côte d`Ivoire par le Nord, dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 ?

En outre, comment les enquêteurs qui affirment que les manifestants n`étaient pas armés expliquent-ils que les policiers tués l`aient été par arme tranchante et par balles ? Pourtant, cela était aisément vérifiable. Les enquêteurs n`ont fait aucun commentaire sur ce fait vérifiable alors qu`ils ont pu en faire sur des charniers hypothétiques.

Enfin, comment peuvent-ils comparer la marche du 25 mars et la manifestation des jeunes patriotes de décembre 2003, devant le 43ème BIMA, sans rappeler les circonstances exactes de cet événement et rappeler fidèlement à ce propos qu`il y a eu une réaction de la police ?

8- Les rafles présentées comme manquant de base légale (paragraphes 62 et suivants)

Dans ces paragraphes, les commissaires de l`ONU tentent de faire passer pour illégales les interpellations auxquelles il a été procédé, en soutenant qu`en Côte d`Ivoire, «à l`exception des cas de flagrant délit, les fonctionnaires chargés de l`application des lois doivent présenter un mandat avant de procéder à l`arrestation ou d`ordonner la détention d`un individu».

Il s`agit là d`une méprise qui traduit la volonté de culpabiliser les forces de défense et de sécurité en faisant croire que des manifestants ont été victimes d`arrestations arbitraires. Or en Côte d`Ivoire, les mandats de justice ne peuvent, selon l`article 120 du code de procédure pénale, être décernés que par un juge d`instruction et rien que par lui lorsqu`une information judiciaire est ouverte dans son cabinet.

Par contre, l`article 74 du code de procédure pénale donne pouvoir aux officiers de police judiciaire que sont les officiers de police et de gendarmerie, soit sur les instructions du procureur de la république, soit d`office, de procéder à des enquêtes préliminaires. A cette occasion, ils ont le droit d`entendre toute personne susceptible de fournir des renseignements sur les faits objet de l`enquête.

L`article 76 du même code ajoute que si pour les nécessités de l`enquête, l`officier de police judiciaire est amené à garder à sa disposition une ou plusieurs personnes contre lesquelles existent des indices de culpabilité, il ne peut les retenir plus de quarante-huit heures. Cette mesure appelée garde à vue peut être prolongée d`un nouveau délai de quarante huit heures.

Les commissaires de l`ONU ignorant volontairement ces dispositions légales, n`ont pas eu l`humilité de s`abaisser pour s`informer ou s`instruire sur le sujet. Ils se sont laissés plutôt abuser par ceux qui, à leurs yeux, détenaient la vérité. Quelle partialité !

Dans le cas d`espèce, les rafles sont intervenues régulièrement, et sur 205 individus interpellés, 201 ont recouvré la liberté dans les délais prévus par la loi. Seules quatre personnes ont été déférées devant le Procureur de la République, compte tenu de nombreux témoignages concordants les désignant comme ayant participé à l`assassinat des policiers tués lors des événements.

9 - Le bilan des événements (paragraphe 43)

On s`étonne tout d`abord de ce que le rapport d`enquête ne mentionne pas les cas de viol dont ont été victimes des épouses de policiers ainsi que des filles vivant chez certains policiers.

En ce qui concerne le nombre de morts, il est possible que la réalité soit plus grave que le chiffre communiqué par le Gouvernement. Mais la présence de corps dans les morgues n’établit pas forcément cette réalité. Il faut, pour qu`il en aille autrement, que le lien soit établi entre les événements du 25 mars et ces morts. Seule une enquête minutieuse, conduite selon les normes en vigueur, permettra d`être situé.

10 - La responsabilité des plus hautes autorités de l`Etat (paragraphe 87)

On s’étonne d’une telle affirmation dans la mesure où le rapport n`a pu montrer ou établir une faute quelconque qui aurait été commise par les autorités du pays dans fa gestion des événements du 25 mars. En l`état du droit interne comme du droit international, la responsabilité, ne peut découler que d`un fait ou acte sanctionné de la sorte. Ce qui n`est pas le cas, en l`espèce.

C - La gestion des conséquences des événements par l`Etat de Côte d`Ivoire

Pour la manifestation de la vérité et dans le souci de lutter contre l`impunité, le Chef de l`Etat a, dès les premiers jours, saisi la Justice à travers le Ministre de la Justice qui se trouve être le secrétaire général du RDR. Il a également saisi le Président de l`Assemblée Nationale aux fins de voir constituée une Commission parlementaire d`enquête sur les événements du 25 mars. Ces deux demandes ont été satisfaites.

Du même mouvement, le Comité international de la Croix-Rouge a, à sa demande, obtenu du Ministre de la Sécurité Intérieure, l`autorisation écrite de visiter les commissariats, postes de police et autres lieux de détention pour voir les conditions des personnes se trouvant entre les mains de la police et échanger librement avec elles. Il s`inscrit dans cette optique l`autorisation donnée aux responsables de la MINUCI aux fins d`entreprendre des investigations sur le site de la décharge d`Akouédo pour vérifier la rumeur qui voudrait qu`il s`y trouve un charnier.

