Clairon Posté(e) le 11 mai 2009 Share Posté(e) le 11 mai 2009 si ça se trouve c'est la France qui payé ces équipements a l'armée tchadienne ! on voit des ACMAT français dans le défilé . même si le Tchad a capturé un certain nombre d'armement libyen dans les années 90 dans les SA-6 sans le soutien de la France il n'aurait jamais pue effectuer la maintenance que se soit techniquement ou économiquement . sans parlais de l'apparition des mi-35 et des su-25 fin 2008 , le tchad n'a pas les moyen de se les payé et encore moins de financer leurs maintenance .. Il y a du pétrole au Tchad (c'est d'ailleurs pour cela qu'ils se tapent dessus), Pétrole = $$$$, $$$$= armements, c'est pas la France exsangue financierement qui pourrait payer cela. Les ACMAT ne sont pas français, mais fabriqués en France et achetés par l'armée Tchadienne, différent. Ils sont d'ailleurs généralement en bien meilleur état et beaucoup plus réçents que les ACMAT utilisés par les troupes françaises sur place. Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
max Posté(e) le 11 mai 2009 Share Posté(e) le 11 mai 2009 Il y a du pétrole au Tchad (c'est d'ailleurs pour cela qu'ils se tapent dessus), Pétrole = $$$$, $$$$= armements, c'est pas la France exsangue financierement qui pourrait payer cela. Les ACMAT ne sont pas français, mais fabriqués en France et achetés par l'armée Tchadienne, différent. Ils sont d'ailleurs généralement en bien meilleur état et beaucoup plus réçents que les ACMAT utilisés par les troupes françaises sur place. Clairon Non Bel exemple que celui du VLRA au Tchad. Les premières dotations (et donations) à titres onéreuses auprès de l’armée Tchadienne ont concerné une poigné de véhicules dont le RMDV de la métropole dataient déjà de plusieurs années. Nonobstant des perceptions récentes et en guise de trompe l’œil concernant l’état du parc Tchadien, il est à la mesure de son MEC embryonnaire, c'est-à-dire exécrable. Le maintien en condition du parc auto Tchadien fait l’objet d’une dotation budgétaire ridicule et dès lors n’a voix au chapitre du commandement que par besoin opérationnel dans l’urgence. Il existe bien en tant que tel, mais n’est véritablement coordonné que par le DAMI Français qui s’évertue à inculquer des rudiments de disponibilité. La mission du DAMI est pantagruélique car elle ne dispose finalement que de peu de moyens dont la synthèse représente les miettes du dispositif de l’armée française sur place et d’achats du gouvernement Tchadien sur étagères ponctuels, sporadiques et non coordonnés. Le résultat donne un parc pour le moins «bizarre » ou le meilleur côtoie le pire. Le Bren Carrier est aligné à coté du BTR60-PB entourellé d’un 90mm d’AML (miracle de la perfusion Française) lui-même parqué face à un peloton de 4x4 flambants neufs. Il n‘y a aucun échelon dans le dispositif du corps de bataille tchadien et sur une piste lorsque ça camphre, seule l’essence de la nourrice du véhicule ou quelques grammes de tolite ou de pentrite vont permettre très vite de résoudre une intervention de dépannage. Alors concernant le maintien en condition (visites, vidanges, curatif de 1er ou 2eme échelon) cela procède forcément de l’abîme. Il existe bien un atelier de N’djaména, un autre plus petit sur Abéché et un parc à ferraille sur Moussoro, mais que peut-on attendre d’un tel dispositif en terme de résultats d’entretien et de disponibilité d’un parc militaire à l’échelle d’une nation, si petite soit-elle ? Bien évidement les VLRA « Tchadiens » sont condamnés à (très) court terme, comme le reste des achats de véhicules d’ailleurs. Ils ne feront l’objet d’aucun entretien réel. Leur durée de vie sera nettement moins importante qu’un VLRA « Français » qui lui prendra peut-être l’apparence d’un délaissement pour les yeux d’un néophyte, mais au moins est certifié disponible car ses sous-ensembles dits de sécurités (frein, direction et suspension), eux, font l’objet d’un vrai suivi professionnel. De même la durée de vie d’un véhicule neuf au sein des forces Tchadiennes est uniquement lié (dégâts de guerre mis à part) à la capacité de celui-ci à « traverser » les opérations préventives d’entretien sans voir le cul d’une fosse. Ce constat existe depuis les années « Fort Lamy » et perdure aujourd’hui. Concernant les VLRA Français, beauté mise à part, la durée de vie intègre une gestion de potentiel pertinente et un curatif opérationnel. Saluons au passage les prouesses des personnels des détachements du matériel. Non Clairon, un VLRA Tchadien n’est seulement correcte techniquement et doté d’une DTI décente que dans la première année de sa servitude tout au