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Russie et dépendances.


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Le 25/1/2016à22:56, Alexis a dit :

L'erreur la plus criante est leur estimation du taux de croissance mondial moyen 2014-2050 à 3%. Absurde : le taux de croissance moyen de l'économie mondiale est historiquement 0,8% à 1% au-dessus du taux de croissance de l'énergie consommée. Il faudrait donc une croissance de l'énergie consommée de 2 à 2,2%, ce qui est absolument hors de portée étant donné que les réserves d'énergie fossile sont finies et que des substituts aux énergies fossiles ne sont pas pensables dans les volumes et les délais qu'il faudrait.

Il est vrai que les réserves sont finies (dans le sens quantifiée), même si certains réservoirs ne sont pas encore exploités (cout ou technologie), ou pas encore découverts.

Toutefois il faut faire attention avec les chiffres car les capacités réelle des réservoirs sont des données secrètes de l'exploitant. Certains puits sont fermés et déclarés à sec car non rentables ; mais lorsque le prix est au dessus de x$, pouf magie. Un autre point important, c'est que la capacité du réservoir est souvent déclaré en fonction de l'état de la technologie, et non pas du volume réel. Aujourd'hui si mes souvenirs de formation sont bons on ne sait pas exploiter à plus de 50% sans risquer de pourrir le pétrole tiré (moyen de retraitement donc coût financier). Donc on ferme et on laisse le pétrole sous son édredon en attendant que la technologie et son cout de déploiement justifie l'investissement.

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Le gouvernement russe annonce un plan anti-crise:

Citation

Le plan anticrise que prépare le gouvernement russe pour soutenir l'activité économique, plombée par l'effondrement des prix du pétrole, représente un coût d'environ 750 milliards de roubles, soit 9 milliards d'euros, a annoncé jeudi 28 janvier le ministre de l'Economie Alexeï Oulioukaïev. Le coût "est de l'ordre de 750 milliards de roubles", a déclaré Alexeï Oulioukaïev, cité par l'agence publique TASS, dont 310 milliards de roubles (3,7 milliards d'euros) de crédits aux administrations régionales déjà inscrits au budget 2016. (...)
En revanche, le plan pourrait contenir une mention de la nécessité d'entamer le débat concernant un relèvement de l'âge de la retraite, que Vladimir Poutine a récemment jugé inévitable à long terme. La question du financement de ce plan reste floue alors que la chute des cours du pétrole plombe le budget et que le président a ordonné que le déficit reste inférieur à 3% du PIB. (...)

http://www.challenges.fr/monde/20160128.CHA4416/russie-le-gouvernement-prepare-un-plan-anticrise-de-9-milliards-d-euros.html

J'imagine qu'on peut concilier le plan avec l'initiative diplomatique vis-à-vis de l'OPEP;

Citation

(...) Le ministre russe a (...) déclaré à la presse qu'une réunion était proposée entre les pays de l'Organisation des pays producteurs de pétrole et les pays non-Opep au niveau des ministres du pétrole, et que la Russie était prête à y participer. (...)

http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20160128.REU4591/ryad-et-les-pays-du-golfe-voudraient-stabiliser-les-prix-du-brut.html

Le Kremlin modifie sa position. Je pense qu'il une carte à jouer, entre autres en temps qu'intermédiaire entre l'Iran et l'Arabie Saoudite. Sur ce coup-là, je pense qu'on va voir le président russe à l’œuvre, et sans doute avec une certaine maestria...

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Russie. Le Patriarcat de Moscou fait le ménage dans ses rangs

L’Eglise cherche à se défaire ainsi des électrons libres, qu’ils soient conservateurs ou progressistes, conclut le journal : “Vraisemblablement, les pouvoirs se méfient des figures qui pourraient devenir trop autonomes, quel que soit leur bord”, et prennent le risque de se créer ainsi des “opposants coriaces”.

http://www.courrierinternational.com/article/russie-le-patriarcat-de-moscou-fait-le-menage-dans-ses-rangs

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Je vous le livre ici faute d'un fil plus approprié que je connaisse.

