Mani Posté(e) le 30 septembre 2017 Share Posté(e) le 30 septembre 2017 (modifié) il y a 51 minutes, Chachnaq a dit : Pourquoi cette logorrhée ? Ton pays l'Inde a plus de musulmans que l'entière population du Maghreb, donc occupes toi avec tes compatriotes et laisse les autres en dehors avec vos querelles avec les Pakistanais. l'Algérie n'a rien à avoir avec cette histoire, il y a une crise humanitaire aux frontières du Bangladesh on répond présents et on est pas les seuls, il y a plusieurs pays et ce qui se passe en Birmanie est qualifié à l'ONU de génocide contre les rohingya. Sinon pour l'accueil, l'Arabie Saoudite a plus de 400 Milles rohingya chez elle. Je ne suis pas d'accord ! car c'est un problème que doit se résoudre la région et non une internalisation ! Il n'y a aucun génocide ou politique d'extermination à grande échelle ! Tu m'agaces quand tu dis qu'il y a "plus de musulmans que l'entière..." je comprends comme quoi que la majorité non-musulmane (hindoue et bouddhiste) doit s'écraser pour une histoire avec le Pakistan ! c'est un genre de truc qui me met en colère tu n'es pas doué en communication ! L' Asie ne se mêle pas du leadership au Maghreb ! Chacun, chez soi ! Puis arboré un drapeau algérien pour un truc humanitaire : cela s'appelle arrogance, orgueil, mépris, ingérence, ... du pays instable ! Quelle diplomatie ! Quelle honte ! pathétique, pitoyable ... Modifié le 30 septembre 2017 par Mani Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chachnaq Posté(e) le 30 septembre 2017 Share Posté(e) le 30 septembre 2017 il y a 13 minutes, Mani a dit : je comprends comme quoi que la majorité non-musulmane (hindoue et bouddhiste) doit s'écraser pour une histoire avec le Pakistan ! c'est un genre de truc qui me met en colère tu n'es pas doué en communication ! L' Asie ne se mêle pas du leadership au Maghreb ! Chacun, chez soi ! Pas la peine de t'exciter pour rien, j'ai remarqué le long de tes postes que t'as une haine à peine dissimulable à l'encontre des musulmans, tu l'as dit toi même les musulmans en Inde sont minoritaires donc pas la peine de comprendre mes propos de travers. Sinon pour le génocide ni toi ni moi nous nous sommes sur le terrain pour savoir ce qu'il y a, mais beaucoup reconnaissent qu'effectivement il y a une épuration ethnique contre les rohingya donc c'est inutile de le nier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mani Posté(e) le 30 septembre 2017 Share Posté(e) le 30 septembre 2017 (modifié) il y a 25 minutes, Chachnaq a dit : Pas la peine de t'exciter pour rien, j'ai remarqué le long de tes postes que t'as une haine à peine dissimulable à l'encontre des musulmans, tu l'as dit toi même les musulmans en Inde sont minoritaires donc pas la peine de comprendre mes propos de travers. Sinon pour le génocide ni toi ni moi nous nous sommes sur le terrain pour savoir ce qu'il y a, mais beaucoup reconnaissent qu'effectivement il y a une épuration ethnique contre les rohingya donc c'est inutile de le nier. La guerre civile en Algérie dans les années 90 (génocide ou guerre civile), c'était une affaire intérieure et la communauté internationale ne s'est pas mêlée L'Algérie devrait faire même la chose avec la Birmanie ou se taire de son arrogance internationale qui n'en vaut pas la peine. Je n"ai pas de haine contre les musulmans, d'ailleurs j'aime le feu Dr A. P. J. Abdul Kalam (ancien président de l'Inde) dont je fais référence à lui à chaque post ci-dessous .“Dreams float on an impatient wind, A wind that wants to create a new order, An order of strength and thundering of fire.” Modifié le 30 septembre 2017 par Mani Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 janvier 2018 Share Posté(e) le 3 janvier 2018 Tres bonne émission sur l'histoire de la birmanie et de son "unification". https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-03-janvier-2018 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 janvier 2018 Share Posté(e) le 3 janvier 2018 https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-03-janvier-2018 (16 décembre 2017) Autre émission du service public français, un peu plus longue : une heure, sur ce même thème "Birmanie, les racines d'une violence", qui contient de bonnes choses. Je garde un sentiment un peu confus face à l'idée générale : "au fond tout ça c'est la faute des Anglais", qui ont racialisé les relations sociales avec leur ethnologie coloniale