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Russie et dépendances.


Messages recommandés

Russie : La Russie a perdu 6,6 millions d'habitants en 15 ans

http://fr.news.yahoo.com/3/20091005/twl-russie-population-091cf94.html

C'est un vrai problème démographique, la Russie risque de passer à la 15ième place dans le monde en nombre d'habitants, après le Vietnam.

Il faudrait une immigration massive mais comme l'indique l'article l'assimiliation est quasi-impossible en russie.

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La France veut faire du Kazakhstan un allié stratégique en Asie centrale

Nicolas Sarkozy a défendu au cours d'une visite éclair à Astana, la nouvelle capitale du Kazakhstan à l'architecture exubérante sortie de la steppe en 1997, son soutien à la présidence de l'OSCE qu'exercera ce pays en 2010. C'est la première fois qu'un pays membre de la Communauté des Etats indépendants (CEI, ex-URSS) la présidera. Le chef d'Etat kazakh, Noursoultan Nazarbaev, compte réunir ses membres à Astana pour la première fois depuis 1999.

L'OSCE avait pourtant estimé que les élections présidentielle et législatives dans ce pays ne respectaient pas les critères démocratiques en raison des faibles chances données à l'opposition. Agé de 69 ans, M. Nazarbaev, ancien cadre soviétique, règne sur son pays depuis l'indépendance en 1991. Il a été sans cesse réélu avec des scores dignes de régimes soviétiques, tandis que son parti, qui propose de le nommer président à vie, est le seul représenté au Parlement.

Il faut toutefois, selon Nicolas Sarkozy, prendre d'autres critères. "Le Kazakhstan a renoncé à toute forme d'arme nucléaire. Comme j'aurais été heureux que d'autres pays fassent ce choix", a salué M. Sarkozy, qui a également insisté sur la "paix" que connaît le pays et "le respect des minorités ethniques et religieuses". "Je ne doute pas que vous connaissez beaucoup de pays dans la région où c'est le cas", a assuré le président français en réponse à une question. "Notre but principal, c'est de sauvegarder notre indépendance et d'améliorer la vie des gens", s'est défendu M. Nazarbaev.

L'intérêt du Kazakhstan pour la France est avant tout géostratégique. Il veut en faire son allié privilégié en Asie centrale, comme le Brésil en Amérique latine, l'Egypte en Afrique, et l'Inde en Asie. En pleine guerre d'Afghanistan, la France veut aussi sécuriser l'approvisionnement et le transit des trois mille soldats français déployés dans ce pays. Elle a signé à cet effet un accord.

CONTOURNER LA RUSSIE

Paris veut aussi être en mesure de contourner la Russie pour s'approvisionner en hydrocarbures. Total et GDF Suez ont ainsi formalisé leur participation à l'exploitation du champ gazier de Khvalinskoye, pour un milliard d'euros. Le Kazakhstan a retenu le consortium dirigé par Spie Capag, une filiale du groupe des travaux publics Vinci, pour construire un oléoduc reliant le champ pétrolier de Kashagan à la mer Caspienne. Selon l'Elysée, le futur pipeline, qui permettra de contourner la Russie via l'Azerbaïdjan et la Turquie à partir de 2013, permettra de créer ou de préserver plusieurs centaines d'emplois en France, notamment dans la région de Dunkerque.

Troisième atout stratégique du Kazakhstan, il dispose d'importantes réserves mondiales d'uranium, alors que Nicolas Sarkozy a fait du développement du nucléaire un axe stratégique de sa politique étrangère. Le Kazakhstan procure à la France 10 % de son uranium et pourrait devenir à terme son premier fournisseur. La société française Areva a signé des contrats jusqu'en 2039 avec Astana. Elle doit produire conjointement du nucléaire avec ses homologues kazakhs pour approvisionner notamment le marché chinois.

Dernier objectif, rattraper le retard industriel français, alors que les principaux clients du Kazakhstan sont l'Italie, la Suisse et la Chine et ses principaux fournisseurs la Chine, la Russie et l'Allemagne. Un an après un voyage du premier ministre, François Fillon, la visite de M. Sarkozy a permis de signer plusieurs contrats : 230 millions d'euros pour deux satellites d'observation de la Terre (EADS Astrium), l'un, civil et militaire, tiré de Kourou, le second, civil, tiré de Baïkonour, 300 millions pour le matériel roulant du tramway d'Astana (Alstom) et encore 100 millions pour la livraison de radios militaires (Thales).