Le poseur de bombe de l'avion russe qui a explosé à Charm el Cheik voici quelques mois aurait été identifié et serait passé par... la Turquie.

 

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/islamic-state/12127094/Islamic-State-terrorist-who-blew-up-Russian-airliner-identified-and-last-seen-in-Turkey.html

 

 

 

Modifié par Boule75
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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Je vous le livre ici faute d'un fil plus approprié que je connaisse.

Le poseur de bombe de l'avion russe qui a explosé à Charm el Cheik voici quelques mois aurait été identifié et serait passé par... la Turquie.

 

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/islamic-state/12127094/Islamic-State-terrorist-who-blew-up-Russian-airliner-identified-and-last-seen-in-Turkey.html

 

 

 

J'ai même lu des papiers en mode complotiste sur le RUnet parlant de services Turques mêlés ... de l'huile sur le feu en plein bidon ces conneries !

Par contre, que le mec - terroriste, mouvance ISIS - soit, pour des raisons logistiques, passé par le territoire Turc, ce n'est malheureusement pas une surprise. 

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il y a 2 minutes, MoX a dit :

J'ai même lu des papiers en mode complotiste sur le RUnet parlant de services Turques mêlés ... de l'huile sur le feu en plein bidon ces conneries !

Par contre, que le mec - terroriste, mouvance ISIS - soit, pour des raisons logistiques, passé par le territoire Turc, ce n'est malheureusement pas une surprise. 

Oui. Et puis c'est éventuellement l'occasion de rajouter une petite couche de pression sur Ankara, comme ça, en passant, à destination des alliés de l'OTAN par exemple. Ce n'est pas la première fois qu'on lit qu'Ankara soutiendrait Daesh de fait, et la Turquie s'en défend très mal je trouve.

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il y a 10 minutes, aviapics a dit :

il y a encore plein de business en cours avec la Russie, et la cours du rouble est bien important!

[je remet ça sur ce fil Russie pour poser deux questions sans rapport aucun avec la Libye...]

Toi qui est - je crois - sur place, peux-tu nous en dire plus :

  • sur l'éventuelle "dollarisation" renouvellée de l'économie russe ?
  • sur la raison des hausses continues de salaires apparemment concédées aux russes, crise ou pas crise (de l'ordre de 12% l'an tous les ans si j'interprète bien les stats) ?

 

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Le cours du rouble chute de manière continue depuis 1 an et demi... et à priori ça devrait encore continuer.

Pour les projets/ business en Russie, autant je n'ai pas de vision pour les PME/PMI, autant pour les grands groupes non les projets s'arrêtent tous ou sont reportés à un terme plus lointain et seules des phases d'engineering en amont sont parfois validées mais sans validation/financement pour la construction des projets ensuite. 

La Russie est vraiment dans une période charnière en ce moment.

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il y a une heure, Shorr kan a dit :

Je crois que la dollarisation n'a jamais vraiment disparus, non ?

"Le poison c'est la dose" disaient les médecins (ils en reviennent partiellement), et la question est donc : dollarisation, oui, mais à quelle dose ?

J'ai lu ces derniers mois (où ? Mystère...) que l'une des raisons importantes de la baisse du rouble était la conversion massive de rouble en $$ par les russes eux-même, avec renouveau de l'usage de cette devise, et donc probablement du marché noir, des revenus occultes, etc. Pas bon.

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http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/wirtschaftspolitik/bayerns-wirtschaft-begruesst-seehofers-putin-besuch-14049548.html (3 février 2016)

Le ministre-président de Bavière est en visite à Moscou où il rencontrera Poutine, deux ministres et le maire de Moscou. Le président de l'Union de l'Économie Bavaroise conteste les sanctions européennes prises après l'annexion de la Crimée, qui causent du tort à l'industrie bavaroise. Même son de cloche chez le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie bavaroise.

