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Histoire militaire des Etats-Unis


Rochambeau

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L’histoire militaire des États-Unis d'Amérique s'étend sur une période de moins de deux siècles et demi. Au cours de toutes ces années, les États-Unis sont partis d'une alliance de treize colonies britanniques sans armée professionnelle pour devenir la seule superpuissance de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_militaire_des_%C3%89tats-Unis

Guerre d'Indépendance:

http://www.medarus.org/NM/NMTextes/nm_02_01_independence.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27ind%C3%A9pendance_des_%C3%89tats-Unis_d%27Am%C3%A9rique

Quasi-guerre:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Quasi_guerre

Guerre de Tripoli:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_%C3%89tats-Unis_d%27Am%C3%A9rique-Tripoli_%281801-1805%29

Tecumseh:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tecumseh

Creek:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Creek

Guerre de 1812:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_1812

http://www.medarus.org/NM/NMTextes/nm_02_03_1812-1815.htm

Guerre américano-mexicaine:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_am%C3%A9ricano-mexicaine

Guerre de Sécession:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_S%C3%A9cession

http://www.medarus.org/NM/NMTextes/nm_03_02_secession.htm

Guerre hispano-américaine:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_hispano-am%C3%A9ricaine

Révolte des Boxers:

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volte_des_Boxers

Guerres indiennes:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_indiennes

http://www.medarus.org/NM/NMTextes/nm_03_03_transcontinental.htm

Premier guerre mondiale:

http://www.medarus.org/NM/NMTextes/nm_04_04_fww.htm

Deuxième guerre mondiale:

http://www.medarus.org/NM/NMTextes/nm_05_03_sww.htm

Guerre froide:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_froide

Guerre de Corée:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Cor%C3%A9e

Débarquement de la Baie des Cochons:

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9barquement_de_la_Baie_des_Cochons

Guerre du Viêt Nam:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Vi%C3%AAt_Nam

Guerre du Golfe (1990-1991):

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Kowe%C3%AFt_%281990-1991%29

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Si on reste sur le wiki, je signale mes articles sur des chefs de guerre indiens qui combattirent l'un pour les Etats-Unis, l'autre pour le Royaume Uni :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pushmataha

http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Brant

Au fait, si quelqu'un veut bien donner un coup de main sur l'article généraliste sur l'histoire militaire des USA du wiki, il y en a bien besoin  :-[

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  • 7 months later...

1918

Les Américains au combat

Depuis le 26 juin 1917, date de l'arrivée en France de leur premier contingent à Saint-Nazaire, les Américains mettent progressivement en marche une impressionnante machine de guerre. Au 1er janvier 1918, il y a 150 000 soldats américains en France. Le 11 novembre, ils sont 2 millions sur le front occidental. Au cours de cette même année, leurs unités, instruites dans des camps aux Etats-Unis avant d'être envoyées en France, à l'arrière du front, pour compléter leur instruction sous la direction de cadres français, montent en ligne en Lorraine, dans des secteurs relativement calmes où elles subissent l'épreuve du feu. A cette époque, la France fournit des armes lourdes : environ 230 tanks, 3 000 canons, des milliers d'avions.

Commandant en chef des troupes américaines, le général Pershing a, dès l'origine, des instructions claires de son ministre de la guerre, Baker : coopérer avec les Alliés mais en conservant l'intégrité de ses forces jusqu'à pouvoir mener ses propres offensives.

Dans cette optique, il s'affranchit peu à peu de la tutelle française et, après bien des pourparlers avec le généralissime Foch, il peut créer officiellement, le 10 août 1918, la 1re armée américaine dont le G.Q.G. se situe à Chaumont (Haute-Marne).

En convois maritimes, protégés par leur marine commandée par l'amiral Sims, les Américains arrivent en France au printemps 1918, au rythme de 200 000 par mois. Prêtes, attendant d'être réunies en une armée capable d'opérer seule, les unités de Sammies (soldats américains) vont être jetées par fractions dans la fournaise, lorsque de dangereuses poussées ennemies, déclenchées le 21 mars 1918, imposent de soutenir d'urgence les troupes françaises et britanniques. Toute l'infrastructure du Service of Supply (camps, dépôts, lignes de communication, transports) fonctionne alors à plein rendement et les effets de la "marée montante" américaine contribuent puissamment à précipiter l'ennemi vers sa perte.