approximative. Parce qu'en même temps on nous dit que les Anglais ont passé beaucoup de temps à "pacifier" les provinces quand ils sont arrivés, ce qui semble dire que tout n'était que paix, amour et beauté, luxe calme et volupté avant qu'ils n'arrivent : il y avait des situations de "guérillas et de razzias" (29'40). L'invité fait une remarque assez intéressante sur les tenants et aboutissants du terme "Rohingya", qui comme on sait, est rejeté par le pouvoir birman actuel : "Je crois que pour la première fois, on le trouve [le terme de Rohingya] au 17e siècle dans quelque source écrite, mais dans tous les cas c'est un terme relativement récent dans sa dimension politique, puisque c'est à partir de la transition démocratique qu'il apparaît réellement et qu'il est mobilisé comme un vecteur nationaliste important opposant les musulmans aux bouddhistes, ce qui n'était pas le cas auparavant" (13:10). J'avais noté qu'avant la deuxième moitié du XXe siècle le terme de "Rooingas" apparaît, jusqu'à preuve du contraire, de façon totalement isolée dans la littérature anglaise - ce qu'on appelle un hapax - avec un sens qui n'est pas bien clair, dans un livre du chirurgien et géographe écossais Francis Buchanan, au tout début du XIXe siècle, dans lequel il raconte son voyage en Birmanie de 1795. Ensuite le terme de "Rohingya" n'apparaît pas avant un article du Guardian signé en 1950 par un certain Abdul Gafar. http://www.burmalibrary.org/docs21/Khin-Maung-Saw-NM-2013-Analysis_of_Buchanan_ Rooingas_and_Rossawns-en.pdf (2013) En bengali, le pays d'Arakan est appelé "Rohan" ou "Rosan", et les vrais natifs de cette terre, les Arakanais ou les Rakhaings, sont appelés 'Rohanja' ou "Rosawnga" à cause des dialectes. Rohingya "est un nom utilisé par les Bengalis pour désigner un Rakhaing/Rakhine - un bouddhiste natif d'Arakan ou un Arakanais. Après la première Anglo-guerre birmane en 1826, en raison du Traité de Yantabo, l'Arakan est devenu un sol britannique. Si ces groupes qui s'appelaient "Rooingas" et "Rossawns" étaient en Arakan jusqu'en 1826 ou même après cela, ces noms auraient pu être mentionnés par les officiers coloniaux britanniques dans leurs documents administratifs et de recherche. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 3 janvier 2018 Share Posté(e) le 3 janvier 2018 Il y a 2 heures, Wallaby a dit : Je garde un sentiment un peu confus face à l'idée générale : "au fond tout ça c'est la faute des Anglais", qui ont racialisé les relations sociales avec leur ethnologie coloniale approximative. Parce qu'en même temps on nous dit que les Anglais ont passé beaucoup de temps à "pacifier" les provinces quand ils sont arrivés, ce qui semble dire que tout n'était que paix, amour et beauté, luxe calme et volupté avant qu'ils n'arrivent : il y avait des situations de "guérillas et de razzias" (29'40). Faut pas se leurrer : les Anglais n'en avaient rien à faire de ce que les indigènes se battent entre eux, bien au contraire. Quand on parle de pacification, il faut comprendre qu'il s'agit de faire en sorte qu'ils n'attaquent plus les colons envahisseurs et qu'ils ne fassent plus de razzias sur les installations servant à acheminer des matières premières au siège de l'Empire (mines, plantations, etc.). Y avait-il des conflits avant leur arrivée ? Oui, bien sûr, la nature humaine étant ce qu'elle est, c'est inévitable qu'il y en ait eu. Mais qu'ils aient empiré (sans jeu de mot) les choses, c'est indéniable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 janvier 2018 Share Posté(e) le 3 janvier 2018 il y a 2 minutes, Kelkin a dit : Mais qu'ils aient empiré (sans jeu de mot) les choses Ah si, c'est un jeu de mots, et il est super-bien trouvé ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 janvier 2018 Share Posté(e) le 6 janvier 2018 (modifié) http://www.rakhinecommission.org/app/uploads/2017/08/final_report-20170822-Overview-of-key-points-and-recommendations_For-Web.pdf (22 août 2017) La commission consultative de l'ONU sur l'État de Rakhine (autrefois nommé Arakan) a travaillé pendant un an sous la direction de Kofi Annan. Voici les principales conclusions du rapport final. On remarquera que le de terme "Rohingya" n'est pas employé. Développement socio-économique La Commission note que les communautés locales devraient bénéficier davantage des investissements dans l'État de Rakhine et appelle à ce qu'elles participent