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L'avenir de la péninsule coréenne


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La Corée du Nord a publié dimanche pour la deuxième fois en moins d'un mois des clichés non datés du dirigeant Kim Jong-Il, une opération médiatique qui semble destinée à étouffer les rumeurs sur l'état de santé du "Cher leader" et démentir toute vacance du pouvoir. Selon le ministère sud-coréen de l'Unification, l'agence officielle nord-coréenne Korean Central News Agency (KCNA) et plusieurs autres médias du Nord ont diffusé des photos de Kim Jong-Il assistant à un match opposant deux équipes de l'armée.

KCNA donne un luxe de détails sur ce match disputé dans le cadre de la 11e Compétition du sport populaire et sur l'équipe de Mangyongbong qui l'a emporté sur celle de Jebi en "appliquant avec succès les méthodes sportives coréennes".

Mais ni la date ni le lieu de la rencontre ne sont précisés.

La télévision d'Etat et l'organe officiel du régime, le Rodong Simnum, ont publié au total 14 photographies de Kim regardant le match et donnant des instructions à des assistants.

Toutefois, relève l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, aucune photo permet de voir le dirigeant et le match dans le même champ.

Un autre cliché montre M. Kim souriant, assis sur un canapé avec ses immuables lunettes de soleil fumées, les joues replètes et le cheveu bouffant. Mais là encore, date et lieu ont été omis.

Les services secrets du Sud (NIS) ont indiqué dimanche que les photos étaient en cours d'analyse.

Il s'agit de la dernière en date d'une série d'annonces nord-coréennes suggérant que M. Kim, 66 ans, est en bonne santé, alors que celui-ci se remettrait d'une attaque cérébrale subie à la mi-août, selon les autorités sud-coréennes.

La télévision nord-coréenne avait déjà diffusé le 11 octobre une photo non datée du chef de l'Etat inspectant une unité de l'Armée populaire coréenne.

"Les Nord-Coréens tentent désespérément de faire passer le message suivant: Kim va bien. Il a la situation en main", a expliqué Kim Yong-Hyun professeur à l'université Dongguk à Séoul.

Pour Yang Moo-Jin, un collègue de l'Université des Etudes nord-coréennes, la diffusion des clichés vise avant tout à éviter toute agitation.

"L'absence de Kim qui est la clef de voûte de la société entraînerait inévitablement un relâchement au sein de la société", dit-il.

Le Premier ministre japonais Taro Aso, citant des rapports des services de renseignement, a déclaré fin octobre que le dirigeant nord-coréen était vraisemblablement hospitalisé mais toujours capable de prendre des décisions.

La santé de M. Kim fait l'objet, tout comme sa succession, de nombreuses rumeurs depuis son absence le 9 septembre à la grande parade marquant le 60e anniversaire du régime de Pyongyang.

Jeudi, il était absent des funérailles d'Etat d'un ancien vice-président, ont affirmé vendredi les autorités sud-coréennes.

Par ailleurs, un neurochirurgien français, François-Xavier Roux, avait opposé mercredi un démenti formel aux indications fournies par certains médias selon lesquels il se serait rendu en Corée du Nord au chevet du président Kim.

Le 4 octobre, KCNA avait rapporté que le dirigeant nord-coréen avait assisté à un match de football universitaire, sans en préciser, là encore, la date. Le 11, la télévision d'Etat avait diffusé des photos de Kim Jong-Il inspectant une unité féminine de l'armée.

Des responsables américain et sud-coréen avaient estimé que la végétation sur les photos laissait penser qu'elles avaient été prises avant ses problèmes de santé présumés.

ça me ferait vraiment mal qu'un français sauve la vie de cette ordure, ça serait comme sauver la vie à Hitler ou Pol-pot.

Vivement qu'il passe l'arme à gauche et qu'un type plus malin s'engage sur un rapprochement avec la Corée du sud. Je n'ose pas réver à la réunification. 

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  • 1 month later...

Un nouvel article:

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/12/22/la-troublante-eclipse-de-kim-jong-il-par-philippe-pons_1134022_3232.html#xtor=RSS-3208

Quel que soit l'état de santé de Kim Jong-il, 66 ans, son absence ces derniers mois aux cérémonies officielles rappelle une réalité : comme tout homme, il est mortel. Son éventuelle incapacité à gouverner ou sa disparition sont des sujets forclos en République populaire démocratique de Corée (RPDC). Aucune information n'a filtré sur sa santé, mais l'agence de presse officielle KCNA a diffusé, le 16 décembre, des photos du leader pour démentir les rumeurs sur sa maladie. Les experts de la RPDC à Séoul, qui explorent les arcanes du régime, admettent qu'ils savent peu de chose sur l'état de santé de "Soleil du XXIe siècle" et sur la formule de transfert de pouvoir en cas d'incapacité de sa part à gouverner.

