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Modernisations des La Fayette et Floréal


Vinia

Etes vous pour ou contre leur modernisations.?  

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  1. 1. Etes vous pour ou contre leur modernisations.?

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Messages recommandés

ça ne veut rien dire.

En matière d'électronique embarquée, concevoir, construire et intégrer des équipements de ce niveau, c'est littéralement 3 métiers et 3 jeux de compétences différents. Les Taïwanais sont très à l'aise pour le second, s'en sortent pas trop mal pour le premier, mais n'ont aucune expérience pour le troisième métier.

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  • 3 weeks later...

Je ressors mon topic favori  =)

Car j'ai quelques questions à poser, concernant le GAN et l'insertion possible des FLF en son sein.

Un GAN dispose d'un ravitailleur PR ou BCR. Le PA et son escorte de premier rang peuvent filer à 27 noeuds. Pas la FLF eventuellement déployée dans le GAN, comme Pascal l'a expliqué plusieurs fois pour montrer les limites de ces bâtiments. Seulement, le PR/BCR ne peut pas soutenir ce rythme non plus. La vitesse maxi des Meuse et autres est de 19 noeuds.

Donc, si pour une raison X ou Y, le pire étant une menace imminente, le PA doit filer au maxi, comment ça se passe dans le GAN ? On abandonne le PR derrière, au risque d'en faire un cible "secondaire-de-premier-choix" ? On détache une FASM/FREMM auprès du PR, en prenant le risque de dépouiller la protection du PA ? On détache une FLF auprès du PR, puisqu'elle non plus ne peut pas suivre le rythme du PA (mais je pensais que le rôle de la FLF était d'agir au loin du GAN, pour faire de la veille/éclairage. si c'est le cas, ça compliquerait naturellement la manoeuvre) ?

Les sous entendus de mes questions étant, vous l'aurez compris, que si la FLF a/aura en cas de déploiement au sein du GAN un rôle de protection du PR/BCR, une revalorisation aurait plus d'intérêt que si on les confine dans un rôle de super patrouilleur isolé hors GAN.

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D'après ce que j'ai cru comprendre les PR et les navires de soutient ne sont pas collés aux basques du PA en permanence...

Il y a des rendez-vous pour les ravitaillements à la mer. Autrement ils évoluent à distance à des vitesses différentes...

Quand le PA et ses conserves ravitaillent c'est à des vitesses inférieures à 20 noeuds.

Nous raisonnons par rapport aux photos que nous voyons des groupes aéronavals en opérations... Mais ce sont des instants figés qui ne sont pas vraiment représentatifs de la réalité. Pour sa sécurité et la souplesse d'emploi du GAE le PA a besoin d'espace et de réserve de vitesse. Le PR en cas de danger se voit détaché un escorteur sinon il est seul en attendant le prochain RDV. Mais on peut parier qu'il rste dans la bulle radar AA de la FDA et dans l'enveloppe senseurs des SNA même s'il est à 50 ou 10 milles du PAN.

Le pb pour la FLF c'est qu'avec 25 noeuds max elle est incapable de chasser un poste admettons sur l'avant du PA si celui ci est à 25/26 en phase de catapultage ou de récupération. En cas d'activité aérienne soutenue et donc de vitesse importante la FLF n'aura pas la souplesse d'un navire plus rapide pour se placer ou se replacer par rapport au PA...

D'autant plus que les navires évoluent rarement à leur vitesse maximale. Il est illusoire de penser qu'un navire dont la vitesse maxi est de 25 noeuds donnera cette vitesse tout le temps pour suivre ses conserve ou SE REPLACER par rapport à elles alors que le PA centre du dispo est tributaire du vent...

IL faut raisonner en vitesse moyenne et capacité d'accèlèrer en endurance à telle ou telle vitesse...

A 30 noeuds sur TAG une F70 aura bcp plus de latitude pour se replacer ou se déplacer par rapport à un PA qu'une FLF qui dans le meilleur des cas en donnera 25.