plus, ses "collègues" Français, eux, les enterreront très vite sur les bords de pistes aux grés des rezzous et des coups d’états. PS, DAMI; détachement d'aide militaire Français MEC ; maintien en condition RMDV; remise à niveau à mi-dirée de vie DTI; disponibilité technique immédiate Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 11 mai 2009 Share Posté(e) le 11 mai 2009 D'accord pour le meilleur état, quoi que les derniers retex de soldats français au Tchad se plaignaient que les VLRA de la garde présidentielle Tchadienne avaient l'air en bien meilleur états que les leurs, et pour cause ces derniers avaient facilement 20 ans et les Tcahdiens 1 an ou 2 max .... et même si tu entretiens bien ta caisse, après 20 ans elle a l'air un peu défraichie ...Mon intervention visait plus a reprendre la pseudo affirmation que le Tchad n'avait pas d'argent pour s'équiper et que donc tout venait sur la cassette de la Francafrique ....Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 4 juillet 2009 Share Posté(e) le 4 juillet 2009 http://www.liberation.fr/monde/0101577642-le-tchad-nouvel-eldorado-petrolier-des-chinois Déjà très présents dans le secteur pétrolier au Soudan, les Chinois passent à l’offensive au Tchad voisin. Mercredi, le président Idriss Déby Itno a lancé, dans le sud-ouest du pays, la construction d’un oléoduc qui doit permettre d’acheminer, fin 2011, le brut exploité sur le site de Koudalwa, à Mogo, jusqu’à une raffinerie située à une quarantaine de kilomètres de N’Djamena. «Les Tchadiens ont attendu longtemps cette opportunité. Ils vont circuler dans deux ans avec leur pétrole», a proclamé le Président, jamais avare de promesses. Dans cette ex-colonie française, c’est la Compagnie nationale pétrolière chinoise (CNPC) qui a été chargée de construire le pipeline long de plus de 300 km. Cette société d’Etat exploite d’importants gisements de brut au Soudan, exporté vers la Chine, via Port-Soudan. La CNPC avait racheté, en 2007, les actifs du canadien EnCana au Tchad pour 20,5 millions de dollars (14,6 millions d’euros). Cette irruption des Chinois au Tchad est d’autant plus remarquable qu’elle est récente. N’Djamena a attendu 2006 avant de rompre ses relations diplomatiques avec Taiwan pour mieux embrasser Pékin. Visiblement, Déby ne tient pas rigueur à la Chine du soutien politique et militaire qu’elle apporte au voisin soudanais. Régulièrement, comme ce fut encore le cas en mai, des rebelles tchadiens équipés en armes chinoises par Khartoum lancent des offensives contre N’Djamena. Sans succès. Mais l’octroi de contrats aux Chinois peut aussi s’expliquer, côté tchadien, par la volonté d’inciter Pékin à prendre ses distances avec Khartoum, ou du moins d’obtenir sa neutralité. Le Tchad, qui produit actuellement plus de 170 000 barils/jour, a commencé à pomper son pétrole en 2003. A l’époque, c’est la Banque mondiale qui avait, grâce à un prêt, permis la construction de l’oléoduc pour acheminer le brut du bassin de Doba jusqu’au port de Kribi, au Cameroun. L’institution financière avait conditionné son aide à l’engagement de N’Djamena d’utiliser l’argent du pétrole pour assurer le développement du pays. Une promesse jamais tenue, les pétrodollars servant au président Déby à acheter des armes pour résister aux attaques rebelles… «En investissant au Tchad, la Chine se place dans la perspective de l’après-guerre au Darfour», note Philippe Hugon, de l’Institut des relations internationales et stratégiques. eh bien, on en apprends de belles ! du coup les militaires français sur place protègent indirectement l'approvisionnement pétrolier chinois... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
roland Posté(e) le 4 juillet 2009 Share Posté(e) le 4 juillet 2009 bah nous on s'en fout que le petrole parte a l'ouest via le Cameroun ou vers l'est via le Soudan/Darfour non ? notre action est purement désinteressée :P :lol: Mais les ricains doivent faire la gueule.La presence Chinoise n'est pas forcément une mauvaise chose. Faut juste qui viennent pas pietiner trop lourdement sur nos platebandes. Et plus les Chinois sont impliqués plus ils ont a perdre et sont vulnérables. Tfaçon ils tarderons pas à se tirer des plombs avec les turbulents Africains. Pour l'instant ils sont tout beau tout neuf mais ça ne durera pas. Faut juste les ralentir afin qu'ils ne raflent pas toute la mise d'ici que ça s'équilibre.Me semble pas mal joué de la part de Deby mais faudrait un petit contrat pour Total de temps en temps afin que tout le monde soit content. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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