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L'artillerie de demain


max

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Merci pour la précision: puis-je te demander, si ces questions de DUO des batteries sont, il est vrai, délicates en termes d'effectifs, de quoi une batterie a besoin pour tirer, et un RA pour être déployé? J'entends par là les matériels et dispositifs nécessaires dans le cas d'un RA ( et dans celui d'un régiment AA, et leur quantité minimum. Particulièrement dans le cas d'un RAA (courte ou moyenne portée), j'ai du mal à piger comment s'articule le dispositif, quelle zone il couvre et comment on le répartit (et comment, accessoirement, on décide que couvrir un GTIA avec quelques missiles courte portée va être en quoi que ce soit pertinent face à une aviation qui peut les allumer de bien plus loin - aucune allusion  :lol:).

En fait ma question sur les DUO concernait véritablement les besoins pour faire marcher le RA dans son entier à un instant T: de combien de personnes, à 1 moment précis, les matériels ont besoin pour être servis? La GRH à l'année n'était pas dans l'ordre de mes interrogations qui concernent plutôt le fonctionnement d'un RA et d'un RAA (j'adore l'abbrévier comme ça  :lol:, mais je suis bon public).

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  • 3 months later...

http://www.defpro.com/news/details/5580/

Excalibur 1b Program Completes 45 Flight Tests of Low-Cost Titanium Base

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Raytheon Company fired its 45th low-cost titanium base as part of design testing for the Excalibur 1b precision-guided artillery projectile.

The Excalibur 1b design is based on Raytheon's combat-proven Excalibur 1a. It uses fewer parts and requires simpler manufacturing, resulting in lower costs and increased reliability. Excalibur's proven six-meter (19.7 feet) accuracy reduces collateral damage, which saves warfighter lives and reduces the chance of civilian casualties.

"Raytheon is the industry leader in the production of precision-guided projectiles," said Jim Riley, Raytheon Missile Systems' vice president of Land Combat. "We started testing the new base in July 2008, and we have consistently met all our testing objectives."

The projectiles were stable during flight, and the stowed fins deployed after clearing the gun. The tests also demonstrated the fins' structural integrity and ability to synchronously deploy and lock. Component testing of the new base design will continue through May 2009.

"During these test flights, we've integrated base bleed into the fin extension. That's an important step on the road to delivering Excalibur 1b to the U.S. Army," said Steve Bennett, Raytheon Missile Systems' Excalibur program director. "We feel confident Excalibur 1b will meet the U.S. Army's cost objectives and exceed the incredible performance expectations established by Excalibur 1a."

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http://athena-et-moi.blogspot.com/2009/02/thales-et-nexter-travaillent-sur-une.html

Thales et Nexter travaillent sur une munition de précision métrique

C'est hier en soirée que l'on a appris que la DGA a notifié en décembre 2008 un Programme d'Etudes Amont (PEA) à Nexter Munitions (mandataire) et TDA, filiale de Thales.

Il porte sur l’étude et la réalisation d’un démonstrateur de Munitions d’artillerie à Précision Métrique (MPM - en photo, copyright Nexter). L'objectif de ce PEA est l’acquisition des briques technologiques à bas coût pour la navigation, le guidage, le pilotage, l'acquisition et la détection (détecteur semi actif laser), intégrables dans plusieurs types de munitions (120 mm mortier, artillerie de char, artillerie de 155 mm, roquettes GMLRS et roquettes de 68 mm pour hélicoptère).

Cette munition à guidage terminal SAL est destinée à être utilisée pendant des engagements opérationnels, en particulier en milieu urbain, et doit permettre de traiter, avec une précision métrique, des cibles ponctuelles et imbriquées. Ces dernières sont désignées, dans les dernières secondes du vol balistique, par un désignateur laser opéré par l’un des moyens d’observation (observateur au sol, aéronef…).

Pendant cette phase de désignation, l’autodirecteur va détecter la tâche rétrodiffusée par la cible, et fournir les informations au système de guidage qui élaborera les ordres de pilotage et assurer ainsi la précision métrique terminale. De plus, la désignation de la cible sera effectuée par le même type de désignateur, quelque soit la munition (artillerie, mortier, char…).