En plus il ne faut pas imaginer un dispo ressrré autour du PA un TG s'étale sur des dizaines de milles. Imaginez un groupe qui fait une abattée de 45° pour suivre une route avia pour lancer des appareils... un escorteur placé 10 ou 20 nautiques en écran extérieur devra multiplier peut être par 2 la distance à parcourir pour chasser son poste devant le PA sur la nouvelle route... Son but le PA pouvant déjà filer 22 ou 24 noeuds

A priori la FLF navire discret et petit évolue loin du GAN en piquet radar et dépend peu des manoeuvres ponctuelles du PA c'est une sonnette lointaine "un SNA de surface". Mais de ce fait elle ne participe pas directement à la défense du PA. Elle aide à tenir la situation air surface mais sans plus (ce qui est déjà pas mal). Dans ce domaine elle doit se retrouver en collaboration avec les E2C et les FAA FDA son radar ayant une capacité de détection de 60 à 100 kms.

Le SNA assure la garde lointaine sous l'eau la FLF au dessus

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Merci pour les explications Pascal. Notamment la remarque sur les "instants figés" qui est judicieuse. Mais il faut quand même des rendez-vous régulier entre le PA et son escorte et le PR/BCR, ce qui réduit un peu le potentiel vitesse maxi, même si j'imagine qu'il est hautement improbable de voir un GAN soutenir 27 noeuds sur 3 ou 4 jours d'affilée. Mais en situation de guerre haute intensité, le PR/BCR n'est -il pas le maillon faible du GAN (genre l'ennemi contraint le GAN à une avance rapide pour isoler le PR sur les arrières et en faire sa cible) ? Parce que ça doit quand même être problématique de détacher un escorteur pour le PR qui sera forcément un escorteur de moins pour le PA.

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A priori la FLF navire discret et petit évolue loin du GAN en piquet radar et dépend peu des manoeuvres ponctuelles du PA c'est une sonnette lointaine "un SNA de surface". Mais de ce fait elle ne participe pas directement à la défense du PA. Elle aide à tenir la situation air surface mais sans plus (ce qui est déjà pas mal). Dans ce domaine elle doit se retrouver en collaboration avec les E2C et les FAA FDA son radar ayant une capacité de détection de 60 à 100 kms.

Le SNA assure la garde lointaine sous l'eau la FLF au dessus

Pour les FLF c'est exactement ca veille surface lointaine entre la menace ou le gros du traffic et la zone de patrouille de PA.

Pour les SNA par contre c'est moins évident ... normalement c'est une escorte de deux ... un qui ouvre la voie pour débusquer les possible embuscade des SSK ... et l'autre qui ferme le cortege pour assurer que le GAN n'est pas suivi par un SNA. Celui qui est a lavant est assez loin et patrouille assez large, mais celui sur l'arriere sert le PA d'assez pres normalement.

Les ASM par exemple on besoin de grand vitesse en sprint ... parce qu'elles bossent a faible vitesse entre 5 et 15kts pour l'écoute ... et sont obligées de sprinter apres leur session d'écoute pour se replacer sur le GAN et effectuer une nouvelle serie d'écoutes. Si les frégates ASM filaient tout temps plus de 15kts elle n'entendraient pour ainsi dire rien ou presque. La veille ASM plus lointaine c'est le boulot des helicos.

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Merci pour les explications Pascal. Notamment la remarque sur les "instants figés" qui est judicieuse. Mais il faut quand même des rendez-vous régulier entre le PA et son escorte et le PR/BCR, ce qui réduit un peu le potentiel vitesse maxi, même si j'imagine qu'il est hautement improbable de voir un GAN soutenir 27 noeuds sur 3 ou 4 jours d'affilée. Mais en situation de guerre haute intensité, le PR/BCR n'est -il pas le maillon faible du GAN (genre l'ennemi contraint le GAN à une avance rapide pour isoler le PR sur les arrières et en faire sa cible) ? Parce que ça doit quand même être problématique de détacher un escorteur pour le PR qui sera forcément un escorteur de moins pour le PA.

Pour rebondir sur ce que vient de dire Pascal, Thomas, il faut savoir que le E2C Hawkeye a une couverture radar grande distance de 800 kilomètres, que la Frégate DA Forbin escortant le PAN Charles de Gaulle ou le PA2 Amiral Philippe sera située bien en avant (>200 km du PAN) les frégates ASM seront à distance de 50/70 km bâbord/tribord pour la protection rapprochée ASM, les Rafale, SEM et ATL2 assurant les CAP des aéronefs hostiles et les attaques à revers des SSK hostiles.

