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Washington publie des photos du réacteur syrien bombardé par les israéliens


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Invité barbaros pacha

Je pense que tu te trompes. On peut classer les forces politiques au Liban en trois grands blocs :

- le "bloc de la résistance et du développement" (Amal, Kataeb -prokadoumi (chrétiens) Baasistes, etc...)  dont faisait partie l'Hezbollah (remarquer la présence de partis laiques et chrétiens dans ce bloc..) et dit bloc pro-syrien.

- Le "bloc du 14 mars" dit anti-syrien, de Rafik Hariri. Bloc tout aussi hétérogène que le précèdent : Courant du Futur (sunnites pro- americains) Parti Socialiste Progresiste (Druzes) Forces Libainaises (chrétiens) Falanges Pro-Gemayel (chretiens considérés comme d'extreme droite) Mouvement de la Gauche Démocratique courant issu du Parti communiste avec des sunnites et des chretiens et tout un tas de pétits partis sunnites(cherchez pas a comprendre c'est le Liban... =D)

- le Bloc du Changement et de la Réforme (Aoun, chretiens) qui a fait alliance avec l'Hezbollah après l'attaque Israélienne  de 2006... En fait le bloc d'Aoun pourrait être taxé de "centriste".... Pour l'essentiel dans les relations entre les le Liban et la Syrie  il a les mêmes positions que le bloc du 14 mars (dit anti-syrien). Mais, au même temps il se situe dans une position "patriotique et de resistance" c'est-à-dire : non alignement vis-à-vis des USA (d'ou son opposition à Hariri...) et de résistance aux "agressions" Israéliennes d'ou son alliance avec Hezbollah (consideré comme un mouvement de résistance) La Syrie est dans ce dernier aspect une alliée", au sens de : les ennemis des mes ennemis...

L'interet dans cette affaire, l'alliance du Hezbollah avec Aoun, est le récentrage / répositionnement politique du Hezbollah.

Disons un positionnement moins "pan arabe" (pan islamique il ne l'a jamais été....) et "plus" patriotique libanais.....

Tu oublit aussi le parti social nationaliste Syrien allié du Heezb, ils avaient combattu les Israeliens en 2006...

Toute Michel Aoun sais qu'il pourra pas dominer sur les Chrétiens sans la Syrie et le Heezb...on dit dans la région que le fatah islam était un groupe Sunnite (pro-hariri) afin de contrer les Chiite du Heezb et du Amal dans un futur si une guerre civile éclate...

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Que ce soit pour des armes nucléaire ou non, le faite de bombarder illégalement un pays est grave, ce qui m'étonne c'est que la Syrie préfère garder le secret que d'éclater leur colère d'un bombardement illégitime...

Y-a t'il des bombardements "légitimes"? Ou: qu'est ce qui leur donne cette légitimité: une déclaratioin de guerre dans touts les formes? Un mandat de l'ONU?

En 60 ans d'existence, Israël a été en conflit ouvert avec tout ou partie de ses voisins à au moins 6 reprises. Et les périodes entre ont rarement été très tranquilles (cf. "guerre d'attrition").

La situation est à peu près normalisée avec l'Egypte et la Jordanie, parce qu'il y a eu accord politique pour cette normalisation.

Tant que le même démarche n'aura pas été accomplie entre Israël et la Syrie, les deux pays resteront sur le qui-vive.

Qu'Israël se soit donné les moyens de ce type d'action, alors que la Syriene les a pas (du moins sous cetteforme) ne change pas fondamentalement l'analyse.

Israël eu raison en son temps (1982) de détruire "Osirak". Et je ne suis pas sûr que le gouvernement français ne fut pas à l'époque secrètement soulagé - au delà des protestations de façade - de cette issue.

Alors oui, bombarder un pays, légalement ou illégalement, c'est toujours une décision grave. Mais, parfois, nécessaire. J'imagine que le nécessaire l'emporte sur l'illégal, dans l'esprit des dirigeants israéliens.

Et - mais ce n'est qu'une opinion personnelle - je pense qu'ils ont bigrement raison.

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Mais, parfois, nécessaire. J'imagine que le nécessaire l'emporte sur l'illégal, dans l'esprit des dirigeants israéliens.

Et - mais ce n'est qu'une opinion personnelle - je pense qu'ils ont bigrement raison.

