Wallaby Posté(e) le 27 juin 2024 Share Posté(e) le 27 juin 2024 Par leur réaction très minimaliste, les États-Unis semblent se refuser à soutenir explicitement la démocratie : https://www.ouest-france.fr/monde/bolivie/bolivie-retrait-des-militaires-rebelles-accuses-de-tenter-un-coup-d-etat-ac950f58-8373-4376-a6d9-54146e64a714 La situation en Bolivie a été dénoncée par la majorité des pays sud-américains. Le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), Luis Almagro, a déclaré qu'« aucune forme de violation de l'ordre constitutionnel ne sera tolérée » en Bolivie, exprimant sa « solidarité avec le président Luis Arce » depuis Asuncion, où se tient jusqu'à vendredi l'assemblée générale de l'organisation. De son côté, la présidente hondurienne Xiomara Castro, présidente en exercice de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), a appelé les pays membres du groupe à « condamner le fascisme qui s'attaque aujourd'hui à la démocratie en Bolivie et à exiger le plein respect du pouvoir civil et de la Constitution ». En Europe, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a appelé à « respecter la démocratie et l’Etat de droit » en Bolivie. Les Etats-Unis ont dit suivre « de près » la situation, appelant au calme, selon une porte-parole de la Maison Blanche. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 27 juin 2024 Share Posté(e) le 27 juin 2024 Vu que le gouvernement bolivien est pro-Chine et pro-Russie, c'est certain que le remplacement de celui-ci par autre chose plus proche d'eux leur ferait plaisir ( surtout avec les réserves de lithium présente en Bolivie ). Ps : qu'on ne me fasse pas dire que les USA sont derrière cette tentative, je n'ai jamais dit cela ( même si des rumeurs en ce sens circulent apparemment ) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 27 juin 2024 Share Posté(e) le 27 juin 2024 La dernière fois avait mieux marché même si ça avait finalement échouer. Il semble que l'armée soit moins infiltré que dans le passé. L'implication US était nette la dernière fois . Cette fois ci cela a été nettement moins bien préparé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 27 juin 2024 Share Posté(e) le 27 juin 2024 Il y a 2 heures, jean-françois a dit : Vu que le gouvernement bolivien est pro-Chine et pro-Russie, c'est certain que le remplacement de celui-ci par autre chose plus proche d'eux leur ferait plaisir ( surtout avec les réserves de lithium présente en Bolivie ). Ps : qu'on ne me fasse pas dire que les USA sont derrière cette tentative, je n'ai jamais dit cela ( même si des rumeurs en ce sens circulent apparemment ) De ce que j'ai compris, on est surtout sur un faisan doré qui allait être destitué et qui a brûlé ses vaisseaux en tentant de prendre le pouvoir. Ca n'a absolument pas marché, il a été peu suivi et derrière, il se fait arrêter. PS : tu le dis pourtant, même en prenant des pincettes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 27 juin 2024 Share Posté(e) le 27 juin 2024 il y a 5 minutes, Ciders a dit : De ce que j'ai compris, on est surtout sur un faisan doré qui allait être destitué et qui a brûlé ses vaisseaux en tentant de prendre le pouvoir. Ca n'a absolument pas marché, il a été peu suivi et derrière, il se fait arrêter. PS : tu le dis pourtant, même en prenant des pincettes. Il est probable le gars comptait là dessus cela n'a rien d'un truc extravagant. Après qu'il se soit fait des illusions qu'on lui a donner de vague signaux ou qu'on l'ai envoyé boulé on en sait rien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/15/en-bolivie-des-blocages-routiers-en-soutien-a-l-ex-president-evo-morales_6352030_3210.html Blocages routiers en soutien à l’ex-président Evo Morales Plusieurs axes routiers sont bloqués depuis lundi 14 octobre, et des heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre. Les partisans de l’ancien dirigeant, qui ont promis de poursuivre l’action, redoutent sa possible arrestation dans une affaire de viol présumé sur mineure. Evo Morales ne s’est pas rendu jeudi à une convocation du procureur du département de Tarija (sud) où il devait être entendu dans le cadre de l’enquête ouverte pour « viol, trafic et traite d’êtres humains », ce qui pourrait conduire à la délivrance d’un mandat