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la Frégate DA Forbin escortant le PAN Charles de Gaulle ou le PA2 Amiral Philippe

:lol:

Reste quand même que dans la configuration décrite, si le PR est sur les arrières parce que le GAN a filé au maxi pendant 15 heures, il est peut-être dans la bulle de détection, mais pas forcément dans celle de protection, alors qu'il est lui-même très limité en auto-défense. C'est pour ça que je me disais qu'une petite FLF revalorisée dans le coin, sait-on jamais... M'enfin bon, il semble que ce ne soit pas autour de cet argument que je puisse construite ma lettre de lobbying "Revaloriser les FLF dans le cadre du plan de relance n°2" à Hervé Morin  :lol: Je resortirai le topic dans quelques temps pour vous soumettre une autre idée  ;)

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En fait LE sna (car d'après ce qu'ont lit il y en a un avec le GAN en temps de paix) voit aussi ses règles de positionnement et de déplacement dictées par les conditions de propagation des bruits sous l'eau et là on échappe à tout raisonnement cartésien...

Un des points fondamentaux qui ont été développés pour les SNA NG c'est justement la capacité d'écouter à une vitesse la plus élevée possible et cette info à mon avis va être bien classifiée. Un 688 I conserve toute sa capacité d'écoute jusqu'à 15 noeuds... Un Suffren en fera sûrement autant... voir...

Pour les frégates ASM la marche sur diesels assure une vitesse max de 20 noeuds et effectivement une capacité DAG de 0 à 30 noeuds en 3 minutes...

C'est pour çà que les 23 sont reprises comme les meilleurs destroyers ASM du monde avec leurs moteurs électrique alimentés par les Diesels et des batteries dispo qui les rend virtuellement silencieuse en mode traque... Les FREMM feront pareil.

Les FLF sont réputées extrèmement discrètes mais ne peuvent pas "sprinter" rapidement d'un point d'écoute à un autre et ont une vitesse mai assez faible.

La propulsion de ces navires explique au moins autant que les questions financières que ceux-ci ne soient pas des escorteurs ASM de grandes unités...

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C'est là tout l'avantage de disposer d'une grande flotte de ravitaillement et, globalement, d'un train d'escadre surdimensionné. Ainsi que de bases avancées.

Un des problèmes récurrents dans toutes les armées occidentales depuis les années 90, et particulièrement visible dans la Marine Française, c'est une gestion logistique de type "flux tendu", avec quasiment aucune réserve stratégique. Le taux d'utilisation de nos navires l'année dernière (bien supérieur à ce qu'on faisait durant la guerre froide, et encore plus élevé que le taux américain ou anglais) le montre bien: nous avons dimensionné notre flotte pour des missions précises, mais nous ne disposons d'aucune souplesse, d'aucune réserve. Chacun de nos navires remplie proportionnellement plus de missions qu'un équivalent US ou UK, revêt donc une plus grande importance stratégique pour notre amirauté, mais chaque perte (ou indisponibilité) est d'autant plus incapacitante.

Et ce qui est vrai pour notre flotte de combat l'est également pour notre aviation navale (surtout celle embarquée) mais aussi et surtout pour notre train d'escadre et notre flotte logistique.

Je n'ai pas les chiffres sous les yeux, mais une comparaison avec la Royal Navy et sa réserve n'est clairement pas à notre avantage. Notre nouvelle base avancée aux Emirats compense un peu se fait pour ce qui est des opérations du Golfe, mais à peine, et seulement dans cette région bien précise.

Pour illustrer ce que je veux dire, prenons l'exemple d'une escadre US (les escadres aéronavales Anglaises ne seront vraiment compétitives qu'après l'arrivée des CVF).

Si celle-ci opère en Méditerranée Orientale pour une mission de présence au large de la Syrie et est appelée d'urgence pour opérer au large de l'Indonésie Occidentale, une énorme logistique entre en jeu, basée dans l'ordre d'importance sur les bases avancées, les pétroliers-ravitailleurs, les avions de PATMAR et les frégates d'escortes alliées.

Un ou deux PR détachés de Naples, de Chypre ou de Grèce ravitailleront l'escadre avant son départ très précipité pour le Canal de Suez. Une fois le canal franchi, ils vogueront plein pot le long des côtes Saoudienne, brulant tout leur fuel sans compter! En cas de besoin urgent ou pour les navires les moins endurants, la base d'Hurgadha et celle de Djibouti peu servir de dégagement. Éventuellement, le CVN pourra recevoir un supplément aéro pour son Wing.

