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Le cheval noir de la Famine


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De nos jours, tout le monde pense que la grande guerre qui va venir sera causé par le pétrole, la religion, l'eau.

On semble oublié ce qui fut durant des millénaires la première raison des guerres: la Famine.

Des peuples aux ventres vide sont souvent le terreaux à des révoltes et des guerres (cf la France du XVIIIe siècle).

Or, depuis plusieurs semaines, on peut lire un peu partout que des émeutes apparaissent dans des pays pauvres du fait de l'accroissement du prix des denrées alimentaire, les grands exportateurs de riz tel que l'Inde et l'Egypte viennent de stopper leurs ventes à l'étranger pour éviter un enflammant des prix internes.

Aujourd'hui c'est à Haïti:

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/04/09/haiti-les-emeutes-de-la-faim-gagnent-les-rues-de-port-au-prince_1032621_3222.html?xtor=RSS-3208

En France on a pu voir une hausse des prix.

Une guerre géneralisé pour les terres arables est t elle possible?

Qui sont les grands acteurs: exportateurs/importateurs?

Qui seront les protagonistes d'une guerre de la Faim?

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De nos jours, tout le monde pense que la grande guerre qui va venir sera causé par le pétrole, la religion, l'eau.

On semble oublié ce qui fut durant des millénaires la première raison des guerres: la Famine.

Des peuples aux ventres vide sont souvent le terreaux à des révoltes et des guerres (cf la France du XVIIIe siècle).

Or, depuis plusieurs semaines, on peut lire un peu partout que des émeutes apparaissent dans des pays pauvres du fait de l'accroissement du prix des denrées alimentaire, les grands exportateurs de riz tel que l'Inde et l'Egypte viennent de stopper leurs ventes à l'étranger pour éviter un enflammant des prix internes.

Aujourd'hui c'est à Haïti:

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/04/09/haiti-les-emeutes-de-la-faim-gagnent-les-rues-de-port-au-prince_1032621_3222.html?xtor=RSS-3208

En France on a pu voir une hausse des prix.

Une guerre géneralisé pour les terres arables est t elle possible?

Qui sont les grands acteurs: exportateurs/importateurs?

Qui seront les protagonistes d'une guerre de la Faim?

La famine est directement lié a l'eau... produire l'alimentation d'un homme occidental pour une journée mobilise au minimum 2000l d'eau douce.

Le second facteur limitant c'est la disponibilité de terre cultivable... qui se réduit comme peau de chagrin.

- augmentation emprise urbaine.

- lessivage/contamination des sol lié a un mauvais usage/pollution

- changement climatique induisant des modification relativement de la nature des sol, notamment extension des zone aride impropre a une agriculture efficace.

Le troisieme facteur limitant c'est la valorisation de la ressource.

- principalement la production végétale serre a l'alimentation humaine.

Mais:

- l'augmentation des ressource des "pauvres" implique une modification de l'alimentation vers plus de proteine animal qui consomme de grande quantité de ressource végétal... rendu indisponible a l'alimentation humaine.

- l'augmentation de la valorisstion de la ressource végétale comme substitute du petrole dans la chimie organique... sois comme combustible soit comme matiere premiere de la chimie industrielle.

Résultat le prix du Riz a triplé l'année dernière, le blé doublé ... etc.

Pour l'exportation... on retrouve USA France Kirgizistant et Chine. Sachant que seul le Kirgisistan a une vrai capacité d'exportation net. Pour les autres les marge d'exportation sont moins évidente , surtout pour la chine qui a fixé cette année a la fois un prix minimal de rachat pour le blé - pour motivé la production en chine - et une taxation pour limiter l'exportation, de maniere a assurer l'alimentation des Chinois.

L'exemple du Niger et Nigeria les a refroidi... le Niger est auto suffisant en Céréale seulement les Nigerians sont plus solvable que les nigériens, alors le Niger exporte massivement au Nigéria, ce qui fait que les Nigeriens crevent la faim.

L'exemple du Darfour, ou a la base le conflit oppose les cultivateur "Tchadien" aux éleveur "Soudanais" pour s'accaparer des terre nécessaire au deux activité, sous  contrainte de modification climatique, "forcant" les eleveur nomade a aller chez le voisin chercher de l'alimentation pour leur betes.

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Très bon topic mon cher Fenrir; mais ce sujet est étroitement lié à celui de l'eau, à celui de la démographie et surtout à celui des changements climatiques, tous trois potentiellement facteurs de guerre. Ceux-ci seront aussi, entre autre pour les problèmes qu'ils causeront à la production alimentaire des facteurs déterminants et potentiellement belligènes des relations internationales dans les années à venir.