Dès que l'Etat israélien pense qu'il y a un danger existentiel pour sa survie, il agit de manière préemptive. ça fait partie de sa doctrine.

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  • 3 months later...

Un briefing de la CIA sur le bombardement du réacteur syrien

On y apprend, par exemple, que la CIA n'a qu'une "faible" certitude que le plutonium produit par ce réacteur aurait été utilisé dans un programme militaire:

Et qu'elle n'a pas "encore détecté les élements d'un programme de fabrication d'armes nucléaires."

Briefing du 24 avril 2008 avec des hauts responsables américains sur le réacteur nucléaire clandestin syrien et la participation de la Corée du nord.

Haut responsable du service de renseignement n°1 : (…) Laissez-moi d’abord dire de quoi nous allons discuter. Il s’agit d’un réacteur nucléaire. Il a été construit par les Syriens dans le sud du désert de la Syrie le long de l’Euphrate. Les Syriens ont construit ce réacteur de production de plutonium avec l’assistance de la Corée du nord. 

Nous disposons de preuves depuis une longe période. Nous avons eu reçu des informations sur ce qui se passait depuis la toute fin des années 90, début 2000 et 2001. Notre problème était d’étayer notre renseignement et d’être plus précis. Nous avons progressé dans notre appréciation entre 2003 et 2006. Mais on ne pouvait toujours pas tout à fait étayer, de la façon aussi apparente que les preuves physiques que nous vous montrerons dans un instant. 

Au printemps de l’année dernière, nous avons pu obtenir certaines informations additionnelles et concluantes. (…) Les renseignements concluaient à l’existence d’un réacteur nucléaire dont la construction par les Syriens a probablement commencé en 2001, et a été achevée à l’été 2007. Et il était presque opérationnel. (…)

Haut responsable du service de renseignement n°2 : (…) Nous avons acquis en 2001 des informations indiquant une coopération entre des institutions nucléaires nord coréennes et des officiels syriens de haut rang. (…) Puis, ces informations, nous avons étudié de nouveau des informations que nous avions collectées auparavant mais que nous n’avions pas tout à fait comprises.

Il est clair pour nous que cette coopération entre des personnalités nord coréennes liées au programme nucléaire et des officiels syriens de haut rang ont commencé probablement commencé aussi tôt que 1997 ce qui (…) ramène la décision de commencer cette collaboration au régime d’Hafez al Assad. 

En 2003, (…) nous n’avions pas d’informations ni sur la nature ni sur le lieu de ces projets en coopération. Nous pensions que cette coopération impliquait des travaux dans des endroits probablement situés en Syrie. Mais, nous ne savions pas où exactement. (….) 

En 2005, nous avons reçu des informations selon lesquelles les Syriens et les Nord Coréens étaient impliqués dans un projet dans la région de Day raz Zawr dans l’est de la Syrie. Mais, encore une fois, pas d’information spécifique sur la nature ou sur l’endroit endroit. Mais, au fur et à mesure où nous disposions de nouvelles preuves nous devenions de plus en plus sûrs que cette coopération existait et qu’elle impliquait des gens liés au programme nucléaire. Et nous avions une bonne idée du lieu central où cette coopération pouvait avoir lieu. 

Le renseignement par l’imagerie sur la région a révélé un grand bâtiment non identifié en construction dans un endroit éloigné près du fleuve Euphrate près d’un endroit que nous appelons al Kibar. Et là vous voyez la photo. [C’était en 2005, 2006]. (…)

Il est difficile d’imaginer en regardant cette photo à quoi se bâtiment peut servir. Et il n’avait certainement pas une quelconque caractéristique observable qui permettrait de dire oh, oui, là vous avez un réacteur nucléaire – quelque chose comme un grand système électrique, une grande ventilation et le plus important un système de refroidissement. 

Nous avons cependant acquis des informations au cours du printemps 2007 qui nous ont permis de conclure que ce bâtiment d’apparence anodine (…) était en fait un réacteur nucléaire clandestin. Parmi ces informations il y avait des photographies de l’intérieur et de l’extérieur du bâtiment montrant des éléments du réacteur. 

Nous avons soigneusement comparé ces photos, qui ont été prises à la main –il y en avait des dizaines, avec les photos aériennes. Et je peux vous assurer que tout, les fenêtres, les portes, les trous dans le mur etc… tout collait (…). 