Une autre flotte de ravitailleur aura déjà pris la flotte d'une des nombreuses bases du Golfe et orbitera au large du Yemen et d'Oman pour ravitailler la Task Force, qui repartira vite fait bien fait plein gaz. Les PR seront sous constante surveillance des P-3 et P-8 opérant depuis le Qatar ou Djibouti. Des frégates et destroyers supplémentaires auront également pu se joindre temporairement à la Task Force lors de son périple dans les eaux dangereuses du Proche Orient.

Le dernier rendez-vous se fera au large de l'Inde avec des PR US ou Anglais opérant depuis Diego Garcia, toujours sous surveillance rapprochée des PATMAR.

A ce moment là, il y aura surement un ralentissement de rythme, le théâtre d'opération étant à quelques heures/jours de navigation.

Les prochains ravitaillements se feront directement sur place, les PR étant sans doute détachés de Deigo Garcia ou d'Australie.

Au fur et à mesure, si la situation longue-distance se corse, des navires légers voire des SSN pourraient être détachés à la protection lointaine des PR et du train d'escadre.

Bon, c'est long et répétitif, certes, mais ça montre l'importance d'une grande quantité de bases détachées et d'une flotte de PR conséquente si on veut pouvoir opérer dans une zone donnée avec toute la latitude stratégique souhaitée.

De facto, la France ne dispose de cette latitude que sur l'Océan Indien, la Méditerranée bien sûr, et maintenant dans le Golfe. Même dans l'Atlantique nous sommes très limités.

Mais surtout, nous n'avons aucune réserve stratégique dans nos zones d'opération. La perte d'une unique base avancée (Djibouti ou EAU) pourrait être catastrophique, même si elles sont plus en sécurité que les bases US du Golfe. Mais la perte d'un ou deux de nos PR serait tout simplement la fin de la latitude d'opération dont je parlais plus haut.

Il nous faudrait quémander des PR à d'autres Marines, ou bien assurer une escorte importante aux PR survivant. Dans tous les cas, les déplacement de notre escadre seraient considérablement réduits en terme de zone et de vitesse.

Alors que force est de constater qu'une perte similaire pour les Anglais ou les USA n'aurait pas les mêmes conséquences.

Et ce qui est valable pour les PR l'est aussi pour l'aviation embarquée. Avec moins de 60 Rafale, nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre d'engager le combat contre un ennemi ayant un matériel similaire, toute perte d'avions étant catastrophique sur la disponibilité de toute la flotte.

C'est ce qui me fait dire régulièrement, à contre coeur, que nous avons une "flotte de combat à usage unique", si on parle de conflits d'importance contre un ennemi sérieux bien sur.

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Pollux, ce que tu soulignes est bien vrai et nous fait mettre le doigt une fois de plus sur une différence fondamentale entre nous et les anglo-saxons : eux ont depuis longtemps pris conscience de l'importance d'avoir une force navale généreusement dimensionnée, ils ont une "culture maritime" (et la population et les dirigeants) alors que nous restons fondamentalement prisonnier de notre tradition "terrienne" et que nos grosses têtes s'avèrent incapables de corriger ce défaut de "vision gloabale".

La preuve : nous n'avons pas de véritable infanterie de marine (ces régiments sont rattachés à l'armée de Terre).

Le fait d'avoir 2 classes de frégates sous-armées (Lafayette et Floréal), que l'on s'apprête à user jusqu'à la corde, alors que dans le même temps le programme de renouvellement des vrais navires de guerre (SNA, F67 et F70) n'est pas bien ambitieux, et voit son calendrier étalé est 100% révélateur de cette incapacité à prendre conscience de l'évidence qu'il faudra plus que jamais dans les decennies qui viennent disposer d'une vraie flotte de haute-mer (= bâtiments de guerre + OPV en nombre) pour faire valoir ses intérêts et son point de vue à l'échelle planétaire.

Incapacité que nos "élites" maquillent de pseudo arguments économiques ...

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C'est surprenant quand meme. Les Taiwannais sont les pros de l'electronique, processeurs etc... Tout vien de la bas. Apres, peut etre que c'est la partie "software" qui passe pas.