Les grandes migrations que ces facteurs causeront n'auront d'équivalent que celles des IIIème au VIème siècles qui anéantirent l'empire romain d'Occident et menacèrent gravement celui-d'Orient.

La désertification de nombreuses zones, surtout en Afrique, mais aussi en Inde, en Chine, au moyen Orient, en Asie Centrale, la baisse des rendements à l'hectare à venir en raison de la sur saturation de produits phyto-sanitaires (certaines exploitations de grande taille reviennent au "bio", mais il faut 2 à 3 ans pour que la terre se purge), la concurrence de productions non-alimentaires (comme le coton, les biocarburants, les fleurs, les drogues....), mais aussi la surdépense dans des zones où l'agriculture ne devrait pas être tentée (les exploitations circulaires de plein désert, terriblement coûteuses en argent, en ressources et en énergies), le gâchis pur et simple de ressources (les golfs qui poussent partout, le gâchis d'eau de pure décoration dans des endroits spécifiques qui menacent l'agriculture de grandes zones (Las Vegas, Abu Dhabi....) ou encore la pure spéculation qui fait changer 3 ou 4 fois des cargaisons de denrées de destination pendant un voyage.... Et je ne compte pas lapure et simple démographie.

Tous ces facteurs politiques, géopolitiques, économiques, sociaux, culturels, criminels.... sont des menaces à effets conjugués sur l'agriculture mondiale et ses prix. Les conséquences en sont potentiellement explosives et meurtrières, directement et indirectement. L'accroissement des tensions qui en résulte se fait déjà sentir. Les réfugiés climatiques existent déjà par millions, les mouvements de grogne sont légions et beaucoup sont déjà devenus des révoltes, sporadiques ou organisées.

Paradoxalement, cela fait revenir, avec la lutte pour les ressources et matières premières de tous ordres, un vieux facteur d'ambition et d'affrontement entre pays: l'espace. La conquête de nouveaux espaces, l'aggrandissement, redevient un facteur de tension, loin devant les rivalités géopolitiques de sécurité ou les idéologies. La guerre entre Etats reprendait-elle à l'avenir une part significative dans la somme générale des conflits mondiaux, aujourd'hui monopolisés, ou presque, par les conflits asymétriques, mouvements indépendantistes, guerres civiles et interventions contre des groupes armés? Les zones grises sont-elles appelées à se retrouver aux côtés des zones noires?

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Problème du avant tout à un facteur majeur : La surpopulation mondiale.

Population mondiale en 1910 : 1.750.000.000

Population mondiale en 2005 : 6.500.000.000 (notez l'évolution sur un peu moins d'un siècle).

Population mondiale en 2010 : 6.842.000.000

Population mondiale en 2020 : 7.577.000.000

Population mondiale en 2050 : 9.075.000.000

Voilà. Ces chiffres sont affolants si l'on considère que la Terre n'est pas extensible et que la plupart de ses ressources se tarissent.

L'avenir ? Déséquilibres migratoires, guerres globales, exterminations massives, citoyenneté par castes, permis à points pour obtenir l'enfant unique.... etc...

A 6 milliards et demi d'habitants, la Terre peine déjà à supporter la pression de prédation de l'espèce humaine.

Aujourd'hui il n'y a déjà pas à bouffer pour tout le monde !

Alors la génération de nos enfants, lorsqu'ils seront plus de 9 milliards...

Nous vivons une époque bénie et la vie qui attend nos descendants sera, je le crains beaucoup plus dure sur tous les plans que ce que nous vivons actuellement.

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Invité barbaros pacha

l'Exemple du peuple de la mer est flagrante, ils ont envahit tous le moyen-orient a la recherche de nourriture...

Ils sont originaires de Turquie et de Grece, ils ont envahit la Palestine et on attaquer l'Egypte...

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Il y'a de quoi "bouffer" mais pour des raisons economiques on prefére detruire les exedents que de les redistribuer.

Ce n'est plus vrai depuis 4 ans ... la tension production stock consommation est vraiment sensible et ne devrait pas se relâcher de sitôt.

Suffit de regarder le cours des prix des matiere premieres.

Les cours du blé cette année ...

malgré que les fond d'investissement aient repris le chemin du marché action les cours restent tres hauts.

Image IPB

Pire le riz.