On mentionnera également la volonté renouvelée de lutter contre la criminalité et l`insécurité ; à cet égard, des contacts ont eu lieu aux fins de constituer des patrouilles mixtes : forces ivoiriennes, forces françaises et forces de l`ONU. S`agissant des blessés, il est inexact d`affirmer, comme le font les enquêteurs, que « les blessés ont été livrés à eux-mêmes ou à la charge de la famille ou des amis... »

Au nombre de 180, selon les statistiques établies par le Ministre de la Santé et de la population tous les blessés ont été pris en charge par l`Etat de Côte d`Ivoire, sur décision du Président de la République. Aux premiers jours, le coût des soins était d`un montant de 65 733 610 F CFA (100. 209, 78 euros). Il est à noter que seuls 29 blessés furent hospitalisés, les autres, victimes de blessures légères, ont, après les premiers soins, regagné leur domicile.

CONCLUSION

La Côte d`Ivoire est un pays en guerre. Cette guerre a été déclenchée le 19 septembre 2002 par le Mouvement Patriotique de Côte d`Ivoire (MPCl) aidé de mercenaires étrangers. Les assaillants ont été repoussés d`Abidjan mais n`ont pu être chassés de tout le pays dont ils occupent encore le centre et le nord. Nous avons, pour mettre fin à cette situation, demandé l`aide de la Communauté internationale sous l`égide de qui, l`Accord de Linas Marcoussis a été conclu. Tous les sacrifices prescrits par cet accord ont été faits et nous sommes prêts à continuer à en faire pour que notre pays retrouve la paix. Mais à partir de la zone sous occupation, les rebelles répondent à nos attentes par l`arrogance et refusent de faire le pas, l`unique pas que le pays attend pour retrouver la paix : le désarmement.

Et c`est dans ce contexte que sont intervenus les événements du 25 mars 2004 qui font l`objet du présent rapport. La Côte d`Ivoire a mal à ce rapport qui ne restitue pas les faits, n’analyse pas les situations et fait passer les victimes pour les bourreaux et les bourreaux pour les victimes. Le moins qu`on puisse dire est que ce rapport est nettement orienté. La Côte d`Ivoire refuse que les dirigeants des Etats membres de l`ONU soient condamnés par des enquêteurs sur la base d`affirmations au conditionnel et demande que toutes affirmations qui traduisent les propres sentiments et impressions des enquêteurs et qui constituent la base des conclusions et recommandations du rapport litigieux soient déclarées nulles et de nul effet.

C`est pourquoi :

1 - elle demande la mise sur pied d`une autre commission d`enquête sur les événements qui se sont déroulés à Abidjan le 25 mars 2004 ;

2 – elle réitère sa demande maintes fois répétée d`une commission d`enquête internationale pour faire la lumière sur les faits commis sur tout le territoire de la République de Côte d`Ivoire depuis le 19 septembre 2002 ;

3 - le Président de la République de Côte d`ivoire se tient à la disposition du Conseil de Sécurité de l`ONU pour y expliquer en personne la situation de la Côte d`ivoire et cela aux jour et date qu`il plaira aux membres du Conseil de lui fixer.

Auteur : Laurent GBAGBO Président de la République de Côte d’Ivoire

Source : Le Courrier d’Abidjan, quotidien d’informations générales paraissant à Abidjan.

pr ma part bcq de chose me font penser k'il n'y a pas eu de recherches

1- il n'existe aucun CHU a anyama juste un minuscule centre hospitalier n'etant a meme de partiquer aucune chirurgie cela est pallie par le fait qu'anyma est a environ 15 mn d'abidjan

2-abobo est une commune d'abidjan et non pas une region

3-fesci signifie federation des eleves et etudiants de Ci et non pas federation des etudiants et stagiaires de CI

j'en passe et des meilleurs...

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Invité Guest

N'exagérons rien mayce, meme si tu as totalement raison sur la situation en cote d'ivoire (ce dont je doute :D ) ce que tu dis est faux et à la limite de l'insulte pour les vraies abbérations de l'histoire de l'humanité.

De temps en temps tu t'appuyes sur l'onu, que tu nous décris comme impartiale, puis quand son rapport n'est pas à ta convenance tu nous dis que c'est une des plus grandes abbérations de l'histoire de l'humanité.

c'est vrai que je me suis laisser emporter mais bon...

il y a tellement de kestion qui reste sans reponse

1-comment reconnais t'on un 'millicien' d'un simple civil habille en treillis

etc

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Personellement j'aurais beaucoup plus tendance à faire confiance à l'ONU qu'au gouvernement de mr Gbagbo, quand le rapport de l'ONU dit "de source sure" je ne vois pas en quoi il invente ses témoingnages, "de source sure" veut dire que des témoignages surs ont été recueillis et non pas que les affirmations suivantes ont été inventés (ou supposées) par leur auteurs, la rétorique du rapport ivoirien me parait pour le moins bancale, tant sur la forme que sur le style. Quand à mayce, es tu sur d'avoir un réel esprit critique par rapport aux autorités de ton pays ? Parce que si l'ONU n'avait aucun intéret à mentir dans son rapport, ce n'est pas le cas du gouvernement ivoirien.

