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L'artillerie de demain


max

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11 minutes ago, Kamelot said:

Enfin, et j'avais exprimé ce souhait depuis un moment pour la souveraineté de la chose et son développement industriel. Il n'est pas précisé le mode de propulsion.

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https://www.opex360.com/2025/11/28/la-direction-generale-de-larmement-a-procede-avec-succes-au-premier-lancement-de-la-fusee-sonde-sylex/

C'est à mettre en relation, aussi, avec le programme ELSA et la proposition d'Ariane Group avec les LBT et VMAx :

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De même, Voir le "Keron" de 2000 km de portée de MBDA, sans autre information... (fake !?).

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La photo du missile pue l'IA.

Le vrai missile dont fait mention l'article (Akeron 120)

MBDA-Akeron-MBT-120_01-800x534.jpg

 

https://www.forcesoperations.com/un-tir-de-missile-de-croisiere-terrestre-demontre-par-mbda-a-horizon-2028/

images?q=tbn:ANd9GcR-kZ0fbZM6CCXlmvflx3Ghq720.jpg?sqp=-oaymwEhCK4FEIIDSFryq4qpAx

Modifié par Asgard
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il y a 18 minutes, Asgard a dit :

Je trouve ca plus logique sur camion.... version KMW / KNDS DE

Avec 4 stabilisateurs sur vérins, le tir en marche doit être difficile... et l'ensemble offre une protection à minima. Cela me rappelle un peu la technique du Brutus. Quid du bilan de masse, protection et du dimensionnement ?

À réfléchir, Turgis et Gaillard pourrait nous faire un truc... :tongue:

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Ca sert à quoi de blindé comme un char de combat un truc qui va être à 40 à 60km des lignes ? Pareil pour le tir en mouvement, ca sert à quoi Oo

5 minutes ago, Kamelot said:

Avec 4 stabilisateurs sur vérins, le tir en marche doit être difficile.

Vu le déséquilibre sur le VBM Freccia, j'attends de voir le premier tir en mouvement :D voir le premier tir tout court ! (sur Vextra, la tourelle de 120 FER etait centrée, là on est sur du 155 type Caesar à l'arriere. Et quand je vois comment "vole" le chassis du Caesar à chaque coup.... je sors les pop-corn pour le Freccia)

Modifié par Asgard
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il y a une heure, Asgard a dit :

La photo du missile pue l'IA.

Le vrai missile dont fait mention l'article (Akeron 120)

Je faisais référence à une publication sur "X" qui n'a pas de lien avec l'Akeron 120. Effectivement il y a d'autres articles méli-mélo aussi fantaisistes... :laugh:

Le missile de croisière, voire les "drones/RC", c'est encore un autre volet du programme ELSA. 

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Il y a 2 heures, Asgard a dit :

Ca sert à quoi de blindé comme un char de combat un truc qui va être à 40 à 60km des lignes ? Pareil pour le tir en mouvement, ca sert à quoi Oo

La question se pose légitimement avec les REX Ukrainiens et les drones de +100 km de portée...

Le retrait nécessaire de la kill zone ajouté avec les frappes dans la profondeur hypothéque l'usage sécurisé de l'artillerie canon classique (40/60 km de portée) dans la profondeur adverse.

C'est plus l'emploi des matériels et les prise de risques qui conditionnent l'usage des canons automobile. Le Caesar en est l'archétype.

Le tir en marche "serait" un must (je reste prudent)et surtout une démarche technico-commerciale par l'innovation. La cadence de tir avec le fameux Le MRSI (Multiple Rounds Simultaneous Impact), le nombre de munitions emportées et la vitesse de déplacement "permettrait" d'éviter les tirs de contre-batterie et les temps morts des déplacements pour la mise à poste statique et le chargement ponctuel des munitions. Bref, le rendement. Reste à  démontrer l'efficacité d'une salve sur un objectif donné avec sa précision, y compris avec le MRSI qui ne permet pas des tirs à portée maximum et sous les angles d'arrivées des obus en fonction des cibles. L'aspect technico-résilience est aussi à prendre en compte. Pas simple!

