Invité barbaros pacha Posté(e) le 10 février 2008 Share Posté(e) le 10 février 2008 Salut, J'ouvre un sujet sur cette guerre non-déclaré entre differentes pays sur terre, sur le droit de passage du gaz et du petrole, les Européens veulent etre plus indépendant vis a vis du gaz Russe, plusieurs projets sont mener, mais cela creer des problemes entre états...Il entre évidemment beaucoup d’hypocrisie dans l’attitude de l’offensé qu’adopte si volontiers le pouvoir russe ces derniers mois. Comme nous l’avons analysé dans nos précédentes éditions, la diplomatie russe ne ménage guère ses « amis » européens, en particulier sur le sujet du Kosovo ou de la possible création d’une « Opep du gaz » (Russia Intelligence n° 53 du 13 avril). Sur le front énergétique, les choses ne sont pas prêtes de se calmer car la guerre des gazoducs a été portée ces derniers jours à son paroxysme. Deux sommets énergétiques se sont en effet tenus presque simultanément, l’un àCracovie, l’autre à Turkmenbashi, station balnéaire de la mer Caspienne, située comme son nom le laisse entrevoir au… Turkménistan. Les objectifs de ces deux réunions étaient aux antipodes. En Pologne, les dirigeants de cinq pays (Pologne,Lituanie, Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan) discutaient de la meilleure façon d’obtenir du gaz et du pétrole de la Caspienne ou d’Asie centrale en évitant le transit par la Russie, notamment en inversant les flux du pipeline Odessa-Brody et en le prolongeant jusqu’à Gdansk. Au Turkménistan, Vladimir Poutine et ses homologues turkmène (Gurbanguly Berdymukhammedov) et kazakh (Nursultan Nazarbaev, qui a « snobé » la réunion de Cracovie à laquelle il était également convié) ont conclu un accord de principe qui, s’il est confirmé lors de prochains sommets en juillet et en septembre, placera la Russie en situation de monopole sur les exportations gazières du Turkménistan, du Kazakhstan, voire de l’Ouzbékistan et ruinerait une bonne partie des espoirs de l’Union Européennede diversifier ses approvisionnements de gaz vers l’Asie centrale. Nous ne sommes donc pas dans une « guerre en dentelles » mais dans un affrontement brutal, même s’il se déroule dans les coulisses de la politique internationale. Certes, aucune de cesdeux réunions n’a échappé aux ambiguïtés. L’attitude de la Pologne commence à agacer certains de ses partenaires européens, comme l’Allemagne, et le projet Odessa-Brody n’est absolument pas « bouclé », en partie en raison de l’ambiguïté de l’attitude de l’Ukraine. De son côté Vladimir Poutine a certes réussi à « vendre » l’idée du gazoduc caspien côtier (nom de code : Central Asia-Center 3 et 4) à ses partenaires turkmènes et kazakhs. Mais ces derniers n’ont pas totalement fermé la porte au projet concurrent, celui du tube transcaspien, reliant les rives ouest et est de la mer Caspienne, sur lequel phosphorent depuis longtemps lesAméricains. Ce tube pourrait notamment se relier au projet Nabucco, défendu par les Etats-Unis, l’Autriche et la Turquie et qui acheminerait le gaz d’Asie centrale et d’Azerbaïdjan (voire d’Iran) vers l’Europe par la Turquie et les Balkans, en évitant la Russie. L’importance de ces projets, le volume d’investissements qu’ils représentent en font un enjeu majeur pour les relations entre l’Europe, l’Asie centrale, les pays de la Caspienne et la Russie. L’histoire et les équilibres géopolitiques fragiles de ces régions compliquent évidemment la tâche des Européens dans leur quête de la sécurité énergétique. En l’état actuel des choses, il est illusoire d’attendre de la Russie qu’elle renonce au monopole de fait qu’elle tente de constituer. Voici une carte: La Turquie rejette GDF dans le projet gazier européen Nabucco Le groupe gazier français s'est vu fermer la porte du projet européen de gazoduc Nabucco en raison de l'opposition de la Turquie. De fait, GDF a annoncé s'intéresser à d'autres projets dont celui, directement concurrent, lancé par la Russie, le projet South Stream. De son côté, le ministre Hervé Novelli a affirmé ce jeudi que "tout n'est pas perdu" pour la candidature de Gaz de France dans Nabucco. Pressenti pour en être le septième partenaire, Gaz