"Il se fait instrumentaliser par Poutine", critiquent le SPD, les Verts et même la CDU.

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La Turquie prépare un paquet de sanction économique ciblée contre la Russie.

Secteur visé dans un premier temps, les hydrocarbures (importation de 25 milliards $ turque depuis la Russie) et l'acier (qui profite du baisse du prix du pétrole). Le taux de taxe d'importation depuis la Russie des produits métallurgiques augmente de 14%. La Turquie a importé de Russie en 2015 des produits métallurgique d'une valeur de 2 milliards $ (qui représente 20% des importations turques pour ce secteur).

Ce n'est que le début. 

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il y a 19 minutes, Imparator a dit :

La Turquie prépare un paquet de sanction économique ciblée contre la Russie.

Secteur visé dans un premier temps, les hydrocarbures (importation de 25 milliards $ turque depuis la Russie) et l'acier (qui profite du baisse du prix du pétrole). Le taux de taxe d'importation depuis la Russie des produits métallurgiques augmente de 14%. La Turquie a importé de Russie en 2015 des produits métallurgique d'une valeur de 2 milliards $ (qui représente 20% des importations turques pour ce secteur).

Ce n'est que le début. 

Et ces sanctions sont en réponse à quoi ?

Modifié par Shorr kan
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il y a 9 minutes, Shorr kan a dit :

Et ces sanctions sont en réponse à quoi ?

Ils sont vexés comme des poux face à un congrès de chauves et ils veulent montrer qu'ils en ont dans le pantalon et qu'ils ne se laisseront pas intimider par qui que ce soit.

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Le gouvernement reparle d'ouvrir le capital d'entreprises publiques, pour limiter la casse budgétaire, semble-t-il:
(...) selon son ministre de l'Économie, la situation budgétaire, "critique", rend urgente la mise en œuvre de privatisations longtemps retardées (...)
"En 2014-2015, le marché était (...) à la baisse et nous attendions que la situation change, mais (...) il n'est plus possible d'attendre", a déclaré le ministre de l'Economie A. Oulioukaïev, (...)
Après une vague massive et controversée de cessions d'actifs dans les années 1990, la Russie s'était dotée en 2010 d'un ambitieux plan de privatisations sous l'impulsion de Dmitri Medvedev, alors président, avec pour objectif de moderniser ces entreprises et de combler les déficits creusés pendant la crise de 2008-2009.

Ces ambitions ont été nettement revues à la baisse après le retour (...) de Vladimir Poutine au Kremlin : les prix du pétrole sont entre temps remontés (...) , permettant le retour d'abondants revenus, puis l'économie russe a ralenti, rendant la conjoncture moins propice.
En décembre et janvier, le plongeon des cours du pétrole a pris une ampleur telle que le gouvernement a dû annoncer de futures baisses de ses dépenses et de nouvelles privatisations (...)

Or, Vladimir Poutine a exigé que le déficit budgétaire reste inférieur à 3% du PIB et l'approche d'élections législatives à l'automne limite l'ampleur des mesures de rigueur appliquées (...)
Le ministre des Finances Anton Silouanov a évalué à 1.000 milliards de roubles (11,5 milliards d'euros) les gains potentiels pour l'Etat de ventes d'actifs publics.
Lundi, le président russe a dirigé une réunion sur le sujet avec des dirigeants d'entreprises publiques : les pétroliers Rosneft et Bachneft, le producteur de diamants Alrosa, la société des chemins de fer RZD, la banque VTB, la compagnie aérienne Aeroflot, les chantiers navals Sovcomflot.