ça ne pas faire apprécier Vladimir Poutine ?!

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Mouais, ce pays est toujours un allié fidéle de la Russie et se trouve avec une longue frontière commune avec la Chine; En cas de 3e GM Europe OCS (je rigole), je sais déjà qu'il ne seras pas dans le cas occidental  :lol:

Pour la Russie, c'est sérieux cette décharge sauvage d'EDF en Sibérie ?  :rolleyes:

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/europe/20091012.FAP7845/des_matieres_radioactives_dedf_stockees_en_russie_selon.html

De l'Uranium Appauvri par centaines de containeurs. On avoir droit à de joli phantasmes sur les blogs publics  >:(

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  • 2 weeks later...

La russie réécrit ses livres d'histoires :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/10/26/staline-un-dirigeant-rationnel_1258811_3214.html#xtor=AL-32280184

Staline y est représenté comme un dirigeant "tout à fait rationnel". La terreur qu'il a imposée au pays était avant tout "un instrument pragmatique de résolution des tâches économiques. Sans les justifier, on peut dire que les répressions ont servi à faire peur à ceux qui travaillaient mal".

La famine dans les campagnes dans l'URSS des années 1930 n'a pas été organisée, elle était liée "aussi bien aux conditions climatiques qu'aux processus non achevés de la collectivisation".

On devrait faire la même chose en France : les punks, clochards, jeunes de banlieues, chômeurs, opposants politiques... et hop tout ce monde dans des camps pour leur apprendre la vraie valeur du travail !  et s'ils meurent ? tant pis c'est la faute aux conditions climatiques ! 

D'ailleurs si ça ne marche pas en france c'est parce que le processus de sarkozysme est non achevé... 

:lol:

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Pour ces déchets, les articles paru depuis sont ''contradictoires'' sur le fait qu'il s'agit ou non d'un scandale, les Russes était au courant, et cela était aussi public, mais pas annoncé sur les toits en France.

Quand à ce révisionisme historique, cela me fait craindre le pire concernant l'évolution future de ce pays.

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Il serait salutaire de faire un débat dépassionné sur ce sujet, Staline est un personnage ambivalent, il a employé des moyens très durs pour accomplir les objectifs qu'il s'était fixé, sans montrer la moindre pitié ou compassion pour son peuple, il a commis des erreurs au conséquences très graves notamment en 1941, mais d'un autre coté ses plans d'industrialisation en accéléré on doté l'URSS d'une industrie colossale qui lui a permis de gagner la seconde guerre mondiale, ensuite contrairement à Hitler ou même Napoléon, il a vaincu ses ennemis et est mort au sommet de sa gloire, après avoir fait de son pays une superpuissance.

C'est normal que pour beaucoup de russes, il reste un personnage associé à la victoire de 1945, jamais la Russie n'a été aussi puissante et respecté que sous son "règne".

Mais c'est très dur de juger objectivement un tel personnage, comment mettre en balance le positif et le négatif alors que pour Napoléon qui date quand même d'il y'a 2 siècle, le débat est toujours partagé entre le génie militaire qui nous a rendu si puissant et le boucher qui a envoyé des générations au massacre et au final à perdu, et comme on sait, malheur au vaincu.

"vainqueur on vous fait baron, vaincu vous n'êtes qu'un félon"

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Il serait salutaire de faire un débat dépassionné sur ce sujet, Staline est un personnage ambivalent, il a employé des moyens très durs pour accomplir les objectifs qu'il s'était fixé, sans montrer la moindre pitié ou compassion pour son peuple, il a commis des erreurs au conséquences très graves notamment en 1941, mais d'un autre coté ses plans d'industrialisation en accéléré on doté l'URSS d'une industrie colossale qui lui a permis de gagner la seconde guerre mondiale, ensuite contrairement à Hitler ou même Napoléon, il a vaincu ses ennemis et est mort au sommet de sa gloire, après avoir fait de son pays une superpuissance.

C'est normal que pour beaucoup de russes, il reste un personnage associé à la victoire de 1945, jamais la Russie n'a été aussi puissante et respecté que sous son "règne".

Mais c'est très dur de juger objectivement un tel personnage, comment mettre en balance le positif et le négatif alors que pour Napoléon qui date quand même d'il y'a 2 siècle, le débat est toujours partagé entre le génie militaire qui nous a rendu si puissant et le boucher qui a envoyé des générations au massacre et au final à perdu, et comme on sait, malheur au vaincu.