de France ne fera finalement pas partie du projet gazier européen Nabucco. Le groupe gazier français a annoncé ce jeudi avoir "pris acte" du rejet de sa candidature. "On a pris acte que notre candidature n'avait pas été retenue", a déclaré un porte-parole du groupe, deux jours après l'annonce de l'entrée de RWE, numéro deux allemand de l'énergie, comme sixième membre du projet Nabucco. En avril dernier, les négociations avec la Turquie (où doit passer la gazoduc) et Gaz de France avaient déjà été suspendues provisoirement à la suite des dernières déclarations négatives de Nicolas Sarkozy sur Ankara. Auparavant, en février, c'était au tour d'un autre groupe français, Total, d'être exclu du projet en raison d'un désaccord. Mais, peine perdue, Gaz de France a décidé d'étudier d'autres programmes dont le projet russo-italien South Stream de transport de gaz russe. Lancé le mois dernier, à Sofia, le projet South Stream entre en confrontation directe avec le projet européen Nabucco, dont l'objectif est de réduire la dépense énergétique de l'Europe face à la Russie. Le gazoduc envisagé par les Européens doit ainsi tranporter le gaz en provenance de la mer Caspienne vers l'Union européenne, en passant par la Turquie et le Sud-Est de l'Europe, soit 3.300 kilomètres. La construction doit commencer en 2009 et s'achever en 2012, pour un montant évalué à 4,6 milliards d'euros. Outre RWE, le projet Nabucco regroupe le groupe autrichien OMV et les sociétés nationales Botas (Turquie), Bulgargaz (Bulgarie), MOL (Hongrie) et Transgaz (Roumanie). De son côté, le gazoduc russo-italien South Stream, mis en oeuvre par le géant russe Gazprom et l'entreprise italienne ENI, doit passer sous la Mer Noire de la Russie vers la Bulgarie d'où il se divisera en une branche nord-ouest vers l'Autriche et une vers le sud, notamment vers la Grèce et l'Italie.* Pour autant, le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, Hervé Novelli, a affirmé ce jeudi que "tout n'est pas perdu" pour la candidature de Gaz de France dans Nabucco. "Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a de la place encore pour Gaz de France, comme pour d'autres, que ça n'est pas terminé", a-t-il déclaré sur la radio BFM. Selon une source proche du dossier, GDF étudiera toutes les possibilités y compris celle de participer à Nabucco en tant que septième membre du consortium, une hypothèse à laquelle seraient favorables les partenaires roumain, hongrois et autrichien au projet. Hervé Novelli a rappelé qu'il se rend bientôt en Turquie, du 17 au 20 février, et a affirmé avoir rencontré récemment l'ambassadeur de Turquie en France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 10 février 2008 Share Posté(e) le 10 février 2008 Le gaz est plus difficile à transporté que le pétrole, les méthaniers sont bien plus couteux et fragiles que les pétroliers, d'ou le fait que les gazoducs sont devenu un enjeu trés important. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité barbaros pacha Posté(e) le 18 février 2008 Share Posté(e) le 18 février 2008 Gaz de France n'est plus candidat pour le gazoduc Nabucco Selon le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Hervé Novelli, le groupe public français n'est plus sur les rangs pour participer à la construction du gazoduc reliant la mer Caspienne à l'Europe. Un revers stratégique qui résulte de l'hostilité de la Turquie. Gaz de France n'essaye même plus de se faire accepter dans le projet européen de gazoduc Nabucco dont il a été exclu du fait de l'opposition turque: le secrétaire d'Etat français chargé du Commerce extérieur, Hervé Novelli, a affirmé ce lundi que GDF a en fait retiré sa candidature. Cette déclaration d'Hervé Novelli entérine l'échec de Gaz de France dans ce dossier. S'exprimant en Turquie dans le cadre d'une visite sur place, le secrétaire d'Etat a affirmé que "il y a eu une décision turque qui n'est pas indépendante de considérations politiques et l'offre de GDF est donc retirée". "Nous prenons acte et nous le regrettons (...) C'est vraiment dommage car l'offre (de GDF) avait toutes les qualités pour être retenues", a-t-il poursuivi. "Mais nous