Le réacteur à l’intérieur du bâtiment n’a à l’évidence pas été configuré pour produire de l’électricité. Il n’y pas de ligne électrique qui en sorte, pas de bâtiment de commutation. Et franchement il est moins adapté à des travaux de recherche que certaines installations nucléaires dont nous et les Syriens connaissons l’existence et qui ont été rendus publics en Syrie. 

Nous estimons que la Corée du Nord a aidé la Syrie pour ce réacteur parce qu’il utilise de la technologie de type nord coréen. Le bâtiment ressemble au réacteur nord coréen de production de plutonium de Yongbyon. (…) Des faux toits ont été installés (sur le bâtiment syrien] pour cacher sa forme, qui sans ses faux murs et ses faux toits ont la même signature que l’installation à Yongbyon.

Les photos de l’intérieur du conteneur du réacteur en construction montrent qu’il s’agit d’un réacteur à refroidissement à gaz modéré par le graphite dont la technologie et la configuration est similaire à celles du réacteur de Yonbyon. [Les photos le prouvent] (…)

Nos informations indiquent aussi l’implication de Nord Coréens liés au programme nucléaire dans un projet près de cet endroit. Et nous avons aussi la preuve qu’une cargaison a été transférée de Corée du Nord, le plus probablement vers ce site de réacteur en 2006. 

Ce réacteur a été détruit par une frappe aérienne israélienne tôt le matin du 6 septembre 2007, alors qu’il était presque fini mais avant qu’il ne soit opérationnel et qu’il ne chargé d’uranium. Peu de temps après cette attaque, les Syriens ont commencé – vers la mi septembre- à déployer des efforts massifs pour détruire le bâtiment du réacteur en ruine et pour enlever tous les équipements et les structures qui pouvaient être compromettants. La plupart de ce travail a été fait la nuit ou a été caché par une toile goudronnée afin d’essayer qu’il ne soit pas repérable par l’observation du ciel. (…)

[Présentation de la vidéo].

Responsable de haut rand de l’administration : [Vous devez vous demander] pourquoi nous faisons cette révélation aujourd’hui et pas avant. Notre souci premier a été d’éviter un conflit, voire un une confrontation plus large dans le Moyen Orient.

Nous redoutions que si l’existence puis la destruction de ce réacteur devenaient publiques cette information se répande très vite et la Syrie se sente sous la pression de prendre des représailles. Et, évidemment, cela aurait été une menace pour Israël et risquait d’entrainait un conflit régional plus large que nous espérions éviter. 

Le temps passant notre estimation est que ce risque a diminué. Nous sommes dans l’obligation d’informer le Congrès de ce genre de chose. Nous avons briefé 22 membres du Congrès (…) en septembre et en octobre. Nous voulions briefer plus largement le Congrès ce que celui-ci voulait aussi. Et nous pensions aussi que nous pouvions utiliser cette révélation publique pour promouvoir un certain nombre d’objectifs.(…) 

Prenons la Corée du nord. Nous sommes arrivés à un point des discussions des Six où nous pensons que révéler cela renforcera nos négociateurs alors qu’ils essayent d’obtenir un décompte exact des programmes nucléaires de la Corée du Nord. Nous croyons et nous pensons que cela encouragera la Corée du Nord à reconnaitre ses activités de prolifération (…). 

En ce qui concerne l’Iran, l’épisode syrien nous rappelle que les états sont capables d’obtenir clandestinement des capacités nucléaires et à quel point la prolifération des armes nucléaires pourrait être déstabilisante pour le Moyen Orient. (…) Et nous espérons que cette révélation soulignera à quel point la communauté internationale doit de nouveau se préoccuper d’arrêter les activités d’enrichissement d’uranium de l’Iran. (…)

Enfin, en ce qui concerne la Syrie, il y a actuellement des initiatives majeures encours pour promouvoir la cause de la liberté et de la paix dans le Moyen Orient : il y a des discussions entre Israéliens et Palestiniens ; des progrès dans la création d’un Irak stable et démocratique ; il y a des efforts au Liban pour consolider sa souveraineté après une longue période d’occupation étrangère. Des actions du régime syrien menacent les progrès dans ces voies. Ces révélations, nous aiderons, nous l’espérons, à convaincre d’autres nations à se joindre à nous dans la pression de la Syrie pour qu’elle change de politique. (…) 

Nous avons discuté des options avec Israël. 