Du 28 mai au 31 juillet se déroulent les opérations de la poche Aisne-Marne et de la deuxième bataille de la Marne, à Bouresches, Bois Belleau, Château-Thierry, Fère-en-Tardenois, Nesles, Fismes, etc, où s'illustrent notamment la 2e division d'infanterie américaine (D.I.U.S.) et la brigade de marine.

Dès le 28 mai, la 1re D.I.U.S. attaque le long de l'Aisne en concentrant ses efforts sur le village de Cantigny, à l'est de Montdidier, qu'elle enlève le jour même, au prix d'importantes pertes (plus de 1 000 tués ou blessés). Début juin, la 3e D.I.U.S. réussit à empêcher les troupes d'assaut allemandes de traverser la Marne pour s'emparer de Château-Thierry.

La 2e D.I.U.S., qui avait reçu l'ordre de relever la 1re D.I.U.S. à Cantigny, s'empare de Bouresches. Les Marines (5e et 6e Régiment de fusiliers marins) libèrent entièrement le bois Belleau, situé légèrement à l'est de Château-Thierry, entre le 6 et le 25 juin, malgré leur infériorité numérique. La bataille est considérée aujourd'hui comme le premier engagement majeur et l'événement fondateur de la réputation des Marines.

Dans ses mémoires, le général Pershing analyse cette participation aux combats:

" Les trois divisions américaines qui, pour la première fois, avaient pris part à des combats, s'étaient toutes distinguées : la 1re à Cantigny, la 2e au bois Belleau, la 3e à Château-Thierry. Leur conduite au feu faisait présager tout ce que pourraient accomplir des troupes américaines entraînées ". (Général Pershing, Mes souvenirs de guerre, Librairie Plon, 1931)

D'août à octobre, les armées alliées étendent le théâtre des combats dans la Somme, l'Artois et les Flandres. Là se distinguent les 27e, 30e, 33e, 80e D.I.U.S. Avec sa 1re armée, Pershing lance l'offensive franco-américaine qui, du 12 au 14 septembre, réduit le saillant de Saint-Mihiel, dans la Meuse : 15 000 ennemis sont faits prisonniers.

La victoire est rapidement acquise grâce notamment aux chars, aux canons et aux avions prêtés par le commandant en chef des armées françaises. Elle est également facilitée par l'épuisement d'un adversaire qui a raccourci son front par une retraite vers sa ligne Hindenburg, entre Etain et la Moselle.

Lors de l'attaque, les chars sont commandés par un officier dont la renommée allait éclater en 1944 : Patton, alors colonel.

Le 25 septembre, l'offensive des 4e armée française (général Gouraud) et 1re armée US démarre avec les Ardennes pour objectif. Les Américains nettoient l'Argonne, dégagent Verdun, montent vers le Nord de part et d'autre de la Meuse, au prix de combats acharnés et d'un piétinement qui amènent le maréchal Foch à faire appuyer cette progression par l'apport de renforts français à partir du 1er octobre. Le 3, les 2e et 36e D.I.U.S. s'emparent de la redoutable crête du Blanc Mont.

Selon Leonard Ayres, chef du service statistique de l'armée américaine, les pertes du corps expéditionnaire pendant la campagne d'Argonne s'élèvent à environ 22 000 morts, soit près de la moitié des pertes totales américaines pendant la Grande Guerre.

Le 12 octobre, une deuxième armée américaine est créée, puis une troisième, le 7 novembre. Les Américains atteignent Sedan le même jour. Les Français franchissent la Meuse, à Vrigne, le 10, en combattant furieusement tandis que plus au nord, vers Rocroi, ils entrent en Belgique. L'armistice est demandé le 9 par l'Allemagne.

