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FRANCE : 5° puissance économique?


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24 minutes ago, g4lly said:

L'automatisation ... et donc la réindustrialisation associé ... mais personne ne veut en entendre parler ... c'est has been, limite sale de parler d'industrie. Pendant ce temps là nos voisins se goinfrent.

J'ajouterais: limiter par toutes les manières possibles les achats de biens immobiliers pour motifs qu'on peut identifier comme spéculatifs, en tout cas passé une certaine échelle (pas taper l'individu avec un peu de cash qui veut acheter un studio ou un appart, ou quelques-uns, pour les louer): ce sont les réserves de cash mondiales, hautement improductives, qui parasitent beaucoup l'économie, multiplient les bulles, boostent le coût de la vie dans les grandes zones urbaines, et maintenant aussi dans des banlieues pavillonnaires, bousillent le commerce là où il y a beaucoup de tels achats.... Bref, forcer un peu ce cash à se trouver de meilleures destinations, plus productives, et forcer les "investisseurs" à mériter ce nom. 

Avant même de commencer à parler de redistribution (pour ré-intégrer plus de gens dans "le jeu" et re-créer de la demande), il faudrait à mon sens ainsi limiter les possibilités de faire ce genre de "cash virtuel" où la valeur des biens ainsi achetés dépend d'une estimation purement fictionnelle liée à une demande imaginaire: quand 20% ou plus des parcs immobiliers (bureaux et logements) des grandes agglomérations de la planète (dans les zones stables) est complètement vide, ou presque, qui va avancer qu'il y a une réelle demande suffisante pour acheter même le quart de cette surface aux prix affichés? Ce sont juste des tire-lires dont on entretient artificiellement la valeur. Moins d'échapatoires, des investisseurs forcés de trouver des projets plus concrets, ré-apprenant que les marges réalistes ne sont pas de 10 à 20% en général, et que le risque est une nécessité. La Chine est l'endroit où, à l'initiative de l'Etat, la chose a atteint des proportions délirantes: si ça pète par chez eux.... Ca fout les jetons. 

 

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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

L'automatisation ... et donc la réindustrialisation associé ... mais personne ne veut en entendre parler ... c'est has been, limite sale de parler d'industrie. Pendant ce temps là nos voisins se goinfrent.

Bonsoir,

on va avoir du mal à réindustrialiser avec un euro à 1,14$ et des voisins qui achètent du matériel yankee ou allemand sur étagère

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2 minutes ago, DouDou said:

on va avoir du mal à réindustrialiser avec un euro à 1,14$ et des voisins qui achètent du matériel yankee ou allemand sur étagère

Les allemands arrivent bien à produire dans une eurozone chère ...

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il y a 2 minutes, g4lly a dit :

Les allemands arrivent bien à produire dans une eurozone chère ...

Et bizarrement, ils ne s'en sortaient pas avec une eurozone faible mais nous si.
Les produits allemands sont de meilleure qualité et ont une meilleure image de marque, personne ne remet cela en cause. Bien, mais cela ne nous dit pas comment accroitre notre productivité industrielle deux fois plus vite que nos voisins pour les rattraper dans un futur hypothétique... surtout quand on ne réalise plus de marges.

L'effet structurel de la concurrence libre et non faussée est bien sur de favoriser les monopoles. Se mettre dans un marché unique avec le premier exportateur mondial de l'époque, voila qui fut bien mal avisé.

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

L'automatisation ... et donc la réindustrialisation associé ... mais personne ne veut en entendre parler ... c'est has been, limite sale de parler d'industrie. Pendant ce temps là nos voisins se goinfrent.

Je vois, c'est une piste intéressante, en effet, merci de ta réponse :)

 

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2 minutes ago, Mistigun said:

Je vois, c'est une piste intéressante, en effet, merci de ta réponse :)

Le seul souci c'est que des usines moderne et très automatisé comme on en trouve en Europe ça mobilise beaucoup de capital, et en France on a un mal fout a mobiliser du capital, ou du moins on a du mal a faire correspondre les besoins en capital et les offres en capital ...