"Les Chinois connaissent son état de santé mais même eux n'ont qu'une vague idée du processus de succession s'il disparaissait", commente Andreï Lankov, professeur associé à l'université Kookmin à Séoul et spécialiste de la RPDC. Une incertitude d'autant plus pesante que la Corée du Nord dispose d'armes de destruction massive et qu'une éventuelle instabilité intérieure pourrait accroître les risques de prolifération horizontale. Une préoccupation qui explique que Séoul et Washington se sont efforcés de dédramatiser la question de l'état de santé de M. Kim.

Le raidissement de Pyongyang à l'égard de la Corée du Sud depuis la mi-novembre, après le bras de fer avec les Etats-Unis au cours de l'été, incite à penser qu'il n'y a pas de vacance du pouvoir. "Il est peu vraisemblable que le régime se soit lancé dans cette nouvelle phase de tension sans Kim Jong-il aux commandes", fait valoir Paik Haksoon, chercheur à l'Institut Sejong. Ces "moulinets", ajoute-t-il, montrent indirectement que M. Kim "est toujours en état de décider". "Une implosion du régime n'est pas à l'ordre du jour", estime le politologue Moon Chung-in de l'université Yonsei. "Même affaibli, Kim Jong-il peut continuer à gouverner comme Mao à la fin de sa vie", commente Jeong Se-hyun, ancien ministre (centre gauche) de l'unification. "Eventuellement, poursuit-il, un de ses fils peut devenir le symbole de la continuité, mais il n'aura pas l'autorité du père."

Les analystes à Séoul jugent peu probable qu'une succession dynastique, comme celle de Kim Il-sung par Kim Jong-il, se reproduise. Aucun de ses trois fils (de deux femmes différentes) ne semble présenter les capacités requises. Deux sont trop jeunes et tous ont été éduqués à l'étranger : "Ils n'ont pas l'ascendant suffisant dans le parti et dans l'armée pour prendre les rênes du pouvoir", juge Ryoo Kihl-jae, politologue à l'Université des études nord-coréennes à Séoul. Comme la plupart des experts de la RPDC, il pense qu'en cas d'incapacité ou de décès de M. Kim, se mettra en place une direction collégiale. La Commission nationale de défense, organe suprême de l'Etat dans la Constitution de 1998, "continuera à exercer le pouvoir avec une figure symbolique représentant l'Etat", prévoit-il. Dans un second temps, une direction formée de civils et de militaires se mettra en place. Peu de changements sont à attendre dans les orientations politiques.

Parmi les personnalités qui pourraient exercer une influence, les experts sud-coréens écartent l'idée que la compagne actuelle de Kim Jong-il, Kim Ok (45 ans), qui fut sa secrétaire, pèse d'un grand poids. Son "influence tient à sa relation personnelle avec Kim Jong-il", avance Koh Yu-hwan, spécialiste de la RPDC à l'université Dongguk à Séoul : "En cas de disparition de celui-ci, elle risque de la perdre." D'autres experts voient en elle une figure disposant d'un pouvoir réel autour de laquelle se cristalliserait une faction.

LES ATOUTS DE CHANG SUNG-TAEK

Les avis sont moins partagés sur le beau-frère de M. Kim, Chang Sung-taek (63 ans). "Il a trois atouts, estime Ryoo Kihl-jae, sa parenté avec la famille Kim, son ascendant sur le Parti du travail et ses liens avec l'armée : son frère est général, commandant de la garnison de Pyongyang." "C'est l'homme qui peut le mieux concilier les intérêts de l'armée et du parti et il paraît vraisemblable que Kim Jong-il affaibli a recours à lui", ajoute Koh Yu-hwan. Technocrate, ayant étudié à Moscou, au fait de l'étranger (il est allé en Corée du Sud), Chang Sung-taek a retrouvé des fonctions importantes - la haute main sur les services de sécurité - après son limogeage en 2003. Depuis son retour, en 2006, il veut éradiquer la corruption.