Le général Pétain avait préparé une grande offensive en Lorraine, prévue pour le 14 novembre 1918, et qui devait mener les troupes franco-américaines jusqu'en Allemagne. Mais elle est abandonnée car, contre son avis et celui du général Pershing qui souhaitaient que la signature de l'armistice n'intervienne pas avant que l'ennemi ne soit rejeté au-delà du Rhin, le général Foch et Clemenceau acceptent la demande allemande et signent l'armistice, le 11 novembre.

Le 21 novembre, les Américains entrent à Luxembourg, capitale libérée du Grand-Duché, puis pénètrent en Rhénanie, le 23. Par la vallée de la Moselle, ils atteignent le Rhin et Coblence, le 9 décembre.

Le 14 juillet 1919, ils défilent avec tous les Alliés, sous l'Arc de Triomphe à Paris, lors des fêtes de la Victoire.

Au cours de la guerre, sur les fronts de France, de Belgique et d'Italie, plus de 50 000 Sammies ont été tués au combat ou sont décédés à l'hôpital des suites de blessures. Des dizaines de milliers d'autres sont morts de maladie ou victimes d'accidents.

En janvier 1919, à l'ouverture du négociations de Versailles, Wilson fait valoir ses vues : réduction des armements, libération des colonies, liberté de circulation en mer et surtout création de la Société des Nations destinée à garantir la paix et les nouvelles frontières européennes. Mais le Sénat américain refuse, en novembre 1919, de ratifier le traité de Versailles, inaugurant le retour à l'isolationnisme des Etats-Unis d'Amérique, qui ont su prendre le relais d'une Europe défaillante économiquement et financièrement.

Source :

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichepage.php?idLang=fr&idPage=13426

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  • 4 months later...

Bon ça fait une demi-heure que je cherche un sujet sur la Guerre Froide pour pouvoir poster mon message, et je ne trouve rien ! Et comme c'est un message qui ne mérite pas qu'on crée un nouveau sujet rien que pour lui, alors je le mets ici ! Et si vous trouvez un meilleur emplacement amis modos ne vous gênez pas^^

Une bombe nucléaire américaine a été "perdue" au Groenland

LEMONDE.FR avec AFP | 11.11.08 | 11h02  •  Mis à jour le 11.11.08 | 11h22

Les Etats-Unis ont perdu une bombe nucléaire sous la glace dans le nord du Groenland à la suite du crash d'un de leurs bombardiers il y quarante ans, rapporte la BBC, mardi 11 novembre. Selon des documents déclassifiés, obtenus grâce au Freedom of Information Act (loi américaine permettant aux agences fédérales de transmettre leurs documents), un bombardier stratégique B-52 s'est écrasé en 1968 près de la base de Thulé avec quatre bombes nucléaires à bord. Les Américains n'ont pu localiser que trois des quatre bombes, la dernière restant à jamais perdue dans l'océan.

La base de Thulé est la plus septentrionale des bases de l'US Air Force. D'une grande importance stratégique, elle avait été construite en pleine guerre froide, au début des années 50. Elle était un maillon important de la chaîne de radars du Norad (système de surveillance de l'espace aérien nord-américain), prévue pour détecter tout lancement de missile soviétique.

Le 21 janvier 1968, un des B-52 s'écrasait dans la glace à quelques kilomètres de Thulé. Après plusieurs mois de recherches sous-marines infructueuses, les enquêteurs abandonnèrent les recherches en avril. Selon la BBC, des responsable américains estiment que la radioactivité a dû se diluer dans une telle masse d'eau et que tout danger est écarté.

La présence d'armes nucléaires au-dessus du Groenland, territoire autonome rattaché au Danemark, a été gardée secrète ainsi que la nature des recherches pour localiser la bombe. Le département d'Etat américain s'est abstenu de commenter l'information de la BBC. Il avait indiqué auparavant que les quatre bombes nucléaires avaient été "détruites".

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Cella commence au large de la Norvège ? Une petite zone est interdite le poisson n’est pas consommable plus pollué que celui d’une baie japonaise. La cause un des derniers U Boat coulé en 1945 il transportait à destination du Japon un gros stock de mercure qui commence à s’échapper. 

