ARMEN56 Posté(e) le 21 mars Share Posté(e) le 21 mars Il y a 1 heure, Scarabé a dit : Mais non jamais été installé faute de budget ? Aujourd'hui on s Et ça concernait les FS . En leur temps 1995 ils n’avaient pas été montés , ce qui était pourtant prévu dans la spec système de combat . A cette époque la DGA/DCAN déroulait on va dire « un logiciel temps de paix » , bref il fallait stricto sensu appliquer à la lettre toutes les exigences de l’instruction techniques , et si une case non cochée alors no go , c’est un peu ce qui c’était passé , j’ai expliqué l’aventure qqpart sur le fofo. Je pense qu’aujourd’hui en contexte logiciel temps de guerre ou presque , les Simbad seraient à poste en risques mesurés coups de poing sur la table quitte à déroger les règlements papier. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 21 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 mars https://www.linkedin.com/posts/vidar-hole-25a49233_strengthening-norways-defense-requires-pragmatism-activity-7308120875491385344-iZSf 7 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 4 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 mai L'exploit de Safran dans la lutte anti-drones en mer Rouge a été cité cette semaine parmi les réussites de l'année 2024 dans le bilan de la DGA. Lorsque, fin 2023, les frégates françaises sont attaquées par des drones houthis à bas coût, ce sont des missiles sophistiqués Aster, au prix très élevé, qui sont tirés pour les détruire. Une défense insoutenable sur le long terme. "En quatre semaines", Safran a équipé les frégates de Paseo XLR, système optronique qui permet de "voir le drone à 40 km et de l'identifier". "Si c'est un petit drone, on le laisse avancer à 10 km et on l'abat avec un canon de 76 mm plutôt qu'un Aster, ce qui réduit radicalement le coût de l'opération", explique Franck Saudo. https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/les-americains-la-surnomment-wonder-weapon-visite-de-l-usine-francaise-de-safran-qui-fabrique-la-bombe-intelligente-la-plus-perfectionnee-au-monde_AD-202505040177.html 3 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures (modifié) https://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20251103/etra.html#toc7 Amiral Nicolas Vaujour. - Comme je vous l'avais expliqué l'an dernier, pour optimiser le nombre de jours de mer avec quinze frégates, nous agissons selon deux axes forts : augmenter la disponibilité et doubler un certain nombre d'équipages. Actuellement, nous sommes au maximum de ce que nous pouvons faire. Les bateaux à simple équipage et les bateaux à double équipage ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Dans la deuxième catégorie, le besoin de prévisibilité d'activité est plus facilement comblé, ce qui est apprécié par les familles des marins. Notre capacité à proposer ces deux possibilités aux marins permet de fidéliser le personnel, notamment féminin. Pour maintenir une permanence sur un théâtre d'opérations, il faut trois frégates ; un peu plus en réalité, sachant que l'on compte un peu plus de 100 jours d'activité par frégate. Pour trois théâtres, il faut donc neuf unités. Nous avons également besoin d'une permanence d'alerte à Brest et à Toulon afin de protéger nos approches maritimes : ce sont deux bateaux supplémentaires par façade. Si l'on ajoute les trois bateaux en entretien, on arrive à un total de quinze. Si l'on veut intervenir sur un nouveau théâtre, il faut trois bateaux supplémentaires ; voilà pourquoi le ministre a mentionné le chiffre de dix-huit frégates, dans l'hypothèse où nous devrions opérer en permanence en mer Noire. Actuellement, nous sommes déployés en permanence dans l'Atlantique Nord et la mer Baltique, en mer Méditerranée, dans l'océan Indien. Nous pourrions fusionner un déploiement en mer Méditerranée et un déploiement en mer Noire, mais sans permanence. Le format à dix-huit frégates s'avère donc justifié et cohérent. Aujourd'hui, pour durer en opération, nous faisons appel à nos partenaires. Ainsi, dans l'océan Indien, nous nous appuyons sur les Grecs et les Italiens, et les autres nations européennes qui agissent dans ASPIDES. Cette coordination existe également en mer Baltique, dans le cadre de l'Otan. Quand nous déployons notre porte-avions, nous associons à notre coeur souverain - le ravitailleur, la frégate de défense aérienne, une à deux frégates de défense sous-marine - les forces de nos partenaires, qui viennent accroître nos capacités. Comme vous l'avez précisé, sept patrouilleurs hauturiers sont attendus d'ici 2030. Dans la prochaine LPM, nous souhaiterions porter ce nombre à neuf. Nous attendons donc avec impatience la livraison du premier de ces nouveaux bâtiments - le Trolley-de-Prévaux, qui devrait intervenir en 2027, les deux suivants - le D'Estienne-d'Orves et le Jeanne-Bohec - étant livrés en 2028 et 2029. Nous avons pris le parti, avec la DGA, de faire construire sur trois chantiers différents - Piriou, CMN et Socarenam -, qui doivent travailler ensemble, en sorte d'accélérer la production. Ce choix a en outre le double mérite de donner à nos territoires de l'activité et aux petits chantiers concernés des compétences et des savoir-faire. Le Service de Soutien de la Flotte (SSF), qui est l'une de nos pépites, nous permet d'atteindre 80 % de disponibilité. Il a réussi à résoudre une équation difficile : « challenger » nos industriels pour faire baisser les coûts, donc les mettre en compétition quand c'est nécessaire, mais se garder de le faire lorsque cela risque de mettre en péril nos savoir-faire. ... Amiral Nicolas Vaujour. - Vous avez raison sur les FDI : tel est bien le retour d'expérience de la mer Rouge.