Armée Suisse

[FAFA]

Le 15/05/2025 à 09:26, Paschi a dit :

Ne concerne pas directement l'armée suisse

Le stand de tir de Châtillon (JU) a été "visité" dans la nuit de vendredi à samedi. "Entre 23'000 et 24'000 cartouches" y ont été volées, a indiqué mardi la Police cantonale, confirmant une information du Quotidien Jurassien. Elle évoque "un cas isolé"

https://www.rts.ch/info/regions/jura/2025/article/vol-massif-de-munitions-dans-un-stand-de-tir-jurassien-23-000-cartouches-derobees-28882499.html

Par contre, s'agissant de munitions pour le fusil d'assaut suisse, qui a un calibre de 5.6 mm, le marché va plutôt être limité

Voici une très bonne nouvelle:

"La police retrouve les munitions dérobées à Châtillon et arrête deux suspects

La police cantonale jurassienne a mis la main sur les 23'000 cartouches de fusil qui avaient été volées, dans la nuit du 9 au 10 mai, au stand de tir de Châtillon. L'intégralité de ce butin a été retrouvée dans une forêt. Deux suspects ont été interpellés dans le cadre de l'enquête.

Il s'agit de deux jeunes de la région, qui ont reconnu les faits ainsi que d'autres délits de moindre importance. Les auteurs auraient dérobé les cartouches par opportunité alors qu'ils étaient à la recherche d'argent.

La police a pu récupérer la totalité de la munition volée, qui appartenait aux sociétés de tir de Châtillon et de Courtételle. L'enquête se poursuit sous la direction du Ministère public."

https://www.rts.ch/info/regions/jura/2025/article/munitions-volees-a-chatillon-police-retrouve-23-000-cartouches-2-suspects-arretes-28910965.html

[FAFA]

"Étude « Sécurité 2025 » : le pessimisme généralisé fait naître le désir d’une armée forte et d’une coopération plus importante avec l’OTAN

 

En 2025, la population suisse reste pessimiste face à la situation politique mondiale, et se montre largement favorable au système de milice fondé sur le service militaire obligatoire. En outre, le soutien à un rapprochement avec l’OTAN reste supérieur à la moyenne depuis le début de la guerre en Ukraine. C’est ce qui ressort de l’étude « Sécurité 2025 » publiée par l’Académie militaire (ACAMIL) et le Center for Security Studies (CSS), tous deux rattachés à l’EPF de Zurich.

Cette année, 81 % (– 1 point de pourcentage [pp] par rapport à 2024) des personnes interrogées jugent la situation politique mondiale avec autant de pessimisme qu’en 2024, et se montrent nettement moins optimistes quant à l’avenir de la Suisse (69 %, – 10 pp). Le sentiment général de sécurité est également plus faible (86 %, – 6 pp). En 2025, comme en 2022 déjà, les citoyennes et les citoyens estiment que la sécurité prime la liberté personnelle.

Soutien marqué pour l’obligation de servir, la hausse des dépenses consacrées à la défense et le système de milice

Parmi les personnes interrogées, 80 % (– 2 pp) considèrent l’armée comme plutôt nécessaire, voire indispensable, tandis que 90 % (– 2 pp) se positionnent en faveur d’une armée « très bien instruite » et 74 % (– 5 pp) en faveur d’une armée « complètement équipée ». Parallèlement, la part des personnes préconisant plus de dépenses consacrées à la défense n’a jamais été aussi élevée (24 %, + 4 pp) depuis le début des mesures, en 1986. Le système de milice fondé sur le service militaire obligatoire est largement soutenu par 60 % (± 0 pp) des personnes interrogées (69 % sont favorables à son maintien, soit ± 0 pp).

Davantage de coopération avec l’OTAN – moins de coopérations « souples »

Une faible majorité de la population (53 %, + 1 pp) se prononce en faveur d’un rapprochement avec l’OTAN, et 32 % (+ 2 pp) des personnes interrogées sont favorables à une adhésion de la Suisse à cette organisation. La tendance montre également que les Suissesses et les Suisses soutiennent moins fortement les coopérations dites « souples », reposant par exemple sur le renforcement de la médiation dans les conflits (72 %, - 4 pp) et l’accroissement de l’aide au développement (52 %, - 6 pp) ; pour la première fois depuis des années, cette dernière question divise l’électorat.

Attachement à la neutralité moins marqué qu’avant la guerre en Ukraine

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, l’attachement à la neutralité a diminué, même s’il reste fort (87 % en 2025, contre 97 % avant le début de la guerre, soit - 10 pp). Les personnes interrogées sont toutefois divisées sur le postulat selon lequel la Suisse doit prendre clairement fait et cause pour telle ou telle partie dans les conflits politiques à l’étranger, mais rester neutre dans les conflits militaires (favorables : 51 %, ± 0 pp par rapport à 2024). Selon 28 % d’entre elles (+ 2 pp), des prises de position claires sont requises lors de conflits militaires à l’étranger. Pour une part significativement plus élevée de la population, l’interdépendance politique et économique étroite qu’entretient la Suisse avec d’autres États rend la neutralité impossible (40 %, +4 pp).

Service obligatoire pour les femmes : un modèle d’avenir ?

Une majorité des personnes interrogées est favorable à l’introduction d’un modèle de service prévoyant l’obligation de servir pour les hommes et pour les femmes, tout en leur laissant le choix entre le service militaire, civil ou social (67 %, – 1 pp par rapport à 2021). Le soutien en faveur du remplacement de l’actuelle obligation de servir par un service obligatoire réservé aux hommes, avec libre choix du type de service, diminue nettement. Seule une faible part de la population (40 %, soit une baisse de 12 pp par rapport à 2021) y est favorable. Bien que l’introduction d’un service militaire obligatoire pour les femmes soit de plus en plus réclamée, cette mesure n’est encore soutenue que par une minorité des citoyennes et des citoyens (47 %, + 7 pp).

Réalisation de l’enquête

En 2025, la collecte des données a été effectuée pour la première fois sous forme d’enquête en ligne et par téléphone, afin de mieux refléter les nouvelles habitudes de communication au sein de la société. Entre le 7 janvier et le 4 février 2025, l’institut d’études sociales et de marché DemoSCOPE SA a mené l’enquête auprès d’un échantillon combiné représentatif, soit auprès de 2091 personnes (1051 par téléphone et 1040 en ligne) ayant le droit de vote et vivant en Suisse alémanique, en Suisse romande ou au Tessin. L’erreur d’échantillonnage se situe – pour un degré de fiabilité de 95 % – dans le plus défavorable des cas à ± 2,1 %."

https://www.news.admin.ch/fr/newnsb/otsOlRUzpQRt6DUHh1_WP

[Paschi]

Une journée dans l'infanterie suisse