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Une forme de protectionnisme à l'échelle européenne, mais pas à un niveau délirant, ne pourrait-elle pas aider à un processus de réindustrialisation et ensuite, avec d'autre mesures, corrigé petit à petit les défauts actuels de nos économies que vous avez cités précédemment ? Enfin si ce genre de protectionnisme est hypothétiquement possible bien sûr...

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Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Bah il serait peut etre temps d'arreter de produire des merde :bloblaugh:

Des merdes ? il faudrait surtout arrêter de produire du cher, car le cher ne se vend pas sauf sur des secteurs où nous sommes en pointe.
 

Il y a 5 heures, Mistigun a dit :

Une forme de protectionnisme à l'échelle européenne, mais pas à un niveau délirant, ne pourrait-elle pas aider à un processus de réindustrialisation et ensuite, avec d'autre mesures, corrigé petit à petit les défauts actuels de nos économies que vous avez cités précédemment ? Enfin si ce genre de protectionnisme est hypothétiquement possible bien sûr...

Oui, un Buy European Act... qui sera torpillé par nos voisins belges et néerlandais dans la minute.

Un protectionnisme a l'échelle continentale ne servira les intérêts que de quelques zones bien définies, ancienne zone mark et Royaume Uni. Et comme elles sont clairement exportatrices vers des zones à forte croissance, donc en dehors de l'UE, il n'y aura aucune mesure. Mais je peux me tromper

Schéma identique aux USA avec 3 zones bien définies : anciens états fédérés, Californie, Texas (comme quoi le nationalisme paye)

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Citation

L'automatisation ... et donc la réindustrialisation associé ... mais personne ne veut en entendre parler ... c'est has been, limite sale de parler d'industrie.

Mais en automatisant, tu perds des emplois occupés par des humains. Donc tu augmentes le chômage. 

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55 minutes ago, Kiriyama said:

Pas autant que ceux qui sont supprimés.

Effectivement.

  • Dans le cas ou tu n'automatise pas le boulot va en "Chine".
  • Dans le cas ou tu automatise moins de boulot reste en France et du boulot nettement plus qualifié.
55 minutes ago, Kiriyama said:

Et uniquement des postes très qualifiés, là où ceux qui sont supprimés sont des emplois à basses/moyennes qualifications. 

Effectivement ... mais c'est l'économie qui veut ca ... pour vivre en occident ou le cout de la vie est de plus en plus cher ... un emploi de prolo n'est plus suffisant il n'y produit plus assez de richesse.

Plusieurs solution a cela.

  • Soit on sponsorise l'emploi le moins créateur de richesse et donc de salaire... c'est intéressant pour tout un volet d'emploi mal délocalisable et souvent indispensable localement. C'est une forme de Service Publique.
  • Soit on recrée une société de classe ... avec une classe inférieure et une supérieure qui pourrait vivre  cloisonnée - les produit et service serait destiné a telle ou telle classe avec des exigence et des prix différent - l'une dans un envirronnement spécialement bon marché, et l'autre dans un environnement plus standard. En éliminant pas le jeu des classe la concurrence riche pauvre ... on permet au pauvres de vivre joyeusement entre pauvre sans jamais avoir a se comparer aux riches. Pratique.
  • Soit on euhtanasie ... ou plus sérieusement on essaye de tirer les prolos vers le haut ... pour qu'il retrouve une employabilité naturelle ... ce qui n'est en rien trivial meme avec des formation et tout le trala etc.

Idéalement on utilise les trois outils de maniere fine et élégante et ca fonctionne pas trop mal, meme si ca peut etre relativement laid.

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Citation

ou plus sérieusement on essaye de tirer les prolos vers le haut ... pour qu'il retrouve une employabilité naturelle ... ce qui n'est en rien trivial meme avec des formation et tout le trala etc.