davantage à la prise de décisions sur les questions liées au développement. Reconnaissant que la question du partage des ressources entre l'Union et les gouvernements des États est prise en compte dans le processus de paix au sens large, la Commission invite néanmoins le gouvernement à veiller à ce que les communautés locales tirent parti des extractions de ressources naturelles dans l'État de Rakhine. Elle recommande au gouvernement d'assurer une compensation adéquate pour les terres expropriées et d'investir massivement dans les infrastructures, notamment les routes, les jetées, l'électricité, l'eau potable et l'accès à Internet. L'aéroport prévu à Mrauk-U devrait être construit. Elle appelle également à la mise en place d'une formation professionnelle qui accorde la priorité aux femmes et se fonde sur des évaluations du marché du travail, et exhorte le gouvernement à réduire les formalités administratives afin de promouvoir les entreprises et à s'attaquer aux problèmes réglementaires qui entravent actuellement les petites entreprises, notamment l'accès aux prêts et au crédit agricole. Compte tenu de la vulnérabilité de l'État aux effets du changement climatique, la Commission recommande au gouvernement de redoubler d'urgence d'efforts pour renforcer les capacités des collectivités à adopter des options de lutte contre le changement climatique et à améliorer les systèmes d'irrigation dans cet État. Citoyenneté Bien que la diversité culturelle et le pluralisme du Myanmar méritent d'être célébrés, l'identité et le respect des droits de l'homme sont des questions délicates au Myanmar et ont un impact direct sur la détermination de la citoyenneté. L'identité et l'ethnicité sont des questions délicates. Le droit à la citoyenneté et les lacunes de la législation nationale demeurent une préoccupation générale, tout comme le statut non résolu de nombreux musulmans. À court terme, la Commission demande une accélération de la vérification de la citoyenneté conformément à la loi sur la citoyenneté de 1982. Le gouvernement devrait élaborer une stratégie et un calendrier clairs pour le processus, communiqués par une vaste campagne de sensibilisation. Ceux qui ont déjà fait l'objet d'une vérification devraient pouvoir bénéficier immédiatement de tous les avantages, droits et libertés associés à la citoyenneté. La Commission recommande que les plaintes concernant le processus de vérification soient traitées rapidement par une autorité gouvernementale indépendante des institutions responsables du processus. Il demande également que les droits des personnes dont la demande de citoyenneté n'est pas acceptée soient clarifiés. La Commission souligne également la nécessité de réexaminer la loi elle-même et demande au gouvernement d'amorcer un processus de révision de la loi. Une telle révision devrait envisager, entre autres, d'aligner la loi sur les normes internationales, de réexaminer le lien existant entre citoyenneté et appartenance ethnique et d'envisager des dispositions permettant l'acquisition de la citoyenneté par naturalisation, en particulier pour les apatrides. La Commission demande que les droits des non-ressortissants qui vivent au Myanmar soient réglementés et que les droits de résidence soient clarifiés. Dans l'attente d'un tel réexamen, la Commission demande au gouvernement de veiller à ce que la législation existante soit interprétée et appliquée de manière non discriminatoire. Liberté de circulation Les Rakhines et les musulmans sont confrontés à des restrictions de mouvements, bien que les musulmans - et en particulier les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays - soient particulièrement touchés. D'une manière générale, la Commission invite le gouvernement à garantir la liberté de circulation de toutes les personnes sans distinction de religion, d'appartenance ethnique ou de nationalité et, à cette fin, réitère son appel en faveur de la réalisation d'une cartographie pour recenser toutes les restrictions existantes à la liberté de circulation, et demande l'introduction de mesures visant à interdire les restrictions informelles, y compris les paiements non officiels et les barrages routiers arbitraires. Participation et représentation communautaires Des mesures urgentes sont nécessaires pour promouvoir la représentation et la participation communautaires des groupes sous-représentés, y compris les minorités