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Je n'aurait pas de lancer la dedans, on dérive du sujet, mais il est bien de signaler que les armements ne sont pas les produits les plus ''écologiques'' que l'on fabrique  :

Selon les auteurs de l'article sur le sujet, il y a dans le million de tonnes de munitions que l'on a balancé dans la nature en Europe de l'Ouest :rolleyes: :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Munition_immergée

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  • 4 years later...

Reconstruire une armée : les échecs américains à Cuba et au Nicargua 1906-1933.

Les armées occidentales semblent privilégier, sur les théâtres d'opérations contemporains, la reconstruction des armées locales afin de désengager, au plus tôt, leurs corps expéditionnaires. Que l'on parle de "mentoring", de formation ou encore d'assistance militaire, l'objectif demeure le développement de forces légitimes, efficaces et débarrassées de toute influence partisane.

Cette idée n'est pas nouvelle et a déjà été mise en pratique par les Etats-Unis dans le cadre de leur stratégie d'influence sur le continent sud-américain issue de la doctrine Monroe. Pourtant si ces initiatives ont été des succès opérationnels à court terme, ils sont demeurés des échecs institutionnels dans la durée.

Après que les troupes de Washington aient battu les Espagnols en 1899, le gouverneur de Cuba, le général Wood, dissout l'armée de libération cubaine qui avait soutenu l'intervention américaine mais qui avait montré de piètres valeurs combatives. De plus, ces combattants s'étaient rendus coupables d'exactions, de pillages et de corruption. Le capitaine Slocum, officier américain, est alors chargé de créer  une toute nouvelle "Rural Guard", forme de gendarmerie aux moyens élargies (artillerie, cavalerie). Ces unités, appuyées par l'US Army, tissent un maillage territorial efficient mais aussi sécurisent les campagnes grâce à un recrutement (10 000 hommes) de qualité. Elle peut compter également sur le soutien des élites rurales qui y voient l'opportunité de protéger les plantations et le cœur économique de Cuba. Quand les dernières troupes américaines se retirent en 1902, la "Rural Guard" semble tenir ses promesses jusqu'aux lourdes difficultés à maintenir l'ordre au moment des troubles sécuritaires qui entourent les fraudes électorales de 1906. Les Etats-Unis sont contraints d'accepter d'intervenir à nouveau et décident de faire encore appel aux officiers qui avaient conseillés la jeune force de sécurité cubaine. Malheureusement, les oppositions politiques internes à Cuba imposent aux militaires américains de créer, en parallèle de la "Rural Guard" une armée régulière (symbole de souveraineté). Les efforts tant budgétaires qu'humains, voire opérationnels, sont alors partagés entre ces deux entités qui finissent par s'opposer et par rejoindre telle ou telle faction. De fait, privées de leur neutralité et de leur crédibilité, ces forces périclitent dans les années 1920.

Au Nicaragua, le débarquement des Marines est, quant à lui, justifié par le conflit que se livrent les armées conservatrices et libérales après des élections contestées de 1927. Les soldats américains obligent les belligérants à rendre les armes et commencent à mettre sur pieds une "garde nationale" constituée de combattants issus des deux camps. Elle est rapidement mise à contribution par Washington pour lutter contre la guérilla du général Sandino qui refuse l'ingérence étrangère. La garde nationale, bien formée, connaissant le terrain, se révèle un redoutable outil de contre-insurrection au détriment de la formation de ses cadres. Aussi, quand les Marines terminent leur retrait en 1933, l'officier nicaraguayen le plus gradé est seulement lieutenant et personne ne peut s'imposer comme chef pour maintenir le niveau technique ou tactique des combattants. A l'instar de Cuba, malgré les propositions et les écrits de jeunes officiers comme le capitaine Hanna,  les Etats-Unis n'inscrivent pas leur action de "mentoring" sur le long terme (en refusant par exemple de former l'encadrement de jeunes officiers sud-américains à Westpoint). Quant au corpus juridique des institutions militaires, au recrutement, à l'avancement ou à l'organisation du commandement, ils sont sommaires et insuffisants pour bâtir des fondations solides pour les armées de ces deux pays. Plus largement, aucune réforme politique profonde n'est engagée pour stabiliser les jeunes démocraties qui restent des instruments de la diplomatie américaine dans une région de plus en plus stratégique (Caraïbes, canal du Panama).