regardons de l'avant et c'est pour cela que nous sommes là". Cette déclaration qui a le mérite de mettre les points sur les i contraste avec les affirmations d'Hervé Novelli voici une dizaine de jours, selon lesquelles "tout n'était pas perdu" pour la candidature de GDF dans Nabucco. "Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a de la place encore pour Gaz de France, comme pour d'autres, que ça n'est pas terminé", avait-il déclaré alors sur la radio BFM. C'est le 7 février denier, en effet, que la Turquie a mis un terme aux ambitions de Gaz de France en la matière. Le groupe public français voulait se joindre à ce projet de gazoduc qui apportera en Europe le gaz provenant de la mer Caspienne en passant notamment par la Turquie. GDF espérait ainsi devenir le septième partenaire de Nabucco. La construction de ce gazoduc d'une longueur de 3.300 kilomètres doit commencer en 2009 et s'achever en 2012, pour un montant évalué à 4,6 milliards d'euros. Le consortium regroupe l'allemand RWE, l'autrichien OMV et les sociétés nationales Botas (Turquie), Bulgargaz (Bulgarie), MOL (Hongrie) et Transgaz (Roumanie). Mais c'était sans compter sur l'opposition de la Turquie. Cette dernière "punit" ainsi la France pour le vote du parlement reconnaissant le génocide arménien. Pour les mêmes raisons, le pétrolier français Total avait déjà lui aussi été exclu du projet. Du coup, Gaz de France a décidé d'étudier d'autres programmes dont le projet russo-italien South Stream de transport de gaz russe. Lancé le mois dernier, à Sofia, le projet South Stream entre en confrontation directe avec le projet européen Nabucco, dont l'objectif est de réduire la dépense énergétique de l'Europe face à la Russie. Le gazoduc russo-italien South Stream, mis en oeuvre par le géant russe Gazprom et l'entreprise italienne ENI, doit passer sous la Mer Noire de la Russie vers la Bulgarie d'où il se divisera en une branche nord-ouest vers l'Autriche et une vers le sud, notamment vers la Grèce et l'Italie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 17 avril 2008 Share Posté(e) le 17 avril 2008 Un peu dans le même style, voici la liste des 35 compagnies qui remporté une part du gateau pétrolier Irakien maintenant la production est remonté à son niveau d'avant guerre :http://www.upi.com/International_Security/Energy/Briefing/2008/04/14/iraq_qualifies_35_companies_for_oil_deals/6174/Pas de jaloux, si les USA ont le plus gros, la Chine est bien placé aussi et des tas de pays comme la France, la Russie et le Japon auront leur part :-- Australia: BHP Billiton; Woodside.-- British: BG International; BP; Premier.-- Canada: Nexen.-- China: CNOOC; CNPC; Sinochem; Sinopec.-- Denmark: Maersk.-- France: Total.-- Germany: Wintershall BASF Group.-- India: ONGC.-- Indonesia: Pertamina.-- Italy: Edison; ENI.-- Japan: Inpex; Japex; Mitsubishi Corp.; Nippon.-- Korea: Kogas.-- Malaysia: Petronas.-- Netherlands: Shell.-- Norway: StatoilHydro.-- Russia: Gazprom; Lukoil.-- Spain: Repsol.-- United States: Anadarko; Chevron; Conoco Phillips; ExxonMobil; Hess Corp.; Marathon; Occidental Petroleum. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Darkjmfr Posté(e) le 18 avril 2008 Share Posté(e) le 18 avril 2008 J'ai peur qu'en ce qui nous concerne, il n'y ait pas matière à se réjouir.Total est un opérateur pétrolier historique en Irak (les mauvaises langues insinuent que c'est entre autres pour ça que nos gouvernants n'avaient pas très envie de suivre les ricains dans la guerre).Vu le niveau d'entente entre les US et nous suite à notre refus de participer à leur guéguerre et les résultats de cette opération toujours en cours, je crois qu'on peu dire sans trop se mouiller que total doit ses affaires actuelles en Irak à une présence historique et que son niveau d'activité sur place a du fortement baisser depuis la fin des années Saddam. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 18 avril 2008 Share Posté(e) le 18 avril 2008 J'aurait du traduire avant d'étre optimiste : L'annonce a indiqué des 120 compagnies ou consortiums qu'appliqués, 35 ont rencontré les critères minimum et "peut alors participer à la prochain série d'autorisations pour le pétrole et les gisements de gaz prévus qui seront annoncés en temps voulu quand ils recevront une lettre d'invitation des contrats de pétrole et de direction d'autorisation à cet effet. C'est juste le nom des compagnies autorisé à lancer des appels d'offre... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité barbaros pacha Posté(e) le 4 mai 2008 Share Posté(e) le 4 mai 2008 Colère des Etats-Unis suite à l'accord sur le gaz L'accord South-Stream entre la Russie et la Grèce irrite les Etats-Unis, rapporte le quotidien grec Elefteros Tipos. "Les Américains, qui souhaiteraient à tout prix empêcher les plans énergétiques russes en Europe, n'ont pas caché leur colère suite à la signature de l'accord. Le Ministère des Affaires Etrangères américain a formulé son objection dans un 'non-paper' qui a été signifié à Athènes hier. Ce texte adopte un ton très critique vis-à-vis de la signature de l'accord et invite la Grèce à continuer à privilégier le gazoduc existant entre la Turquie, la Grèce et l'Italie. ? Le Ministère des Affaires Etrangères américain indique que le gazoduc de South-Stream accroît la dépendance de la Grèce par rapport à une seule entreprise en ce qui concerne l'approvisionnement en gaz."http://europe.courrierinternational.com/eurotopics/article.asp?langue=fr&publication=02/05/2008&cat=%C9CONOMIE&pi=1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 8 novembre 2011 Share Posté(e) le 8 novembre 2011 Le gaz russe livré directement à l’Union européenne.Le gazoduc Nord Stream, inauguré mardi, acheminera du gaz russe sans passer par des pays intermédiaires comme l’Ukraine ou la Pologne. Via GDF Suez, la France est présente dans ce projet qui prévoit la livraison de 55 milliards de mètres cubes annuels.Délaissant la rigueur quelques heures, François Fillon a inauguré mardi matin en grande pompe à Lubmin, dans le nord de l’Allemagne, la mise en service du gazoduc Nord Stream, qui acheminera pour la première fois du gaz russe à l’Union européenne (UE) sans passer par des pays intermédiaires comme l’Ukraine ou la Pologne.Pour ouvrir les vannes du serpent d’acier qui parcourt 1224 kilomètres sous la mer Baltique depuis la région de Saint-Pétersbourg, le premier ministre français œuvrera aux côtés de la chancelière allemande, Angela Merkel, de son homologue néerlandais, Mark Rutte et du président russe, Dmitri Medvedev. La France est présente dans ce projet, russo-allemand à l’origine, via GDF Suez, qui y participe à hauteur de 9%.À Matignon comme chez GDF Suez, on souligne l’«exploit» que représente pour une infrastructure de cette envergure le respect du calendrier et -pratiquement- du budget. Un second tuyau, parallèle au premier, sera achevé fin 2012.En investissant dans ce chantier d’un coût total de 7,4 milliards d’euros, GDF Suez renforce sa sécurité d’approvisionnement. Sur les 10 milliards de mètres cubes que le groupe français va acheter à la Russie d’ici à 2030 dans le cadre de ses contrats à long terme, un quart transitera par la nouvelle autoroute Nord Stream.Pour autant, la France n’accroît pas sa dépendance à l’égard de son fournisseur historique russe, indique-t-on à Matignon. Gazprom fournit environ 15% des besoins gaziers hexagonaux, lesquels sont appelés à croître dans les prochaines années.L’Allemagne recevra l’essentiel des 55 milliards de mètres cubes annuels. Elle aura plus que jamais besoin du gaz sibérien alors que la fermeture de ses centrales nucléaires, va, au moins à court terme, doper la production électrique par les centrales à gaz.http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=211314964 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 10 novembre 2011 Share Posté(e) le 10 novembre 2011 Je presume qu'il y aurait aussi moyen de construire un gazoduc sous-marin entre la Lybie et l'Italie ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 10 novembre 2011 Share Posté(e) le 10 novembre 2011 Il y a déja un gazoduc Algérie-Espagne en fonctionnement depuis cette année :http://www.medgaz.com/medgaz/pages/index-fr.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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