Les principaux objectifs opérationnels attendus sont l’amélioration de la précision, de limiter les effets collatéraux, de tirer trop près des troupes amies et d’alléger la logistique. Ce PEA se terminera à l'horizon 2012 par des tirs de démonstrations conduits en artillerie de 120 mm mortier.

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  • 4 months later...

On va donc partir sur ce format là:

L'artillerie

Les évolutions retenues dans le domaine de l'artillerie visent à renforcer la précision des feux tout en allongeant la distance de tir et à disposer d'un parc de pièces d'artillerie globalement bien plus réduit, mais plus adapté aux engagements sur des théâtres d'opérations extérieurs.

Les capacités reposaient jusqu'alors sur des pièces de 155mm tractées ou montées sur automoteur, ainsi que sur les lance-roquettes multiples (LRM) montés sur des engins chenillés.

Les canons tractés TRF 1 et les automoteurs AUF 1, avec une priorité pour ceux qui n'ont pas fait l'objet d'un programme de valorisation, ont vocation a être remplacés par canon de 155mm monté sur camion Caesar (CAmion Équipé d'un Système d'ARtillerie). Aérotransportable par Hercules C130 ou A400M, le Caesar se caractérise par sa mobilité et son extrême rapidité de mise en oeuvre (mise en batterie en une minute et sortie de batterie en 2 minutes) pour une cadence de tir de 6 coups par minute. La cible fixée pour ce programme est de 141 engins. Sur la période de programmation, 69 livraisons, qui s'ajoutent aux 8 déjà intervenues en 2008, sont prévues.

La transformation du lance-roquette multiples (LRM), qui utilise des roquettes à sous-munitions désormais proscrites par la convention d'Oslo du 4 décembre 2008 que la France a signée, en lance-roquettes unitaire (LRU), utilisant des roquettes guidées à charge unitaire, sera réalisée au cours de la programmation. La nouvelle charge offrira une capacité de précision tout temps allant jusqu'à 70 km de portée. Toutefois, sur 57 lanceurs LRM, 26 lanceurs seulement seront transformés en LRU, le restant étant retiré du service.

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Les Marines vont recevoir les 20 premiers mortiers de 120 du ''Expeditionary Fire Support System'' en 2010 commandé pour 20 756 123 dollars :

http://www.defpro.com/news/details/8567/

Cela fait vraiment cher le mortier, j'espère que les munitions sont comprit dans le contrat  :lol:

Les munitions ne font pas partie du contrat :)

Chaque mortier est associé a une mule qui le tire ... ainsi qu'a une remorque de munition tiré par une autre mule, plus un système d'implantation, de calcul ballistique et de communication qui permet un tir rapide en autonomie ...

Image IPB

Chacun des lot mule + remorque est transportable en CH47 et V22

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  • 1 month later...

J'ai été sidéré quand j'ai vu ça apparaître; quelqu'un sait comment ça s'utilise, comment ça s'inscrit dans la boucle du rens, quelle portée ça a?

C'est des betes microphones ... tout l'intelligence est dans le traitement des signaux. Rien de tres nouveau ca s'intégre meme sur le fantassin ou déterminer le lieu du départ de coup.

Pour le fantassin 3 micro suffise dans le plan. L'amplitude différente sur les micro selon leur orientation permet de déterminer le gisement du départ de coup, puis celui du bang supersonique au passage a hauteur. Le délai entre le départ et le bang donne la distance. Avec un 4eme micro dans l'autre plan on arrive a avoir une ligne de site en plus.

Pour l'artillerie on doit avoir un peu le meme principe avec le départ de coup et l'impact. En général le systeme de détection sonore et sismo - c'est strictement le meme fonctionnement, la propagation d'onde mécanique - permettent de detecter un peu tout, obus, coup de canon, roulement de vehicule, vol d'helico etc.

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Donc c'est la finesse des capteurs accoustiques individuels qui permet une triangulation satisfaisante? Et c'est spécifiquement pour la contre-batterie?