d’arrêt. L’ex-président aurait durant son mandat eu une relation avec une jeune fille de 15 ans avec laquelle il a eu une fille en 2016, selon la plainte instruite par le ministère public. Les avocats de l’ancien président, premier indigène à avoir gouverné la Bolivie, affirment que l’affaire a déjà été examinée et classée en 2020. Le leader des producteurs de coca estime être victime d’une « persécution judiciaire » orchestrée par le gouvernement du président Luis Arce, ancien allié et désormais rival pour la candidature du parti au pouvoir pour la présidentielle de 2025. https://english.elpais.com/international/2024-10-15/supporters-of-bolivias-ex-leader-evo-morales-block-roads-against-his-arrest-in-teen-abuse-case.html Le pays a cessé d'être une puissance gazière, comme il l'était encore il y a peu, ce qui a complètement déséquilibré les finances nationales. Il y a deux semaines, la Bolivie a cessé de vendre du gaz à l'Argentine, mettant ainsi fin à un commerce qui remontait aux années 1960. Cette situation est due à la fois à la découverte par l'Argentine du gisement de Vaca Muerta et à l'incapacité de la Bolivie à maintenir un approvisionnement suffisant pour le nord de l'Argentine. Arce impute cette situation aux erreurs des gouvernements Morales, auxquels il a participé en tant que ministre de l'économie, tandis que Morales affirme que les problèmes sont dus à l'« incapacité » de son successeur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 mars Share Posté(e) le 9 mars https://www.rfi.fr/fr/amériques/20250218-bolivie-assassinat-de-francisco-marupa-leader-environnemental-et-du-peuple-leco (18 février 2025) Assassinat de Francisco Marupa, leader environnemental et du peuple Leco Francisco Marupa était le leader d’une communauté indigène Leco située dans le nord-ouest de la Bolivie. Une région où les mineurs d’or illégaux sont très présents, tout comme les trafiquants de bois ou encore les braconniers. Le leader s’opposait à ces activités et c’est cette lutte qui pourrait lui avoir coûté la vie. Le lendemain de l’assassinat, un suspect a été arrêté, celui-ci a reconnu avoir été envoyé pour tuer Francisco Marupa. Les tensions entre communautés autochtones et mineurs sont monnaie courante, mais les assassinats beaucoup moins. C’est pour cela que l’affaire a eu un retentissement dans tout le pays : le président Luis Arce à fait part de sa consternation et a réaffirmé l’engagement du gouvernement à protéger les peuples autochtones. Cette affirmation a été critiquée par les organisations indigènes de la zone qui demandent depuis des années une intervention ou au moins un soutien de l'État pour faire face à l'avancée des mineurs. Une demande restée lettre morte jusqu'à présent. L’Union européenne a déclaré dans un communiqué que cet assassinat était « un exemple alarmant des risques et menaces qu’affrontent les peuples indigènes en Bolivie ». Quant aux organisations indigènes, elles demandent qu’une enquête indépendante soit menée. https://cruxnow.com/church-in-the-americas/2025/03/killing-of-indigenous-environmentalist-sparks-controversy-in-bolivia (1er mars 2025) Peu après la découverte du corps, la police a arrêté un jeune homme indigène de 20 ans appartenant au peuple Tsimane. Les autorités ont déclaré que le suspect avait été vu dans la chambre de la victime quelques semaines avant le meurtre et qu'il était également impliqué dans le vol de bananes dans le ranch de Marupa. Ils auraient eu une altercation, suivie du meurtre. Les sites d'information locaux ont diffusé des images montrant l'homme de Tsimane emmené par des agents de police dans un bateau. L'un d'eux lui demande s'il est responsable de la mort de Marupa et il répond « oui ». On lui demande ensuite quel type d'arme il a utilisé et il répond qu'il lui a lancé une flèche. Le suspect semble avoir des difficultés à comprendre l'espagnol et sourit timidement de temps en temps. Certains médias ont souligné qu'il « a avoué le meurtre en souriant ». « Ce jeune homme chassait avec son jeune frère. Il parle un peu l'espagnol. Son sourire était certainement dû au fait qu'il essayait d'avoir l'air sympathique bien qu'il ne comprenait pas ce que les gens disaient », a déclaré à Crux Willy Llanque Campos, secrétaire exécutif du Réseau ecclésial