C'est ce que l'on essaie de faire en Europe, mais j'ai un doute sur sa viabilité. Est-ce que tout le monde à le profil pour devenir programmeur informatique ou ingénieur en automatisation ? A-t-on les structures qui permettent de former autant de gens ? Que fera-t-on quand, comme en Corée du Sud, on aura trop de gens qualifiés (et que eux aussi seront touchés par le chômage) ?

Modifié par Kiriyama
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Info ce matin 11/07 (Challenges / Le Parisien), je cite :

Dans la chasse aux 5 milliards d'euros destinés à tenir l'objectif d'un déficit de 3%, le ministre du Budget G. Darmanin a indiqué ce matin dans le Parisien avoir "demandé au ministre de la Défense de tenir le budget qui a été voté en 2017 par le Parlement, ce qui entraîne une réduction des dépenses de 850 millions d'euros". "Le budget ne diminue pas, mais l'enveloppe votée devra être respectée", indique le ministre. "Il faudra assurer le financement des Opex en trouvant des économies ailleurs" (!!??)

La ministre des Armées F. Parly a immédiatement annulé son déplacement à Mont de Marsan pour "monter au front" ...

Ambiance ...

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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  • 2 weeks later...

Ils vont subir de plein fouet la baisse des APL : "Macron ne sait pas ce que c'est d'avoir faim"

Les clients du restaurant social de la rue de Santeuil, ouvert par la ville de Paris à destination des plus fragiles, reviennent sur la baisse "symbolique" et "violente" du montant de l’aide au logement (APL) annoncée ce week-end par le gouvernement.

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Devant leur assiette de spaghettis, Brigitte et ses voisins de table dissèquent "la déclaration de guerre du président" : cette "baffe" à laquelle ils n’ont d’abord pas "cru" lorsque le gouvernement a annoncé, ce samedi 22 juillet, la baisse de 5 euros par mois de l’aide au logement (APL), dès le 1er octobre. Avec moins de 1.000 euros de revenus mensuels et 560 euros de loyer pour "une chambre de bonne de 9 mètres carrés" située au 6e étage "sans ascenseur" d’un immeuble parisien, Brigitte sera comme 6,5 millions d’autres Français - dont 60% sous le seuil de pauvreté - directement touchée par la mesure, censée rapporter 100 millions d’euros en 2017. "Cette violence très grande, symbolique, morale et financière, c’est scandaleux", déplore-t-elle. Un sentiment partagé ce lundi par l’ensemble des clients qui ont pris un repas à ses côtés, dans la petite salle aux chaises colorées du restaurant social de la rue de Santeuil, au sud de Paris.

Dans ce lieu accessible aux personnes en situation de précarité, financé en partie par la Ville et géré par l’association Aurore qui lutte contre l’exclusion, la baisse des APL s’est rapidement invitée dans les conversations. "Vous avez vu le coup du ‘c’est pas moi qui l’ai fait’? [le gouvernement assure que les coupes des APL ont été décidées sous le mandat de François Hollande, ndlr] On en parlait encore à midi", raconte Brigitte Brami, écrivaine, ancienne doctorante en littérature retrouvée soudainement à la rue il y a vingt mois, à l’âge de 53 ans. "Avant avec Macron on se posait des questions, poursuit-elle, maintenant on ne s’en pose plus. Avec ce genre de mesure, vous fracassez tout simplement les pauvres".

"Accidentée de la vie" depuis le décès de son frère qui l’hébergeait, mort d’un cancer, la quinquagénaire qui ne fait pas son âge, en survêtement Adidas à fleurs et aux lunettes cassées, questionne longuement les choix du Président, cette politique qui consiste à enlever aux plus démunis quand il y a encore tellement de riches "qui ne paient pas d’impôts en France". "Je déteste ce que je viens de dire, se reprend toutefois Brigitte Brami, auteur chez l’Harmattan du Miracle de Jean Genet, dont elle est spécialiste. Mais le gouvernement met les gens les uns contre les autres".