Le développement d'une économie parallèle sur les cendres de l'économie planifiée a favorisé la corruption et entamé le contrôle du régime. Par cette tentative de reprise en main, celui-ci veut éviter que le pays ne sombre dans l'"illégalisme" de la Russie de Boris Eltsine au début des années 1990. Chang Sung-taek paraît devenu, de fait, le "numéro deux" du régime, en relayant les décisions validées par Kim Jong-il. Ses fonctions officielles sont moins déterminantes que ses liens avec le dirigeant. Le régime est dictatorial mais il n'a jamais été celui d'un homme seul : Kim Jong-il délègue au sein du cercle rapproché de ses collaborateurs. Dans ce cercle rapproché, Chang Sung-taek a une place privilégiée en raison de sa parenté avec M. Kim et il serait vraisemblablement la figure prépondérante d'une direction collégiale.

Ces scénarios comportent des inconnues. En dépit des évolutions sociales entraînées par l'émergence d'une économie de marché "par défaut", le régime tient toujours solidement en main le pays. Mais, "à la disparition de Kim Jong-il, la population pourrait être moins disposée à accepter les sacrifices qu'elle endure actuellement", estime Lee Young-il, président de l'Association culturelle Chine-Corée qui mène des activités humanitaires en RPDC. Un flottement du pouvoir pourrait aussi réveiller des appétits au sein de l'élite.

La communauté internationale n'est guère préparée à l'éventualité d'une instabilité en RPDC et elle s'en remettrait vraisemblablement à la Chine pour y faire face. Bien que Pékin soutienne le régime nord-coréen, les rapports entre les deux "pays frères" sont loin d'êtres amènes. Il existe en RPDC un ressentiment diffus à l'égard des Chinois qui profitent de ses faiblesses pour accaparer ses richesses. Pour M. Lankov, "une intervention de la Chine, sous une forme ou une autre, suscitera de fortes réactions nationalistes en RPDC". "Quelle que soit la succession, si l'équipe au pouvoir contrôle le pays, la Chine s'en satisfera, ajoute-t-il. Si c'est le chaos, avec un afflux de réfugiés à ses portes, elle a les moyens d'intervenir." La Chine a quelque 100 000 hommes aux frontières.

Courriel : pons@lemonde.fr

Correspondant à Tokyo

Philippe Pons

Intéressant comme article notamment la fin avec un scénario peut étudier: et si c'était la Chine et la Corée du Nord qui venaient à se battre entre elles...

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Franchement, c'est le scénario le moins crédible !

En cas d'instabilité, la Chine fermera sa frontière, point. Elle a assez de problèmes pour éviter de se méler du merdier nord coréen. 

ça fait longtemps que les spécialistes envisagent qu'à la mort du "Soleil du XXIè siècle", un quarteron de grabataires s'emparera du pouvoir avec, si on a de la chance, une réunification au final lorsque le régime sombrera dans l'anarchie (scénario RFA-RDA 1989).

La seule question, c'est : quand ?

Le "Grand Leader" semble aussi increvable que Castro ou que l'autre taré du Zimbabwe !

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Kim Jong-il serait rétabli, selon les services de renseignement US

Les services de renseignement américains et sud-coréens pensent que le numéro un nord-coréen Kim Jong-il s'est bel et bien remis d'une attaque cérébrale subie l'été dernier. Les informations officielles sur ses apparitions en public au cours de la semaine écoulée seraient justes.

Selon une source proche des services d'espionnage sud-coréens, citée par le plus grand quotidien sud-coréen, le "Chosun Ilbo", des photos satellites ont montré que le train personnel de Kim s'était bel et bien rendu dans les régions où les médias nord-coréens ont signalé récemment la présence du numéro un.

D'autres sources proches de services de renseignement ont déclaré aux médias sud-coréens que ce train n'avait, auparavant, pas bougé pendant des mois.

Selon un autre responsable des services d'espionnage, cité lui aussi par le quotidien, Kim a quitté l'hôpital en octobre.

Au cours de la semaine écoulée, les médias nord-coréens ont signalé chaque jour des visites de Kim Jong-il dans des lieux comme des bases militaires ou une usine de céramique.

source :

http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20081222033724350172194810300_brf005.xml

Si le Chosun Ilbo le dit...

Ca vaut ce que ça vaut comme info, mais on va peut-être avoir des photos fraiches de super-Kim.

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  • 2 months later...