Israël a considéré que ces capacités syriennes en réacteur nucléaire représentaient une menace existentielle pour l’état d’Israël. Après ces discussions, à la fin des fins, Israël a pris sa propre décision d’agir. Il a agit sans notre feu vert. Aucun n’a été demandé, aucun n’a été donné. Nous comprenons l’action d’Israël. Nous croyons que ce réacteur était une menace pour la paix et la sécurité dans la région (…). 

Question : (…) Où ces photos ont-elles été prises ?

Responsable n°2 : (…) Ces photos ne sont pas datées et nous sommes certains qu’elles ont été prises en Syrie. Vous avez vu que les plaques d’immatriculation du véhicule derrière les deux individus était des plaques syriennes. (…) Nous ne pouvons pas parler ni de nos sources ni de nos méthodes. 

Question : On m’a dit ce matin que le scientifique nucléaire coréen était Chon Chibu, qui est directement lié à Yongbyon. 

Responsable n°2 : C’est lui. (…) La coopération entre la Corée du Nord et la Syrie continue dans le domaine des missiles, de même entre la Corée du Nord et l’Iran. 

Question : Les Etats-Unis ont-ils envisagé certaines actions si les Israéliens n’avaient pas agi ?

Haut responsable de l’administration : Nous avons étudié très attentivement plusieurs options, et nous avons étudié des approches qui impliquaient un mix entre diplomatie et le menace de la force militaire avec l’idée d’essayer de s’assurer que le réacteur soit démonté ou rendu inutilisable de façon permanente (…). Israël a considéré qu’une approche différente était nécessaire. (…) 

Question : Il y a des similarités avec Yongbyon, mais il n’y pas d’installation de retraitement [ndt : indispensable à l’extraction du plutonium] comme à Yongbyon. 

Haut responsable n°2 : non, il n’y en pas dans la région d'al Kibar.

Question : [Y-a-t-il un programme syrien de construction d’armes nucléaires ?]

Haut responsable n°1 : Nous le pensons. Mais notre degré de confiance est bas. 

Q : Même au moment de la destruction du réacteur ? 

Haut responsable n°1 : oui même à ce moment là. (…)

Q : L’avez-vous dit aux Israéliens ? 

Haut responsable n°2 : Non. (…) Nous avons dit à notre président quatre choses : c’est un réacteur ; les Nord Coréens et les Syriens collaborent dans les activités nucléaires ; ils collaborent dans la construction de ce réacteur ; et le but de ce réacteur est de créer du fuel pour un programme nucléaire militaire. [Nous avions un haut de degré de certitude sur les trois premiers points]. Mais sur le fait que ce fuel était destiné à un programme militaire nous n’avions qu’un degré de confiance faible, si l’on considère les preuves « cliniques ». (…) Et cette évaluation n’a pas changé. Mais l’attitude syrienne après la frappe – garder secret le bâtiment, le détruire, ne pas autoriser une visite de l’AIEA – n’affaiblit l’idée que ce réacteur avait un objet néfaste.(…)

Q : Quelles étaient les motivations des Nord Coréens ? L’argent ?

Haut responsable n°2 : L’argent. (…) Nous avons étudié deux options que ce réacteur était basé en Syrie mais pour les Nord Coréens et que ce réacteur était destiné à un usage pour la Syrie. Nous pensons que c’était pour la Syrie. (…)

Q : Combien d’argent pour la Corée du Nord ? 

HR n°2 : Je n’ai pas le droit de le dire. 

Q : [ D’où les Syriens allaient-ils obtenir l’uranium pour le réacteur ?]

HR n°2 : Responsable n°3, y-a-il des choses que nous pouvons dire à ce sujet? 

HR n° 3 : Non, Monsieur. (...)

Q : Dans combien de temps le réacteur aurait-il pu, à votre avis, être opérationnel ? 

