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J'ai beau relire ton post je ne vois pas en quoi le mien pose problème, mais peut être ai je mal interprété le tien, explique toi (sans majuscules de préférence)[/quote

je n'ai pas dit que c'est toi qui en a sparle mais cette histoire avait fait le tour du monde et la communaute internationnale avait demande que ts les aeronefs n'interviennent plus car commettant trop d'erreurs de feappe et provoquant trop de dommages collateraux

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  • 2 months later...

Et c'est reparti pour un tour :? :arrow:

BOUAKE, Côte d'Ivoire (Reuters) -

L'aviation gouvernementale a bombardé jeudi Bouaké, la "capitale" des rebelles des "Forces nouvelles" qui occupent la moitié nord de la Côte d'Ivoire depuis septembre 2002.

Selon un officier des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (Fanci), le capitaine Jean-Noël Abbey, qui commande une unité blindée, il s'agit du début de la reconquête du territoire contrôlé par les FN. Après le bombardement aérien, a-t-il prédit, viendra un assaut terrestre appuyé par des blindés.

L'officier des Fanci a ajouté être persuadé d'en finir avec la rébellion en moins d'une semaine.

Nous allons attaquer toutes les zones où sont les insurgés, a-t-il déclaré à Reuters à Yamoussoukro, capitale administrative de la Côte d'Ivoire, située à une centaine de km au sud de Bouaké.

D'après la population de cette dernière ville située au coeur géographique du pays, les magasins sont fermés et les habitants se terrent chez eux.

Un employé humanitaire présent dans Bouaké, la deuxième ville du pays en terme d'habitants, a fait état du survol de deux appareils en début de journée. Les attaques aériennes ont repris, a-t-il ajouté, en fin de matinée.

J'ai entendu des avions et je suis sorti à la hâte de chez moi. J'ai aperçu des objets tombant du ciel, à proximité de l'accès sud menant à Abidjan, la capitale économique, a-t-il dit peu après 11H00 locales (12H00 heure française).

Un porte-parole des forces françaises de l'opération "Licorne" déployées en Côte d'Ivoire aux côtés de casques bleus de l'Onu pour faire office de tampon entre les Fanci et les FN, Jacques Combarieu, a déclaré que les avions gouvernementaux ont tiré sur des rebelles et leurs casernes.

Il y avait deux avions et nous savons qu'il y avait aussi deux hélicoptères armés dans la zone, qui sont tous rentrés à Yamoussoukro il y a une demi-heure, a-t-il ajouté.

"UN ACTE DE GUERRE"

D'après lui, les deux appareils utilisés lors du premier raid étaient des Soukhoï SU-25 de conception russe armés de bombes et d'un canon de 30 mm.

Réunis jeudi à Lomé pour des discussions avec le président togolais Gnassingbé Yéyadéma, les dirigeants des FN ont dénoncé cette attaque qualifiée d'"acte de guerre" et de "violation unilatérale du cessez-le-feu signé le 17 octobre 2002 par le clan présidentiel".

Faisant allusion aux casques bleus ainsi qu'aux forces françaises (environ 10.000 en tout) stationnés le long de la "ligne de confiance" séparant les ex-belligérants, les FN ont "pris acte de l'action d'inactivité des forces impartiales déployées en Côte d'Ivoire, notamment l'Onuci (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) et Licorne".

Sidi Konaté, porte-parole politique des rebelles, a ajouté: "Nous irons à Bouaké et nous aviserons de la suite à donner à cet acte de guerre que vient de faire de façon unilatérale le pouvoir du Front populaire ivoirien (FPI, parti du président Laurent Gbagbo)".

"Nous restons persuadés que le problème politique du règlement de la crise ivoirienne passe par l'application intégrale des accords de Marcoussis et d'Accra III", a-t-il ajouté.

La Côte d'Ivoire, premier producteur de cacao au monde, est divisée en deux - rebelles au Nord, forces gouvernementales au Sud - depuis la guerre civile qui a éclaté dans le pays en septembre 2002 à la suite d'un coup d'Etat manqué.