Parmi la foule qui, en fin d'après-midi, attend déjà de pouvoir prendre son repas du soir rue de Santeuil, Mme Czechorowski*, la cinquantaine, choisit quant à elle d’ironiser. "5 euros ? C’est rien du tout 5 euros. Pourquoi pas 50 euros ? Ça devrait être 50 euros, 50 euros ça serait bien pour les Finances, les Finances en ont besoin !" s’amuse, cinglante, cette ancienne employée d’un cabinet d’avocats, d’origine polonaise, actuellement sans travail. Passionnée d’animaux, en particulier par les ours, fidèle du Muséum national d'Histoire naturelle, elle ne s’attarde pas sur la question parce que "que dire de plus ?" "Ah si, le gouvernement devrait penser à instaurer une taxe sur la rigolade des pauvres, s’il savait, qu’est ce qu’on se marre en ce moment", dit-elle avant d’aller prendre d’un pas pressé son plateau repas, avec à l’épaule un grand sac griffé de joyeuses têtes d’ours bruns.

Derrière Mme Czechorowski, dans la file d’attente à l’entrée du restaurant, une sexagénaire aux cheveux blancs et aux barrettes colorées ne souhaite pas non plus s’étendre sur le sujet des APL. Elle a "faim". Avec 470 euros pour vivre et 238 euros de loyer (70 euros à sa charge), le restaurant solidaire apparaît comme une bouée. "On ne roule pas sur l’or", confie, pudique, la vieille dame, frêle, une ancienne standardiste originaire de province où vit encore sa famille qui ignore tout de sa situation. "On a sa dignité. Mais tout de même, s’attaquer aux petits, aux humbles, c’est une honte, une honte. Je ne suis pas une criminelle mais parfois on pousse les gens à ça". Elle s'inquiète d'ores et déjà pour le prochain hiver, lorsqu’à ces 5 euros vont s’ajouter les autres "factures", pour se chauffer notamment.

Le "cumul" des factures c’est ce qui "dérange" également Gérard, 66 ans et Tony, 45 ans, deux autres clients du restaurant. "Il ne faut pas voir uniquement les APL, le problème c’est que tous les ans, tout augmente", dénonce en effet Gérard, ancien maître d’hôtel à la retraite. Sur ces 800 euros de revenus mensuels, le calcul pour lui est déjà fait : fumeur (deux cigarettes au quotidien), il se privera désormais chaque mois d’un paquet pour compenser les 5 euros de baisse des APL. "Vous savez combien a coûté le dîner de monsieur Trump à la Tour Eiffel ?", demande-t-il, indigné. Gérard, quand il a "tout payé" dispose lui "de 450 euros" pour vivre. Alors "il fait attention" ; "Là par exemple, je me suis acheté un survêtement pour aller au centre". Un centre de cure dans lequel il souhaite se rendre après avoir connu une rechute de sa dépendance à l'alcool, suite au décès brutal de sa compagne atteinte d'un cancer.

Tony, ancien croque-mort au chômage depuis trois ans, ne dit pas autre chose. "5 euros pour les APL + 3 euros de plus pour les clopes + tout ce qui augmente, l’essence, l’électricité etc. On a l’impression d’être une vache à lait, confie-t-il tout en estimant "qu’il faut lui donner sa chance à Macron. (…) Mais taxer les étudiants qui vivent pour certains dans leur bagnole et taxer les retraites des petits vieux, c’est dégueulasse. C’est comme ça que les gens vont se rebeller". Pas vraiment inquiet de la baisse des APL - "je suis habitué à rien avoir" - Tony, enfant de la DDASS, titulaire d'un Bac Pro, un temps à la rue, questionne bien plus la suite des réformes, à l’instar de "la loi Travail puissance 10" promise par le président et passée de force grâce au "49-3".