"vainqueur on vous fait baron, vaincu vous n'êtes qu'un félon"

Zamorana tu gagnerais en crédibilité de temps en temps en ne te faisant pas systématiquement l'avocat du diable ou plus exactement de toutes les dictatures de gauche qui ont existé ou existent encore...

J'aimerais par exemple que tu m'expliques la paranoïa du personnage et ses délires de persécution même au sein de ses proches...

La puissance de l'URSS, il l'a fait payé largement à sa population et ses objectifs n'étaient sans doute pas aussi planifiés que tu le suggères. Son principal but étant d'assurer le pouvoir communiste, donc le sien, sur l'URSS en dissuadant les démocraties occidentales de toute intervention et en éliminant les opposants de l'intérieur. Le problème c'est qu'il a été excessif... Qui dit qu'une Russie démocratique n'aurait pas fait aussi bien sinon mieux à un coût humain moindre?

Enfin, comparer Napoléon à Staline c'est un anachronisme... Ne t'en déplaise ses dignes égaux sont Hitler et Mao.

Les nostalgiques de la période méconnaissent le fait que la Russie stalinienne portait en elle les germes de sa décadence (comme toute dictature du reste) de par l'oppression et le vérouillage des idées et de l'information que ce genre de régime impose.

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Ce n'est pas une glorification du personnage, mais il faut reconnaître qu'il a fait de son pays une superpuissance et que sans son programme d'industrialisation massive au détriment des biens de consommations, l'URSS n'aurait pas été prête à une guerre moderne.

C'est pour ça que les avis sont partagés en Russie, ce n'est pas aussi simpliste qu'on veut nous le faire croire ici.

Mao c'est pareil, d'un coté c'est un tyran paranoïaque, de l'autre c'est celui qui a fait de la chine un pays à nouveau respecté sur la scène internationale, on oublie rapidement que la Chine a subie de nombreuses intervention étrangères, des zones réservés aux occidentaux humiliante pour son peuple, plus une guerre civile féroce et l'invasion japonaise, les nationalistes ont été incapables de stabiliser le pays et de lui apporter la paix, c'est pour ça que Mao à gagné.

 

Quand à Hitler, il a mené son pays à la ruine, l'a laissé très affaibli, avec des pertes humaines et territoriales importantes et l'Allemagne paye encore aujourd'hui pour ce qu'il a causé.

Il n'y a aucun bilan positif pour Hitler.

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Très intéressant ce petit débat, j'avouerais que je suis plutôt du côté de Davout , mais Zamo tu développes d'intéressant .. Développements , si vous pouviez continuer ça serait sympa .

J'en reviens à Hitler .

Hormis un cadre temporel différent .

Arrivé au pouvoir Légalement .Staline Aussi.

Instigateur d'une arme industrielle d'excellence. Staline Aussi.

Controversé pour son habitude à découper l'oppression (je pense à la rose blanche). Staline Aussi .

Son pays après une formidable croissance s'est inscrit dans une guerre qui l'a ramené plus bas que terre. Staline Aussi . A ceci prêt que, même s'il est en grande partie coupable (voir Khrouchtchev (juste l'orthographe ?) le réfuter par exemple..) il est mort bien avant la chute de son régime .

Pour moi le parallèle est bon .

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Quel bilan positif pour Staline ? L'URSS n'a jamais réussi a sortir de l'économie de guerre, même au moment de la paix il était impossible pour la Russie soviétique de repasser à une économie permettant de fournir des biens aux citoyens. L'URSS, si elle a fourni un effort titanesque pendant le second conflit mondial, l'a fait dans un effort de coalition, notamment en ce qui concernait le ravitaillement (et les iraniens en feront les frais)

Staline n'a au final qu'été un Tsar de plus, et plus impitoyable que les autres. Il n'était pas respecté, tout simplement craint.

Sinon c'est un peu HS tout ça il serait plus intéressant de poursuivre en rubrique histoire.

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Justement cette comparaison avec Hitler ne tient pas.

Il a hérité d'un pays en fin de crise économique (les nazis ont fait un coup de force au moment ou ils perdaient des voix du fait de l'amélioration de la situation économique), qui était malgré son état d'endettement un pays très industrialisé et développé, leader dans de nombreux domaines de pointe comme la chimie, l'aviation, l'industrie électrique.

Sa gestion a été très mauvaise, un bordel généralisé, un éclatement de la production, une exacerbation des rivalités, une bureaucratie multiple et redondante, un grenouillage incessant auprès d'Hitler entre les industriels pour essayer de récupérer des commandes.