Les rebelles des FN se sont retirés la semaine dernière d'un processus de désarmement qui avait déjà pris beaucoup de retard - il aurait dû débuter le 15 octobre - et ont affirmé que la guerre pourrait se rallumer bientôt.

Ils se sont dits prêts à se défendre en cas de violation du cessez-le-feu, qui a tenu plus d'un an.

La tension était montée d'un cran en Côte d'Ivoire après la découverte en octobre d'une cache d'armes introduites illégalement dans la zone rebelle. Les FN avaient alors accusé le chef de l'Etat ivoirien de tenter d'armer une faction rivale du mouvement rebelle.

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Oui en effet ! Pour ce qui est de la france comme d'habitude elle est dans une situation delicate car si qu'elle que soit sa reaction (action ou passivité devant les evenement) elle sera accusé par un des deux camp d'aidé l'autre !!! Comme d'habitude koi :rolleyes:

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Je trouve ca, un peu "lache" de notre part , pas vous

meme avis. Je pense pas que l'on puisse tenir le statut quo indefiniment et compter les coups , ca rappelle trop de mauvais souvenirs (casques bleus), on choisis son camp ou on se retire de la ligne de front et on laisse castagner, sinon c'est la partition definitive d'un pays, je pense pas que l'on doive assumer cela, on en a pas le droit...et pis en plus on passe pour les mechants quoique l'on fasse. Faudrait ptet mieux definir le role et les clauses des contrats de defense de nos forces prepositionnées pour eviter à l'avenir ces petits bourbiers qui ne disent pas leur nom.

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ça m'étonnerait que Gbagbo attaque à travers 10.000 soldats qui surveillent la ligne de cessez le feu, sachant que ce ne sont pas tous des casques bleus (fort heureusement, ça veut dire que si on veut qu'ils se battent ils se battront) sur lesquels on peut s'essuier les pompes sans qu'ils aient le droit de répondre. On a encore une diplomatie et une bonne tranche d'influence en CI 8)

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mouaih, ca gesticule, mais en attendant rien ne l'empeche de nous em..nuyer avec ces partisans ultra nationalistes manipulés, si la population veut la guerre, je vois pas comment on pourra l'eviter sans s'ingérer d'une maniere ou d'une autre. On a pas grand chose à gagner, mais bcp a perdre, pas de bol :( :?

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Et les raids continue, et les Casques Bleus remplissent leur role ;) :arrow:

Poursuites des raids ivoiriens contre l'ex-rébellion, réunion de l'UA samedi

ABIDJAN (AFP), le 05-11-2004

L'aviation ivoirienne a poursuivi vendredi ses raids, déclenchés la veille sur les positions des ex-rebelles dans le nord de la Côte d'Ivoire, alors qu'à Abidjan les autorités politiques entretenaient un black out complet sur ces opérations.

En fin de journée, le ministre français de la Défense Michèle Alliot-Marie a par ailleurs annoncé que les forces de l'ONU dans le pays avaient arrêté une colonne des forces armées gouvernementales ivoiriennes qui se dirigeait "du sud vers le nord".

Une réunion sur la crise ivoirienne doit se tenir samedi à Lagos entre le chef de l'Etat nigérian, président en exercice de l'Union africaine (UA), Olusegun Obasanjo et le président de la Commission de l'UA, Alpha Oumar Konaré, a-t-on appris vendredi auprès de l'UA.

L'UA a "exhorté" les Ivoiriens à "abandonner tout recours à l'option militaire".

Des chasseurs-bombardiers Sukhoï des Forces armées ivoiriennes (Fanci) ont repris vendredi les bombardements près de Vavoua (ouest), selon des sources concordantes Des sources militaires françaises ont de leur côté fait état de nouveaux raids à Séguéla (nord).

Selon une source militaire ivoirienne à Abidjan, ces "bombardements vont se poursuivre".