L'adoption d'une poivrière et des nouveaux systèmes d'amortissement permet de limiter les efforts de recul, mais il faut quand même disperser l'énergie "résiduel" avec un contact sur le sol.

Bon, une mauvaise rencontre est toujours possible avec un ou des drones... D'où la similitude avec un char, qui ne garantie rien sauf une mobilité tactique sur certains terrains avant d'être neutralisé (?).

Je ne mange pas de pop-corn dans une salle de cinéma par respect dû aux voisins (bruit !), mais le spectacle est sûrement à apprécier... :biggrin:

Modifié par Kamelot
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Il y a 3 heures, Kamelot a dit :

La question se pose légitimement avec les REX Ukrainiens et les drones de +100 km de portée...

Le retrait nécessaire de la kill zone ajouté avec les frappes dans la profondeur hypothéque l'usage sécurisé de l'artillerie canon classique (40/60 km de portée) dans la profondeur adverse.

C'est plus l'emploi des matériels et les prise de risques qui conditionnent l'usage des canons automobile. Le Caesar en est l'archétype.

Le tir en marche "serait" un must (je reste prudent)et surtout une démarche technico-commerciale par l'innovation. La cadence de tir avec le fameux Le MRSI (Multiple Rounds Simultaneous Impact), le nombre de munitions emportées et la vitesse de déplacement "permettrait" d'éviter les tirs de contre-batterie et les temps morts des déplacements pour la mise à poste statique et le chargement ponctuel des munitions. Bref, le rendement. Reste à  démontrer l'efficacité d'une salve sur un objectif donné avec sa précision, y compris avec le MRSI qui ne permet pas des tirs à portée maximum et sous les angles d'arrivées des obus en fonction des cibles. L'aspect technico-résilience est aussi à prendre en compte. Pas simple!

L'adoption d'une poivrière et des nouveaux systèmes d'amortissement permet de limiter les efforts de recul, mais il faut quand même disperser l'énergie "résiduel" avec un contact sur le sol.

Bon, une mauvaise rencontre est toujours possible avec un ou des drones... D'où la similitude avec un char, qui ne garantie rien sauf une mobilité tactique sur certains terrains avant d'être neutralisé (?).

Je ne mange pas de pop-corn dans une salle de cinéma par respect dû aux voisins (bruit !), mais le spectacle est sûrement à apprécier... :biggrin:

Un must, mais peut-être trop couteux à atteindre là où la mise en batterie/sortie de tir rapide semble assez bien marcher, et ce sur un véhicule assez faiblement blindé.

Modifié par Polybe
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Il y a 9 heures, Asgard a dit :

Ca sert à quoi de blindé comme un char de combat un truc qui va être à 40 à 60km des lignes ? Pareil pour le tir en mouvement, ca sert à quoi Oo

Pour le Caesar NG est sérieusement blindé alors que le Caesar 1 ne l'était pas ou à peine.

Parce n'importe qu'elle endroit de la zone de combat, est exposer à l'armement adverse.

  • Soit parce qu'on attaque et qu'on doit franchir des anciennes zone de combat, possiblement contaminé - mine explosif non explosé etc. -, soit parce que l'ennemi peut engager tes éléments même très loin du front via artillerie fusée dispersant des mines, des sous munitions et autre. Ou via contre batterie basique, si elle est piloté par des drones de reco proche de tes positions de tirs la contre-batterie peut être amorcés des le départ du premier coup.
  • Soit parce que tu défends et que tu dois faire des raids vers l'avant pour taper les positions ennemi d'appui ou de soutien en arrière du front. Un canon qui tire à 40km on en a vu à moins de 10km de Pokrosvk par exemple. Probablement pas pour taper les russes dans Pokrovsk mais pour taper des cible d'appui ou de soutien à en arrière du front Pokrovsk. A moins de 10km du front il s'est fait taper par un drone FPV ... en plein dans le pare-brise. Rien que le trajet du shoot and scoot est un danger celui de péter sur une mine, de croiser des adversaire infiltré etc. Pareil pour le réapprovisionnement en carburant et munition, les rendez logistique sont des cibles choix. Si ton engin est hors combat au moins éclat d'obus ... ça risque de vite faire beaucoup de perte en spécialistes. Parce qu'à la base l'idée n'est pas de protéger le canon, que les artilleurs ce sont eux la plus-value.