panamazonien (REPAM) en Bolivie. Le 17 février, le REPAM Bolivie a publié une déclaration déplorant la mort de Marupa et dénonçant le fait que le peuple Leco, ainsi que les Tsimane et d'autres groupes, sont confrontés à des attaques continues de la part de mineurs qui veulent exploiter leurs territoires. « Ce crime n'est pas un fait isolé, mais le résultat du harcèlement et de la violence systémique des intérêts économiques liés au trafic de terres et à l'exploitation minière illégale », peut-on lire dans la lettre du REPAM, qui ajoute que ces peuples indigènes ont été violemment expulsés de leurs villages, que leurs maisons ont été brûlées et que leurs territoires ont été envahis. Le document souligne que Marupa était un écologiste de longue date et un défenseur de la forêt tropicale, et exprime sa solidarité avec ses enfants et petits-enfants. La lettre est cosignée par la Conférence ecclésiale de l'Amazonie (CEAMA) et les vicariats apostoliques de Pando, Reyes et Beni. Des dizaines et des dizaines d'associations indigènes ont également publié des lettres demandant des enquêtes indépendantes et approfondies et soulignant qu'il y a d'autres raisons que celles présentées par la police pour expliquer l'assassinat de Don Francisco. « Un journaliste a interviewé la famille du suspect et a découvert qu'au moment du meurtre, il se trouvait dans un autre endroit - il était à la paroisse en train de recharger son téléphone », a déclaré M. Llanque. Les coopératives étant le type de personne morale le plus souple pour l'exploitation minière, de nombreux groupes ont créé une coopérative afin de travailler dans la région. « Malheureusement, nombre d'entre elles ont conclu des alliances avec le capital privé. Certaines sont en fait des façades pour des intérêts internationaux », a déclaré M. Villca. Au cours des dernières années, ces mineurs ont terrorisé les villages indigènes, de concert avec les éleveurs désireux d'agrandir leurs exploitations. « Parfois, ils brûlent les maisons et les bateaux des groupes indigènes. Des agressions sexuelles ont même eu lieu. Les villageois se réfugient souvent dans la montagne locale pour échapper à l'invasion », a ajouté M. Llanque. « Dans le même temps, le gouvernement a incité les populations indigènes à rejoindre les coopératives minières », a-t-il déclaré à Crux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 mai Share Posté(e) le 20 mai https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/14/bolivie-le-president-luis-arce-renonce-a-se-representer-apres-une-crise-economique-et-des-sondages-defavorables_6605880_3210.html Le président, Luis Arce, renonce à se représenter après une crise économique et des sondages défavorables https://www.rfi.fr/fr/amériques/20250520-bolivie-l-ex-président-evo-morales-est-écarté-de-la-présidentielle-d-août Considéré comme l'héritier politique de Morales, le président du Sénat Andrónico Rodríguez est en tête de plusieurs sondages d'intentions de vote. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/20/en-bolivie-le-candidat-de-centre-droit-rodrigo-paz-elu-president_6648183_3210.html Le candidat de centre droit Rodrigo Paz élu président Cet économiste de 58 ans, qui a battu au second tour son rival de droite Jorge Quiroga, doit faire face à une crise économique aiguë. Il ne disposera pas d’une majorité au Parlement, ce qui va le contraindre à former des alliances. Evo Morales n’a pas pu se présenter en raison de la limite des mandats. Il a ainsi encouragé le vote nul au premier tour. Les bulletins invalides ont atteint 19,8 % des suffrages, un record depuis 2002. Après avoir voté dans son fief du Chapare, l’ancien chef d’Etat, premier président amérindien du pays, a jugé que les propositions des deux candidats témoignaient d’un « manque de respect » envers le peuple bolivien. « Les crédits du FMI et de la Banque mondiale sont conditionnés à la privatisation des ressources naturelles », a-t-il dénoncé. « Penser que les prêts internationaux vont résoudre nos problèmes économiques est une erreur totale », a-t-il aussi déclaré, plaidant « pour une hausse des programmes sociaux ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures Le 03/04/2020 à 22:42, Wallaby a dit : https://www.nytimes.com/2020/02/28/world/americas/bolivia-election-fraud.html (28 février 2020) Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology ont mis en doute l'affirmation selon laquelle des fonctionnaires boliviens se seraient livrés à des fraudes pour aider Evo Morales, le président de longue date, à se faire réélire. Les chercheurs, sans exclure définitivement la possibilité d'une quelconque fraude, se sont lancés dans un débat national et international acharné sur la légitimité de M. Morales. Premier président indigène du pays, c'était une figure historique mais controversée, chassée en novembre après de violentes protestations et des accusations selon lesquelles ses alliés avaient truqué l'élection. "Les preuves statistiques n'étayent pas l'allégation de fraude", ont écrit les chercheurs John Curiel et Jack R. Williams dans le Washington Post. Leur travail a été commandé par le Centre de recherche économique et politique, un groupe de recherche libéral basé à Washington. M. Curiel et M. Williams, du laboratoire scientifique et de données électorales du M.I.T., ont déclaré qu'ils avaient été engagés pour effectuer une analyse indépendante. Leur évaluation a fait l'objet de critiques cinglantes de la part de l'Organisation des États américains, qui a mené un premier audit fin 2019 qui a révélé que les responsables boliviens s'étaient livrés à des mensonges, des manipulations et des falsifications pour assurer la victoire de M. Morales. L'O.A.S. a déclaré qu'elle s'en tenait à ses conclusions. Cela défie toute logique que des individus qui se présentent comme des "scientifiques" et des "spécialistes de l'intégrité des élections" se livrent à une analyse aussi erronée", a écrit Gonzalo Koncke, un fonctionnaire de l'O.A.S., dans une lettre adressée au Post. Le travail des chercheurs n'a pas répondu à beaucoup des allégations mentionnées dans le rapport de l'O.A.S., notamment l'accusation selon laquelle des fonctionnaires boliviens auraient maintenu des serveurs cachés qui auraient pu permettre la modification des résultats. Les chercheurs ont plutôt examiné une allégation faite par les auditeurs de l'O.A.S., à savoir que les différences de résultats signalées avant et après une pause dans le décompte initial des votes indiquaient des preuves de fraude en faveur de M. Morales. Les responsables de l'O.A.S. ont qualifié de "statistiquement improbable" un changement soudain de la tendance des votes en faveur de M. Morales. Mais les chercheurs ont conclu qu'un tel changement était tout à fait plausible. "Il ne semble pas y avoir de différence statistiquement significative dans la marge avant et après l'arrêt du vote préliminaire", ont-ils écrit. Ils ont souligné que les tendances de vote changent souvent au fur et à mesure que les votes sont comptés. Aux États-Unis, par exemple, les votes qui arrivent après le jour du scrutin ont tendance à favoriser les candidats démocrates. Les allégations de fraude ont été au centre d'un débat sur la question de savoir si M. Morales devrait pouvoir retourner à la vie politique en Bolivie - et si son parti, le Mouvement vers le socialisme, devrait avoir une nouvelle chance de prendre la tête du pays. Début mai, les Boliviens voteront à nouveau pour un nouveau président. M. Morales ne peut pas se présenter ; il est en exil en Argentine et fait face à des accusations criminelles dans son pays. Mais son candidat, Luis Arce, est en tête des sondages. Dans un courriel, M. Curiel a demandé une analyse plus approfondie des allégations de fraude, notant que l'O.A.S. était parvenu à ses conclusions "sur un retournement rapide", quelques jours seulement après l'élection. Je recopie, l'article du New York Times du 7 juin 2020 n'ayant peut-être pas été noté dans ce fil : Il y a 2 heures, bubzy a dit : Qui se souvient du coup d'éclat qui avait forcé Evo Morales a quitter le pays en urgence après qu'il avait été accusé de fraudes électorales MASSIVES ! Et que les USA ont mis un coup de pression ? Pour que le NYT dévoile les dessous de l'affaire et démontre que tout ceci avait été complètement monté en épingle. Tu as l'article ici : https://www.nytimes.com/2020/06/07/world/americas/bolivia-election-evo-morales.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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