"Avec cette politique du 'marche ou crève', les manifestations pourraient recommencer, prévient-il. Macron ne sait pas ce que c’est d’avoir faim". A la sortie du restaurant, Tony, grand gaillard, casquette et chemise à carreaux, "10 euros par jour" pour vivre, s’apprête à repartir, le ventre plein, vers le foyer Adoma (ex Sonacotra) où il vit avec les anciens travailleurs maghrébins et subsahariens arrivés en France dans les années 60. Il y loge pour 380 euros de loyer par mois, une somme en partie couverte par ses APL.

Sur le seuil de la porte, près de lui, Marie-Christine Mourgue, assistante sociale et responsable du restaurant pour l’Association Aurore, couve du regard ses "clients" et s'interroge."100 millions d’économies réalisées avec cette baisse des APL c’est, certes, une somme non négligeable mais à quel prix ?"

Marianne.net

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Cela fait 40 ans que nos dirigeants politiques ont été des démagogues  brillants d'impuissance !  40 ans que notre dette s'accumule... Il faut forcément un jour ou l'autre restaurer la situation. Ce que depuis 30 ans aucun ( quasiment ) n'a été capable de présenter aux français

Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France  Cette dette nous plombe alors que les français - dont je suis - dont nous sommes - accumulaient des matelas artificiels et vivaient au dessus de leurs moyens ( Cf. nos abus en matière de sécurité sociale, ce n'st qu'un exemple... X paires de lunettes où l'on est poussé à se faire rembourser - même ridiculement - des renouvellements de monture superflus... Cures de ceci ou de cela... Et ailleurs: co gestion de tous les fonctionnaires, effectifs pléthoriques, sur-embauche de fonctionnaires territoriaux par clientélisme, multiplication des services au détriment des secteurs producteurs de valeur ajoutée....  etc ... etc etc )

La "Révolution" ( cf. son livre de poche de mi-2016 ) voulue par Macron consiste à renverser tous ces cercles vicieux qui nous plombent tous, en le faisant comprendre aux français, pour qu'ils cessent d'avoir des visions de "café du commerce"  et comprennent que chacun doit devenir responsable : pour lui-même, sa famille, son entreprise, son quartier, sa région ... etc son corps de métier, son association etc etc ...  "Sous titre du livre de poche en question : "Réconcilier La France"  ... La diminution de APL est un moyen immédiat de remettre en cause le cercle vicieux qui était inflationniste et ne favorisait quer les proprios, avec la subtile complicité des bénéficiaires directs ... C'est ça l'art de l'assistanat de premier dégrès qui finalemnet ( vive ce libéralisme là ) favorise les "gros" ! Quel bel exemple de "justice sociale"  "à la socialiste"  ... 

Les pleurs et les grincements de dents vont se multiplier ! car de très très nombreux "privilèges" ( qui ne sont qu'apparents ) vont être remis en cause !   Espérons de la pédagogie !

( autre exemple: la toute puissance de la grande distribution qui s'est développée malgré les avertissement du ministre Jean Royer, ex-maire de Tours,  qui avait essayé de contingenter les hyper-marchés ... C'est un exemple de cercle vicieux qui tuent aujourd'hui nos villes ... et la mise en place complice, avec courtes vues, des hypermarchés:

"Jean Royer est nommé ministre du Commerce et de l'Artisanat dans le deuxième gouvernement Pierre Messmer en avril 1973, abandonnant son siège de député mais gardant son mandat de maire. Il sera notamment l'auteur en décembre 1973 de la loi d'orientation du commerce et de l'artisanat (ou loi Royer), qui règlemente l'ouverture des grandes surfaces de plus de 1 000 m² dans le but de soutenir les petits commerces, cette loi est toujours en vigueur."  ( Wiki Jean ROYER ) ... Sa loi a été rognée par la collusion entre Gauche !!! et Puissants de la grande distribution !  "Son but était de sauver le petit commerce en limitant la croissance des grandes surfaces." ...  "Le projet de loi fait l'objet de véhéments děbats qui durent trois semaines. La gauche choisit l'opposition systématique rejointe par la droite libérale qui défend « la liberté d'établissement ». Marcel Fournier, le fondateur de Carrefour, combat vivement la loi en achetant quantité de pages de publicité dans les journaux français."  ( Wiki cette loi ) . Voyez dans des pays limitrophes ce qu'il en est de l'équilibre entre petits commerces et super-marchés ( sans hyper ): Allemagne, Pays-Bas, alors que l'Espagne a adopté le régime à la française ... Nos villes moyennes se meurent, celles des espagnols aussi ! 

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32 minutes ago, Bechar06 said:

Cela fait 40 ans que nos dirigeants politiques ont été des démagogues  brillants d'impuissance !  40 ans que notre dette s'accumule... Il faut forcément un jour ou l'autre restaurer la situation. Ce que depuis 30 ans aucun ( quasiment ) n'a été capable de présenter aux français.

C'est la que c'est amusant ... croire que ce qui s'est passé est le fruit d'un accident  ... alors qu'en pratique c'est le fruit d'une volonté délibéré.

Le système ne procède que par intérêt ... si tu n'arrives pas a élever un intérêt supérieur au bénéfice individuel immédiat, il n'y a aucune raison que le comportement change.

Cette individualisme est inhérent a la société francaise. Il est dissimulé par la solidarité forcé qu'impose l'état ... mais c'est a peu pres tout. En France depuis tres longtemps il n'y a plus de volonté d'équipe de collectif ... plus de consensus plus de recherche de consensus ... pas de codétermination ... tout est conflit dans un pays ou justement les habitants ne savent pas les gérer.

Croire qu'un homme providentiel puisse changer ça par l'opération du saint esprit ... c'est d'une naïveté désespérante;

Le français moyen qui empoisonne ses gosses en roulant au diesel ... comment veux tu qu'il s’inquiète de son prochain sérieusement ... s'il s’inquiète même pas de ses gosses. :bloblaugh:

Nos villes se meurent ... a cause des abrutis de proprios qui refuse de louer a des tarif raisonnable. Quand le loyer est 3 fois moins cher dans une zone commerciale ou tu as une a un cellule commercial parfaite et spacieuse ... franchement qu'est ce que tu vas va t'emmerder a payer a un connard un bouclard miteux en centre ville ou personne ne peut se garer. Et quand tu parle de remembrement des cellule commercial tu passes pour un bolcho ...

Accessoirement je fais le gros de mes course en Allemagne ... et c'est dans des super marché pas chez l'arabe du coin.

Autre chose on est le seul pays d'Europe aussi rural ... avec énormément de ville moyenne qui tapisse le territoire tout les 30km ... si tu vas te promener en Allemagne en Italie ou en Espagne et dans les autres pays d'Europe de l'ouest tu vas t'apercevoir que la structure urbaine est infiniment plus concentré et la "campagne" vide ... pas de ville moyenne elle sont toute déjà morte depuis très longtemps ... beaucoup de grosse ville, genre métropole régionale de plusieurs centaines de milliers d'habitants, infiniment plus attractive économiquement que Tizi-Ouzou dans la Creuse ou le Loiret :normalc:

Le probleme des francais c'est surtout la poutre les la paille ... et le chacun pour sa gueule institutionnalisé ... suffit de voir le traitement qu'on fait a nous vieux :bloblaugh:

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il y a 28 minutes, g4lly a dit :

Cette individualisme est inhérent a la société francaise. Il est dissimulé par la solidarité forcé qu'impose l'état ... mais c'est a peu pres tout. En France depuis tres longtemps il n'y a plus de volonté d'équipe de collectif ... plus de consensus plus de recherche de consensus ... pas de codétermination ... tout est conflit dans un pays ou justement les habitants ne savent pas les gérer.