Donc mettre un camion avec une cabine blindé, ou coller le bordel sur un châssis semblable aux autres engins de la bridage n'est pas idiot. Soit pas communalité de matériel soit par communalité de mobilité. L'avantage du VTT comme base c'est qu'on protège aussi des matériel rare et coûteux comme l'IMU associé au canon ... qui est très exposé sur Caesar par exemple.

Apres il existe plein de solution intermédiaire avec ou sans tourelle sur chassis camion ou chassis VTT etc.

Les tchèques proposent trois engin a roue mais tourelle sur base Tatra, certains permettant le tir direct d'ailleurs avec cabine surbaissé.

D'autre propose aussi des solutions en casemate comme le Mjolner, une casematte orientable qui ressemble à une tourelle mais limité dans le mouvement en azimut ±30°.

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Il y a 9 heures, g4lly a dit :

Pour le Caesar NG est sérieusement blindé alors que le Caesar 1 ne l'était pas ou à peine.

Parce n'importe qu'elle endroit de la zone de combat, est exposer à l'armement adverse.

  • Soit parce qu'on attaque et qu'on doit franchir des anciennes zone de combat, possiblement contaminé - mine explosif non explosé etc. -, soit parce que l'ennemi peut engager tes éléments même très loin du front via artillerie fusée dispersant des mines, des sous munitions et autre. Ou via contre batterie basique, si elle est piloté par des drones de reco proche de tes positions de tirs la contre-batterie peut être amorcés des le départ du premier coup.
  • Soit parce que tu défends et que tu dois faire des raids vers l'avant pour taper les positions ennemi d'appui ou de soutien en arrière du front. Un canon qui tire à 40km on en a vu à moins de 10km de Pokrosvk par exemple. Probablement pas pour taper les russes dans Pokrovsk mais pour taper des cible d'appui ou de soutien à en arrière du front Pokrovsk. A moins de 10km du front il s'est fait taper par un drone FPV ... en plein dans le pare-brise. Rien que le trajet du shoot and scoot est un danger celui de péter sur une mine, de croiser des adversaire infiltré etc. Pareil pour le réapprovisionnement en carburant et munition, les rendez logistique sont des cibles choix. Si ton engin est hors combat au moins éclat d'obus ... ça risque de vite faire beaucoup de perte en spécialistes. Parce qu'à la base l'idée n'est pas de protéger le canon, que les artilleurs ce sont eux la plus-value.

Donc mettre un camion avec une cabine blindé, ou coller le bordel sur un châssis semblable aux autres engins de la bridage n'est pas idiot. Soit pas communalité de matériel soit par communalité de mobilité. L'avantage du VTT comme base c'est qu'on protège aussi des matériel rare et coûteux comme l'IMU associé au canon ... qui est très exposé sur Caesar par exemple.

Apres il existe plein de solution intermédiaire avec ou sans tourelle sur chassis camion ou chassis VTT etc.

Les tchèques proposent trois engin a roue mais tourelle sur base Tatra, certains permettant le tir direct d'ailleurs avec cabine surbaissé.

D'autre propose aussi des solutions en casemate comme le Mjolner, une casematte orientable qui ressemble à une tourelle mais limité dans le mouvement en azimut ±30°.