Pour conclure, on observe donc une réelle efficacité dans la formation de troupes nationales par une armée occidentale, succès tactique et opérationnel qui dissimule une incapacité à transformer profondément la culture  locale comme le contexte politico-social du moment. Une fois de plus, ces exemples démontrent, s'il en était besoin, la nécessité de planifier, sur une échelle de temps longue, les initiatives de stabilisation et de normalisation sécuritaires d'un pays en crise et ce, afin d'assurer la solidité de ce qui est construit.

Source:

http://lechoduchampdebataille.blogspot.com/2013/06/reconstruire-une-armee-les-echecs.html

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  • 2 years later...

Un remontage de post, peut-être pas le plus approprié pour ma question (mais la mettre dans "Quel est le plus grand génie militaire ?" aurait été sans aucun doute inadéquat). Si les modos veulent déplacer ma question vers un post plus opportun...

 

J'ai lu l'article de Wikipédia sur le général américain Fredendall, vaincu par l'Axe à Kasserine en 1943. Comment un homme pas courageux, aux comportement et langage curieux, n'écoutant pas les avis de ses subordonnés, a priori incompétent, a t' il pu recevoir le commandement du 2e CA US ? Alors qu'il était commandant de bataillon ou de régiment durant les années 1920/1930, son incompétence aurait dû être repérée, non ? Si qqn pouvait m'éclairer sur sa progression.

Modifié par Sillage
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Déjà il ne commande pas la IIIiè armée US mais un simple corps d'armée ( le IIiè corps US qui fait parti de la 1ière armée britannique durant les opérations en Tunisie )

 

Son accession est surtout due à Marshall et Mc Nair qui ont eu comme politique de choisir des officiers passés dans les EM ( Ike par exemple ) ou qui ont une bonne connaissance de l'entrainement des troupes sans compter les effets du patronage ( ce qui semble être le cas de Fredendall qui est un ami de Mc Nair ) ou "piston"

 

Bref, Fredendall est le produit d'une armée très formatée et soumise aux effets des chapelles/écoles de pensées/amitiées.........

 

Sa nullité absolue durant la bataille de Kasserine lui vaudra u renvoi mérité 

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Merci Loki pour ce retour. J'avais effectivement corrigé le commandement de Fredendall à Kasserine avant ta réponse; Marshall n'a pas eu le nez creux sur ce coup. En fait, ce cas me fait penser à celui, bien moins pire certes, de McClellan durant la Guerre de Sécession. Piètre commandant opérationnel mais bon formateur de troupes, toujours utile en temps de guerre pour préparer une masse importante de conscrits.

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Au niveau des généraux américains de la WW2 on trouve à la fois le meilleur comme Ike ( personnalité quasi-idéale pour le rôle qui lui a été dévolu avec en plus des compétences militaires correctes ) et le catastrophique ( ou presque, j'exagère un peu ) comme Fredendall, Clark, Hodges, Bradley.........

 

Et bien sur il y a Mc Arthur qui est inclassable

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Catastrophique c'est exagéré ( je le reconnais ) mais pas bon : oui

 

Il a été à 2 doigts de faire échouer le débarquement à Omaha où il a commis de nombreuses erreurs ( il est vrai qu'il a continué à envoyer les soldats sur la plage alors que certains voulaient rembarquer et qu'il s'agissait de la bonne décision ( de rester sur place ))

 

Sa poursuite des allemands à la fin de l'été et durant  l'automne 1944 est franchement médiocre au possible ( il a probablement raté une ou deux occasions de raccourcir la guerre en août et septembre 1944 )

 

Hurtgen est un cata et son comportement durant la bataille des Ardennes pas terrible

J'avoue ne pas lui donner la moyenne

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