Jeudi, les avions avaient bombardé à plusieurs reprises des positions des Forces nouvelles (FN, ex-rebelles) dans leur fief de Bouaké (centre) puis à Korhogo (nord), faisant au moins trois morts et une vingtaine de blessés, selon les FN, l'ONG Médecin sans frontières (MSF) indiquant de son côté avoir soigné 39 personnes, dont 14 civils, à Bouaké.

Vendredi, le Centre des opérations inter-armée (COIA) a affirmé que les objectifs visés avaient été détruits -- notamment plusieurs camps militaires et le pont sur le fleuve Léraba, qui marque la frontière avec le Burkina Faso -- ce que l'ex-rébellion a "catégoriquement démenti".

Paris, qui dispose d'un contingent de 4.000 hommes en Côte d'Ivoire, a condamné les frappes aériennes et lancé vendredi un nouvel appel pour "le respect absolu du cessez-le feu".

"Nous continuons à suivre très attentivement l'évolution de la situation sur le terrain et nous réitérons notre condamnation des frappes aériennes (...). Nous lançons à nouveau un appel, avec l'ensemble de la communauté internationale, pour le respect absolu du cessez-le-feu", a affirmé le porte-parole du Quai d'Orsay, Hervé Ladsous.

Les Nations unies, qui avaient exigé jeudi que le cessez-le-feu conclu en 2003 soit "pleinement respecté", ont annoncé vendredi la suspension de leurs activités humanitaires dans le pays, soulignant que cette mesure pourrait mettre en danger la vie de milliers de gens dans le nord du pays (tenu par l'ex-rébellion).

Alors que l'entourage du président Laurent Gbagbo maintenait un mutisme absolu sur la crise en cours, le secrétaire général des FN, Guillaume Soro, lui même ministre du "gouvernement de réconciliation nationale" a estimé que les accords de paix, élaborés à Marcoussis en janvier 2003 en France et réactivés à Accra en juillet dernier, devenaient "caducs" après ces frappes.

Le blocage politique était complet depuis plusieurs semaines et le conseil des ministres s'est réuni jeudi en l'absence du Premier ministre Seydou Diarra et de tous les ministres issus de l'opposition et des FN.

Dans un communiqué vendredi, le conseil a annoncé l'adoption à cette occasion par le gouvernement du projet de loi sur la communication audiovisuelle, le dernier texte issu des accords de paix de Marcoussis de 2003, sans évoquer les opérations dans le nord.

Sur 16 textes de loi prévus par ces accords, sept seulement ont été adoptés par l'Assemblée nationale.

A Abidjan, le calme est revenu après les violentes manifestations de jeudi, avec notamment l'attaque des sièges des deux principaux partis d'opposition, le Rassemblement des Républicains de l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara -- dont les locaux ont été brûlés -- et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (ex-parti unique).

Le ministre de la Sécurité, Martin Bléou, a annoncé l'interdiction pendant trois jours des manifestations de rues, dans le "souci de préserver les vies humaines et les biens".

M. Bléou, dans une déclaration lue à la radio, a déploré des "actes de violences et de vandalismes perpétrés jeudi par des groupes d'individus en violation flagrante de la légalité républicaine".

Des sièges de journaux de l'opposition avaient également été saccagés.

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  • 2 weeks later...

je rajouterai ce liens...de propagande :) Mais mayce je suis heureux de te revoir parmis nous et de voir que tu est tjrs aussi "anti-français" mais je sais pas pourqoi mais j'ai la nette impression que ton discours va se radicaliser ;) Sans rancune bye

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va sur ce site et regarde ce que ton armee fait ds mon pays

www.abidjan.net

C'est bizarre, pourquoi la communauté internationale n'est-elle pas indignée par l'action des troupes Françaises ? Serait-ce parce que ce que tu nous montre n'est que de la propagande de bas étage Mayce ? Explique nous un peu comment la France peut impunément massacrer les Ivoiriens sans que personne ne s'en offusque ? :rolleyes:

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Le fond du problème n'est toujours pas réglé ,le président de la CI ,LB n'a toujours pas digéré les accords de Marcoussis ou d'Accra III ,il a toujours le double langage et il n'est pas fiable pour l'avenir. Dans les 2 camps les FANCI et les rebelles souhaitent en découdre. Une grande partie de l'Afrique est à deux doigts d'être déstabilisée. Mais avec quel partenaire la France peut négocier maintenant ,car la France risque de se retrouver dans un piège ubuesque. Elle ne peut plus prendre une position d'arbitre car 9 de nos soldats sont morts et elle se doit d'agir avec précision et diplomatie d'un coté et avec fermeté de l'autre pour ne pas se faire déborder. Si elle se retire ,un nouveau "Rwanda " voit le jour ,et c'est toute son emprise sur ce continent qui en pâtit.

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Intéressant ce lien guillaume, et j'attire votre attention sur cet article : http://www.lintelligent.com/gabarits/articleJAI_online.asp?art_cle=LIN09054gbagbemmiul0

Alors mon cher mayce, je suppose bien entendu que cet article a été écrit pas des Français manipulo-colonio-impérialistes pour reprocher à cet ange de Laurent Bagbo des choses dont il n'est pas coupable et pour le discréditer face à nous, pauvres âmes perdues détournées par la démoniaque propagande chiraquienne ?

Tiens au fait pour qui ont voté les représentants de l'Afrique à l'ONU (comme tous les membres du conseil de sécurité d'ailleurs) ? Pour Bagbo ou pour Chirac ?

Voilà quelques extraits de cet article

Cet échec apparaît en filigrane du rapport de la commission de l'ONU sur la répression sanglante de la manifestation du 25 mars 2004, lequel se lit parfois comme le récit d'un crime d'État. Certes, il faut le préciser, ce document souligne à plusieurs reprises la « responsabilité politique de ceux qui ont planifié » une marche que les membres de la commission d'enquête qualifient à la fois d'« illégale » et d'« inappropriée au regard de la mobilisation des forces de sécurité ».[...]Mais ces pesantes réserves ne rendent que plus crédible la mise en cause frontale d'un pouvoir tétanisé par la peur et la paranoïa, persuadé d'avoir à livrer une « bataille d'Abidjan » face à des manifestants désarmés et dont les forces de répression - armée, police, milices - ont tué sans sommation, avant même le début d'une marche qui ne prit jamais forme. Il existe ainsi d'« incroyables preuves », affirment les enquêteurs, selon lesquelles des victimes, « pour la plupart sans rapport avec les manifestants », ont été abattues au faciès, en fonction de leur origine ethnique ou étrangère.

Honte à tous les ignorants qui viennent nous accuser sans preuve d'avoir durement réprimé les manifestations ivoiriennes de ces derniers jours

Laurent Gbagbo, que l'on sait expert en langages multiples, peut certes tenter d'échapper aux conséquences potentiellement dévastatrices de ce rapport en jouant sur le registre du président trompé dans sa bonne foi.[...]Une tactique du « pas vu, pas pris » qui sonne un peu court. Aucune sanction n'a en effet été prise à ce jour à l'encontre de la chaîne de commandement coupable d'avoir enfreint les ordres - bien au contraire, le président l'ayant publiquement félicitée. Quant aux milices urbaines de « jeunes patriotes », pour qui le couple Laurent et Simone Gbagbo est une sorte de substitut parental, et dont le rôle de supplétifs exécuteurs des basses oeuvres est relevé par les enquêteurs onusiens, elles seraient « directement » connectées à la présidence, selon le rapport - ce que tout le monde sait à Abidjan.

Alors là je dois le dire : Gbagbo est un ange, frappé par les sataniques impérialo-colonialistes !

Au nom de l'effort de guerre et des achats d'armes, la contrebande, les fraudes douanières et les activités obliques gangrènent chaque jour un peu plus ce qui reste de l'État ivoirien. Hélicos biélorusses contre cacao, mitraillettes israéliennes contre blocs d'exploration pétrolière, dauphins vivants pêchés au large de San Pedro et exportés, illicitement, en Chine contre véhicules blindés... la liste est longue de ces trafics en tout genre. Sans doute est-ce pour avoir trop enquêté dans ces eaux troubles que le journaliste et consultant franco-canadien Guy-André Kieffer a été « effacé » par des nervis, aux yeux de qui le sergent Seri Dago, l'assassin de son confrère Jean Hélène, est certainement un héros.