Alors connaissant les programmes français, je pense surtout qu'on a pensé d'emblée les blinder, puis on a vu que c'était cher, on a pas payé l'option en se disant qu'on verrait le jour de la vraie guerre, et que là comme on le voit arriver, finalement... ^^

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Il y a 11 heures, Polybe a dit :

Alors connaissant les programmes français, je pense surtout qu'on a pensé d'emblée les blinder, puis on a vu que c'était cher, on a pas payé l'option en se disant qu'on verrait le jour de la vraie guerre, et que là comme on le voit arriver, finalement... ^^

Au départ dans un contexte de guerre expeditionnaire, l'argument de l'aerotransport via le C-130 était incontournable.

Maintenant on a l'A400m avec un emport moins limitant et une guerre sur le continent. 

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1 minute ago, BPCs said:

Au départ dans un contexte de guerre expeditionnaire, l'argument de l'aerotransport via le C-130 était incontournable.

Maintenant on a l'A400m avec un emport moins limitant et une guerre sur le continent. 

Ce qui n'efface pas le besoin d'aerotransport, mais les allemands et italiens s'en.... carrent

Modifié par Asgard
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Il y a 12 heures, BPCs a dit :

Au départ dans un contexte de guerre expeditionnaire, l'argument de l'aerotransport via le C-130 était incontournable.

Maintenant on a l'A400m avec un emport moins limitant et une guerre sur le continent. 

Si tu as lu le scenario allemand de guerre à l'est tu as du etre surpris du casse tete logisitique pour envoyer au moins 800 000 soldants OTAN ou alliés au frond ... et l'utilité dans ce cas de transport aérien assez conséquents, meme pour un conflit "sur le continent". Parce que les infra dividendes de la paix sont souvent inadaptées.

Citation

 

---

https://www.wsj.com/world/europe/germany-russia-war-nato-secret-plan-8ce43a8d

BERLIN—A dozen senior German officers convened at a triangle-shaped military compound in Berlin about 2½ years ago to work on a secret plan for a war with Russia.

Now they’re racing to implement it. 

Russia’s 2022 full-scale invasion of Ukraine ended decades of stability in Europe. Since then, the region has embarked on its fastest military buildup since the end of World War II. But the outcome of a future war won’t depend only on the number of troops and weapons in the field.

It will also hinge on the success of the monumental logistical operation at the heart of Operation Plan Germany, the 1,200 page-long classified document drafted behind the nondescript walls of the Julius Leber Barracks.

The blueprint details how as many as 800,000 German, U.S. and other NATO troops would be ferried eastward toward the front line. It maps the ports, rivers, railways and roads they would travel, and how they would be supplied and protected on the way.

“Look at the map,” said Tim Stuchtey, head of the nonpartisan Brandenburg Institute for Society and Security. With the Alps forming a natural barrier, North Atlantic Treaty Organization troops would have to cross Germany in case of a clash with Russia, he added, “regardless of where it might start.”

At a higher level, the plan is the clearest manifestation to date of what its authors call an “all-of-society” approach to war. This blurring of the line between the civilian and military realms marks a return to a Cold-War mindset, but updated to account for new threats and hurdles—from Germany’s decrepit infrastructure to inadequate legislation and a smaller military—that didn’t exist at the time.

German officials have said they expect Russia will be ready and willing to attack NATO in 2029. But a string of spying incidents, sabotage attacks and airspace intrusion in Europe, many of them attributed to Moscow by Western intelligence, suggest it could be preparing to pounce sooner.

Analysts also think that a possible armistice in Ukraine, which the U.S. is pushing for this week, could free up time and resources for Russia to prepare a move against NATO members in Europe.

If they succeed in boosting Europe’s resilience, the planners think they cannot just ensure victory, but also make war less likely.

A Staging Ground for War

Europe's geography means NATO will lean heavily on Germany's ports, railways and roads in a conflict with Russia.

Autobahn

Transport corridors

Rivers

Harbors

FIN.

Ramstein Air Base

NOR.

SWE.

RUSSIA

U.k.

Berlin

Warsaw

London

POL.

Germany

Paris

FrA.