Le maître du Kremlin a posé des strictes conditions à ces ventes d'actifs. Pour Vladimir Poutine, l'Etat "ne doit pas perdre le contrôle sur des entreprises stratégiques", les acheteurs doivent se situer "sous juridiction russe" et surtout, les actifs concernés ne doivent pas être "vendus à prix bradé" (...)
Son porte-parole Dmitri Peskov a précisé mardi qu'il revenait désormais au gouvernement d'établir une liste de possibles privations (...) pour les deux ans à venir en respectant "le cadre" fixé (...) Il a assuré que les investisseurs étrangers n'en seraient pas exclus, à condition d'être enregistrés en Russie.

Selon les économistes du cabinet Capital Economics, ces opérations peuvent "temporairement améliorer les finances publiques mais le passé suggère que les ventes d'actifs risquent fort de se révéler moins importantes que prévu".
Et vu les conditions évoquées (...) et la frilosité du pouvoir face aux réformes, "même si le gouvernement applique ces projets, ils ont peu de chance d'aboutir à des changements structurels de l'économie russe et à une amélioration de la productivité", ont-ils prévenu.
http://www.lepoint.fr/monde/la-russie-ne-peut-plus-attendre-pour-privatiser-vu-la-situation-budgetaire-critique-02-02-2016-2014816_24.php 

Avec ce genre de critères, faute d'évolution rapide de la situation en Ukraine et de levée des sanctions occidentales, je ne vois qu'un seul gros investisseur étranger que cela pourrait intéresser: la Chine. Je me demande si Pékin s'avèrera intéressé?

De plus, les camarades de l'Empire du Milieu ne s'illustrent pas toujours par la délicatesse de leur management et trainent la réputation de faire passer les affaires avant les sentiments. Je crois que Moscou l'a déjà ressenti, lors des récentes négociations sur le gaz. Aussi, je ne sais pas si la décision du Kremlin rencontrera un grand succès au delà des frontières ...?

 

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Le président de l'Union de l'Économie Bavaroise conteste les sanctions européennes prises après l'annexion de la Crimée, qui causent du tort à l'industrie bavaroise. Même son de cloche chez le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie bavaroise.

"Il se fait instrumentaliser par Poutine", critiquent le SPD, les Verts et même la CDU.

Contrairement au SPD, aux Verts et à la CDU, qui ne se font instrumentaliser par personne.

Et surtout pas par Washington.

 

il y a une heure, Imparator a dit :

La Turquie prépare un paquet de sanction économique ciblée contre la Russie.

Secteur visé dans un premier temps, les hydrocarbures (importation de 25 milliards $ turque depuis la Russie)

 

il y a 42 minutes, Shorr kan a dit :

Et ces sanctions sont en réponse à quoi ?

Ce sont des contre-sanctions en réponse aux sanctions russes sur le commerce extérieur de la Turquie.

Notamment les importations d'hydrocarbures.

30147136_2015_11_19t18_07_23.5z_640x360-

Ça n'a rien de surprenant. Poutine ne peut pas frapper les intérêts économiques turcs sans que Erdogan réagisse.

 

il y a 22 minutes, Desty-N a dit :

Le maître du Kremlin a posé des strictes conditions à ces ventes d'actifs. Pour Vladimir Poutine, l'Etat "ne doit pas perdre le contrôle sur des entreprises stratégiques", les acheteurs doivent se situer "sous juridiction russe" et surtout, les actifs concernés ne doivent pas être "vendus à prix bradé" (...)

En bref, Poutine refuse une "stratégie" de privatisation à la Alstom ou Thomson Multimédia.

Ce qui est effectivement une excellente idée. Le tout étant bien sûr de pouvoir financer l'Etat sans s'y résoudre. Soit en diminuant les dépenses publiques, soit en augmentant les impôts, soit en finançant le déficit à l'aide d'une partie des réserves de l'Etat, actuellement d'environ 370 milliards de dollars soit au cours actuel 40% du PIB évalué à 71 trillions de roubles.

Et en attendant le relèvement du prix du pétrole à court / moyen terme, inévitable sauf si c'est bien une récession mondiale qui est en train de commencer.