Qu'il repose en paix, et à nouveau HONTE à Gbagbo

Mais au fait il me semblait que c'était les Français étaient des magouilleurs prêts à tout, non ? Ou serait ce que Gbagbo a fait croire à son peuple ?

Difficile aussi d'exonérer totalement le « camarade Laurent » de ce qui a suivi, de la longue litanie des meurtres sans témoins commis par ses partisans et de la répression du 25 mars, ce Charonne ivoirien. Il reste désormais à cet homme, qui ne manque pas de courage, à prendre une décision courageuse : celle de ne pas se représenter à l'élection présidentielle de 2005 - et à espérer qu'elle fera école chez tous ceux qui, avec lui, portent une part de responsabilité dans le drame ivoirien. Un acte de sagesse et de civisme pour que, au tribunal de l'Histoire, le jugement ne soit point trop sévère.

Qui vivra verra, mais vu la façon dont les élections se passent en CI et la manipulation de l'opinion il y a des risques sérieux...

Concernant ce dernier point merci d'appuyer mes dires à chacune de tes vociférations anti françaises sans queue ni tête mayce.

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  • 1 month later...

Le président ivoirien Laurent Gbagbo pourrait bien avoir réussi à diviser lundi ses pairs africains réunis à Libreville, contraints à un exercice d'équilibriste pour ne pas entraver la médiation du président sud-africain Thabo Mbeki tout en conservant un semblant de fermeté, estiment les observateurs.

"Gbagbo a des raisons de jubiler. Il a réussi à diviser les chefs d'Etat", confiait lundi soir à l'AFP un diplomate africain ayant assisté aux débats.

En témoigne le passage du communiqué final, publié mardi matin, concernant le recours au référendum pour modifier l'article 35 de la Constitution sur les conditions d'éligibilité à la présidence ivoirienne.

Le président Gbagbo, affirmant s'appuyer sur la Constitution, a défendu pied à pied lundi devant ses pairs son exigence de soumettre à la population cette modification constitutionnelle, qui figure au coeur des accords de réconciliation signés à Marcoussis en janvier 2003.

Au cours des discussions à huis clos, largement consacrées à la question du référendum sur l'article 35, un certain nombre de chefs d'Etat se sont fermement opposés à laisser ouverte la possibilité d'une telle consultation, ont indiqué des diplomates présents dans la salle.

Le président sénégalais Abdoulaye Wade a ainsi insisté sur le fait qu'une "interprétation restrictive" de la Constitution permettait à M. Gbagbo de se passer d'un référendum et un de ses pairs a réclamé - en vain - de ce dernier l'engagement de faire campagne pour le "oui" en cas de consultation populaire.

Au cours des discussions, Thabo Mbeki lui-même a fait remarquer à M. Gbagbo qu'il pouvait difficilement appeler à voter "non" à un texte qu'il a demandé auparavant à l'Assemblée nationale d'adopter, selon ces sources.

Au final, la résolution tente de trouver un juste milieu, qui semble ne satisfaire réellement personne... sinon M. Gbagbo, hilare lundi à la sortie des travaux.

Le CPS "reconnaît que le recours au référendum est une des options - qui n'est pas exclusive - auxquelles le président de la République peut avoir recours, seulement si cette consultation est organisée dans l'esprit de Linas-Marcoussis et d'Accra III", indique finalement le texte.

"Il ne fallait pas mettre en péril la médiation de Mbeki" en rejetant par avance le référendum. "La résolution est une balance entre la position de Mbeki, sensible avec une part de naïveté aux arguments de Gbagbo, et celle des présidents ouest-africains qui exigent de la fermeté", confiait lundi soir à l'AFP à ce sujet un diplomate ayant assisté aux débats.

