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Chavez se fait tacler par le roi Juan Carlos


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N'oublions pas que c'est Franco qui a réinstallé la monarchie en Espagne dès lors losqu'on insulte Aznar de faciste, le Roi se fâche car on critique son ami franquiste.

Mani, tu connais peu l'histoire récente de l'Espagne toi... ;) A titre info le roi quasiment à lui tout seul a empêché un putsch franquiste.
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Je respecte le Roi car il me semble être quelqu'un de correct et d'honnête.

Mais intervenir parce qu'on villipende Aznar : non !

C'est carrément soutenir la politique de ce petit crétin d'Aznar en Irak et son alliance indéflectible avec Bush, son irresponsabilité dans les attentats de Madrid en accusant l'ETA, ses magouilles en Amérique Latine, ... d'ailleurs son successeur au PPE l'a déjà critiqué à quelques reprises.

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Mani, tu connais peu l'histoire récente de l'Espagne toi... ;) A titre info le roi quasiment à lui tout seul a empêché un putsch franquiste.

Il me semblait qu'à l'école on nous disait que c'était Franco qui a rétabli la monarchie, je vais me renseigner !

Voilà ce que j'ai trouvé sur Wikipédia :

Le 22 juillet 1969, devant les Cortes réunies dans l'illustre édifice de la Carrera de San Jerónimo, gardé par deux lions de bronze la patte posée sur un boulet de canon, le général Franco, d'une voix ténue, présente Juan Carlos comme l'homme le plus digne de lui succéder le jour venu, à titre de roi, dans la continuité des Principes du Mouvement national (Movimiento).

Durant les périodes de maladie de Franco en 1974 et 1975, Juan Carlos est nommé chef de l'État par intérim

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Mais intervenir parce qu'on villipende Aznar : non !

Non, parce qu'on villipende un ex pm.

Le roi c'est vu oublié a internevir parce qu'el n'etait pas le lieu pour dire ça, c'est comme si il dit en face de Sarkozy que Chirac il etait un stupid et un fasciste, ou ce qu'il veut dire...C'est une manque de respect. Ce ne sont pas des mots acceptables ni diplomatiques... Ça et les interruptions a Zapatero (c'etait le temps de l'espagne pour parler), a indigné le roi.

Et apres l'agresivité de Correa (Nicaragua) contre les services secrets espagnols et les entreprises espagnoles ( quand l'Espagne venait de condonner la dette de ce pays) a fait le roi s'en aller.

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Un peu d'humour avec Hugo el bolivario :  =)

Chavez imite le "Pourquoi ne la fermes-tu pas" de Juan Carlos.

CARACAS (Reuters) - Quelques jours après son altercation avec le roi d'Espagne, le président vénézuélien Hugo Chavez a plaisanté mardi avec un journaliste en lui demandant de "la fermer".

Samedi, en plein sommet ibéro-latino-américain, alors que Chavez venait d'interrompre un discours du président du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, Juan Carlos avait sommé le président vénézuélien de se faire.

"Pourquoi ne la fermes-tu pas ?" ("¿Por qué no te callas?"), lui avait-il dit.

L'incident a fait les gros titres de l'actualité dans le monde entier et éclipsé le débat au Venezuela sur le référendum institutionnel du 2 décembre, par lequel Chavez entend élargir ses prérogatives de chef de l'Etat.

Chavez a dénoncé dans les propos de Juan Carlos une réminiscence de l'époque coloniale et laissé entendre qu'ils pourraient avoir des répercussions sur les relations commerciales bilatérales avec l'Espagne, tout en continuant de qualifié José Maria Aznar, le prédécesseur de Zapatero, de "fasciste".

Mais il a également opté, comme nombre de ses compatriotes, pour une exploitation humoristique de l'incident.

"Vous avez quatre questions. Que dois-je faire ? Tu sais, pourquoi ne la fermes-tu pas ?", a-t-il dit à une journaliste hilare.

L'expression du roi d'Espagne a fait florès sur les sites web du pays sud-américain, où de nombreux internautes appellent l'opposition vénézuélienne a faire de cette injonction son slogan de campagne. Comme en Espagne, l'enregistrement de Juan Carlos est également détourné en sonnerie de téléphone portable.

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Tant mieux que ça évolue sur le ton de la plaisanterie.

Mais l'opposition venezuelienne pourrait prendre "ensemble tout devient possible" (slogan de la société générale au maroc depuis 1992 http://www.sgmaroc.com/index.php?id=175 ), ou bien "on rase gratis", ça ne changera rien au resultat, Chavez ou ses partisans seront toujours réelus.

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Il aurait atteint le point Godwin.

De plus c'est Juan Carlos qui a tout fait pour rétablir la démocratie en Espagne et il a du se battre pour l'imposer aux vieux franquistes.

J'adore ce roi, un modèle à mes yeux de ce que devrait être un souverain.

Attention, Juan Carlos peut être un bon Roi pour les espagnoles, mais rien ne prouve qu’il soit apprécier par les autres pays (ou nations).

vous (les occidentaux) êtes contre Chavez, il est plus normal qu’ils (les vénézuéliens) soient contre vous.