Image IPB

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En effet, il y a assez de nourriture pour tous depuis la révolution verte des années 70, il s'agit ici en majorité de spéculation et de mauvaise gestion des ressourcs;

Voici un site de statistiques en tous genres que l'on à mit sur un autre post :

http://www.worldometers.info/fr/

Il y a plus de suralimentés que de gens touché par la faim depuis une vingtaine d'années, c'est la 1ere fois dans l'histoire de l'Humanité que l'on constate cela.

Gens sous-alimentés dans le monde à l’heure actuelle : 888 millions

Gens en surpoids à l’heure actuelle : 1 121 millions

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quel plaisir de vous lire

vous avez plus ou moins tous bien cité

les paramètres qui favorisent les conflits et les futures guerres c'est bien !

mais en plus de l'augmentation du nombre  d'habitants exponentielle

on assiste aussi a une augmentation de l'empreinte écologique  de chaque terrien

les peuples ayant les plus grandes empreintes écologiques sont les américains et les australiens

et plus généralement les pays occidentaux

si tous les habitants de la terre vivaient comme des américains il faudrait 9 planètes terre

et si tous les habitants  vivaient comme des français il faudrait 5 planètes

pensez vous dans le contexte que vous venez de soulever que l'idéologie de  croissance économique puisse être a l'avenir une solution , la croissance économique impliquant une croissance des consommation et des productions inutiles

pensez vous que les nations occidentales doivent continuer a exporter , promouvoir et soutenir nos modes de vie non soutenable a l'ensemble de la planète

pensez vous que la surconsommation et le gaspillage de ressources peuvent dans le contexte actuel favoriser

des conflits armés ?

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On pourrait y caser la plupart des déplacements massifs et agressifs de population, Barbaros, même si l'origine et la composition des peuples de la mer restent très discutées ( ;)). Des peuples pré-Grecs (Doriens?) sans doute.

Mais ils sont le reflet de tous les peuples qui, jusqu'aux Xème-XIème siècles, sont venus de ce réservoir inépuisable de populations que constitue la zone qui va de l'Ukraine à l'Asie centrale. Pratiquement toutes les populations des grandes migrations depuis les premiers Indo-Européens en venaient (avec quelques peuples plus proprement "asiatiques", comme les Huns, des succédanés d'Iraniens ou de Mongols, et les Turcs).

Mais le bouleversement que des peuples entiers de nomades, numériquement pas si gigantesques, ont occasionné sur des sociétés sédentaires par nature immobiles, condamnées à la défensive et aux capacités d'absorption limitées, sont gigantesques et souvent catastrophiques dans un premier temps (qui se compte généralement plus en siècles qu'en décennies). De l'agression indirecte au trop plein d'immigration en passant par le harçèlement continu aux frontières, les méthodes, le déroulement, eurent beaucoup de scénarios. Mais le résultat fut toujours le même.

On oublie souvent à quel point une société organisée est fragile, encore aujurd'hui: les équilibres qui nous font vivre supportent mal les variations trop fortes. Que la pauvreté grimpe de 50%, et le pays devient une poudrière. Que les Cités chaudes soient totalement perdues pour la République, et la situation politique est bouleversée. Que des tensions se fassent autour sur le commerce maritime, et l'explosion des coûts heurtera l'économie de plein fouet, avec des conséquences dramatiques. C'était la même chose pour Rome et son approvisionnement en blé, cause de toutes les frayeurs de la classe politique.

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TANCREDE

Que des tensions se fassent autour sur le commerce maritime, et l'explosion des coûts heurtera l'économie de plein fouet, avec des conséquences dramatiques

je suis d'accord avec toi sur ce point de vue

il est probable que l'explosion des couts du transport cause d'immenses problèmes dans un avenir proche

les guerres et les conflits sont une cause probable

et le pic pétrolier est une cause encore plus probable de l'explosion des couts a venir

a l'heure actuelle les gens avisés et concernés ont compris de l'urgence stratégique de la relocalisation de l'économie française

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un excellent article sur ce sujet brulant :

Le prix des céréales provoque la révolte du tiers-monde

Par Pascal Riché | Rue89 | 09/04/2008 | 17H00

La flambée mondiale des prix des céréales fait basculer de nombreux pays pauvres dans la faim et la révolte.

Rizière de Lahagor, en Inde (Rupak De Chowdhuri/Reuters).