Le "respect de +l'esprit de Marcoussis+ signifie que le président Gbagbo ne peut faire campagne pour le +non+. Gbagbo n'a pas de raison de se réjouir", a de son côté expliqué mardi à l'AFP un diplomate impliqué dans le dossier.

Plus pessimiste, un autre estimait que "Gbagbo, comme d'habitude, fera ce qu'il veut de la résolution. Il est dangereux d'avoir ouvert la porte au référendum".

Pour le reste, le CPS "fait sien" le plan Mbeki de sortie de crise et reprend largement ses quatre points: adoption rapide des réformes politiques prévues par Marcoussis, début du désarmement, retour des ministres de la rébellion au gouvernement de réconciliation et nécessité d'un "retour à la sécurité".

Dans le même objectif apparent de ne pas gêner ce plan, le CPS "appuie" les sanctions individuelles prévues par la résolution 1572 du Conseil de sécurité de l'Onu contre ceux entravant la réconciliation, tout en demandant que leur "entrée en vigueur soit différée pour permettre aux parties ivoiriennes d'apporter la preuve de leur volonté de mettre en oeuvre" le plan sud-africain.

D'autres points moins visibles devraient satisfaire les tenants de la fermeté. Le CPS demande notamment qu'Abidjan autorise les partis à remplacer leurs représentants au sein de la Commission électorale, ce que réclamaient depuis longtemps les formations de l'opposition qui estiment leurs représentants "achetés" par le pouvoir.

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  • 2 weeks later...

L'enquête des autorités ivoiriennes sur les violences de novembre 2004 en Côte d'Ivoire "suit son cours" et sera achevée "d'ici un mois", a rapporté vendredi soir la télévision nationale, citant le commissaire du gouvernement, le capitaine de corvette Ange-Bernard Kessi. M. Kessi a rencontré vendredi le président ivoirien Laurent Gbagbo pour faire le point sur l'enquête, a indiqué la télévision. "Nous sommes venus faire un rapport détaillé du cours de l'enquête que nous avons commencée il y a deux mois", a déclaré le commissaire du gouvernement sur ce média public. "Nous lui (Gbagbo) avons rendu compte des avancées, mais nous lui avons fait part également des obstacles de cette enquête", a-t-il dit, sans toutefois préciser la nature de ces "obstacles". "L'enquête suit son cours. D'ici un mois, nous aurons tout fini et nous en ferons le compte-rendu complet au président avec le procureur général et le ministre de la Défense", a ajouté M. Kessi. Procureur militaire, M. Kessi est chargé de l'enquête gouvernementale ivoirienne sur les événements du 6 au 11 novembre 2004 en Côte d'Ivoire. Deux jours après le déclenchement d'une offensive aérienne loyaliste sur les positions de la rébellion dans le nord du pays, neuf soldats français et un ressortissant américain avaient été tués dans le bombardement par l'aviation ivoirienne d'une position française à Bouaké. Les soldats français de l'opération Licorne avaient détruit en représailles tous les aéronefs militaires ivoiriens (chasseurs-bombardiers Sukhoï 25 et hélicoptères MI-24). Ces représailles avaient été suivies de violentes manifestations antifrançaises provoquant le départ de quelque 8.000 Occidentaux de Côte d'Ivoire, dont une très grande majorité de Français. Une polémique avait ensuite éclaté entre Abidjan et Paris sur les circonstances de ces violences, les autorités ivoiriennes accusant l'armée française d'avoir tué des dizaines "de civils aux mains nues".

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17eme versions des événements, oui, il y a des Français tué par les Su-25, non, ce n'est pas à Bouaké - et on oublie le civil américain - :rolleyes: :twisted:

Les révélations de Ange Kessi à Gbagbo

Les Echos du Matin - 1/23/2005 5:48:06 PM

Des informations sur les bombardements des FANCI à Bouaké au cours de l’opération Dignité commencent à filtrer depuis l’enquête menée par le Commissaire du gouvernement.