Nucléaire: "La Corée du Nord n'ira pas jusqu'au dérapage"

La Corée du Nord vient d'annoncer qu'elle allait procéder au lancement d'un satellite. Ses voisins craignent une redite de 1998, lorsque Pyongyang avait en lieu et place de satellite, lancé des missiles tout près du Japon. Pierre Rigoulot, historien et spécialiste de la Corée du Nord, décrypte pour LEXPRESS.fr cette menace potentielle.

La Corée du Nord a annoncé qu'elle allait prochainement lancer un satellite. Ses voisins craignent qu'il ne s'agisse en réalité de nouveaux essais de missiles. La menace est-elle réelle?

Cela fait longtemps que l'on soupçonne la Corée du Nord d'avoir des missiles de longue portée. Depuis longtemps, elle est surveillée de ce point de vue-là. On sait aujourd'hui que ses missiles sont déjà capables d'atteindre l'Alaska ou Hawaï. Il y a donc de quoi s'inquiéter, mais cette récente annonce ne donne en fait aucune nouvelle information sur les intentions de la Corée du Nord.

On a l'impression que le régime nord-coréen utilise cette annonce comme un moyen  de faire pression pour pouvoir ensuite négocier en force dans les discussions entre les Six (les deux Corée, la Russie, les Etats-Unis, le Japon et la Chine)...

En ce moment, il n'y a pas de négociation. On est dans une période de repli dans ce domaine. Ces tractations connaissent des périodes cycliques, des hauts et des bas sans fin. Le problème est de savoir ce que vont supporter les Américains et les Occidentaux. Soit la Corée du Nord doit renoncer à son arsenal nucléaire, soit il faudra l'y contraindre. On ne peut pas faire dans la demi-mesure, car si on lui interdit de poursuivre la recherche dans le domaine nucléaire mais qu'on ne touche pas à l'arsenal dont elle dispose aujourd'hui, le Japon ne trouvera pas cela suffisant. Les Japonais pourraient alors se mettre à construire leur propre bombe, qu'ils ont toutes les chances d'obtenir rapidement car eux disposent de la technologie nécessaire. Il y a donc un risque d'escalade. C'est pour cela que les négociations sont bloquées.

Dans son Livre blanc de la Défense publié ce lundi, la Corée du Sud parle d'une véritable menace, en évoquant notamment les quantités de plutonium détenues par la Corée du Nord, équivalentes à cinq bombes. Faut-il craindre un dérapage de la situation?

C'est certain, ils ont de quoi faire très mal à la Corée du Sud. Déjà, ils ont de quoi atteindre la zone frontalière avec leurs bombes de moyenne portée. Le Sud est inquiet, et le Nord ne fait qu'entretenir cette peur. Mais Pyongyang n'ira pas jusqu'au dérapage, car il sait très bien qu'il en sortira perdant. Malgré son armée très conséquente, la Corée du Nord possède du matériel militaire obsolète, et elle sait que les fantassins ne suffisent pas dans ce genre de guerre. Et puis, attaquer la Corée du Sud, c'est un peu toucher les USA, et les Nord-coréens ne sont pas fous.

Puisque la Corée du Nord est aujourd'hui en position de force pour négocier avec les Six, que va-t-elle réclamer ?

Si la Corée du Nord devient réellement une puissance nucléaire, il ne sera plus possible de lui imposer des sanctions. Quelques bombes suffisent déjà à assurer une sorte de peur autour d'elle. Elle n'a pas besoin d'aller plus loin, elle n'a pas réellement besoin de nouvelles bombes. En contrepartie, elle peut demander, comme elle l'a déjà fait, de l'énergie, du pétrole, de l'aide alimentaire...une aide économique en résumé. Mais ce que souhaite surtout la Corée du Nord, et qui transparaît bien dans son attitude d'intimidation, c'est imposer une reconnaissance diplomatique aux Etats-Unis et à l'Occident en général. C'est en fait une question de mégalomanie, une volonté d'accéder à une stature internationale et d'être pris au sérieux parmi les puissances armées.

Quel rôle joue le nouveau dirigeant sud-coréen Lee Myungbak -réputé pour être partisan d'une ligne dure- dans l'achoppement des négociations?