Haïti vient de vivre une nouvelle journée de révoltes, qui a déjà fait quatre morts. En Egypte, la population est écrasée par l'inflation galopante, qui touche les produits alimentaires. Au Cameroun, on compte des dizaines de morts depuis le début du mois. Une grève générale a paralysé mardi Ouagadougou, capitale de Burkina Faso. Argentine, Yemen, Zimbabwe, Mexique, Sénégal, Bangladesh, Philippines, Guinée, Mauritanie, Maroc, Sénégal, Ouzbékistan… une trentaine d'autres pays ont aussi connu, ces derniers jours, des troubles liés à la hausse des prix.

La flambée des prix est une catastrophe pour les familles du tiers-monde, dont le revenu est consacré à hauteur de 70% à l'alimentation, contre 15% dans les pays développés. Le commissaire européen au Développement, Louis Michel, met en garde contre le risque d'un "vrai tsunami économique et humanitaire" en Afrique. Selon Bob Zoellick, président de la Banque Mondiale, la situation risque, dans certains pays comme l'Indonésie, d’annuler tous les progrès faits au cours des dix dernières années sur le front de la lutte contre la pauvreté... Revue de presse internationale.

Le quotidien la Stampa, en Italie, titre "splode la grande fame, Paesi poveri in rivolta": la grande faim explose, révoltes dans les pays pauvres.

    " La FAO estime que la hausse a été en 2007 de 40% en moyenne pour le blé, qui est à son prix le plus haut depuis vingt ans, de même que le maïs, le riz mais aussi le soja, le colza et l'huile de palme qui maintienne en vie, plus ou moins, les populations immenses des pays pauvres. Hypnotisés par l'augmentation du prix du pétrole, les pays riches ne se sont pas rendus compte qu'un phénomène encore plus insidieux s'est développé: une famine mondiale. Pour les 2/3 de la planète une variation du prix du riz et de la farine signe le passage brutal à la faim."

Le Temps en Suisse évoque des émeutes de la faim sans précédent, rappelant comment tout a commencé:

source : http://www.rue89.com/2008/04/09/le-prix-des-cereales-provoque-la-revolte-du-tiers-monde

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Invité barbaros pacha

La hausse du prix du blé replonge l’Egypte dans la crise du pain

Le petit volet s’entrouvre. Une main furtive tend cinq galettes, puis le vantail se referme dans un claquement. Des grognements s’élèvent de la foule massée dans cette allée du quartier d’Abdine, au cœur du Caire. Devant cette boulangerie qui ne vend que du eish mouda’am, le pain subventionné, certains font la queue depuis l’aube. Autrefois, seuls les plus pauvres achetaient ce pain fait de mauvaise farine, parfois coupée de sciure, tout juste bon à nourrir les volailles élevées sur les toits du Caire. Mais depuis dix mois que le cours international du blé a entamé sa vertigineuse ascension, le prix de la farine a été presque multiplié par trois en Egypte. Et chaque matin, la foule ne cesse de grossir devant les boulangeries subventionnées.

Sur le même sujet 

Suspension des exportations

 

Amortisseur. La pénurie est là. Et avec elle, les rixes, de plus en plus nombreuses, qui ont même fait, la semaine dernière, au moins deux morts et plusieurs blessés. De quoi réveiller le souvenir terrible des émeutes du pain en 1977, qui avaient éclaté alors que le gouvernement s’interrogeait sur la suppression des subventions. Réprimée dans le sang, cette «intifada de la faim» avait fait plus de 70 victimes. Depuis, l’État égyptien a soigneusement maintenu la subvention sur le pain, l’ultime amortisseur social.

Farine, huile, sucre… Déjà en hausse constante depuis plusieurs années, les prix des produits de première nécessité en Egypte ont connu cette année jusqu’à 170 % d’augmentation. Les salaires, eux, n’ont pratiquement pas bougé. 44 % des Egyptiens vivent avec à peine plus de deux dollars (1,25 euro) par jour. Alors que le salaire moyen ne dépasse pas les 100 euros, de plus en plus d’Egyptiens sont dans l’impossibilité de tenir leur budget. A cinq piastres (moins de 0,6 centime d’euro) la galette, le pain subventionné est dix fois moins cher que le pain normal, devenu presque inaccessible pour nombre des ménages, y compris de la classe moyenne.