ethniques, les apatrides et les communautés déplacées. Cela touche les musulmans de manière disproportionnée. Les femmes devraient être associées à la prise de décisions politiques. Les chefs de famille, les administrateurs de village et les administrateurs des parcelles villageoises doivent être élus directement par les résidents de chaque village ou parcelle. Les processus d'enregistrement des organisations de la société civile devraient être grandement simplifiés. Personnes déplacées internes La Commission félicite le gouvernement d'avoir agi rapidement pour donner suite à la recommandation formulée dans le rapport intérimaire sur les fermetures de camps, mais elle a noté que les résultats du retour ou de la réinstallation des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays étaient contrastés. Il réaffirme la nécessité d'une stratégie globale visant à fermer tous les camps de personnes déplacées dans l'État de Rakhine. Il demande au gouvernement de coopérer avec ses partenaires internationaux pour s'assurer que les retours et les réinstallations sont effectués conformément aux normes internationales, sur une base volontaire, et se déroule dans la dignité. Dans l'intervalle, et sans affecter la fermeture des camps de personnes déplacées, la Commission demande au gouvernement de garantir des conditions de vie dignes dans les camps, y compris l'amélioration des abris, de l'eau et de l'assainissement, de l'éducation et de l'accès aux moyens de subsistance. Développement culturel Dans son rapport final, la Commission réitère sa recommandation que le gouvernement de la Le Myanmar devrait déclarer Mrauk U comme candidat au statut de patrimoine mondial de l'UNESCO, et poursuivre son engagement positif auprès de l'UNESCO et d'autres partenaires internationaux pour aller de l'avant dans ce processus. La Commission demande également instamment au gouvernement du Myanmar d'inscrire et de protéger les sites historiques, religieux et culturels de toutes les communautés de Rakhine. Cohésion intercommunautaire Le dialogue intercommunautaire doit être encouragé à tous les niveaux: commune, Etat et Union. Les activités qui contribuent à créer un environnement propice au dialogue devraient être lancées par le gouvernement, y compris la formation professionnelle commune, les projets d'infrastructure et les manifestations culturelles, ainsi que la création de centres communautaires de jeunesse. Sécurité de toutes les communautés La Commission reconnaît la menace que représente la radicalisation potentielle, mais elle déconseille une réponse purement sécuritaire dans l'Etat de Rakhine. Au lieu de cela, les membres de la Commission ont préconisé une réponse calibrée combinant des approches politique, de développement, de sécurité et des droits de l'homme qui s'attaquent aux causes profondes de la violence et réduisent les tensions intercommunautaires. Pour renforcer et professionnaliser le maintien de l'ordre à Rakhine, la Commission recommande de simplifier l'infrastructure de sécurité à Rakhine en créant une agence unifiée pour tous les services de police de l'État, une seule chaîne de commandement relevant directement du chef de la force de police du Myanmar. Cela pourrait se faire, par exemple, en fusionnant la police des frontières avec la police nationale. Une formation améliorée - y compris dans les domaines des droits de l'homme, de la police de proximité, des services de protection civile et des langues - devrait être fournie à tous les membres des forces de sécurité afin d'améliorer la collecte de renseignements et les relations avec les communautés locales. En général, et comme le recommande le rapport intérimaire, les forces de police devraient refléter la population dans toutes ses composantes, y compris les femmes et les minorités. Relations bilatérales avec le Bangladesh Compte tenu de l'importance d'une coopération bilatérale forte pour sécuriser la frontière et relever les défis communs - y compris le trafic de drogue - la Commission se félicite des mesures prises au cours de l'année écoulée pour améliorer la coopération avec le Bangladesh, qui sont conformes aux recommandations formulées dans son rapport intérimaire. La Commission recommande au Myanmar et au Bangladesh de renforcer encore leur coopération bilatérale dans divers domaines. Mise en œuvre des recommandations de la Commission Avec la présentation de son