La situation est très mauvaise, et cela est antérieur à son arrivée au pouvoir. La Corée du Nord a pu s'armer à cause de l'approche modérée et prudente des autres parties, y compris de la Corée du Sud. Aujourd'hui, on est face à une autre politique, celle de l'exigence de réciprocité. C'est en cela que la ligne s'est durcie. Et tout le problème est là puisque la Corée du Nord ne donne rien. Il y a comme un jeu d'aller-retour, un pas en avant, un pas en arrière... Les dirigeants vont jusqu'à la signature puis se rétractent quelques mois plus tard.

Qu'est-ce qui pourrait changer la donne?

Le seul changement pourrait venir de l'intérieur, car on a bien vu que par pression, on n'obtenait rien, Pyongyang devenant menaçant. Et lorsque l'on est trop souple, le régime en profite pour parfaire son armement. Il faut davantage observer les changements lents. Au final, c'est eux qui feront la différence. On assiste par exemple à une prise de conscience de la population, qui a maintenant accès au monde extérieur par les relais chinois, les téléphones mobiles, la meilleure circulation de l'information... Toute la force de ce régime résidait dans le fait que le pays était complètement fermé et se prétendait le paradis sur Terre. La population, même si elle ne peut probablement pas renverser le pouvoir, se rend déjà compte que ce n'est pas ça, le paradis... On sent quelque chose de nouveau, ne serait-ce qu'en observant le nombre de réfugiés. Cette année, 3000 personnes sont passées clandestinement en Corée du Sud via la Chine.

Source :

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/nucleaire-la-coree-du-nord-n-ira-pas-jusqu-au-derapage_743084.html 

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Franchement, c'est le scénario le moins crédible !

En cas d'instabilité, la Chine fermera sa frontière, point. Elle a assez de problèmes pour éviter de se méler du merdier nord coréen. 

ça fait longtemps que les spécialistes envisagent qu'à la mort du "Soleil du XXIè siècle", un quarteron de grabataires s'emparera du pouvoir avec, si on a de la chance, une réunification au final lorsque le régime sombrera dans l'anarchie (scénario RFA-RDA 1989).

La seule question, c'est : quand ?

Le "Grand Leader" semble aussi increvable que Castro ou que l'autre taré du Zimbabwe !

Juste pour la Chine, sa m'étonnerai qu'elle "ferme ces frontières", si justement elle intervient encore en faveur de la CDN.

Ce ne serait que pour protéger sa frontière, elle n'a pas tellement envie de voir parader des Américains a coté.

Et qui plus ai, justement pour éviter des merdes ou des problèmes par la suite.

Un peut comme en 52, elle ne changera pas de position vis à vis d'autrui...

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Pas d'accord du tout !

La chine ne risque pas de voir des américains parader à sa frontière puisque la réunification ne permettra plus de justifier la présence américaine (ils sont détestés de plus en plus par les sud coréens et ils seront plus que ravi de rapatrier leurs troupes aux States ou du moins de réduire considérablement les effectifs jusqu'à un nombre purement symbolique).

Pourquoi la Chine irait envahir la corée en cas de réunification ou de troubles ? c'est suicidaire économiquement et politiquement, il suffit d'imaginer la réaction du monde si la chine s'oppose à la réunification ou cherche à rétablir l'ordre par la force en Corée du Nord.

On n'est plus à l'époque de Mao.  Intervenir n'est pas dans l'intêret de la Chine. Au contraire, la réunification (outre le départ des "occupants" américains) permettra de saboter l'économie coréenne pendant au moins 20 ans !

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La Corée du sud veut probablement encore moins la réunification que tous les autres partie certain ont citer l'exemple RFA-RDA mais c'est beaucoup trop doux de dire ça ,a son époque la RDA était avancé dans le l'agricole ,le social et l'industriel regardé le niveaux de vie entre un habitant de la RDA et un nord coréen , c'est la nuit et le jour.......C'est plus prolifique de lancé une union purement économique pour commancer(ce qui semble être le cas) qu'une réunification "a sec" .

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En effet, la popularité de Bush vient du fait qu’il a retiré des troupes de Corée du sud pour les envoyer en renfort en Irak (l’armée sud coréenne à aussi envoyer des troupes en Irak et les sud coréens sont très fiers de leur armée et d’avoir prouvé leur valeur aux américains), la situation de détente vis-à-vis de la CdN de Bush (il avait déjà 2 guerres à gérer) lui a donné une image positive.

Reste à voir la future politique d’Obama, les nouvelles provocations de la CdN et l’impact de la crise économique sur la politique et l'opinion sud coréenne.