La partie software n'est qu'un petit bout de la chaîne:

Premièrement, c'est faux de dire que tout vient de là-bas pour l'électronique. La France ou l'Allemagne ont encore une industrie importante mais centrée sur la haute valeur ajoutée et le niveau technologique reste supérieur.

Les Taiwanais maitrisent bien certaines technologies de production et leur coûts salariaux sont plus faibles (d'où leurs succes), mais l'essentiel vient des USA, de l'Europe et du Japon notamment les machines de fabrication partie la plus difficile à mettre au point.

Ils sont souvent sous traitant car la conception n'étant pas faite chez eux pour les composants à haute valeur ajoutée

Ensuite dans l'armement, les technologies purement de fabrication constituent une part minime.

Il faut faire un affort de recherche et technologie très diversifié comprenant pour l'électronique militaire des developpements sur des composants spéciaux comme les composants hyperfrequences, ou infrarouges, les systèmes inertiels,  et évidemment les algorythmes avec des démonstrateurs et de nombreux moyens de test...

Et pour un missile, il faut rajouter les travaux sur les poudres et les charges, les structures, l'aérodynamique, les actionneurs etc...

Tous ces technologies ne sont pas vendables ni publiques.Taiwan ne peut y avoir accès qu'en faisant l'effort lui-même et ça prend des décennies outre un investissement important.

Avoir une industrie d'armement complète est un effort gigantesque et très très long dans le temps.

Et si on en a qu'une partie, alors on dépend du bon vouloir des pays qui complètent.

Il n'y a qu'une dizaine de pays qui ont cela dans le monde (USA, Russie, Fr, GB, en autonomie totale puis Allemagne, Japon, Suède, l'Italie en grande autonomie, puis Israël en autonomie partielle, l'Inde et la Chine qui ont encore un gros retard technologique)

@Thomas, pourquoi tu ris  :lol: sur l'Amiral Philippe, il faut bien donner un grand-frère au PAN Charles de Gaulle ou un fils, et le fils du Général de Gaulle, est Amiral. Philippe de Gaulle était même plus gradé que son Père Président et Général.  ;)

Si modernisation, il y a dans les 5 FLF, cela pourrait concerner le système Crotale. Mais de là à penser une suite sonar complète, le lancement du programme FREMM Aquitaine est là pour y remédier. Les voir adjoindre des Aster 30, je préfère qu'ils soient en silos dans les futures FREMM. Je préfère que les 2 FDA Horizon se voient mettre en silos d'autres Aster, voire des MdCN et un SADRAL.

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Je sais Philippe, mais j'avoue que l'idée d'un PA Amiral Philippe tout court me plaît davantage. Il faudrait sérieusement envisager aussi de baptiser les futures FREDA Air-Défense.net 1 et Air-Défense.net 2  :lol:

Pour les FLF, je parle pas d'une suite sonar complète. Mais un petit sonar de coque, un tout petit-petit-pas-cher, avec une toute petite-petite revalorisation AA de rien du tout, et puis en complément, des tout petits-petits Tetral à la place des minuscules Simbad sur nos futurs PR/BCR. Non ? Bon allez, j'arrête ma fixette  ;)

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Le problème c'est qu'avec les SSK NG en matière de détection c'est tout ou rien...

Les SSK peuvent demeurer longtemps en plongée sont moins détectables en actif que leurs prédescesseurs (revêtement anéchoïque) pour les traquer il faut du matériel pointu sinon çà ne serte pas à grand chose...

C'est une des raisons (coût des équipements) qui fait gonfler le budget les LCS

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Je sais Philippe, mais j'avoue que l'idée d'un PA Amiral Philippe tout court me plaît davantage. Il faudrait sérieusement envisager aussi de baptiser les futures FREDA Air-Défense.net 1 et Air-Défense.net 2  :lol:

Pour les FLF, je parle pas d'une suite sonar complète. Mais un petit sonar de coque, un tout petit-petit-pas-cher, avec une toute petite-petite revalorisation AA de rien du tout, et puis en complément, des tout petits-petits Tetral à la place des minuscules Simbad sur nos futurs PR/BCR. Non ? Bon allez, j'arrête ma fixette  ;)

On pourrait par exemple, s'ils peuvent encore fonctionner quelques années, leur installer le sonar de coque des actuelles frégates ASM (les F70 "G.Leygues"). Ce serait nettement mieux que rien et ça coûterait pas cher, moins cher sans doute que le plus bon marché des sonars de coque moderne.