Ayman, étudiant en ingénierie, est bien conscient d’être un privilégié. Dans sa famille de six personnes, 15 % du revenu mensuel est ainsi consacré à l’achat de pain. «Moi qui suis seule, avec quatre enfants, je ne peux pas m’en sortir», lance Oum Mohamed. Dans ses bras, un carton où s’entassent 20 galettes, le quota maximum accordé par les boulangeries subventionnées. Fonctionnaire, elle touche à peine 300 livres égyptiennes (environ 35 euros) par mois. Depuis l’augmentation des prix, elle arrive quasi systématiquement en retard à son travail, après des heures passées dans la rue à attendre le pain. Sur le trottoir, non loin, un vendeur à la sauvette a étalé ses galettes sur des clayettes en palme, espérant attirer ceux qui n’en peuvent plus de faire la queue. «Son pain, là, c’est haram, c’est du vol !» s’énerve une marchande de journaux voisine. Le jeune homme l’admet, son pain est plus cher que le mouda’am, mais toujours moins que le pain des boulangeries. Et les gens n’ont plus le choix car, dans les épiceries, comme dans les supermarchés, la farine se fait rare sur les étals, ou atteint des sommes astronomiques. Une aubaine pour certaines boulangeries subventionnées qui, selon la rumeur, vendraient au marché noir leur farine, aggravant d’autant la pénurie du pain bon marché.

Cette crise intervient dans un climat social critique, marqué par des grèves à répétition dans les usines, et des manifestations de fonctionnaires et d’autres corps de métier réclamant un salaire minimum aux environs de 100 euros.

Rationnement. Dans ce contexte catastrophique, les analystes craignent que les élections municipales du 8 avril prochain ne tournent à l’affrontement généralisé. Déjà tendue par les arrestations massives de candidats potentiels des Frères musulmans, la campagne électorale prend une tournure inquiétante. De quoi alarmer le président Hosni Moubarak qui a ordonné à l’armée d’aider à la production et à la distribution de pain subventionné avec ses propres boulangeries. Quelque 15 millions de personnes devraient également bénéficier de tickets de rationnements pour les produits les plus courants.

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le monde est souvent cruelle quand on pense que des guerres coutent plus de 1000 milliards de dollars

The Ultimate Cost of War

$247 billion: Amount spent on the Iraq War and occupation thus far.

$40-$60 billion a year: Additional foreign aid required to achieve the

U.N. Millennium Development Goals by 2015 (OECD figures).

The goals include:

- Cut in half extreme poverty and hunger

- Achieving universal primary education.

- Eliminating gender disparity at all levels of education.

- Reducing by 2/3 the under-five mortality rate.

- Reducing by 3/4 the maternal mortality rate.

- Reversing the spread of HIV/AIDS.

- Cut in half the proportion of people without access to clean water.

- Significantly improve the lives of at least 100 million slum dwellers.

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Il y'a de quoi "bouffer" mais pour des raisons economiques on prefére detruire les exedents que de les redistribuer.

Exact !

L'Inde a détruit ou laissé pourrir des céréales et des fruits invendables aux normes occidentales alors que certaines couches de la population crèvent de faim !  =(

Petit hors-sujet : j'ai travaillé dans une société horticole durant des vacances d'été comme job étudiant et j'étais surpris par le gaspillage (surproduction) ! L'Ingénieur m'expliquait que la firme devait avoir une réserve en cas de commandes élevées sinon la réserve était détruite ou laissé à l'abandon.

Pas question de les donner à des démunis ! Car on risque de créer un système de profiteurs ou de revente à bas prix (dumping) qui concurrencerait la société elle-même.

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Ce n'est pas seulement parceque les européens sont méchants ... qu'ils n'ont pas distribué les éxcédents agricoles des années 80, mais surtout pour des raisons logistique: cela coute un certains prix de transporter, loin et dans de bonnes conditions, des denrées alimentaires ... Sans parler  des critiques reçues sur l'aide alimentaire inadaptée (pour raison pratique ou culturelle).

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En tout cas la hausse des prix des matières premières alimentaires est une excellente nouvelle pour la France.

Les paysans commencent a bien gagner leur vie, et bientot peut etre des jeunes s'installerons a nouveau a la campagne pour travailler la terre et bien en vivre. On va retrouver un de nos principaux atout pre-révolution industrielle. Déjà des Hollandais nous achetent de bonnes terres a tout va, faudra garder ça a l'oeil.

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ça menace déjà en italie noN ?

Pour l'Italie aucune idée, par contre au bresil, il y'a l'ethanol fabriqué a partir du sucre de cane(et peut etre d'autre vegetaux?), mais ils(les bresiliens)commencent à voir le revére de la medaille de plus en plus de paysant se lancent dans la mono culture, et revendent leurs recoltes aux "Rafineries", ce qui est en train de devenir un probleme; Maintenant je ne sais pas si le gouvernement bresilien va prendre des mesures ou méme admetre qu'il y'a un probleme, etant donné qu'il a beaucoup misé sur cela.