Il a fallu que Speer remette de l'ordre la dedans à partir de 1942 pour que la situation s'améliore.

L'URSS était à l'arrivé de Staline un pays à peine sortie du féodalisme, dont l'industrialisation était encore balbutiante, tout était à faire, et très vite pour pouvoir espérer survivre à une guerre moderne.

Et ça a été fait, à une vitesse impressionnante, mais aussi à un coût très élevé pour la population.

Pour ce qui est de l'aide allié, quitte à me répéter, elle n'a jamais représenté plus de 4% de l'effort de guerre soviétique, et n'est devenue réellement effective qu'à partir de 1943, quand la guerre était déjà gagné. Ce n'est pas une poignée de Hurricane et quelques Matilda et Grant qui ont changé le court de la guerre à l'Est.

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Il aurait été intéressant d'imaginer le développement économique de l'URSS après la seconde guerre mondiale s'il n'y avait pas eu la guerre froide... L'URSS comme toute dictature vivait dans la paranoïa d'ennemis sans cesse prêt à l'abattre a forciori avec un malade comme Staline.

Certes, il a fait de l'URSS une des plus grandes puissances de son temps mais n'est-ce pas le propre de tout dirigeant tout puissant que d'amener son pays vers une certaine apogée? Ici, il faut alors faire une dichotomie entre l'Etat personnifié par le dictateur et le peuple. Le propre du communisme c'est qu'il prétend fusionner les deux (ce qui est original pour une dictature soutenu généralement par une minorité : riches ou armée ou les deux).

Je pense que Staline sera vu positivement dans l'Histoire, notamment en Russie, où la nostalgie de certains a tendance à oublier les peines des autres (plus nombreux).

La Russie actuelle porte l'héritage de l'ex-URSS dans la personnification et la concentration du pouvoir (Poutine), dans lapart importante du complexe militaro-industriel dans l'économie et dans la volonté de mener une politique étrangère autonome (voire contraire) de l'Occident.

Est-ce que cela permettra à la Russie de remonter la pente? Aujourd'hui, cela me semble artificiel et je crains que cela ne dure longtemps à mesure que son trésor de ressources énergétiques s'amenuise... Sa place et son aura de numéro deux sont définitivement perdues.

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Pour ce qui est de l'aide allié, quitte à me répéter, elle n'a jamais représenté plus de 4% de l'effort de guerre soviétique, et n'est devenue réellement effective qu'à partir de 1943, quand la guerre était déjà gagné. Ce n'est pas une poignée de Hurricane et quelques Matilda et Grant qui ont changé le court de la guerre à l'Est.

Les alliés ont livrés bien plus de 10 000 avions en tout genre, encore bien plus de véhicules (chars, blindés légers, half-tracks, jeep, camions...), des milliers de Km de voix ferrées, câbles téléphoniques, des centaines de locomotives, beaucoup de matières premières pour l'industrie, du matériel de transmission etc...

L'URSS aurait gagné même sans toute cette aide, mais ne serait surement pas arrivée en premier à Berlin, et aurait sans doute eu à souffrir de plus de pertes encore.

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La Russie actuelle porte l'héritage de l'ex-URSS dans la personnification et la concentration du pouvoir (Poutine)

La concentration des pouvoirs date-t-elle de l'URSS ? Pas vraiment et même pas du tout. Ce qui caractérise le régime russe est justement une concentration disproportionné des pouvoirs entre les mains d'une seule personne et cela depuis Ivan III. C'est actuellement l'un des plus gros problèmes de la Russie car cela n'implique pas forcément une bonne gestion au quotidien et la population s'est, après des siècles sous un tel type de régime, habituée à vivre avec un tel pouvoir, sacralisé, au dessus de la tête. Cela explique le retour d'un certain engouement pour Staline.

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La concentration des pouvoirs date-t-elle de l'URSS ? Pas vraiment et même pas du tout. Ce qui caractérise le régime russe est justement une concentration disproportionné des pouvoirs entre les mains d'une seule personne et cela depuis Ivan III. C'est actuellement l'un des plus gros problèmes de la Russie car cela n'implique pas forcément une bonne gestion au quotidien et la population s'est, après des siècles sous un tel type de régime, habituée à vivre avec un tel pouvoir, sacralisé, au dessus de la tête. Cela explique le retour d'un certain engouement pour Staline.

Certes, mais depuis le XXème siècle c'est un concept qui a fait son temps dans beaucoup de pays européens.
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Entre Poutine et se copains, et Eltsine et les siens, je comprend le choix des russes.