rapport final, la Commission consultative sur l'Etat de Rakhine a achevé son mandat. Toutefois, la Commission a proposé un mécanisme par lequel le gouvernement peut assurer la mise en œuvre effective de ses recommandations. Elle demande qu'une nomination au niveau ministériel soit faite avec pour seule fonction de coordonner la politique de l'État de Rakhine et d'assurer la mise en œuvre effective des recommandations de la Commission consultative sur l'Etat de Rakhine. La personne nommée devrait être appuyée par un secrétariat permanent et bien doté en personnel, qui fera partie intégrante du Comité central pour la mise en œuvre de la paix et du développement dans l'État de Rakhine et appuiera ses travaux. Modifié le 6 janvier 2018 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 13 mars 2018 Share Posté(e) le 13 mars 2018 Le 14/06/2016 à 15:38, c seven a dit : (cliché sur l'exemplarité et la non violence du bouddhisme) D'autre religions comme le bouddhisme ne posent pas ce genre de problème par exemple. N'en soit pas si sûr. Je détourne ce fil, pour parler de la montée (sans doute cyclique) des extrémistes (certains des moines) qui se réclament du bouddhisme: en Birmanie, Thaïlande et au Sri Lanka. Leur discours est étrangement familier : pour crainte de "grand remplacement" (dans ces cas précis, par les musulmans), des moines appellent au massacre et à l'intégrisme religieux... http://www.lepoint.fr/monde/la-montee-de-la-rhetorique-bouddhiste-nationaliste-en-asie-12-03-2018-2201700_24.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 mars 2018 Share Posté(e) le 13 mars 2018 http://www.bbc.com/news/world-asia-42714024 (17 janvier 2018) La police réprime une manifestation, à Mrauk U, rassemblant plus de 4000 Arakanais commémorant la chute du royaume d'Arakan envahi par les Birmans en 1785. 7 morts. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 mars 2018 Share Posté(e) le 17 mars 2018 http://www.scmp.com/news/asia/southeast-asia/article/2137642/legal-challenge-levelled-against-myanmars-suu-kyi (17 mars 2018) Des avocats droits-de-l'hommistes portent plainte en Australie contre Aung San Suu Kyi pour son inaction face au drame des Rohingyas. À partir de là, pour que l'affaire puisse être examinée par la justice australienne en tant que juridiction universelle, l'autorisation du ministre de la justice d'Australie sera nécessaire. http://www.wpxi.com/news/malaysias-leader-says-rohingya-not-just-a-myanmar-issue/717317826 (17 mars 2018) À l'occasion d'un sommet antiterroriste de l'ASEAN convié en Australie, le premier ministre de Malaisie rompt le consensus de l'ASEAN qui était de passer sous silence l'affaire des Rohingyas au nom de la non-ingérence dans les affaires intérieures. Il estime que si les pays étrangers ne s'en mêlent pas, l'Arakan pourrait devenir un foyer de terrorisme islamique et une "menace régionale". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 20 mars 2018 Share Posté(e) le 20 mars 2018 Le 13/03/2018 à 16:04, rogue0 a dit : N'en soit pas si sûr. Je détourne ce fil, pour parler de la montée (sans doute cyclique) des extrémistes (certains des moines) qui se réclament du bouddhisme: en Birmanie, Thaïlande et au Sri Lanka. Leur discours est étrangement familier : pour crainte de "grand remplacement" (dans ces cas précis, par les musulmans), des moines appellent au massacre et à l'intégrisme religieux... http://www.lepoint.fr/monde/la-montee-de-la-rhetorique-bouddhiste-nationaliste-en-asie-12-03-2018-2201700_24.php Je tournerais le choses différemment. Je dirais que même si les pacifistes bondhistes n'arrivent plus a les supporter c'est que vraiment.... Transformer un boudhiste en netoyeur ethnique faut y aller quand même.. C'est quoi l'autre pays d'Asie du SE ou il y a une forte minorité musulmane? Ah oui: les Philipinne. Et bien devinez quoi, c'était assez facile a deviner en réalité: il y a des violences, une guerre civile, des massacres et des attentats terroristes dans le secteur. Une abomination... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 20 mars 2018 Share Posté(e) le 20 mars 2018 il y a 5 minutes, c seven a dit : Je tournerais le choses différemment. Je dirais que même si les pacifistes bondhistes n'arrivent plus a les supporter c'est que vraiment.... Transformer un boudhiste en netoyeur ethnique faut y aller quand même.. Désolé, dans l'histoire même récente, les violences de bouddhistes extrémistes ne visent pas que les musulmans. Cf le Bhoutan et la persécution des népalais.https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme_et_violence#Bhoutan L'image du bouddhisme non violent (même hors moines soldats de Shaolin ou autres) ne tient qu'en occident, même si globalement, ils ont fait couler moins de sang au nom de Bouddha que les autres religions. C'est une religion appliquées aux êtres humains, pas aux Vulcains hein 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 20 mars 2018 Share Posté(e) le 20 mars 2018 il y a 9 minutes, c seven a dit : Je tournerais le choses différemment. Je dirais que même si les pacifistes bondhistes n'arrivent plus a les supporter c'est que vraiment.... Transformer un boudhiste en netoyeur ethnique faut y aller quand même.. C'est quoi l'autre pays d'Asie du SE ou il y a une forte minorité musulmane? Ah oui: les Philipinne. Et bien devinez quoi, c'était assez facile a deviner en réalité: il y a des violences, une guerre civile, des massacres et des attentats terroristes dans le secteur. Une abomination... Le bouddhisme n'a pas toujours été que lits de rose et chants d'oiseau : Le bouddhisme, une religion tolérante ? BERNARD FAURE, Juin-Juillet-Août 2003 https://www.scienceshumaines.com/le-bouddhisme-une-religion-tolerante_fr_12908.html 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 avril 2018 Share Posté(e) le 6 avril 2018 http://www.lemonde.fr/international/article/2018/04/06/liberte-d-expression-en-birmanie-le-triste-bilan-des-deux-annees-au-pouvoir-de-la-dame_5281537_3210.html (6 avril 2018) Voir ainsi deux journalistes jugés pour « violations de secrets d’Etat » en vertu d’une loi de 1923 remontant à la colonisation britannique, en dit long sur le niveau de la liberté d’expression dans la Birmanie « démocratique ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 avril 2018 Share Posté(e) le 13 avril 2018 https://www.letemps.ch/monde/facebook-pointe-doigt-role-crise-rohingyas (12 avril 2018) «J’ai peur que Facebook soit maintenant devenu une bête», a déclaré en mars Yanghee Lee, le rapporteur spécial des Nations unies sur la Birmanie, accusant le réseau social d’attiser la haine contre les Rohingyas. Selon une étude de 2017, 85% du trafic internet passe par Facebook en Birmanie, dont l’application est installée par défaut sur tous les portables. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Baba1 Posté(e) le 13 juillet 2018 Share Posté(e) le 13 juillet 2018 Quatre jours de combat entre le gouvernement et le SSA (théoriquement en cessez-le-feu), à Mong Kung (localisation), et un bilan sanglant pour l'armée birmane, qui aurait perdu 12 soldats. D'après les sources ce serait l'armée qui aurait lancé l'assaut. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 août 2018 Share Posté(e) le 23 août 2018 https://thediplomat.com/2018/08/chinas-stake-in-the-myanmar-peace-process/ (15 août 2018) Un gazoduc et un oléoduc jumeaux suivent également le même itinéraire ou un itinéraire très similaire allant de Kyaukpyu à Kunming. Le gazoduc [inauguré en 2013] transporte environ 2,86 millions de tonnes de gaz par an, soit environ 5 % des importations totales de gaz de la Chine, et l'oléoduc [inauguré en 2017] est conçu pour transporter 22 millions de barils de pétrole brut par an, soit environ 6 % des importations totales de pétrole de la Chine, jusqu'à une raffinerie à Kunming. Le transport de marchandises, de pétrole et de gaz via le port de Kyaukpyu et par voie terrestre à travers le Myanmar jusqu'en Chine, au lieu de naviguer jusqu'aux ports des côtes sud et est de la Chine dans la mer de Chine méridionale, coupe des milliers de kilomètres du voyage. Il accroît également la sécurité énergétique de la Chine, car l'approvisionnement en énergie n'aura plus à passer par le goulet étroit du détroit de Malacca, qui pourrait être potentiellement bloqué par un adversaire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 16 octobre 2018 Share Posté(e) le 16 octobre 2018 (modifié) A reprendre sur le fil guerre de propagande Le 13/04/2018 à 15:39, Wallaby a dit : https://www.letemps.ch/monde/facebook-pointe-doigt-role-crise-rohingyas (12 avril 2018) «J’ai peur que Facebook soit maintenant devenu une bête», a déclaré en mars Yanghee Lee, le rapporteur spécial des Nations unies sur la Birmanie, accusant le réseau social d’attiser la haine contre les