   

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@Bruno

Les F70 ASM sont en cours de rééquipement avec des sonars de coque ultra modernes du même type que ceux qui sont prévus d'être installés sur les FREMM.

Il y a fort à parier que ces sonars seront installés au fur et à mesure sur les FREMM à leur entrée en service...

Quant aux actuels sonars débarqués ... grand silence

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On pourrait par exemple, s'ils peuvent encore fonctionner quelques années, leur installer le sonar de coque des actuelles frégates ASM (les F70 "G.Leygues"). Ce serait nettement mieux que rien et ça coûterait pas cher, moins cher sans doute que le plus bon marché des sonars de coque moderne.

   

Déjà juste le fait de pouvoir faire de l'alerte SM et de l'alerte tropille ... ce serait un plus.

Ajouter a ca un peu d'évitement de mine et de "cartographie" par petit fond ...

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Déjà juste le fait de pouvoir faire de l'alerte SM et de l'alerte tropille ... ce serait un plus.

Ajouter a ca un peu d'évitement de mine et de "cartographie" par petit fond ...

Pour cela la Royale a exprimé un besoin d'une flotte de 8/9 FREMM ASM.  ;)

@Thomas,

Ce qu'aura besoin notre frégate La Fayette, c'est à la limite de voir si les Crotale seront encore "bons" dans quelques années. Donc, un renouvellement par du VL Mica, ou Aster 15. (je n'ose pas les Aster 30) de radar de conduites....

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Pour cela la Royale a exprimé un besoin d'une flotte de 8/9 FREMM ASM.  ;)

Pour ca la Royale avait exprimé le besoin de  FREMM AVT ...

Je parle pas de guerre anti sous marine là ... juste d'alerte torpille - pour savoir quand lancer les contre mesure - et d'évitement de mine ... le minimum vital qu'on devrait trouver sur une frégate.

M'enfin les FLF n'ont jamais été des frégate au sens commun donc...

Les ASM seront bien assez occupé dans leur role d'escorte pour a avoir a se taper les petits bouleau d'accompagnement ou de transport vers la terre.

Apres y a toujours la solution externe ... avec un petit drone sous marin dans le radier ... et une traine sonar a minima. Ca plus des exocet Bl3 et on pourrait commencer a parler de frégate.

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Philippe, tu fais bien de ne pas oser pour l'Aster 30, c'est totalement impertinent  :lol:

Personnellement, je sens bien venir une solution Crotale VL en silos (histoire de soutenir Thales et de ne pas trop modifier les conduites de tir) + Tetral sur le hangar. Mise à niveau des moyens de com, NH90 et éventuellement petit drone. Plus éventuellement encore, Exocet Block 3. Et pis c'est tout. Pour le sonar de coque, j'aimerais bien et ça me paraitraît être un minimum d'autodéfense pour une navire comme les FLF, mais il faudrait sans doute une crise éco terrible et un plan de relance... n°13...

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le problème du sonar n'est pas tant son prix que le fait de savoir si la Marine le souhaite vraiment...

la Marine souhaite-t-elle donner une fonction ASM aux FLF ?

J'ai du mal a concevoir un navire de guerre destiné a agir en autonomie et en temps de guerre dépourvu d'évitement de mine et d'alerte torpille ... surtout en ces temps de SSK a profusion.

Il ne s'agit pas de guerre sous marine juste d'auto protection et de mobilité cotiere ... d'ailleurs la FLF ont des leurre anti torpille.

Le fait est que jusqu'a a l'année derniere il y avait un petit espoir que les FREMM AVT puisse effectuer les missions en autonomie les plus chaude laissant aux FLF les missions absolument dénué de risque sous marin ou de nécessité de senseur sous marin.

Sans les FREMM AVT, qui étaient prévu avec un sonar de coque tres performant, on va se retrouver avec une flotte de second rang, absolument dénuée de toute capacité sous marine meme d'auto-défense la plus simple.

Les Crotale VT1 c'est pas formidable mais ca fonctionne ... ca n'a pas de capacité anti-missile sérieuse mais ca peut faire contre les menace ancienne selon thales ...

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