Extramusicaman Posté(e) le 10 mars 2008 Share Posté(e) le 10 mars 2008 Le Loire-Nieuport LN401 : Bombardier en piqué standard de l'aviation Française en 1939. Conçu pour le Béarn mais jamais opérationnel à ce titre. Lien J'aimerai en savoir plus sur cette avion? a t'il volé? servi? quelle était ses capacité? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
winloose Posté(e) le 10 mars 2008 Share Posté(e) le 10 mars 2008 A noter que 24 LN.401 et 411 furent assemblés à partir d'éléments déjà construits par la SNCASO à Châteauroux dès mars 1942. Deux autres versions furent encore produites : le LN-402 doté d'un moteur plus puissant et le LN-42 avec une voilure nouvelle raccourcie. La production globale de tous ces modèles atteignit une centaine d'exemplaires. Le LN.42 prit l'air à Toussus-le-Noble en août 1945, mais dépassé il fut envoyé à la ferraille en 1947. il a volé mais pas longtemps :lol: et pour les capacités :O 4 LN.401 de présérie furent confiés à l'escadrille AC1 de l'Aéronavale pendant l'été de 1939, les appareils de série étant versés dans les escadrilles AB2 et AB4. L'armée de l'Air céda ensuite ses LN.411 à la Marine, l'escadrille AB4 étant entièrement transformée sur ce type d'appareil en avril 1940. Lors des missions effectuées les 19 et 20 mai 1940, ces deux unités qui engageaient 23 appareils devaient perdre 11 de leurs avions, 11 autres étant endommagés; tous par la Flak. Les survivants furent repliés sur Hyères où, avec quelques appareils reçus en complément, ils accomplirent plusieurs sorties de reconnaissance et d'escorte de convois face aux Italiens. Dans la nuit du 17 au 18 juin, 13 machines bombardèrent des navires italiens dans le port d'Imperia. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 10 mars 2008 Share Posté(e) le 10 mars 2008 LOIRE-NIEUPORT 40 Extrapolé du Nieuport 140, un avion destiné à servir le porte avion BEARN, le Loire-Nieuport 40 était une machine d'attaque en piqué répondant à une spécification de l'aéronavale. Ayant effectué son premier vol en juin 1938, le Loire-Nieuport 40, qui était l'équivalent français du Stuka, se caractérisait par des ailes en M inversé, par ses stabilisateurs horizontaux aux extrémités desquels avaient été placées des dérives et par son train d'atterrissage qui s'escamotait dans des nacelles d'intrados de voilure. Outre six LN.40, l'aéronavale commanda trente-six exemplaires de la version LN.401 en 1939. L'armée de l'air, qui ne s'intéressait que timidement à l'aviation d'attaque en piqué, imita la marine quelque temps plus tard en faisant l'acquisition de quarante exemplaires qui recurent la dénomination de LN.411 et dont la principale caractéristique résidait dans l'absence de système de repliage des ailes. Le LN.401 entra en service pendant l'été de 1939 dans l'aéronavale, et l'armée de l'air céda bientôt ses LN.411 à la marine qui put ainsi en constituer d'autre unités. Les LN.401 et 411 engagés dans les opérations menées au cours de la bataille de mai-juin 1940 subirent des pertes considérables face aux défenses antiaériennes puissantes qui accompagnaient les colonnes blindées et motorisées allemandes. Quelques-uns de ces avions attaquèrent la flotte italienne à Impéria, et d'autres, produits sous le régime de Vichy, furent capturés par les Allemends en novembre 1942. type : Bombardier d'attaque en piqué Moteurs : 1 Hispano-Suiza 12 Xcrs de 690 ch Performances : Vitesse maximale : 380 km/h Distance franchissable : 1 200 km Masse en charge : 2 825 kg Dimensions : envergure 14 m; longueur 9,75 m Armement : 2 mitrailleuses MAC de 7,5 mm, 1canon de 20 mm et 1 bombe. Source: http://batailles-1939-1940.historyboard.net/les-avions-francais-f25/bombardier-en-pique-francais-t1444.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Extramusicaman Posté(e) le 10 mars 2008 Auteur Share Posté(e) le 10 mars 2008 Ouais en gros il a pas assez servi pour que l'on sache si il était bon dans sa catégorie ou non! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 10 mars 2008 Share Posté(e) le 10 mars 2008 Ben oui, comme la plupart des avions qui sont sortis pendant cette période ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
don_ccicci Posté(e) le 10 mars 2008 Share Posté(e) le 10 mars 2008 Le principal defaut que je vois sur cet avion est sa sous-motorisation.Hispano produisait des 12Y a 920 chevaux en 40, et commencait ceux de 1000 chevaux.Apres il faut voire le rayon d'action en détail, dans les différentes configurations.Peut-etre aussi l'absence d'armes defensives.En tout cas j'ai pas mal de magazines sur l'aeronautique navale en 40, et je n'ai jamais lu de defaut particulier sur cet engin.Le taux de pertes des bombardiers en pique de la royale est aussi pour beaucoup du au manque d'escorte.Site aviafrance :Loire Nieuport LN-411 1939 Bombardier en piqué France --------------------------------------------------------------------------------Monoplace de bombardement en piqué. Au moins 57 exemplaires construits dont une quarantaine ont été pris en compte par la MarineMonoplan aile basse. Construction entièrement métallique. Envergure : 14.00 m Longueur : 9.76 m Hauteur : 3.50 m Surface portante : 24.75 m² Equipage : 1 Masse à vide : 2240 kg Masse totale : 2823 kg --------------------------------------------------------------------------------Motorisation : 1 Hispano-Suiza 12Xcrs de 690 ch Vitesse maximale : 380 km/h à 4000 m Plafond : 9500 m Autonomie : 1200 km Armement : 1 canon Hispano-Suiza HS-404 de 20 mm tirant dans l'axe de l'hélice, 2 mitrailleuses Darne de 7.5 mm en voilure, 500 kg de bombes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Extramusicaman Posté(e) le 10 mars 2008 Auteur Share Posté(e) le 10 mars 2008 La sous motorisation m'a l'air d'être un problème récurent sur les appareils français de l'epoque Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
don_ccicci Posté(e) le 10 mars 2008 Share Posté(e) le 10 mars 2008 La sous motorisation m'a l'air d'être un problème récurent sur les appareils français de l'epoque C'est vrai. Au moment de la defaite, HS produit ses premiers 1000 chevaux (12 cylindres en ligne). GR des 1150 chevaux (14 cylindres en etoile) au maximum, et depuis peu de temps. Le retard etait sur le point d'etre rattrappe: Chez HS, le nouveau 12Z donnait 1300 chevaux, et le nouveau 14R de chez GR donnait 1350 chevaux. Mais les deux etaient au banc d'essais, pas encore en production. On esperait en tirer 1600 chevaux sur les deux. Toutefois, ce retard nous a permis de developper des cellules tres fines sur le plan aerodynamique pour compenser. Ce que l'on aurait pas forcement travaillé si on avait eu des moteurs puissants de disponibles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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