HR n°2 : quelques semaines, peut-être quelques mois. (…). Je vais essayer d’être très précis. Nous sommes certains que c’était un réacteur, OK, et qu’il aurait produit de l’uranium enrichi. Nous n’avons trouvé aucune utilisation logique de ce plutonium. Et donc notre jugement est que les Syriens n’auraient entrepris cela – dont le coût et le risque politique sont élevés – que pour un programme d’armement, bien que nous n’ayons pas encore détectés les éléments détaillés et constitutifs d’un tel programme. (…)

http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/04/25/syrie-la-video-et-le-briefing-complet-de-la-cia.html#more

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Rien ne dit que les transporteur d'arme passe par la Syrie avec leur accord, après tout même si en peut ce douter d'un échange avec la Syrie, qui peut prouver que ce sont eux les réel fournisseur ?

Dans ce cas, rien ne dit qu'Israël possède l'arme nucléaire...

Des fois, il faut admettre les choses : La Syrie n'apporte pas seulement un soutien symbolique au Hezbollah.

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ce qui est amusant à propos de ce "réacteur nucléaire", c'est de croire que la syrie aurait donc un programme nucléaire secret à partir d'un batiment non identifiable comme tel à partir des photos extérieures ,de plus laissé sans protection sol-air et même pas enterré ..........( pourtant c'est la méthode syrienne d'enfouir ses installations )

le tout sans que l'on ait pu identifier une usine de retraitement du plutonium qui est indispensable au retraitement du plutonium pour en faire une arme nucléaire ( en Iran, c'est Ispahan qui remplit ce rôle )

au fait la CIA a fini par retrouver les ADM de saddam ?  ;)

l'AIEA a envoyé une équipe d'expert en syrie pour cette affaire, on attendra son rapport pour tirer des conclusions je pense 

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Invité Tibere2

Pour produire des matières fissiles militaires ont peut utiliser deux filières celle de l'Uranium ou celle du Plutonium.

C'est celle de l'Uranium que l'Iran a choisi par la proximité des deux technologies militaires et civiles ce qui permet la dissimulation. Mais cela nécessite de très grosses installations.

Par contre la Corée du Nord avait choisi la filière du plutonium, pour cela elle n'a eu besoin de construire qu'un tout petit réacteur de "pseudo recherche" de 5 Mw.

Et c'est cela que les Coréens du Nord reproduisaient à priori en Syrie.

Justement quand on veut dissimuler ses intentions réel, le fait de protéger des installations avec des missiles Sol-air dénote l'importance de ces installations.

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les iraniens ont les 2 méthodes : uranium à Natanz et plutonium à Arak ( mais le site ne sera complété qu'en 2014 )

dans les 2 cas, il faut une usine pour retraiter l'Uranium ou le Plutonium et en faire du matériel militaire

cette usine, elle est absente en syrie

en Iran, c'est Ispahan qui en est capable

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Invité Tibere2

les iraniens ont les 2 méthodes : uranium à Natanz et plutonium à Arak ( mais le site ne sera complété qu'en 2014 )

dans les 2 cas, il faut une usine pour retraiter l'Uranium ou le Plutonium et en faire du matériel militaire

cette usine, elle est absente en syrie

en Iran, c'est Ispahan qui en est capable

Lol !

Mais que fait l'AIEA ?

Une usine de production de plutonium n'a aucune justification civile !!!

Ps : Les réacteurs civils produisent du plutonium.

L'ensemble du parc Français en produit 11 tonnes par ans.

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''Mieux vaut prevenir que guérir''  ;)

Au fait; quelle est l'actuel explication officielle de la Syrie sur cette affaire, toujours un simple hangar démoli injustement ?

l'explication officielle, c'est qu'il s'agissait d'un site militaire non nucléaire : ils n'ont rien précisé quant à la nature du site mais ont accepté de recevoir l'AIEA

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Lol !

Mais que fait l'AIEA ?

Une usine de production de plutonium n'a aucune justification civile !!!

Ps : Les réacteurs civils produisent du plutonium.

L'ensemble du parc Français en produit 11 tonnes par ans.

Nuance, l'eau lourde est nécessaire au bon fonctionnement d'un réacteur nucléaire civile (on obtient de meilleur résultat qu'avec de l'eau semi lourde). Le plutonium est un sous-produit normal du fonctionnement d'un réacteur à eau lourde mais pour être utilisé, il faut une usine de retraitement(Ispahan) hors cette usine de retraitement sert aussi à traité le plutonium produit par la centrale nucléaire (t'as vu c'est compliquer hein  :lol:)

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Invité Tibere2

Le plutonium produit dans les réacteurs civils est un mélange de plutonium-238, 239, 240, 241 et 242.