 

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27 minutes ago, Neuron said:

Le prix du pétrole remontera quand l'Arabie Saoudite n'aura plus de réserves pour financer son pétrole bon marché, c'est  à dire sous 1 an et demi à 3 ans...

Si l'Arabie compte piocher dans ses réserve pour financer sont budget en déficit ca risque de pouvoir durer nettement plus de 3 ans ... il doit y avoir au pire 100 milliard de déficit, et plus de 700 milliard de réserve.

Bien plus longtemps que la plupart de ses concurrents.

Le pire dans cette histoire c'est l'adaptation des producteurs a un pétrole bon marché ... qui risque s'il n'y a pas de croissance ferme et de grosse demande en énergie, de facilité le maintient d'un pétrole a cout modeste en permettant un maintient de production dans des ressource a priori moins rentable.

La mauvaise nouvelle de l'histoire c'est que contrairement a l'idée recu, globalement une énergie bon marché voir très bon marché et sans effet majeur sur une croissance en berne.

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Si l'Arabie compte piocher dans ses réserve pour financer sont budget en déficit ca risque de pouvoir durer nettement plus de 3 ans ... il doit y avoir au pire 100 milliard de déficit, et plus de 700 milliard de réserve.

Bien plus longtemps que la plupart de ses concurrents.

Le pire dans cette histoire c'est l'adaptation des producteurs a un pétrole bon marché ... qui risque s'il n'y a pas de croissance ferme et de grosse demande en énergie, de facilité le maintient d'un pétrole a cout modeste en permettant un maintient de production dans des ressource a priori moins rentable.

La mauvaise nouvelle de l'histoire c'est que contrairement a l'idée recu, globalement une énergie bon marché voir très bon marché et sans effet majeur sur une croissance en berne.

Pas moins de 10 ans au rythme actuel. C'est énorme. 

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Les russes commenceraient les tests de leur nouveau système anti-aérien:
The first prototypes of the next-generation S-500 air defense system will reach completion and begin its pre-tests in 2016 (...) Almaz-Antei Defense Company is working on a complex of S-500 'Promethey' surface-to-air missiles from 2010. The long-range system is said to have a range of 600 kilometers (more than 370 miles). The system could simultaneously intercept up to ten ballistic missiles traveling at a speed of 5 kilometers per second. 
The technical aim consists of creating self-intercept medium-range ballistic missiles and intercontinental ballistic missiles with the possibility of changing trajectory midflight.
The new complex also aims at destroying hypersonic cruise missiles and other aerial targets at speeds of higher than Mach 5 and as well as spacecraft. (...)

http://www.spacedaily.com/reports/Russias_cutting_edge_S_500_missile_system_to_begin_tests_this_year_999.html 

J'ai voulu creuser un peu le sujet et je suis tombé sur une info intéressante:  
(...) The Russians are expected to network the S-500s with their S-400 and S-300 predecessors as part of an overall integrated air-defense network. As one U.S. industry official noted, while the Russian military industrial sector suffered greatly in the aftermath of the collapse of the Soviet Union, somehow Moscow managed to continue developing advanced air defense system without much degradation in capability. Indeed, some of these new weapons—like the S-500—are so capable that many U.S. defense official worry that even stealth warplanes like the F-22, F-35 and the B-2 might have problems overcoming them. (...)
par Dave Majumdar, defense editor for The National Interest. http://nationalinterest.org/blog/the-buzz/no-fly-zone-russias-next-gen-s-500-start-tests-year-15085 

On ne va pas prendre les ingénieurs russes pour des idiots: vu le battage médiatique autour du F-35 et de ses capacités, ils en ont surement tenu compte lors de l'élaboration du projet. Je me demande s'il ne faut pas y voir une pierre de plus dans le jardin de LM??

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il y a une heure, g4lly a dit :

 

il y a une heure, g4lly a dit :

Si l'Arabie compte piocher dans ses réserve pour financer sont budget en déficit ca risque de pouvoir durer nettement plus de 3 ans ... il doit y avoir au pire 100 milliard de déficit, et plus de 700 milliard de réserve.