Rohingyas. Selon une étude de 2017, 85% du trafic internet passe par Facebook en Birmanie, dont l’application est installée par défaut sur tous les portables. Apparemment, Facebook ne serait pas vraiment le premier responsable cette fois. Le NY Times vient de publier une enquête affirmant qu'une bonne partie des accusations / trolls contre les rohingas auraient été produites par ... l'armée birmane elle-même. Le but ? (assez familier) Attiser le sentiment de chaos et de désordre, pour renforcer le pouvoir de l'armée, seul rempart contre le chaos. (plus sans doute charger un bouc émissaire traditionnel) https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/10/16/l-armee-birmane-a-l-origine-des-appels-a-la-haine-contre-les-rohingya-sur-facebook_5370212_4408996.html https://www.nytimes.com/2018/10/15/technology/myanmar-facebook-genocide.html https://www.letemps.ch/monde/facebook-haine-immoderee-rohingyas Je n'ai pas d'avis sur la thèse de l'article, mais les militaires birmans ont bien été suspendus de facebook pour avoir partagé des appels à l'épuration éthnique. Et ils n'ont pas une réputation ... très reluisante non plus. Bon, l'article n'échappe pas à la mention inévitable d'instructeur russe sur les méthodes de propagande et de trollage. Mais ils ont une expertise reconnue en PSYOPS et de vieilles relations avec les birmans. Le 20/03/2018 à 23:52, c seven a dit : Je tournerais le choses différemment. Je dirais que même si les pacifistes bondhistes n'arrivent plus a les supporter c'est que vraiment.... Transformer un boudhiste en netoyeur ethnique faut y aller quand même.. ça dépend du type d'accusation qu'on leur a balancé sur leur dos. Exemple (post du chef de l'armée birmane avant d'être banni de facebook) Il accuse les Rohinga de massacre anti bouddhiste en 1941 ... (et plein d'autres joyeusetés) Sauf que l'image concerne en fait le conflit Bangladeshi de 1971 .. (attention image choquante en spoiler) Révélation Modifié le 16 octobre 2018 par rogue0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Baba1 Posté(e) le 21 octobre 2018 Share Posté(e) le 21 octobre 2018 (modifié) DKBA (DKBA-5 dans le cas présent) : Democratic Karen Buddhist Army Brigade 5 (Armée bouddhiste démocratique Karen [a]) PSLF (la TNLA est sa branche armée) : Palaung State Liberation Front (Front de libération de l'État de Palaung), notamment connu pour se battre aux côtés du KIA Révélation Modifié le 21 octobre 2018 par Baba1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 14 janvier 2019 Share Posté(e) le 14 janvier 2019 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/01/02/97001-20190102FILWWW00034-birmanie-les-combats-se-poursuivent-dans-l-etat-d-arakan.php (2 janvier 2019) L' « armée d'Arakan », groupe autonomiste arakanais, fait parler de lui : Selon le journal gouvernemental Global New Light of Myanmar, des gardes-frontières ont été attaqués hier par une trentaine d'hommes portant des "armes légères et lourdes" près de Saytaung, un village de la région de Buthidaung. Un policier a été grièvement blessé. Khine Thu Kha, un porte-parole de l'Armée d'Arakan, a nié que son groupe ait attaqué la police, tout en reconnaissant que l'AA s'était heurtée aux forces de sécurité gouvernementales hier à Saytaung. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 octobre 2020 Share Posté(e) le 20 octobre 2020 https://www.theguardian.com/global-development/2019/nov/12/we-cant-allow-myanmars-slavery-tainted-shrimp-to-land-on-our-plates (12 novembre 2019) Nous avons parlé avec les travailleurs des radeaux dans cinq communautés du delta de l'Irrawaddy alors qu'ils attendaient à terre que le temps se calme. Ils nous ont parlé du confinement physique sur les radeaux pendant des mois et des heures de travail excessives, les pêcheurs travaillant 16 heures par jour pendant neuf mois. Nous avons entendu parler de l'usage systématique de la violence, y compris des rumeurs de meurtres de pêcheurs par les superviseurs. Les conditions d'emploi de tous les pêcheurs sur radeau avec lesquels nous nous sommes entretenus correspondaient à la définition internationale de l'esclavage. Les crevettes du Myanmar pourraient bientôt débarquer dans les assiettes européennes. Le gouvernement du Myanmar a engagé des discussions sur la manière dont un plus grand nombre de transformateurs et d'exportateurs peuvent satisfaire aux règles de durabilité qui leur