Environ 60% des russes regrettent toujours l'URSS.

et bien d'un point de vue socialiste.... j'entends VRAI pays socialiste hein pas Segolene  :lol: :lol:

Gorbatchev est vue comme un triple con, et la Perestroika comme une anerie qui transformas une des premieres puissances mondiale, si ce n'es pas la premiere carrement, en desatre

donc, tres loin de faires des Emules, ont peut dire que Gorbatchev et ses reformes, constitue la meilleure raisons pour certains pays de ne surtout pas changer, et ce, avec le plein accord de ses habitants

:-X

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REUTERS : Le président russe Dmitri Medvedev a déploré que la majorité des jeunes de son pays n'aient pas connaissance de l'ampleur des purges commis sous Staline, et il a souligné qu'il importait de ne pas oublier les crimes du passé.

Les propos du chef de l'Etat, tenus à l'occasion de la journée du souvenir des répressions du temps de l'Union soviétique, surviennent, selon des défenseurs des droits de l'homme, sur fond de tentatives rampantes d'une partie de la classe politique pour redorer le blason du "petit père des peuples", notamment en en faisant avant tout le héros de la lutte contre l'Allemagne nazie.

S'exprimant sur un blog vidéo du site www.kremlin.ru, Dmitri Medvedev met en garde contre les tentatives de "réhabilitation des responsables de l'extermination de leur propre peuple".

"Voici deux ans, des sociologues ont réalisé une enquête concluant que près de 90% des jeunes Russes de la tranche 18-24 ans ne pouvaient même pas citer des noms de personnalités qui ont souffert ou péri pendant les années de répression", a-t-il dit. "Cela ne peut que nous inquiéter".

"Rien ne peut justifier les répressions", ajoute le chef de l'Etat.

La journée du souvenir aux victimes des répressions de l'ère soviétique a été décrétée en 1991 par le premier président de l'ère postsoviétique, Boris Eltsine, pour lequel il était essentiel de bien connaître les horreurs du passé si l'on voulait bâtir la démocratie.

Staline fait toutefois encore l'objet d'un débat animé en Russie, près de 20 ans après le démantèlement de l'URSS fin 1991. Pour certains, il fut un tyran particulièrement cruel qui envoya des millions de personnes à la mort et pervertit les idéaux de la révolution bolchevique.

Pour la majorité des Russes, néanmoins, Staline demeure celui qui sut faire front face à l'offensive de l'armée allemande, de 1941 à 1945, et qui transforma l'Union soviétique en une superpuissance militaire et économique.

Pour Dmitri Medvedev, les Russes doivent veiller à ce que l'on ne tente pas de réviser l'histoire de la répression.

"Nous faisons tout particulièrement attention à ce que l'on ne falsifie pas notre histoire. Pour certaines raisons, nous pensons souvent que tout se limite à refuser les tentatives de révisions des résultats de la Grande Guerre patriotique (NDLR, la Seconde Guerre mondiale)", a-t-il dit.

"Mais il est également important de ne pas permettre que le rétablissement de la vérité historique serve de prétexte pour réhabiliter ceux qui furent responsables de la répression", ajoute le numéro un du Kremlin.

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Les querelles mémorielles sont les mêmes partout: on veut peindre l'Histoire sous les couleurs d'une supposée moralité -à chacun la sienne d'ailleurs. Et là c'est Medvedev qui s'engouffre dans un créneau marketing pour tenter de se faire une image à part. Et je parierais qu'il fait ça en plein accord avec Poutine, les 2 occupants ainsi l'essentiel du spectre politique et idéologique.

Pour la note, Vladimir Poutine a rendu, il y a peu, la lecture de l'archipel du goulag obligatoire à l'école. Comme quoi, les idées toutes faites....

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En Europe de l'Est, les générations ont une perception différente de la chute du Mur :

http://fr.news.yahoo.com/3/20091102/twl-berlin-mur-europe-est-sondage-0ef7422.html

Le Monde fait le point 20 ans après la chute du mur :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/11/02/communisme-les-plaies-derriere-le-mur_1260861_3214.html#xtor=AL-32280184 

un extrait : "... Depuis dix ans, la Russie a des pulsions nationalistes fortes. Mues par un esprit de revanche, après les humiliations des années 1990, ses élites refusent d'analyser le passé, de faire la pédagogie des crimes, sans même parler de poursuites judiciaires. La Russie vit dans le déni.