Edit:

Petit hors-sujet : j'ai travaillé dans une société horticole durant des vacances d'été comme job étudiant et j'étais surpris par le gaspillage (surproduction) ! L'Ingénieur m'expliquait que la firme devait avoir une réserve en cas de commandes élevées sinon la réserve était détruite ou laissé à l'abandon.

Pas question de les donner à des démunis ! Car on risque de créer un système de profiteurs ou de revente à bas prix (dumping) qui concurrencerait la société elle-même.

Oui en effet et malheureusement, ses pratiques  ne se limitent pas aux producteurs, mais cela va de la petite boulangerie de quartier, a la grande chaine de fastfood.
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[tt]http://www.leblogfinance.com/2008/04/les-cours-de-la.html

Matières premières agricoles : la flambée des cours inquiète la Banque Mondiale

La Banque mondiale s'inquiète .... et elle a toutes les raisons pour le faire. De nombreux pays – tels que l'Egypte et Haïti - devant faire face désormais à des manifestations de la population qui ne réclame que de pouvoir manger décemment.

Dans un document préparé à l'attention des grands argentiers mondiaux, qui doivent se réunir ce week-end à Washington, l'établissement financier estime que la hausse des cours dans le secteur agro-alimentaire n'est pas un phénomène temporaire. Selon la Banque, d'ici 2015, les cours de la plupart des matières premières devraient rester supérieurs à ceux de 2004.

Les prix des denrées alimentaires devraient ainsi rester élevés en 2008 et 2009 pour décroître ensuite du fait de l'adaptation de la demande à cette augmentation, indique ainsi la Banque, dont le président, Robert Zoellick, s'inquiète pour les pays en développement...[/tt]

Les contrat a terme sur le blé

http://www.cbot.com/cbot/pub/page/0,3181,1322,00.html

montre un pic sur les contrat livrable en mai 2009 ... mais meme si les prix baisse apres ils restent supérieur aux cours actuel, et repartent a la hausse fin 2010...

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Pétrole cher, hausse de la consommation de viande en Asie, réorientation de parcelles vers la production de biocarburants, climat déréglé et spéculations ont contribué à l'augmentation des prix alimentaires.

De violentes manifestations contre cette tendance apparaissent dans plusieurs pays pauvres: Haïti, Egypte, Burkina Faso, Mauritanie, entre autres.

"La majorité des experts estiment que les prix élevés sont là pour longtemps", prévient le Suédois Lennart Bage, président de l'agence onusienne Fida, dans une interview accordée à Reuters.

"Nous assisterons à une réaction sur l'offre, qui devrait, je l'espère, faire quelque peu baisser les prix", dit-il. "Selon les experts sur le terrain, les prix devraient rester plus élevés qu'autrefois, et nous sommes probablement les témoins d'une évolution structurelle à la hausse", tempère-t-il toutefois.

HAUSSE DE 65% DEPUIS 2002

Selon les données de l'Onu, les prix alimentaires ont globalement augmenté de 35% entre fin janvier 2007 et fin janvier 2008, accélérant une tendance amorcée en 2002. Depuis cette date, les prix se sont envolés de 65%.

Pour la seule année 2007, les chiffres de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) montrent une hausse de 80% pour les produits laitiers, de 42% pour les céréales

"L'intérêt des gouvernements pour les investissements agricoles a diminué dans de nombreux pays ces dix ou quinze dernières années. La part de l'aide internationale au développement consacrée à l'agriculture est passée de 20% au début des années 1980 à moins de 3% aujourd'hui."

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080410/twl-alimentation-onu-41953f5_1.html

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Je suis persuadé que la plus grande crainte du gvt Chinois actuellement, n'est pas les manifs occidentales sur le Tibet et les JO, mais bel et bien le cours du riz, si celui-ci se maintient à ce niveaux, les campagnes pauvres risquent de s'embraser rapidement et la famine risque de resurgir... je doute que le gvt y survive dans ce cas là...

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Il imposera à qui ? Aux fournisseurs étrangers ??? Quelle est la proportion d'autosuffisance en riz et denrées alimentaires de la chine ?

Des rationnements pednant les JO, ce sera du plus bel effet... (quoi que je ne le souhaite pas !)

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