Si j’ai bien compris personne n’a contesté l’implication José Maria Aznar (et peut être même Juan Carlos) au coup d'état de 2002, c’est pour ça qu'il a perdu son sang froid.(Il aurait atteint le point Godwin)

Vous savez les dirigeants d’Amérique latin savent longue sur la colonisation alors il est préférable de les écoutés avant suivre aveuglement tel ou tel leader en occident. 

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Euh la colonisation, oui ils connaissent car ce sont les descendants de colons pour la plupart...

Juan Carlos n'a qu'un rôle minime du point de vue du pouvoir, c'est un chef d'État à l'image de la reine d'Angleterre ou du président Allemand.

Il ne cherche pas à s'attribuer des fonctions ou à plaire à des peuples à l'étranger.

Il agit car Chavez se croyait dans son émission, à pouvoir dicter ses propres règles, il coupe Zapatero qui essayait d'expliquer des principes démocratiques basiques que Chavez ne semble pas comprendre vu ses amalgames grossiers.

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ça ne changera rien au resultat, Chavez ou ses partisans seront toujours réelus.

Heu des élections dont le résultat est connu des mois voir des années à l'avance, ça rappelle de mauvais souvenirs...  ;)

Bon je sais que ce n'est pas ce que tu veux dire, mais il ne faut pas oublier que le pouvoir use et que l'Amérique du Sud est coutumière d'avoir des crises de passions pour un homme politique populiste qui finissent en eau de boudin :  Perón, Menem, Fujimori, Allende dans une moindre mesure...

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Non pas vraiment, les democrates et les républicains ont la même politique vis à vis de l'Amerique du sud, surtout des que ça touche à Cuba, c'est sous Clinton que l'embargo a été durçi nottament.

Et comme Chavez soutient Cuba et lui fourni son carburant, les cubains de Miami l'ont placé sur une liste noir, et si un candidat à la presidentielle américaine veut avoir une chance de gagner en Floride, il doit faire ce qu'exige la communauté cubaine exilé.

Et je rappel que jusqu'en 2002 Chavez n'avait aucune hostilité particulière envers les USA, c'est après le coup d'état qu'il a commencé et parfaitement à raison en ce qui le concerne à villipender l'administration Bush.

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Ca serait tellement bien .....

Si seulement ça marchait dans les 2 sens....

Personelement je voie vraiment mal juan carlos baisser sont pantalon si chavez ne fait pas pareil.

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Chavez qui demande des excuses, c'est le pyromane qui veut une décoration. :lol:

Après tout c'est bien Chavez qui a coupé la parole à Zapatero qui répondait calmement à sa diatribe anti Aznar.

Mais bon soyons gentils avec Chavez, il vient à Paris cette semaine pour nous aider à libérer Ingrid Betancourt! =)

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Oui, mais la ça fait depuis 1998 que la "passion" Chavez dure, et qu'elle ne fait que grandir, elle s'étend même à d'autres pays.

J'ai visité plusieurs fois le Venezuela et il est de plus en plus évident que le charisme de Chavez commence à s’essouffler.  Malgré la distribution de « cadeaux » à la population lors des manifestations pro-chavistes ( j’ai assisté à une scène de distribution d’alcool et fruits), j’ai constaté parmi les couches les plus défavorisées une augmentation de désillusion  au fil du temps.  Après un début prometteur de réformes sociales, la situation y est actuellement désastreuse, les bidonvilles autour de Caracas grandissent à vue d’œil et les promesses faites  à ses habitants d’occuper les logements réquisitionnés dans les quartiers chics de Caracas se sont évaporés, (je vous laisse deviner qui les occupent…) L’insécurité qui a toujours été le grand problème de Caracas, s’est généralisée à toute la ville et des quartiers, comme le quartier universitaire,  auparavant tranquilles sont devenus de véritables coupe gorges à n’importe quelle heure de la journée..

Les investisseurs européens (italiens, néerlandais, portugais…) ont  tous quitté le pays seul restent les espagnols et pour cause selon leur dire ils ont investit de très grandes sommes dans ce pays pour l’abandonner. 

Il n’y a plus de commerçants constituant les classes moyennes ont pratiquement disparus laissant la place aux vendeurs ambulants que l’on rencontre à chaque rue.

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Facile d'augmenter son score quand on bâillonne l'opposition et que l'on promet monts et merveille aux bas peuple.

C'est quoi déjà l'expression pour ce comportement?

Ah oui! populisme!

Et si il fallait remettre en cause tous les témoignages des membres quand cela nous plait pas...

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Je n'invoquerais jamais un témoignage personnel pour une question d'opinion, parsque c'est forcement subjectif.

Je constate juste que pour le moment Chavez semble contenter la population vu les résultats des dernières élections.

J'attend toujours des preuves que Chavez baillone l'opposition quand celle ci possède 90% des médias et fait des coups d'état alors qu'une écrasante majorité de la population soutient le gouvernement.