ITALY

Rome

Madrid

SPAIN

Med. Sea

500 miles

500 km

Source: German Council on Foreign Relations
Daniel Kiss/WSJ

“The goal is to prevent war by making it clear to our enemies that if they attack us, they won’t be successful,” said a senior military officer and one of the earliest authors of the plan, known in military circles as OPLAN DEU.

The magnitude of the shift now required was on display this autumn, somewhere in the east-German countryside.

There, the defense contractor Rheinmetall set up an overnight field 

camp for 500 soldiers, with dormitories, 48 shower cabins, five gas stations, a field kitchen, drone surveillance and armed guards screened for Russian and Chinese influence. It was built in 14 days and dismantled in seven.

“Picture building a small town from nothing and dismantling it in just a few days,” said Marc Lemmermann, head of sales at Rheinmetall’s logistics business. 

Rheinmettall recently signed a €260 million deal to resupply German and NATO troops, part of the military’s efforts to incorporate more of the private sector into the plan. 

The autumn operation exposed flaws too: The land couldn’t accommodate all the vehicles, said Lemmermann, and it consisted of noncontiguous plots, forcing Rheinmetall to bus soldiers to and fro. A previous dress rehearsal highlighted the need for a new traffic light at a specific location to alleviate gridlock when military convoys move across the country. 

Such lessons are continuously incorporated into OPLAN and its annexes. The document, housed on the military’s air-gapped “red network,” is now in its second iteration.

Some of the biggest obstacles facing Germany’s military planners are intangible: ponderous procurement rules, onerous data protection laws, and other regulations forged in a more peaceful era.

Executing the plan requires rewiring mentalities, erasing almost a generation’s worth of habits. 

The defense contractor Rheinmetall sets up a temporary Convoy Support Center during an exercise in September. Germany is trying to incorporate the private sector into more of its logistics plan. Florian Gaertner/DPA/Zuma Press, Matthias Rietschel/Reuters, Florian Gaertner/DPA/Zuma Press

“We must relearn what we unlearnt,” said Nils Schmid, deputy defense minister. “We have to drag people back from retirement to tell us how we did it back then.”

A troubling accident

A stretch of road on the A44 federal highway between the villages of Steinhausen and Brenken, in western Germany, offers a metaphor for how Europe lowered its guard in the past four decades of peace—and what it would take to raise it again.

Unlike elsewhere on the autobahn, the median strip on this 3.5-mile section isn’t grassy but solid tarmac. The rest areas are unusually large and oddly shaped. There are no overpasses or power cables in sight.

Dozens such sections were built during the Cold War for use as emergency landing strips. Kerosene tanks were buried underneath the parking areas. The guardrails could be unclicked and a mobile air traffic tower set up in minutes. 

A C-130 Hercules aircraft landing on the autobahn in 1984. During the Cold War, German highways were specifically engineered to be able to convert to landing strips in case airports were attacked. Corbis/Getty Images

So-called dual-use infrastructure was the norm in Germany during the Cold War. Much like mandatory conscription meant civilian and military life were intimately connected, highways, bridges, train stations and ports were designed to serve as military assets if needed. 

Then the Cold War ended, as did the need for dual-use infrastructure. Tunnels and bridges built after that were often too narrow or flimsy to accommodate convoys. In 2009, Berlin dropped requirements for signs showing the military vehicles roads could support. 

Even Cold War-era infrastructure isn’t always usable. Berlin estimates 20% of highways and over a quarter of highway bridges need repairs due to chronic underinvestment. Germany’s North Sea and Baltic Sea harbors need work worth €15 billion, including €3 billion for dual-use upgrades such as dock reinforcements, according to the federation of German seaports.

Such patchiness would limit the military’s freedom of movement in case of war. Chokepoints on the military’s mobility map are among the most closely guarded secrets of the blueprint.

During the Cold War, sections of the autobahn were designed so they could be converted to landing strips.

Secondary access

road to nearby airport

Parking spots

AUTOBAHN

Straight section

Absence of overpasses,

electric masts and cables. Extra long to allow heavy transport planes to land

Length: 0.9 to 2.2 miles

Width: 75.5 to 98.5 ft.