- Les limites budgétaires avait imposé de ne mettre que seize lanceurs au lieu de trente-deux sur les frégates FDI. Nous avions néanmoins réservé de la place sur les FDI pour nous laisser la possibilité d'installer de nouvelles cellules le moment venu. Tirant les conclusions de ce qui s'est passé en mer Rouge, nous avons donc décidé de doubler les capacités de nos frégates pour renforcer leur « épaisseur » et donc notre résilience. Nous ne pouvions pas le faire pour les FDI nos 1, 2 et 3, car cela aurait réduit leur disponibilité : il faudra rééquiper ces frégates-là en phase d'arrêt technique, en anticipant la commande. J'ai en effet besoin, pour être certain de conserver quinze frégates opérationnelles , et que les FDI nos 1, 2 et 3 soient livrées rapidement. Jusqu'à présent, aucun bateau de la Marine ne s'est retrouvé à court de munitions en opération ; tant mieux. Irons-nous vers les croiseurs ? Nous divergeons sur la stratégie de construction, avec la marine italienne. Nous avions coopéré sur un programme commun, celui de la frégate Horizon. Sur le programme de frégates multimissions (Fremm), nous avons un peu divergé sur les radars. Leur ambition est désormais de construire beaucoup plus gros : un croiseur de bataille de 10 000 tonnes, puis de 14 000 tonnes, quand nous optons pour une unité plus compact - la FDI de 4 500 tonnes. Qui a raison ? La marine italienne a raison si l'on considère le nombre de missiles : mettre le plus possible d'armes à bord est intéressant, à condition de pouvoir financer ces équipements. Mais je ne suis pas un partisan des gros croiseurs. Je préfère l'agilité. Si l'on regarde l'équation économique : très peu de marines pourront se payer de tels navires, quand la frégate de 5 000 tonnes paraît beaucoup plus accessible. D'ailleurs, la FDI intéresse beaucoup, bien qu'elle n'ait pas remporté le contrat norvégien : elle correspond aux besoins. Nous aurons besoin aussi de frégates plus lourdes : le remplacement des frégates Horizon se fera, à plus long terme, mais probablement par des bateaux de la même gamme - 7 000 tonnes. Quid des corvettes européennes ? Nous avons décidé la prolongation des frégates de surveillance, car il faut faire des choix. Quand vous décidez de « droniser » rapidement vos forces et d'augmenter vos stocks de munitions, il vous faut trouver des marges. Avec le SSF, nous avons analysé l'état des bateaux : oui, ils commencent à être usés, mais oui, il est encore possible de les prolonger, s'agissant de frégates assez robustes et adaptées au niveau des menaces présentes aujourd'hui là où elles opèrent. Aux îles Saint-Paul et Amsterdam notamment, on rencontre peu de bateaux de guerre, mais plutôt des pêcheurs illicites. Néanmoins, si la situation devait se complexifier demain dans nos territoires d'outre-mer, il est vrai qu'il faudrait y déployer d'autres frégates. En tout état de cause, nous avançons sur la « corvette hauturière », projet porté en partie par le programme EPC. Nos besoins ne sont pas exactement les mêmes que ceux de nos partenaires : nous avons besoin, nous, de capacités défensives, de qualité hauturière et d'endurance, pour aller - et retour - de La Réunion aux Terres australes et antarctiques, avec de la marge. Ce besoin vaut aussi à Papeete comme à Nouméa et dans l'océan Indien, un peu moins aux Antilles, où les points de ravitaillement sont plus nombreux. Modifié il y a 14 heures par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures 1 bâtiment pour 1 océan. Ca va pas bien loin ... (Les US c'est une flotte par océan en comparaison) 1 hour ago, Titus K said: nous avons donc décidé de doubler les capacités de nos frégates pour renforcer leur « épaisseur » Tant mieux ! 1 hour ago, Titus K said: Nous aurons besoin aussi de frégates plus lourdes : le remplacement des frégates Horizon se fera, à plus long terme, mais probablement par des bateaux de la même gamme - 7 000 tonnes. Quand tu vois que même Damen part sur du 15000 tonnes .... je crois qu'on sera bien seul avec de si petites frégates Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Aucun intérêt ces régates lourdes, de mon point de vue. D'abord il y en aura moins que des bâtiments plus petits. Et d'autre part, du fait du nombre, il ne sera pas possible de les disséminer autour du PA. L'exemple des Suffren et Duquesne qui devait être capables de toutes les missions (AA et ASM) a montré que l'on ne pouvait leur faire occuper des postes ASM et AA, assez antinomiques 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures Il y a 2 heures, Titus K a dit : Mais je ne suis pas un partisan des gros croiseurs. Je préfère l'agilité C’est ce qu’on écrivait le 6 septembre ; navire plus petit mieux manœuvrable autrement dit plus agile https://forum.air-defense.net/topic/15296-marine-norvegienne/page/60/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures Il y a 1 heure, Titus K a dit : Si l'on ajoute les trois bateaux en entretien, on arrive à un total de quinze. Avec 0 marge donc, dans une optique de préparation à la guerre c'est fantastique et ils en sont encore à se battre pour gratter 3 coques supplémentaires. Quid des capacités industrielle pour remettre en état ces rares et précieux navires dans les plus brefs délais suite à des dégâts massifs? Il y a 1 heure, Titus K a dit : Aujourd'hui, pour durer en opération, nous faisons appel à nos partenaires. Ainsi, dans l'océan Indien, nous nous appuyons sur les Grecs et les Italiens, et les autres nations européennes qui agissent dans ASPIDES. Cette coordination existe également en mer Baltique, dans le cadre de l'Otan. Quand nous déployons notre porte-avions, nous associons à notre coeur souverain - le ravitailleur, la frégate de défense aérienne, une à deux frégates de défense sous-marine - les forces de nos partenaires, qui viennent accroître nos capacités. A condition que nos "partenaires" aient envie de participer à nos opérations et défendre nos intérêts. Le jour où ce n'est pas le cas, nous faisons quoi? Il y a 1 heure, Titus K a dit : Jusqu'à présent, aucun bateau de la Marine ne s'est retrouvé à court de munitions en opération ; tant mieux. Encore heureux, le moment le plus tendu de la marine nationale de ces 50 dernières années c'était les Houthis, nous sommes loin d'une force militaire d'un état disposant de solides capacités anti-navires et d'un vaste complexe industriel derrière. Le scénario du pire doit être la référence pour dimensionner ses unités si on se place dans une forte probabilité de guerre. 16 cellules de lancement c'était proprement ridicule sur des navires dit de premier rang et pourtant dotés d'une technologie de pointe sur leurs capteurs et le central opération. Il y a 2 heures, Titus K a dit : un croiseur de bataille de 10 000 tonnes, puis de 14 000 tonnes, quand nous optons pour une unité plus compact - la FDI de 4 500 tonnes. Il maitrise l'art de la litote le monsieur. Il y a 2 heures, Titus K a dit : Mais je ne suis pas un partisan des gros croiseurs. Je préfère l'agilité. Si l'on regarde l'équation économique : très peu de marines pourront se payer de tels navires, quand la frégate de 5 000 tonnes paraît beaucoup plus accessible. D'ailleurs, la FDI intéresse beaucoup, bien qu'elle n'ait pas remporté le contrat norvégien : elle correspond aux besoins. Nous aurons besoin aussi de frégates plus lourdes : le remplacement des frégates Horizon se fera, à plus long terme, mais probablement par des bateaux de la même gamme - 7 000 tonnes. C'est tout le fond du problème, il raisonne comme dans les années 90/2000 où la variable économique était la seule variable pertinente, dividendes de la paix et domination du camp USA oblige et il fallait maintenir les compétence industrielles et opérationnelle du mieux que l'on pouvait. Maintenant il faudrait savoir, soit on se prépare à la guerre, comme ils nous l'annoncent tous avec drame dans leurs interventions médiatiques, soit on continu comme avant avec la politique du "à minima" et on restera de simples spectateurs. Si on doit se préparer à la guerre, il est évidement que l'on ne peut se contenter de navires si petits et de capacités offensives si limitées. Il faut de l'énergie, beaucoup d'énergie, il faut de la place pour de nouveaux armements et il faut pouvoir faire évoluer ces coques en fonction de ce que la guerre nous imposera. Je ne suis pas convaincu par l'option des mastodontes de plus de 10000 tonnes, c'est mettre tout ses œufs dans la même coque même si cela permet de mettre plus de moyens dans les équipement embarqués, en particulier capteurs. Cela imposera d'en avoir moins donc de réduire le contrat opérationnel de la marine et surtout les pertes de ces navires auront un impact beaucoup plus sévère sur nos capacités en plus de faciliter la tâche de nos adversaires qui pourront concentrer leurs moyens sur un nombre plus réduit de cibles. Cela n’empêche pas de trouver un juste milieu entre 5000 et 10000 tonnes pour l'ensemble de nos navires de premier rang, bref un compromis entre l'agilité, la discrétion, l'évolutivité et la capacité à encaisser et à durer dans l'action même loin d'un port. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures On s'en fout qu'ils aient des frégates/croiseurs de 10, 12 voire 15000 tonnes, NOUS on aura un PAN de 77000 tonnes! Par contre elles vont faire riquiqui nos FDI à côté du PA-NG... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures Les FDI se vendront mieux à l export que de gros croiseurs... Effet de série et diminution des coûts => gagnant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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