(En 1992 Chavez a tenté un coup d'état pendant une crise extremement grave contre un président tres impopulaire et c'est apres cela qu'il est devenu un heros pour les classes défavorisés, donc rien à voir avec le coup d'état de 2002 qui est une tentative de la part d'une minorité habitué à empocher la rente pétrolière de conserver sa mainmise avec l'appui ouvert de l'Espagne d'Aznar et des USA de Bush)

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Un article de la correspondante du journal Le Monde à Caracas:

A Caracas comme dans le reste du pays, le projet de réforme constitutionnelle divise de plus en plus les Vénézuéliens, appelés à se prononcer, par référendum, le 2 décembre. Le président Hugo Chavez et ses partisans défendent un texte qui se veut "une étape dans la transition vers le socialisme".

L'opposition dénonce une "réforme liberticide" qui attribue au chef de l'Etat des pouvoirs renforcés. "Il ne s'agit pas d'une réforme, mais d'une nouvelle Constitution que Chavez veut faire approuver par des moyens anticonstitutionnels", juge Julio Borges du parti Primero Justicia (centre-droit).

Si le "oui" l'emporte, 69 articles de la Constitution seront modifiés. Trente-trois d'entre eux ont été rédigés à huis clos par une commission. Le projet a ensuite été discuté et complété par l'Assemblée nationale, où l'opposition n'est pas représentée à la suite du boycottage des élections législatives de 2005. Réélu haut la main en décembre 2006, M. Chavez se dit assuré de remporter le référendum. "Notre pire ennemi, c'est l'abstention", a-t-il toutefois déclaré.

Les chavistes défendent avec enthousiasme un texte qui élève le "pouvoir populaire" au rang de pouvoir constitutionnel - aux côtés de l'exécutif ou du législatif. La journée de travail de six heures, établie par la nouvelle Constitution, n'est pas faite pour leur déplaire.

Les mesures les plus contestées du projet concernent la définition de l'Etat vénézuélien comme un Etat socialiste et la réélection présidentielle indéfinie - avec un allongement du mandat présidentiel de six à sept ans. La modification de l'article sur la propriété privée et l'élargissement des prérogatives de l'Etat en matière d'expropriation, la suppression de l'indépendance de la banque centrale, la politisation de l'armée et la suppression de la liberté d'information dans le cadre de l'état d'exception inquiètent également nombre de Vénézuéliens.

L'opposition se retrouve à défendre une Constitution qu'elle avait combattue en 1999. "Quel besoin avait Chavez de modifier ce texte progressiste en matière de droits politiques et sociaux ?, demande, sous le couvert de l'anonymat, un fonctionnaire. Les vrais problèmes - la corruption, l'insécurité, le développement de l'appareil productif - ne relèvent pas de la Constitution. Ils exigent des politiques publiques efficaces." Et d'ajouter : "J'ai toujours voté Chavez, mais si je critique, je me fais traiter de laquais de l'impérialisme et je risque ma place."

Les "chavistes critiques" gagnent du terrain. Au sein de l'Assemblée nationale, Ismael Garcia, du parti Podemos (social-démocrate), appelle à voter "non", "tout en continuant à soutenir le gouvernement". Les déclarations du général Raul Baduel, ministre de la défense jusqu'au mois de juin, ont eu encore plus de retentissement : il a comparé la réforme à un "coup d'Etat". Autre défection, l'ex-épouse de M. Chavez, Marisabel Rodriguez, a critiqué un projet qui "profite au président" et "concentre les pouvoirs".

L'historienne Margarita Lopez Maya estime peu probable une défaite de M. Chavez au référendum. "Le chef de l'Etat continue d'incarner l'espoir aux yeux des secteurs les plus défavorisés. L'argent du pétrole lui permet de transférer des fonds importants vers les conseils communaux, qui incarnent le "pouvoir populaire". Et le président bénéficie, sur le terrain, d'un réseau de militants qui mène une campagne efficace", dit-elle.

A en croire les sondages, le "non" progresse. Selon l'institut Hinterlace, 45 % des Vénézuéliens consultés sont contre la réforme, 31 % l'approuvent, 24 % sont indécis. L'abstention, décisive pour le résultat, tendrait à diminuer, 61 % des personnes interrogées ayant manifesté leur intention d'aller voter.

L'opposition est partagée. La droite la plus dure se prononce en faveur de l'abstention, en invoquant la partialité des autorités électorales et judiciaires. Mais la plupart des leaders d'opposition appellent désormais à se rendre aux urnes. Nombre de "chavistes critiques" hésitent à voter "non" aux côtés d'une opposition qu'ils ont longtemps décriée. "Allez savoir ce qu'il faut faire", soupire Alberto Rivas, commerçant.

Marie Delcas

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Ouais en 2004 ils nous annonçaient Chavez en difficulté lors du Referudum (alors que ce fut un plébiscite), apres ils l'ont accusé d'antisémitisme (accusation démonté de toute piece) en 2006 ils ont essayé de faire croire Rosales (qui avait soutenu le putsch) avait une chance d'etre élu.

Quelle crédibilité ont ils aujourd'hui quand ils se sont systématiquement trompé ?

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