Donc il faut le retraiter pour obtenir du plutonium 239 ( à 93 % ) de qualité militaire.

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  • 3 months later...

20:38  Syrie : des traces d'uranium ont été trouvées sur le site attaqué par Israël en septembre 2007. Les agents de l'Agence internationale pour l'énergie atomique auraient fait cette découverte au cours de leur première visite sur le site syrien, au mois de juin, a annoncé une source diplomatique.  (Guysen.International.News

On va en savoir un peu plus dans quelques temps on dirait... Si cela se confirme je crois qu'on a évité un gros problème.

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20:38  Syrie : des traces d'uranium ont été trouvées sur le site attaqué par Israël en septembre 2007. Les agents de l'Agence internationale pour l'énergie atomique auraient fait cette découverte au cours de leur première visite sur le site syrien, au mois de juin, a annoncé une source diplomatique.  (Guysen.International.News

On va en savoir un peu plus dans quelques temps on dirait... Si cela se confirme je crois qu'on a évité un gros problème.

Reuters sort aussi l'info

Des traces d'uranium relevées sur un site syrien

il y a 1 heure 20 min- Reuters

Des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique ont relevé des traces d'uranium sur un site de Syrie bombardé l'an dernier par l'aviation israélienne, apprend-on de sources diplomatiques.

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C'est de la manipulation franco-allemande pour détourner l'attention des Hippies antinucléaires qui squattent les railles depuis hier :lol:

Trouver des traces d'uranium ne prouve rien. Le matériel a pu être contaminé (comme l'affaire iranienne) ou ça peut même être des traces laissées par les bombes "bunkerbuster" israéliennes qui ont une tête à UA.

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  • 2 weeks later...

Le site syrien bombardé par Israël évoque un réacteur.

il y a 15 min - Reuters - Mark Heinrich

Le site syrien bombardé en septembre 2007 par l'aviation israélienne possédait des caractéristiques évoquant celles d'un réacteur nucléaire secret, note le rapport d'inspection de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Lire la suite l'article

Les inspecteurs de l'AIEA, qui se sont rendus en juin sur le site, y ont relevé des quantités "significatives" d'uranium mais ne seront en mesure d'en tirer une conclusion définitive qu'avec une meilleure coopération de la Syrie, indique le rapport.

Selon ce document confidentiel dont Reuters s'est procuré une copie mercredi, l'AIEA réclame notamment que les autorités syriennes lui montrent les débris et le matériel qu'elles ont retirés du site après le bombardement et les documents s'y rapportant.

Les services de renseignement américains affirment que la construction d'un réacteur secret produisant du plutonium était pratiquement achevée. Selon les autorités syriennes, il s'agissait d'une installation militaire abandonnée et les traces d'uranium qui y ont été découvertes proviennent des munitions utilisées pour le bombarder.

Damas assure en outre que les renseignements et les photos satellites à l'origine de l'enquête ont été fabriquées de toutes pièces.

"Si on ne peut exclure que le bâtiment en question était voué à un usage non nucléaire, ses caractéristiques ainsi que la possibilité de relier le site à un dispositif de pompage d'eau de refroidissement sont identiques à ce qu'on peut trouver sur le site d'un réacteur", écrivent les auteurs du rapport, transmis au 35 Etats membres du Conseil des gouverneurs avant la réunion des 27 et 28 novembre.

Ils notent en outre que Damas n'a pas produit les documents nécessaires pour étayer ses déclarations quant à la nature du site et que les autorités se sont opposées à l'inspection de trois autres sites susceptibles d'abriter des indices liés au premier.

"ASSEZ D'URANIUM POUR QU'ON S'INTERROGE"

Mohamed ElBaradeï, directeur général de l'AIEA, a demandé de la Syrie "la transparence nécessaire, notamment l'autorisation des visites sollicitées et l'accès à toute les informations disponibles afin que l'agence achève son évaluation", soulignent-ils.

Les autorités ont interdit le mois dernier l'accès des sites militaires à l'AIEA en invoquant des considérations de sécurité nationale.

L'agence viennoise va par ailleurs inviter les autorités israéliennes à répondre aux allégations de Damas quant à la provenance de l'uranium et demandera à la Syrie de lui fournir des éclats des bombes utilisées par Tsahal, a-t-on précisé de source onusienne proche du dossier.