Oui, entièrement d'accord avec pas mal de tes appréciations !   C'est d'une révolution culturelle dont nous avons besoin ... C'est exactement cela !   Avec ou sans Saint Esprit ! 

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2 minutes ago, Bechar06 said:

Oui, entièrement d'accord avec pas mal de tes appréciations !   C'est d'une révolution culturelle dont nous avons besoin ... C'est exactement cela !   Avec ou sans Saint Esprit ! 

Il n'y a pas de révolution culturel ... c'est ce que j'essaye d'expliquer. Le changement est lent, laborieux, ingrat ... pas de révolution ... un long travail qui prendra plusieurs génération au mieux, et un besoin de consensus avant tout pour éviter le faire et défaire.

La révolution la vrai ne s'est pas fait en un jour ... et il a fallu attendre les année 50 pour que politiquement le régime soit vraiment stabilisé ... 1789 1950 ... c'est long une révolution. Pour le reste il en est de même ... promettre ou espérer un truc qui aille vite et fort, la solution de facilité, le super héros qui remet tout en ordre ... c'est la garanti d'échouer. Rétablir un sentiment collectif ... et un intérêt commun ... c'est peu être un début, mais ce genre de projet n'est pas vraiment a la mode.

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Autre exemple de comportement "egocentrique" francais ... la résidence secondaire.

En Allemagne posséder en Allemagne une résidence secondaire c'est presque vu comme criminel... les Allemands possèdent leur résidence principale ... et partent en vacances en location.

En France ... une parti non négligeable du parc immobilier est immobilisé pour cause de double emploi ... et tout le monde trouve normal au non de la propriété de droit divin ... qu'un logement puisse être vide 99% du temps ...

Et bien sur ça participe au fait... qu'en Allemagne on se loge bien plus facilement et bien moins cher qu'en France ... logement la premier des postes budgétaires du français moyen.

Loyer moins cher  ... c'est moins de charge sur le travailleur, donc sur l'employeur ... et donc indirectement une meilleur productivité.

 


 

Pour la consommation de lunette c'est pas lié a l'assurance maladie ... mais au fonctionnement des complémentaires santé.

En pratique elle te laisse croire que tu consomme gratos au forfait ... et te le font payer les primes d'assurances suivantes ... ce qui explique entre autre les augmentations importante des primes des complémentaire santé.

Le français qui veut toujours tirer le plus de prestation possible, sinon il est frustré, il consomme son forfait jusqu’à la la lie ... et donc c'est la gentille escalade basé sur la "greediness".

Ça a fait le bonheur de génération d'opticien et ça le fait encore ... des complémentaire santé aussi d'ailleurs ... et des français. Pourquoi se priver :bloblaugh:

Le lundi au boulot avec la nouvelle paire de lunette D&G solaire ... et en plus j'ai pas dépensé un cents! Priceless ...

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Que de bêtise ... comme si il n'y avait pas eux de consensus, ni de solidarité communautaire en France autrefois ! Je rappelle au bon souvenir de quelques uns qu'avant la SGD certains villages de France pratiquaient la corvée (survivance de la Corvée royale) qui permettaient aux communes d'entretenir les infrastructures à moindre cout, évitant l'augmentation des impôts fonciers et taxe d'habitation. Les syndicats et autres association communautaire organisaient des structures assurant un "service publique" à leurs membres.

On exagère beaucoup la politique de consensus chez nos voisins notamment lorsqu'on sait cela n'a pas empêché l'explosion des inégalité en Allemagne et à la Belgique de se retrouver sans gouvernement durant une année. Les débats actuels en Allemagne démontrent bien que ce fameux consensus est plus la peur de l'inconnue qu'une réelle volonté de faire évoluer les choses.

Il y a 3 heures, g4lly a dit :

En Allemagne posséder en Allemagne une résidence secondaire c'est presque vu comme criminel... les Allemands possèdent leur résidence principale ... et partent en vacances en location.