Guardrails between lanes not bolted but furnished with a quick fixture so they can be dismantled in a short time.

Reflector posts only inserted and not embedded in concrete

Median strip completely concreted

Source: Bundeswehr

Roque Ruiz/WSJ

“This is leading to detours, delays and is putting lives at risk,” said Jannik Hartmann, associate fellow at the NATO defense college in Rome and an expert in military mobility.

A recent, little-publicized but consequential incident underlines the problem. 

On the night of Feb. 25, 2024, the “Rapida,” a Dutch-flagged cargo ship, rammed a railway bridge over the Hunte river in northwestern Germany, shutting down railway traffic.

Railway operator Deutsche Bahn erected a temporary bridge that opened two months later, only to be rammed by another ship in July, interrupting rail traffic again for another month.

Though they only made the local news, the incidents sent NATO scrambling. The reason: The bridge sat on the sole railway link serving the North Sea port of Nordenham, the only terminal in Northern Europe licensed at the time to handle all munitions shipments to Ukraine.

In neither case did security officials find signs of foul play. 

The damaged railroad bridge over the Hunte river. It serves the only port in Germany licensed to handle munitions shipments to Ukraine. An accident in 2024 choked supplies for weeks. Lars Penning/DPA/Zuma Press

Still, ammunition supplies were choked for weeks and some of the cargo had to be reloaded back onto ships. The top U.S. military command in Europe was forced to move shipments to a Polish port, according to a Department of Defense report to Congress.

“Many ports only have one rail route to the hinterland,” said Holger Banik, CEO of Niedersachsen Ports, which owns several ports in Lower Saxony. “This is a weakness.”

In the short term, improving resilience means making the most of the existing road and rail networks. Longer term, Berlin aims to spend €166 billion by 2029 on infrastructure, including more than €100 billion on the long-neglected railways, and give priority to dual-use infrastructure.

Things go off script

The yearslong effort to make Germany war-ready again began days after Russia’s 2022 full-scale invasion of Ukraine, when German Chancellor Olaf Scholz unveiled a €100 billion rearmament fund, hailing the decision a zeitenwende, or an “epochal change.”

Later that year, the German military, known as the bundeswehr, created a Territorial Command to lead all homeland operations and tasked its commander, Lieutenant General André Bodemann, a veteran of Kosovo and Afghanistan, with drafting OPLAN.

In a war with Russia, Germany would no longer be a front line state but a staging ground. On top of a degraded infrastructure, it would have to contend with a shrunken military and new threats such as drones. 

“Refugees and reinforcements would be pouring in from opposite directions. The flows would need channeling, which the bundeswehr alone can’t do, especially while it’s fighting,” said Claudia Major, head of trans-Atlantic security initiatives at the German Marshall Fund of the United States.

This means the military would need to join with the private sector and civilian organizations on a scale it hadn’t done before.

By March of last year, drawing on feedback from an expanding circle of ministries, government agencies and local authorities, Bodemann’s team had completed the plan‘s first iteration. 

The time had come to put it in action.

While the new Merz government was trumpeting a €500 billion defense spending plan and a return to conscription this year, the bundeswehr was working under the radar, briefing hospitals, the police and disaster relief agencies, striking agreements with states and the autobahn operator and drawing transit routes for military convoys.

In late September, a military exercise dubbed Red Storm Bravo took place in the northern city-state of Hamburg to rehearse cooperation between the bundeswehr and the police, firefighters and civil protection units.

The scenario was a miniature OPLAN in action: 500 NATO troops would land in the port to form a convoy of 65 vehicles headed eastward through the city. They would have to fend off attempts to block the port, drone attacks and protests.

Disembarking at sunset amid the scent of overripe bananas wafting from a nearby fruit warehouse, the camouflaged soldiers assembled silently on the dock, helicopters circling overhead. Shortly before midnight, the convoy departed for the city. 

Then things began to go off-script.