Mais un jour viendra, sans doute, où les corps remonteront à la surface pour réclamer des comptes aux nouvelles générations, éberluées."

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Loooll

je vas encore me faire basher par Tancrède mais l'extrait que tu cites, le russe moyen en a rien à braire

C'est marrant comme l'occident veut absolument calquer sa manière de penser à des états qui n'ont rien à voir du point de vue histoire/politique/tradition

les cadavres ils marchent dessus depuis Ivan le Terrible

l'etat russe s'est toujours construit sur une montagne de tripes de boyaux et d'ossements

disons que le niveau de pertes acceptables pour eux pour un état fort n'est pas le même que pour nous

alors oui tu trouveras toujours deux ou trois droitdel'hommistes qui vont raler et ruer dans les brancards (et c'est tant mieux) mais ca ira pas plus loin

parceque à Moscou l'homme de la rue sait que y'a eu de la casse mais sait aussi que c'est ce qui a fait la grandeur de son pays, le moment ou il pouvait regarder les yeux dans les yeux les autres puissances (quelles soient européennes au 18-19e siècle ou américaine au 20ème siècle) grandes puissances qui ont toujours pris les russes pour des paysans arriérés

tant que les analystes et journalistes occidentaux n'auront pas compris que la russie c'est un subtil mélange d'acceptation resignée d'un autoritarisme fort (avec tout les travers que cela a pu occasionner ....) , un nationalisme certain (beaucoup plus fort et beaucoup plus ancré à la terre qu'en Europe occidentale....) et une fierté des étapes franchies au cours de l'histoire (que ce soit la flotte construite à partir de rien par Pierre le Grand, des Palais construits sur les Marais de St Petersbourg par la grande Catherine, d'alexandre Nevski sur son pont face aux envahisseurs ou du lancement de Spoutnik ou de Gagarine), ils continueront à se fourrer les doigt dans l'oeil

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Pourquoi je te basherais  :O????? Chuis assez d'accord.

Mais dans les composantes, je n'insisterais pas tant sur le nationalisme, phénomèe somme toute récent, et j'ajouterais l'importance de l'orthodoxie à la Russe, si importante à grande échelle (image de la "Sainte" Russie, messianisme de la 3ème Rome et du recueil du "centre" de l'orthodoxie, donc de la chrétienté dans leur esprit) comme à petite échelle (rôle des prêtres et métropolites sur tout le territoire, comme représentation de l'unité bien plus que l'Etat, sous-administré jusqu'à l'URSS et aujourd'hui encore, importance des icônes dans l'affect et l'imaginaire populaire, même sous le communisme qui en utilise d'ailleurs les formes, affection particulière pour les fous, les starets et les ascèses les plus tarés comme les stylites....).

L'orthodoxie, directement (elle regagne d'ailleurs lentement cette présence sur le territoire) et indirectement (comme définisseur de toutes les formes et manifestations de l'imaginaire national), a forgé la Russie de pair avec l'autoritarisme, dans le sang et la brutalité (pas la peine d'évoquer l'image récurrente et vraie du bas clergé abruti, ignorant, superstitieux, brutal et malgré tout regretté), dans une version particulière de l'alliance du trône et de l'autel.

Ceci dit, faut pas non plus surestimer la réalité des sentiments du populo sur la puissance russe, ou alors on rentrerait dans les bonnes images de progagande du joyeux kolhlozien sur son gros tracteur en train de dire qu'il est heureux dans la vie parce que les fusées soviétiques sont maousses et l'industrie lourde puissante  :lol:. Exprimer un regret n'est pas voter en fonction de ce regret, et encore moins manifester ou agir selon ce regret. Un bide vide est un bide vide: on peut le mobiliser quand un gros méchant est sur le territoire, mais ça n'a qu'un temps. Et les 40 000 morts de la construction de St pétersbourg n'ont pas calanché la joie patriotique au coeur, pas plus que leurs familles n'ont apprécié la chose pour la grandeur de la Russie. Le boss l'impose, et si quelqu'un moufte, on knoute; cahiers de doléance non demandés. La fierté, on ne l'a que 2 ou 3 siècles plus tard.

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Globalement depuis la fin de l'URSS, l'espérance de vie à chuter, le niveau de vie à baissé, l'accès à la santé, l'éducation, le logement ont diminuer, le chômage a fait sont apparition en force, la criminalité, l'alcoolisme, la drogue, la prostitution ont explosé.

Joli bilan, pour quoi en échange ? la liberté du cause toujours, à la place du ferme ta gueule d'avant.

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