L'uranium retrouvé sur le site, précise-t-on à l'Onu, est une forme "traité chimiquement" distincte de l'uranium enrichi utilisé dans les centrales électriques ou l'armement nucléaire. Il ne s'agit pas non plus de l'uranium appauvri utilisé pour accroître le pouvoir pénétrant de munitions telles que les obus antichars, qui ne sont pas utilisées dans l'aviation.

"Il y a assez d'uranium pour qu'on s'interroge", a-t-on souligné.

Selon un autre membre du personnel de l'Onu, l'AIEA a un besoin urgent de photos satellites de haute résolution montrant le site immédiatement après le bombardement. Huit pays ont eu accès à ces images mais aucun ne les à transmises à cette date, a-t-il déploré sans les nommer.

Les auteurs du rapports regrettent quant à eux que l'enquête ait été "gravement affectée par le recours unilatéral à la force" d'Israël et par le refus des Etats-Unis de fournir les renseignements adéquats pendant les sept mois qui ont suivi le bombardement, délais pendant lequel le site a été nettoyé et un nouveau bâtiment construit.

"Nous ne serons pas en mesure de tirer de conclusions tant que n'aurons pas d'informations fiables. Il y avait de l'uranium mais cela ne signifie pas qu'il y avait un réacteur", a déclaré lundi Mohamed ElBaradeï.

On a des experts ici qui pourront nous expliquez si les Israéliens ont pu se servir de bombes utilisant de l'uranium pour détruire ces bâtiments ?

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des bombes avec des penetrateurs à l'UA : oui certainement (les bunker buster en ont notamment)

et comme l'UA est un composé souvent contaminé par de l'uranium "autre" voire du "plutonium " (en quantité infinitésimales certes mais quand même) ca "pourrait " expliquer le niveau de radiations detectées (en l'etat des choses et à notre niveau ca reste des hypothèses car on a pas de données précises)

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en general on utilise de l'uranium (pour des bombes conventionnellles) pour sa grande densité et donc penetrer soit du blindage soit des structure tres renforce voir enterre (je suis pas sur de ca).

c'est exact (sauf pour la dernière partie ou ces bombes peuvent aussi etre utilisées sur des structures  en surface renforcées comme des abris antiaériens, des bunkers de commadement , des reacteurs de centrale  ;))

accessoirement si il y avait un doute qu'il y'ait eu quelque chose de planqué en profondeur c'est logique de faire le menage avec des penetrateurs en UA pour etre sur de toucher la ou il faut

enfin de toute façon chaque batch d'uranium a sa signature donc les experts de l'AIEA (comme c'est precisé dans l'article) doivent bien savoir si c'est de l'UA militaire, du yellow cake, de l'uranium enrichi à usage de centrale .....

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des bombes avec des penetrateurs à l'UA : oui certainement (les bunker buster en ont notamment)

et comme l'UA est un composé souvent contaminé par de l'uranium "autre" voire du "plutonium " (en quantité infinitésimales certes mais quand même) ca "pourrait " expliquer le niveau de radiations detectées (en l'etat des choses et à notre niveau ca reste des hypothèses car on a pas de données précises)

Un pénétrateur a l'UA dans une bombe aérienne ?! seul les BLU-116 on été soupsonné d'avoir des pénétrateur DU mais officiellement il était en tungstene.

Les seul bunker buster exporté a Israel sont des BLU-13/GBU-28 en acier.

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J'ai cherché à connaître la composition de la tète pénétrante de la  GBU-28 mais je n'ai pas trouvé de références définitives, cela pourrait être de l'uranium appauvri, du tungstène où même du titane.

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J'ai cherché à connaître la composition de la tète pénétrante de la  GBU-28 mais je n'ai pas trouvé de références définitives, cela pourrait être de l'uranium appauvri, du tungstène où même du titane.

GBU28 c'est le système de guidage ... on peu en équipé plusieurs corps de bombe, mais a priori elle sont toute en BLU-113 ou BLU-122 (un upgrade du premier). Un corps acier a l'origine des tronçon de canon de M201 qui partait a la casse.

Le détail en bas de la page http://www.designation-systems.net/dusrm/app5/paveway-3.html

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