Donc les questions cruciales sont:

- la portée: apparemment, on la connaît pas, mais à moins de 10-15 bornes, je vois même pas l'intérêt

- le mode de déploiement: apparemment, c'est l'affaire des unités de reco. Mais il faut une dotation abondante pour que ce soit valable, genre équipement standard d'un bon nombre d'unités de reco, et pas que d'artillerie (si c'est pas cher), avec un véhicule de traitement dans chaque batterie de tir et 1 à 4 aussi dans chaque CEA.

Le problème du mode de déploiement dépend de la portée: plus elle est courte, plus il s'agira d'une affaire de spécialistes (à l'arrivée, on imagine bien le micropôle spécialisé dans la Brigade de renseignement  :lol:, avec des micro-unités d'opérateurs FAC), avec des modes de déploiement spécifiques, un entraînement poussé (plus t'es censé être près de l'ennemi discrètement....) et tout le tralala et le coût des quasi unités spéciales genre 2ème RH.

j'ai bien compris que c'est le côté passif et pas cher du système qui fait son intérêt, mais la pertinence du modèle dépend de la portée: c'est secret ou y'a un moyen de savoir?

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http://interne.alsapresse.com/jdj/09/02/21/BE/3/article_20.html

Le lieutenant Vincent Le Hecho du 12e régiment d’artillerie d’Haguenau travaille depuis trois ans sur ce nouveau système. Il était jeudi au quartier Ailleret avec d’autres radaristes afin de le présenter aux militaires du Royal Artillerie. Le SL2A (système de localisation de l’artillerie par l’acoustique) est un système simple et léger qui, grâce à l’écoute acoustique, permet de détecter les départs de coups d’artillerie ou leurs arrivées. C’est un nouveau système qui va arriver dans les prochaines semaines dans les régiments d’artillerie et qui sera associé aux radars de contre batterie Cobra. Le Royal Artillerie sera doté de ce nouvel équipement.

Dès l’été prochain, le 1er RA sera le seul régiment de France doté de batteries Cobra en raison de la dissolution du 12e RA d’Haguenau. Et donc le seul régiment pouvant être déployé, avec cet équipement, au Liban dans le cadre de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).

Le SL2A est composé d’un ordinateur portable et de huit capteurs acoustiques disséminés dans la nature. Le système est en veille passive mais écoute un éventuel coup d’artillerie. Dès le départ du coup de canon, il le détecte, analyse les signaux reçus sur les différents microphones et transmet diverses coordonnées qui vont permettre de situer la position du canon.

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Donc c'est la finesse des capteurs accoustiques individuels qui permet une triangulation satisfaisante? Et c'est spécifiquement pour la contre-batterie?

Donc les questions cruciales sont:

- la portée: apparemment, on la connaît pas, mais à moins de 10-15 bornes, je vois même pas l'intérêt

- le mode de déploiement: apparemment, c'est l'affaire des unités de reco. Mais il faut une dotation abondante pour que ce soit valable, genre équipement standard d'un bon nombre d'unités de reco, et pas que d'artillerie (si c'est pas cher), avec un véhicule de traitement dans chaque batterie de tir et 1 à 4 aussi dans chaque CEA.

Le problème du mode de déploiement dépend de la portée: plus elle est courte, plus il s'agira d'une affaire de spécialistes (à l'arrivée, on imagine bien le micropôle spécialisé dans la Brigade de renseignement  :lol:, avec des micro-unités d'opérateurs FAC), avec des modes de déploiement spécifiques, un entraînement poussé (plus t'es censé être près de l'ennemi discrètement....) et tout le tralala et le coût des quasi unités spéciales genre 2ème RH.

j'ai bien compris que c'est le côté passif et pas cher du système qui fait son intérêt, mais la pertinence du modèle dépend de la portée: c'est secret ou y'a un moyen de savoir?

Je pense que l'objectif c'est la protection de FOB, COP et équivalent, avec des cout inférieur au systeme radar.