A September exercise dubbed Red Storm Bravo was designed to improve coordination between the bundeswehr and civilian authorities. In one scene, military reservists disguised as protesters blocked a convoy moving through Hamburg. Tobias Schwarz/AFP/Getty Images, Marcus Golejewski/AP, Bodo Marks/AP

A convoy always moves as a block: Once it crosses an intersection, it doesn’t stop, whatever the color of the traffic light. No civilian vehicle should be able to insert itself into it. 

Yet as the column rolled through the checkpoint, officers on the sidelines bristled at the long gaps between vehicles. Later on, a black drone buzzing overhead caused a brief commotion before someone radioed in confirmation that it was the bundeswehr’s.

Then, protesters jumped from bushes and glued themselves to the tarmac ahead of the vehicles. The incident was part of the drill and the demonstrators were reservists.

Soldiers weren’t allowed to intervene. The police, which were, turned out not to have the solvents needed to unglue the mock protesters. 

It took two hours for the vehicles to restart. By then, it was early morning and the convoy had traveled all of 6 miles. 

Surging sabotage

The inadequacies of peacetime legislation have also made it harder for Germany to protect itself against sabotage—one of the biggest threats facing OPLAN.

Such sabotage is already happening. Scores of attacks, from arson to vandalized cables, have targeted the railway system in recent years. In October, a Munich court jailed a man for planning to sabotage military installations and railway infrastructure on behalf of Russia.

Germany’s domestic intelligence agencies said it conducted almost 10,000 employee background checks for critical infrastructure operators last year alone.

“If Germany is going to be NATO’s hub, then as the enemy, I’d want to target that: block the ports, take down the power, disrupt the railways,” said Paul Strobel, head of public affairs for Quantum Systems, a Peter Thiel-backed maker of surveillance drones that is in talks with the bundeswehr about providing convoy and infrastructure protection for OPLAN.

Quantum Systems, one of Germany’s largest and most successful defense startups, has delivered hundreds of drones to Moldavia and Romania and it has thousands flying in Ukraine everyday, said Strobel. Yet so far it has sold only 14 to the bundeswehr.

Quantum-Systems, a Peter Thiel-backed maker of dual-use surveillance and mapping drones, is in talks with the German military to provide convoy security for OPLAN.  DPA/Zuma Press

One of the main culprits: Antiquated legislation. Drones sold to the German military can’t be flown over built-up areas. The law also requires them to have position lights.

“Which makes sense in civilian use but defeats the purpose in a military setting,” said Strobel.

The bundeswehr is sanguine about its progress. “Considering that we started with a blank page in early 2023, We are very happy with where we are today,” said the officer and OPLAN co-author. “This is a very sophisticated product.”

Yet as the recent stress tests showed, there is still work to do for the plan and reality to line up. The biggest uncertainty facing the planners is how much time they have. 

Given the steep rise in sabotage, cyberattacks and airspace intrusions, the difference between peace and war is looking increasingly fuzzy.

“The threats are real,” Chancellor Friedrich Merz told business leaders in September. “We’re not at war, but we no longer live in peacetime.”

 

 

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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

Si tu as lu le scenario allemand de guerre à l'est tu as du etre surpris du casse tete logisitique pour envoyer au moins 800 000 soldants OTAN ou alliés au frond ... et l'utilité dans ce cas de transport aérien assez conséquents, meme pour un conflit "sur le continent". 

Donc les allemands vont commander les 7 A400M qu ils avaint retirés de leur programme initial ?
Voir dépasser les 70, pour garder le lead ?
Ou l odeur du leadership ? 

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il y a 7 minutes, Bechar06 a dit :

Donc les allemands vont commander les 7 A400M qu ils avaint retirés de leur programme initial ?
Voir dépasser les 70, pour garder le lead ?
Ou l odeur du leadership ? 

Je ne sais pas mais il réalise que leur infra temps de paix et l’arrêt de la conscription ont rendu vraiment très compliqué les déplacement des militaires d'un bout à l'autre du pays encore plus en temps de guerre.

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