C'est surtout que les allemands n'ont plus les moyens pour en avoir, et que ce parc est trop réduit pour que cela valent le cout et que la population est vieillissante.

Tout comme les femmes allemandes ne mettent pas leur mômes en crèche car non seulement elle n'ont pas les moyens financier mais aussi il y a un manque d'établissement de ce type.

Modifié par Rochambeau
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il y a 17 minutes, g4lly a dit :

En Allemagne posséder en Allemagne une résidence secondaire c'est presque vu comme criminel... les Allemands possèdent leur résidence principale ... et partent en vacances en location.

Bien vu les effets des résidences secondaires ( aussi en France, ne pas oublier la dimension exode rural des ancêtres de nb d'entre nous et l'héritage de ces maisons de famille ).

Plus globalement, à propos de l'Allemagne, j'avais vaguement retenu que la spéculation immobilière y était très sérieusement encadrée, par les Landers: Si il y a vente d'un terrain, j'avais compris que le Land était obligatoirement dans le circuit et achète alors le terrain à un prix "contraint"  et constitue des réserves foncières. Ensuite il débloque les terrains selon un plan d'urbanisme démocratique, et avec des prix contraints...  J'avais retenu de ma culture socialo française que dans ce pays là, là bas, "forcément en retards sur notre super démocratie franchouillarde":   la social démocratie était un truc de vendus ... ( là je me moque de mon Pays, évidemment ) ...Plus sérieusement : Il y a longtemps que cette social-démocratie allemande, basée sur le compromis - consensus, a fait en sorte que l'Epargne des particuliers aille à l'industrie plutôt que sur l'immobilier, qui ne produit rien, sinon de la spéculation... ou de faillites  

Ce contrôle de l'immobilier par les Landers: est-ce exact ?   Sinon qu'en est il ?     

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30 minutes ago, Rochambeau said:

On exagère beaucoup la politique de consensus chez nos voisins notamment lorsqu'on sait cela n'a pas empêché l'explosion des inégalité en Allemagne et à la Belgique de se retrouver sans gouvernement durant une année. Les débats actuels en Allemagne démontrent bien que ce fameux consensus est plus la peur de l'inconnue qu'une réelle volonté de faire évoluer les choses.

C'est grave de ce retrouver sans gouvernement? Visiblement la Belgique va bien ... personne n'est mort de ça?

Han!!! Quelle horreur!!! les inégalité explosent en Allemagne ... chouette et ailleurs? Elles baissent?!

30 minutes ago, Rochambeau said:

Que de bêtise ... comme si il n'y avait pas eux de consensus, ni de solidarité communautaire en France autrefois ! Je rappelle au bon souvenir de quelques uns qu'avant la SGD certains villages de France pratiquaient la corvée (survivance de la Corvée royale) qui permettaient aux communes d'entretenir les infrastructures à moindre cout, évitant l'augmentation des impôts fonciers et taxe d'habitation. Les syndicats et autres association communautaire organisaient des structures assurant un "service publique" à leurs membres.

Oui ... ça date de quand? qui l'a connu? Quelques vieux mineurs ... qui ont vu tout ceci se déliter sur l’hôtel de la "société de consommation" l'individu roi et tout le tralala. Combien de génération n'ont pas connu cela et... combien de génération l'on refusé.

Mes grand parent par exemple on toujours refusé de cotisé a la sécu ... ça les a jamais empêcher d’être indemnisé d'ailleurs. La sécu c’était un truc de sale bolcho ... un truc d'ouvrier ... beurk caca ... Maintenant ils vivent grassement de la solidarité nationale :bloblaugh: parce qu'ils le valent bien. Pendant ce temps la l'ouvrier qui a cotisé toute sa vie il meure d'une maladie professionnelle a 60 ans ... dans ton cul lulu :chirolp_iei:

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