La classe politique hésite à demander le retrait des forces américaines vu que les USA sont leur seul et unique allié politique et le garant de leur sécurité. 

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Pas d'accord du tout !

La chine ne risque pas de voir des américains parader à sa frontière puisque la réunification ne permettra plus de justifier la présence américaine (ils sont détestés de plus en plus par les sud coréens et ils seront plus que ravi de rapatrier leurs troupes aux States ou du moins de réduire considérablement les effectifs jusqu'à un nombre purement symbolique).

Pourquoi la Chine irait envahir la corée en cas de réunification ou de troubles ? c'est suicidaire économiquement et politiquement, il suffit d'imaginer la réaction du monde si la chine s'oppose à la réunification ou cherche à rétablir l'ordre par la force en Corée du Nord.

On n'est plus à l'époque de Mao.  Intervenir n'est pas dans l'intêret de la Chine. Au contraire, la réunification (outre le départ des "occupants" américains) permettra de saboter l'économie coréenne pendant au moins 20 ans !

Euh, moi je parlais sur la base d'une instabilité, comme une autre guerre ouverte entre les deux état Coréen.

C'est pour cela, que j'ai fait référence à 52, désolez si ce n'était pas vers la que tendais ton sujet  :P

C'est sur que la Chine, préfèrerai une réunification qu'une autre guerre  :lol:

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Cela menace à tout vas depuis une semaine, aprés les menaces de représailles réciproques en cas de ''bataille navale'' au sujet des zones de pêche entre les 2 corées, les cris d'orfraie annuels de la Corée du Nord pour les manœuvres militaires US/Corée du Sud avec la menace (inédite ?) de descendre des avions qui passerait trop près de ses frontières, le Japon envisage de déployer un navire AEGIS pour dégommer l'engin dont à annoncé le tir :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-tokyo-envisage-l-envoi-d-un-navire-pour-intercepter-un-missile-nord-coreen-en-cas-de-tir-6214.asp?1=1

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http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/03/08/la-coree-du-nord-se-tien-prete-a-combattre_1165167_3216.html

La Corée du Nord a ordonné à son armée de se tenir prête au combat, ont annoncé lundi 9 mars (dimanche soir, heure de Paris) les médias officiels, à la veille de manœuvres conjointes entre les armées sud-coréenne et américaine. Dans un communiqué, l'armée de Pyong Yang qualifie cet exercice militaire, prévu du 9 au 20 mars, de prélude à la guerre, "sans précédent par le nombre des forces d'agression impliquées et par sa durée".

"Le commandement suprême de l'armée de Corée du Nord a donné l'ordre à toutes ses forces de se tenir totalement prêtes à combattre", poursuit le texte. "Il s'agit d'une mesure juste d'autodéfense pour protéger la souveraineté et la dignité de la nation".

Par ailleurs, la Corée du Nord a aussi averti qu'elle réagirait contre toute tentative d'intercepter le satellite qu'elle prévoit de lancer et qu'il pourrait en résulter une guerre.

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Vous allez me prendre pour un débile, mais je suis pour une Corée du nord nucléaire.

Ils n'ont attaqué personne avec leurs armes atomiques et n'ont pas dit qu'ils comptaient rayer un Etat de la carte (corrigez si je me trompe).

Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi les armes nucléaires seraient juste réservées aux grandes puissances.

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Ils n'ont attaqué personne avec leurs armes atomiques et n'ont pas dit qu'ils comptaient rayer un Etat de la carte (corrigez si je me trompe).

Non mais t'a juste un pays ruiné, acculé par la famine et qui est fait comme un rat. Les dirigeants sont pas à l'abri d'un pétage de plomb.

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Non mais t'a juste un pays ruiné, acculé par la famine et qui est fait comme un rat. Les dirigeants sont pas à l'abri d'un pétage de plomb.

T'as pas tort. Mais ils iraient jusqu'à balancer une bombe atomique ? :rolleyes:

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C'est un Etat extremement dangereux avec un maniaco obsessionnel fou furieux à sa tête : Prolifération nucléaire en Syrie, exportation d'armes de longues portées en Iran, survol du Japon d'un missile ballistique et j'en passe.

Plus vite cet Etat sera renversé et mieux cela sera, mais il faut le faire en douceur puisque le régime serait pret à sacrifier la Corée du Nord pour survivre un peu plus longtemps (et je pense ici à l'arme nucléaire).

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