Y a plusieurs solution, d'évaluation de la distance ... pour l'artillerie je pense qu'on se base sur le délai de propagation de l'onde de choc du départ de coup, dans le sol et dans l'air ... normalement l'approximation doit donner une position a 100m pres suffisant pour de la contre batterie. Sinon y a la logique du GPS et des intersection  de sphere ... avec 4 délai différent de la meme source sonore ont retrouve la position de la source, ca donne probablement une précision inférieur a 100m avec les capteur météo.

La portée ca dépend du vent :lol: ... je doute qu'on soit dans les plus de 15km ... il faut entendre le départ de coup dans l'air.

Visiblement y a des systeme qui marche jusqu'a 50km dans de bonnes conditions.

http://en.wikipedia.org/wiki/Sound_ranging#Present-Day

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On a donc si j'ai bien compris:

8 capteurs avec 3 micros chacun, réparti entre la zone de front et les AUF 1.

Ils détectent un tir, donnent l'azimut et la distance, Cobra se réveille pour détecter avec précision et l'AUF 1 riposte.

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On a donc si j'ai bien compris:

8 capteurs avec 3 micros chacun, réparti entre la zone de front et les AUF 1.

Ils détectent un tir, donnent l'azimut et la distance, Cobra se réveille pour détecter avec précision et l'AUF 1 riposte.

Pas besoin de cobra ... du moins c'est pas nécessaire le systeme accoustique doit pouvoir localiser la source a moins de 100m ... suffisament précis pour du Bonus par exemple.

Roke revendique une précision supérieur a 1% de portée a 15km ... et une portée pratique d'au moins 30km.

De plus le systeme peut localiser les impacts de coup ... et donc permettre de corriger le tir ami.

Accessoirement il peut detecter et loclaliser toute autre explosion un tant soit peu forte , mine, IED, canon de tank, impact de bombe/obus ...

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le SL2A est un système passif de localisation des pièces d'artilleries adverses. Il peut acquérir ses cibles de différentes manières :

> détection acoustique et/ou sismique des départs de coups,

> détection acoustique des projectiles sur trajectoire.

Le SL2A est complémentaire des radars COBRA. Il permet d'assurer la permanence de la surveillance sans que les COBRA émettent et se rendent donc détectables par les moyens de guerre électronique adverses.

Lorsque le SL2A détecte des projectiles ou des départs de coups, son calculateur détermine une localisation approximative des points de départ et alerte le COBRA.

Ce dernier ne passe donc que très brièvement en mode actif pour fournir aux unités de contre-batterie les éléments de tir nécessaires.

http://servir-et-defendre.com/viewtopic.php?f=129&t=3279

Image IPB

Le concept permet d'agir en autonomie sans avoir besoin d'un radar de contre-batterie mais le COBRA a été conçu avec un système acoustique pour être le plus discret possible

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Reste à savoir si on peut coupler le système avec les CAESAR en Astan pour accroitre la précision des tirs.

C'est une chaine numérique normalement y a pas de souci ... Par contre, je doute que ca detecte les tir de rocket qui sont la principal menace en Astan. Reste que sur des petit poste dénué de radar terrestre ca peut toujours etre pratique contre les tir de mortier.

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C'est un système fait pour le ''coup par coup'' ou cela marche si toute une batterie ouvre le feu en même temps ?

Je doute que le systeme arrive a quelques chose en cas de tir simultannée et nombreux provenant de la meme zone et donc difficile a discrimininer ... m'enfin a 6 coups minutes ... meme sur 8 canon on est a moins d'un coups par seconde ... probablement gérable.

Quelqu'un aurait une idée des raisons de l'intéret que la Royal artillery porte au SL2A alors qu'ils ont déja le Hostile Artillery LOcation system?

Si je ne m'abuse "Royal Artillerie" c'est le petit nom du 1er RA ;)

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Sauf que là on parlait du Royal Artillerie, appellation originelle du 1er RA et matrice initiale de l'artillerie régimentaire sous Louis XIV (son premier nom fut "Régiment des Fusiliers du Roi"). Personne n'a parlé du fait que l'artillerie rosbife était, à l'inverse de l'armée de terre, royale ou non.

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