permettront d'exporter vers l'UE. https://www.frontiermyanmar.net/en/against-their-will-myanmars-modern-day-slaves/ (17 juin 2016) Un rapport accompagnant l'indice 2016, publié le 31 mai, a révélé que 0,96 % de la population du Myanmar de 54 millions de personnes, a subi une forme d'esclavage, ce qui en fait le sixième plus grand nombre par habitant dans la région Asie-Pacifique et le deuxième plus grand en Asie du Sud-Est, après le Cambodge. Une enquête menée par l'Associated Press sur l'industrie de la pêche thaïlandaise en 2015 a révélé la situation critique de plus de 2 000 travailleurs de bateaux de pêche victimes de trafic, laissés en rade sur des îles indonésiennes isolées. La grande majorité d'entre eux étaient originaires du Myanmar. A la suite de l'enquête, pour laquelle AP a reçu un prix Pulitzer pour le service public en avril, toutes les victimes ont été rapatriées ou étaient sur le point d'être renvoyées chez elles, selon le rapport de Walk Free. Les enquêtes ont également conduit le gouvernement indonésien à révoquer les licences de quatre groupes d'entreprises, 18 sociétés et 388 navires, ainsi qu'à l'introduction d'une législation au Congrès américain pour une plus grande transparence des fournisseurs de produits de la mer. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 novembre 2020 Share Posté(e) le 10 novembre 2020 https://asia.nikkei.com/Opinion/Myanmar-s-smooth-election-disguises-systemic-failure (10 novembre 2020) Les élections paisibles déguisent un échec systémique Le vote n'a pas entraîné d'évolution majeure, mais le résultat est conforme au slogan de la campagne de la LND : "Poursuivre le changement". Il est peu probable que le style de gouvernance autocratique de Suu Kyi s'améliore, même si elle doit faire face au problème urgent de sa succession. Elle aura 80 ans lorsque les prochaines élections auront lieu en 2025. La LND doit relever les principaux défis structurels auxquels le pays est confronté : le processus de paix, le changement constitutionnel, le développement économique, l'impact de COVID-19, et une réduction probable des investissements étrangers et de l'aide occidentale. Tous ces défis ont été abordés de manière peu impressionnante lors du premier mandat de la LND, et le parti a rejeté le dynamisme et l'innovation au profit de l'idolâtrie de son leader. Les retombées politiques des élections pourraient contredire les résultats électoraux et conduire de nombreuses personnes exaspérées, en particulier dans les États d'Arakan et Shan, à soutenir des options de changement plus violentes. Le Tatmadaw [l'armée] restera non réformé et non repenti de ses méthodes violentes de pacification, et refusera les concessions qui renforcent la LND. Les forces armées ne transigeront pas non plus avec les exigences des groupes armés de minorités ethniques qui réclament de véritables solutions fédérales aux problèmes politiques, continuant plutôt à exiger une capitulation. Malheureusement, les élections de 2020 ont révélé un Myanmar divisé et presque irréconciliable, malgré le succès technique du processus. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 (modifié) Après l'annulation des élections, et un coup d'état militaire, les militaires continuent une (sanglante) répression des manifestations continue en Birmanie. La Chine (seul soutien majeur du régime) continue de bloquer à l'ONU les sanctions contre la junte militaire. Avec un petit lâchage de lest aujourd'hui : elle appellerait à "revenir à une transition démocratique". https://www.lefigaro.fr/international/birmanie-pekin-appelle-a-revenir-a-une-transition-democratique-20210401 Avis perso Ce ne sont que des paroles pour l'instant : je doute que Pékin ait arrêté son soutien à la Birmanie (état stratégique pour contourner le détroit de Singapour, goulot d'étranglement idéal pour un blocus des liaisons maritimes) Modifié le 1 avril 2021 par rogue0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 (modifié) Est-ce qu'on pourrait arrêter de changer le sujet sur la Birmanie, entre celui-ci (la Birmanie change de capitale en catimini) et l'autre (Birmanie, tout court) : http://www.air-defense.net/forum/topic/6046-birmanie/#comments où la plupart des messages ont été postés depuis le coup d'État du 26 février 2021. Modifié le 1 avril 2021 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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