Le magistrat-capitaine de Corvette capitaine Ange Kessi Kouamé, commissaire du gouvernement, a été mandaté par le chef de l’Etat, il y a quelques semaines, pour mener une enquête sur le supposé bombardement d’un camp français à Bouaké. Il s’agissait pour le Président Laurent Gbagbo de savoir les raisons pour lesquelles l’aviation militaire ivoirienne a ouvert le feu sur des soldats français à Bouaké, sachant pertinemment que la force Licorne y était installée, causant ainsi la mort de 9 ( ?) d’entre eux. Le Commissaire du gouvernement s’est donc rendu partout où les besoins de l’enquête l’ont conduit pour en savoir un peu plus sur cette affaire qui a entraîné la destruction des aéronefs ivoiriens par la force Licorne. Après un peu plus d’un mois de collecte d’informations, le capitaine de Corvette Ange Kessi Kouamé a achevé sa mission. Le vendredi 21 janvier, il a été reçu en audience par le chef de l’Etat à qui il a livré la primeur des informations sur cette enquête. Fort des observations sur le terrain et des preuves en sa possession, le Commissaire du gouvernement a rendu compte, dans les moindres détails, au Président Laurent Gbagbo de tout ce qu’il lui a été donné d’observer et de ses conclusions. A l’issue de l’audience, le Commissaire du gouvernement s’était contenté, ce jour là, de déclarer à la presse, sans autre précision, qu’il n’avait fait que rendre compte au chef de l’Etat des résultats de son enquête. Quelques indiscrétions nous ont, cependant, permis d’en apprendre un peu plus. Des sources proches du palais présidentiel, il semble que le capitaine Ange Kessi a fait d’importantes révélations au Président Laurent Gbagbo sur les bombardements de l’aviation ivoirienne dans le camp français de Bouaké. Selon nos informations, le commissaire du gouvernement a révélé que ces soldats français ne sont pas morts à Bouaké, mais plutôt à Vavoua, loin de leur quartier général de Bouaké, lors des premières frappes de l’armée ivoirienne lors de l’opération Dignité. Il a clairement expliqué au président Laurent Gbagbo que les avions de combats de type Sukhoï 25 n’ont commis aucune bavure à Bouaké. Toutes les cibles visées ont été atteintes avec précision. Sachant que l’armée française y était présente et qu’il y avait aussi de nombreuses populations civiles, l’aviation ivoirienne a tout mis en œuvre pour éviter des dégâts collatéraux. Elle a donc mené minutieusement cette opération de bombardement à Bouaké et réussi sa mission à ce niveau. Le capitaine Ange Kessi aurait dit au chef de l’Etat que c’est plutôt à Vavoua que les bombardiers ivoiriens, en détruisant des cibles rebelles, ont atteint des soldats français qui y étaient installés en tant qu’instructeurs des combattants rebelles. Cela est d’autant plus vraisemblable que des soldats français ont a été accusé il n’y a pas longtemps d’avoir servi d’instructeur aux milices Hutu ‘’interhamwe’’ impliquées dans le génocide rwandais. Officiellement, selon nos sources, les soldats de l’opération Licorne n’auraient donc pas dû se trouver dans la zone bombardée. Leur présence en ces lieux ne pouvait être justifiée valablement sans éveiller les soupçons des responsables des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI). C’est la raison pour laquelle la force Licorne a décidé de transférer le corps des soldats qui avaient été touchés par les tirs aériens de l’armée ivoirienne, dans le camp français de Bouaké, connu de tous. Cela, pour faire croire que c’est à Bouaké que l’adjudant-chef P. Capdeville, le sergent-chef F. Delon, le caporal-chef P. Falevu, le caporal B. Marzais, le maréchal des logis D. Decuypere, l’adjudant-chef T. Barathieu, le caporal-chef L. Derambure, le brigadier-chef F. Duval et le caporal E. Tilloy ont trouvé la mort et justifier ainsi l’interruption de l’opération Dignité. Ces 9 morts, rappelons-le, ont justifié la destruction des aéronefs ivoiriens et les violences des 6, 7, 8 et 9 novembre dernier à Abidjan et dans certaines villes de l’intérieur du pays.

Roselyne Aka

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