La bataille des plaines d'Abraham et les faux documents....

[Charles XII]

Un site interessant sur cette bataille ou on apprend qu'en fait les documents sur cette bataille sont essentiellement des sources anonymes et des docs dont on ne connait pas la provenance...

http://www.geocities.com/vailcour/docplaines.html

La capitulation de Québec

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Les Plaines d'Abraham revisitées

Toute l'histoire de la «Bataille des Plaines d'Abraham» consignée dans les livres et manuels d'histoire est basée sur des documents dont on ne connaît pas la provenance et de surcroît de source anonyme.

En 1923, M. Aégidius Fauteux responsable de la bibliothèque St-Sulpice accusait réception d'une liasse de documents portant sur la capitulation de Québec 164 ans après les évvènements du 13 septembre 1759

Il ne pouvait toutefois expliquer la provenance de ces documents.

«L'histoire de leurs pérégrinations de 1759 à 1923, serait sans doute forte intéressante, mais pour le moment qu'il nous suffise de dire que nous les avons acquis de leur légitime propriétaire.»

Quant au document se voulant le récit du siège de Québec et faisant partie de cette liasse de documents, M. Fauteux déclare, reconnaissant la source anonyme du document.

«Ci-après publié, il n'en reste pas moins que avec son mérite intrinsèque et même anonyme, nous croyons qu'il est encore une contribution précieuse à notre littérature historique.»

Voici un extrait de ce récit du Siège de Québec:

«Pendant l'action M. de Vaudreuil a paru sur la coste étant en calèche sa vue n'a fait qu'augmenter la déroute, et lui-même a décampé aussitôt et a repassé le pont de la petite rivière où il y avait au moins 3 à 4000 hommes qui y avoient été arrêtés.»

Extrait:«Le journal du Siège de Québec, 10 mai 1759-18 septembre 1759» ANQ années 1920-1921. (Page 200)

De plus toute cette histoire telle que racontée par ces documents est considérée comme officielle et que l'on retrouve dans le «Dictionnaire biographique du Canada, les manuels d'histoire, les films de l'ONF les stèles du «Parc des Champs de bataille», l'histoire inscrite dans la pierre.

Source: «Les Archives Nationales du Québec« rapport des années 1922-1923

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Voici la version telle qu'extraite du «Dictionnaire biographique du Canada»

La capitulation de Québec, le 18 septembre 1759

L»e 15 du même mois, de Ramesay reçoit une requête des bourgeois de Québec le suppliant de capituler. De Ramezay convoque un conseil de guerre où on décide de la capitulation.

Lévis rencontre Vaudreuil à la Jacques Cartier le 17 septembre et décide de ramener les armées à Québec dans l'espoir d'empêcher l'ennemi d'y passer l'hiver. Vaudreuil envoie de nouvelles instructions à de Ramezay, lui enjoingnant de tenir jusqu'à l'arrivée de Lévis et de ses troupes.

Mais ce même jour, à 15 hres, Ramezay décide, avec les officiers de son conseil de guerre, en plus de la pression des bourgeois, de livrer Québec aux Anglais. Les secondes instructions de Vaudreuil vont arriver à Québec quelques heures plus tard

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Néanmoins cette dernière version nous éloigne de la version folklorique coutumière des évènements de 1759, dans laquelle Montcalm après l'échec de sa sortie contre les troupes de Wolfe sur les Plaines d'Abraham, il aurait adressé de son lit d'agonie au général Townshend pour lui recommander les Canadiens:

"Général,(*)l'humanité des Anglais me tranquillise sur le sort des prisonniers français et sur celui des Canadiens. Ayez pour ceux-ci les sentiments qu'ils m'avaient inspirés: qu'ils ne s'aperçoivent pas qu'ils ont changé de maîtres. Je fus leur père, soyez leur protecteur."

(*)On pourra peut-être me corriger mais on m'a enseigné qu'il était d'usage en français de s'adresser ainsi: "Mon général". Évidemment, si ce document a été rédigé à Londres...(Voir documents apocryphes de 1777)

Et dans nos manuels on entonna la complainte: "À travers les ombres de la mort qui l'enveloppaient, Montcalm, entrevit un dernier devoir à remplir, celui d'implorer la clémence des vainqueurs pour le peuple de colons dont la défense lui coûta la vie."

Sur le plan militaire, il n'y avait aucune raison de capituler. Le gros des effectifs français restait intact. Deux corps d'armée n'avaient pas été engagés dans la bataille, tandis que le troisième s'était joint aux deux autres formations. Au moment où ces forces regroupées, maintenant en surnombre s'apprêtaient à attaquer l'ennemi, sous la direction du Chevalier de Lévis,le commandant de la ville succombant aux pressions des marchands et des notables avait capitulé.

Comme la flotte de 150 navires et plus devait se préparer à mettre les voiles pour le 20 septembre au plus tard, ces troupes n'avaient même pas besoin d'être engagées. Le 18, Ramezay capitule, Lévis ne peut cacher son indignation: «Il est inouï que l'on rende une place sans qu'elle soit attaquée ni investie,et juste au moment où cette campagne allait se terminer glorieusement.»

[collectionneur]

Bizarre, mais a l'époque il n'y avait pas de journalistes et les moyens de communications se résumait a de simples dépéches.

Il faudrait voir si les combattants sur place ont laissé des journaux pour voir une parcelle des évenements.