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Invité Guest

Personellement j'aurais beaucoup plus tendance à faire confiance à l'ONU qu'au gouvernement de mr Gbagbo, quand le rapport de l'ONU dit "de source sure" je ne vois pas en quoi il invente ses témoingnages, "de source sure" veut dire que des témoignages surs ont été recueillis et non pas que les affirmations suivantes ont été inventés (ou supposées) par leur auteurs, la rétorique du rapport ivoirien me parait pour le moins bancale, tant sur la forme que sur le style. Quand à mayce, es tu sur d'avoir un réel esprit critique par rapport aux autorités de ton pays ? Parce que si l'ONU n'avait aucun intéret à mentir dans son rapport, ce n'est pas le cas du gouvernement ivoirien.

qd meme bizarre k"il n'y ait aucun proces verbal ni meme d'indication qd a la procedure d'enquete et d'interrogation?

l'onu tjrs ds le vrai??? regarde l'histoire le zaire de lumumba, le rwanda ça te dit kelke chose!!!!!!

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Invité Guest

mais un milicien = un civil armé habillé en treillis non ?

autrement dit parce que je porte un treillis ça fait de moi un milicien :lol: :lol: :lol: ;)

non serieux des magasins voiriens vendent du tissu treillis, j'ai des amis ki en ont des tas de ttes sortes (en fait apres le coup d'etat c'etait la mode en CI)

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Oui, ici aussi on voit des treillis (enfin surtout des habits couleurs camouflage en fait). Tu noteras quand même que j'ai dit civil armé et en treillis, tu vas peut etre me dire que la kalashnikov est à la mode chez vous ?

qd meme bizarre k"il n'y ait aucun proces verbal ni meme d'indication qd a la procedure d'enquete et d'interrogation?

l'onu tjrs ds le vrai??? regarde l'histoire le zaire de lumumba, le rwanda ça te dit kelke chose!!!!!!

Non l'ONU n'a pas toujours raison, mais je lui fais plus confiance qu'au gouvernement gbagbo, car elle n'avait aucun intéret à masquer la vérité, contrairement aux autorités ivoiriennes

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Invité Guest

Oui, ici aussi on voit des treillis (enfin surtout des habits couleurs camouflage en fait). Tu noteras quand même que j'ai dit civil armé et en treillis, tu vas peut etre me dire que la kalashnikov est à la mode chez vous ?

dsl je t'avais mal lu, tu as raison le seul bleme c'est que bizarrement ttes les photos de "miliciens" k'on ns montre on ne voient que des personnes non armes ;)

de plus etant donne que nos forces de defenses utilises aussi les kalach ils est assez difficile de faire la difference surtout que nos soldats st pas vraiment disciplines niveau vestimentaires lorsqu'ils ne st pas en service

Non l'ONU n'a pas toujours raison, mais je lui fais plus confiance qu'au gouvernement gbagbo, car elle n'avait aucun intéret à masquer la vérité, contrairement aux autorités ivoiriennes

je suis d'accord mais comme je te l'ai dit il y a trop d'incoherence dans le rapport de l'ONU et

pr ma part bcq de chose me font penser k'il n'y a pas eu de recherches

1- il n'existe aucun CHU a anyama juste un minuscule centre hospitalier n'etant a meme de partiquer aucune chirurgie cela est pallie par le fait qu'anyma est a environ 15 mn d'abidjan

2-abobo est une commune d'abidjan et non pas une region

3-fesci signifie federation des eleves et etudiants de Ci et non pas federation des etudiants et stagiaires de CI

j'en passe et des meilleurs...

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Invité Guest

tu trouves ça lourd au point de rendre le rapport inutilisable toi comme confusion le fait que ça veuille dire communautés d'élèves et étudiants au lieu de étudients et stagiaires ??? :?

1-ce n'est qu'un exemple qui ma foi prouve que le minimun au nveau de la recherche n'est pas fait, t'a qu'a voir les autres exemples...

2-ce qui m'indigne ds ce rapport c'est que je le trouve trop partisan et qu'il y a trop de contre verite ;)

j'ai l'impression que ce n'est pas ds la meme ville que je vis de plus la fameuse commune est voisine de la mienne

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Invité Guest

Quel intéret aurait l'ONU à mentir ?????

Sinon je n'ai pas compris ta dernière phrase et je commence à me lasser des ces discussions assez stériles, donc je sens que je vais arreter de causer sur ce topic moi

bien je vais te repondre afin de clarifier la situation

lumumba ça te dit kelke chose si tu etudie ce qui c'est passe tu comprendra bcq de choses. l'onu n'est pas l'organisation philantrope que bcq s'imagine j'ai de plus en plus l'impression que c'est un club d'ami ou tt n'est que jeu d'interet

tu estime que la discussion est sterile c'est toi qui le dit je te rappelle que je ne reponds qu'a tes arguments

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