Bien plus longtemps que la plupart de ses concurrents.

Le pire dans cette histoire c'est l'adaptation des producteurs a un pétrole bon marché ... qui risque s'il n'y a pas de croissance ferme et de grosse demande en énergie, de facilité le maintient d'un pétrole a cout modeste en permettant un maintient de production dans des ressource a priori moins rentable.

La mauvaise nouvelle de l'histoire c'est que contrairement a l'idée recu, globalement une énergie bon marché voir très bon marché et sans effet majeur sur une croissance en berne.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/02/02/97002-20160202FILWWW00135-asaoudite-reserves-financieres-au-plus-bas.php

Les réserves saoudiennes semblent fondre un peu plus vite que prévu et les saoudiens ne sont pas fous ils n'attendront pas d'être à sec. Pour le reste tous les projets industriels basés sur un payback calculé sur le coût du pétrole perdent leur rentabilité quand le pétrole est trop bas. Le cas des Methanol plants aux US en est la caricature...

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il y a 8 minutes, Pierre_F a dit :

Berlin est de plus en plus suspicieux d'une déstabilisation de l'Allemagne par la Russie, notamment en s'appuyant sur les courant nationaliste et les histoires de viol.

Source Reuter.

http://www.reuters.com/article/us-ukraine-crisis-russia-germany-idUSKCN0VC0OU

Sans vouloir être méchant, si l'Allemagne est menacée de déstabilisation par un dirigeant, ce n'est pas par Poutine, ni aucun autre dirigeant étranger.

Pour ça, Merkel se débrouille fort bien toute seule :sad:...

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Il faut bien comprendre un point fondamental concernant l'appréciation russe de certaines situation - notamment, les "évolutions" de société et les mouvements type ONG.

Les russes hurlent systématiquement au complot et à l'ingérence étrangère ... pour une raison très simple, ils en ont eux-même une expérience très poussée de par le passé soviétique.

 

Tout les trous du cul baba-cool antimilitaristes antinucléaires & autres conneries ont été, à minima, gentillement encouragés par les soviétiques durant la guerre froide, si ce n'est soutenu encore plus activement. La différence étant qu'aujourd'hui la Russie est très, très loin de disposer des capacités d'influence de feu l'URSS, mais elle connaît assez bien les ficelles de ces manœuvres.

La Russie surfe sur les vagues nationalistes actuelles en Europe (cf: Hongrie notamment), non-pas que ces nationalismes seraient porteur d'une dégradation des pays en question, mais plutôt car ils seraient porteur d'une plus grande volonté d'indépendance vis à vis des USA. 

Ça a été une constante de la stratégie soviétique depuis les années 70 - pousser à la séparation de l'enjeu européen par rapport à l'enjeu mondiale pour les américains.

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il y a 13 minutes, MoX a dit :

La Russie surfe sur les vagues nationalistes actuelles en Europe (cf: Hongrie notamment), non-pas que ces nationalismes seraient porteur d'une dégradation des pays en question, mais plutôt car ils seraient porteur d'une plus grande volonté d'indépendance vis à vis des USA.

Les Russes ont remarqué que la politique de sanctions économiques coûte cher à la fois aux Européens et à eux-mêmes, et pratiquement rien aux Américains - avant 2014, les échanges européens avec la Russie étaient environ dix fois plus intenses que ceux de l'Amérique avec les Russie.

Il est assez évident que l'intérêt des Européens est d'abandonner cette politique, et que Moscou a donc intérêt à encourager toute velléité d'indépendance européenne vis-à-vis des Etats-Unis sur ce point.

Pour le reste, que les Européens favorables à cette démonstration d'indépendance soient de gauche, de droite, d'extrême-centre ou d'ailleurs, qu'ils soient fédéralistes, souverainistes ou autre, je crois que le gouvernement russe s'en soucie fort peu...

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